#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


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𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐒𝐉𝐏𝐄𝐆) 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒.Le compte à rebours est lancé pour ce rendez-vous prestigieux qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.Au départ 215, les candidats Sous-Admissibles qui passeront les 2ème et 3ème épreuves sont au nombre de 113. Suivez toute l'actualité du Concours sur notre page. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de l'ORTM1 (Mali). ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de Bko info (Mali). ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗠𝗮𝗹𝗶 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Professeur Bouréma KANSAYE, et le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Professeur Souleymane KONATÉ, ont procédé, le 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au sein du Ministère à Bamako, à la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. Le Secrétaire Général du CAMES était accompagné pour l’occasion du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA.L’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES est prévu pour se tenir du 𝟭𝟵 𝗮𝘂 𝟮𝟯 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟲, dans la capitale malienne. La cérémonie qui a abrité la signature du protocole d’accord a été marquée par les interventions du Ministre et du Secrétaire Général du CAMES.Dans son allocution, le Ministre, Professeur Bouréma KANSAYE, a souhaité la bienvenue à la délégation du CAMES conduite par son Secrétaire Général. Il a par la suite exprimé, au nom du Gouvernement malien, sa gratitude pour la confiance renouvelée témoignée à l’égard de son pays. Il a souligné la portée stratégique de l’Atelier, appelé à contribuer à la réponse aux défis socio-économiques auxquels l’Afrique en général, et l’espace CAMES en particulier, sont confrontés.Prenant la parole à son tour, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités maliennes, pour le soutien constant du Mali à l’endroit du CAMES. Il a rappelé que cet Atelier ambitionne d’insuffler un nouvel élan à la Recherche africaine et s’articulera autour de cinq objectifs majeurs, dont les deux premiers visent à définir une politique de Recherche commune ambitieuse dans l’espace CAMES et à élaborer la stratégie de sa mise en œuvre.La signature solennelle du protocole d’accord pour l’organisation de cet Atelier majeur, par les deux Responsables, a clos cette cérémonie.www.lecames.org/le-mali-et-le-cames-signent-le-protocole-daccord-relatif-a-lorganisation-de-latel... ... See MoreSee Less
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𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝗻 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗲́𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Une délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, était en mission à Bamako. Cette mission s’est tenue dans le cadre de la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. En marge de cette signature, le Secrétaire Général a rendu une visite de courtoisie au Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) et a rencontré les membres de la Commission locale d’organisation de l’Atelier, mise en place par le Ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique du Mali.𝗦𝗲́𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿La première séance de travail entre la délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, et la Commission locale d’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES, s’est tenue le 𝟯𝟭 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au Cabinet du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali. La rencontre s’est faite en présence du Chef de Cabinet du Ministre, Dr Ahmadou FANE, Président de ladite Commission.Cette réunion était l’occasion d’une prise de contact avec la Commission locale d’organisation (CLO), afin de revenir sur les enjeux de l’Atelier, préciser les responsabilités entre les parties pour la mise en œuvre du protocole d’accord récemment signé, et s’accorder sur une méthodologie de travail pour la parfaite organisation de l’Atelier.À cette occasion, le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA, a présenté successivement : (i) le CAMES, (ii) les grandes lignes de l’Atelier (objectifs généraux et méthodologie de travail) et, (iii) les principales dispositions du protocole d’accord. Cette intervention a été enrichie par les commentaires et orientations du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ.𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗥𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼 (𝗨𝗦𝗧𝗧𝗕)Saisissant l’occasion de sa présence dans la capitale malienne, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a rendu une visite de courtoisie au Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), membre du Comité Consultatif Général du CAMES. Il était accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA.Cette visite s’est tenue dans 𝗹’𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀-𝗺𝗶𝗱𝗶 𝗱𝘂 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au rectorat de l’Université. Elle a vu la présence de quelques collaborateurs du Recteur, notamment le Secrétaire Général de l’USTTB, le Chef du Service coopération, le Doyen de la Faculté de Pharmacie. Quelques Responsables de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Mali, parmi lesquels le Directeur Général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le Directeur Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, ont également pris part à cette rencontre.www.lecames.org/le-cames-en-mission-a-bamako-pour-preparer-latelier-sur-la-strategie-de-redynamis... ... See MoreSee Less
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𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗠𝗼𝘂𝘀𝘁𝗮𝗽𝗵𝗮 𝗧𝗔𝗠𝗕𝗔Le Secrétariat général du CAMES a appris avec tristesse le décès, survenu le 15 octobre 2025, du Professeur Moustapha TAMBA, Enseignant-chercheur à la retraite de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).Professeur Titulaire du CAMES en sociologie de l’éducation, Pr Moustapha TAMBA a fait l’objet, en janvier 2023, d’un hommage appuyé de la part de l’UCAD, à travers un colloque international consacré à son œuvre, témoignant ainsi de la portée et de l’influence de ses contributions scientifiques et intellectuelles.Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi que l’ensemble du personnel du Secrétariat général, s’inclinent devant la mémoire de l’illustre disparu. Ils adressent à sa famille éplorée, à ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté scientifique et académique du Sénégal, leurs condoléances les plus sincères.www.lecames.org/hommage-au-professeur-moustapha-tamba/ ... See MoreSee Less
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𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮̀ 𝗠. 𝗦𝘆𝗹𝘃𝗲̀𝗿𝗲 𝗞𝗮𝗱𝗲𝗻𝗴𝗮 𝗧𝗖𝗛𝗢𝗡𝗢𝗪𝗢𝗨Le Secrétariat général du CAMES a appris avec une profonde tristesse le décès de M. Sylvère Kadenga TCHONOWOU, ancien chauffeur au CAMES, survenu le 10 octobre 2025, à Lomé.De nationalité togolaise, M. TCHONOWOU a servi avec dévouement et loyauté, trois Secrétaires Généraux successifs du CAMES, depuis 1982. En reconnaissance de son engagement exemplaire et de sa contribution au rayonnement du CAMES, il avait été élevé, en 2016, au rang de Chevalier de l’Ordre international des Palmes Académiques du CAMES (OIPA/CAMES).Le Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi que l’ensemble du personnel du Secrétariat général du CAMES, rendent un vibrant hommage à la mémoire de l’illustre disparu et adressent à sa famille biologique leurs sincères condoléances et leur soutien en ces moments douloureux.www.lecames.org/hommage-a-monsieur-sylvere-kadenga-tchonowou/ ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒La première épreuve du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES se déroule du 18 au 28 octobre 2025 depuis les Centres d'examen nationaux des différents pays.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́: 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑬́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ... See MoreSee Less
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