Droit de réponse à la tribune de Dandi GNAMOU sur Fasozine.com

Le journal en ligne www.fasozine.com a publié, le 28 juillet 2019, une tribune polémique et fallacieuse sur le CAMES — http://www.fasozine.com/tribune/7143-enseignement-superieur-le-cames-sur-la-sellette.html — dont l’auteure est Dandi GNAMOU, Enseignante-chercheure à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), récemment frappée par la décision No SO/CM/CAMES/2019-10 du Conseil des Ministres du CAMES, pour manquements aux dispositions du Code d’éthique et de déontologie de notre Institution commune.

Dans ce droit de réponse, publié le 16 septembre 2019, le CAMES apporte des éclaircissements sur les différents propos de l’auteure qui cherche visiblement à jeter un discrédit sur notre Institution commune, et les actions entreprises sur instructions du Conseil des Ministres, en vue de sa modernisation juridique.

Par ce droit de réponse, le CAMES ne cherche pas à polémiquer, mais à éclairer l’opinion publique — les enseignants-chercheurs et chercheurs ainsi que les autorités étatiques sur les allégations qui lui sont faites.


À propos de la prétendue illégalité des mesures adoptées par la 36e session du Conseil des Ministres du CAMES

Les décisions  du Conseil des Ministres du CAMES tenu le 30 mai 2019 à Cotonou au Bénin, présidé par le Pr Jacques FAME DONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, signataire à ce titre des actes de la session, et co-présidé par le  Pr Alkassoum MAÏGA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Vice-Président statutaire,  n’ont pas fini de susciter des réactions. 

Une tribune polémique a été ainsi publiée dans un journal burkinabé en ligne, Fasozine.com, le 28 juillet 2019. L’auteure, Madame Dandi GNAMOU,  s’y livre à une critique acerbe de certaines décisions adoptées par cette Instance suprême de l’auguste institution. Elle invoque leur caractère inopportun et illégal en se fondant sur la procédure suivie et sur les règles de fond adoptées.

Il importe d’apporter des éclaircissements et précisions face à cette critique qui, à n’en point douter, manque d’objectivité, de rigueur et de pertinence et participe plutôt à entretenir l’obscurantisme et à tromper le grand public. 

En ce qui concerne la procédure suivie, l’auteure fait valoir d’abord que certaines décisions du Conseil des Ministres du CAMES ont été adoptées avant l’entrée en vigueur des modifications apportées à la Convention portant statut du CAMES ; tel serait le cas du « Règlement intérieur du Conseil des Ministres adopté par Résolution n° 2019-013, mais prévu par la Résolution n° 2019-15 » ; selon l’auteure, « Elle (sic) porte un numéro antérieur à celle (sic) dont elle (sic) doit faire application ».

Dans l’esprit de l’auteure, la Résolution considérée comme mode d’adoption des décisions du Conseil des Ministres n’existe que depuis la révision de la Convention portant statut du CAMES en 2019 à Cotonou au Bénin. De ce fait, selon l’auteure, la Résolution portant adoption du Règlement intérieur des sessions ministérielles ne pouvait pas intervenir avant l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-015 portant révision de ladite Convention.

Une telle analyse procède d’une méconnaissance des textes de l’organisation et des pratiques institutionnelles en vigueur depuis la création du CAMES. La discussion sur l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-15, relative à la révision de la Convention portant statut du CAMES, n’aurait de sens que si le Règlement intérieur du Conseil des Ministres trouvait son fondement dans cette Résolution. Or, tel n’est pas le cas.

L’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-013 trouve son fondement dans les articles 10 et 11 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES. Il résulte de la combinaison de ces articles que le Conseil des Ministres, qui a compétence notamment pour adopter les Résolutions concernant les politiques d’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que  pour examiner et approuver les comptes rendus des travaux du Comité des experts, y compris les propositions de résolutions et de recommandations, adopte ses décisions par consensus.

D’ailleurs, le Règlement intérieur que la Résolution n° SO-CM/2019-013 abroge et remplace a été adopté, à Ouagadougou, par Résolution du Conseil des Ministres le 17 avril 1989. Au vu de ce qui précède, il est aisé d’admettre que cet aspect de l’analyse de l’auteure est erroné, fallacieux et vise à entretenir la confusion sur le fonctionnement des instances supérieures du CAMES et la légalité de leurs actes, pour trouver une justification imaginaire à une situation somme toute personnelle.

L’auteure fait ensuite observer de manière factuelle inexacte que « l’autorisation des parlements nationaux est impérative (…) », que « créer une organisation internationale sur la base d’un traité en forme simplifiée est inadéquat (…) » et que « pour modifier un traité fondateur, il faut un autre traité (…) ». Les propos tendant à faire accréditer l’idée que le CAMES, pour avoir été créé en violation « des basiques du droit des traités et de l’État de droit », n’a jamais eu d’existence légale n’engagent que l’auteure qui les a tenus et qui, pourtant, a toujours bénéficié des prérogatives attachées à son titre d’agrégée obtenu dans le cadre des programmes du CAMES, notamment celui du Concours d’agrégation.

Cela dit, au-delà de l’amalgame entre procédures de création d’une organisation internationale et processus de modification d’un traité relatif au Statut d’une organisation déjà créée, il y a lieu de relever que l’observation révèle curieusement une grave méconnaissance des textes du CAMES, pour une personne qui a été à maintes reprises sollicitée comme expert au sein de l’Institution. En effet, c’est l’article 26 de la Convention portant Statut du CAMES, qui prévoit les modalités de  sa révision. Il résulte de ce texte que cette Convention peut être amendée ou révisée à la demande d’un État signataire, que le projet d’amendement doit recueillir l’avis favorable de deux autres États membres avant d’être remis au Secrétaire Général, que ledit projet est soumis au Conseil des Ministres et qu’il est adopté à la majorité des 2/3 des États membres. La procédure ainsi décrite débouche sur l’adoption, par le Conseil des Ministres, d’une Résolution validant les modifications ainsi apportées. Cette règle prévue par l’article 26 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES est traditionnellement consacrée par le droit des Traités. En effet, c’est le Traité fondateur qui prévoit les modalités de sa révision ainsi que les organes compétents pour y procéder.

S’agissant des règles de fond, l’auteure considère que du fait de l’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-015, le CAMES serait passé d’une organisation de coopération à une organisation supranationale, avec  pour effet de conférer à son Secrétaire Général « un pouvoir de légation… un pouvoir règlementaire autonome qui peut s’étendre à l’adoption de règlement d’exécution » et de faire du « Conseil des Ministres un parlement qui légifère dans le domaine de l’enseignement supérieur ».

L’idée selon laquelle le CAMES se transforme en organisation supranationale comparable à l’UEMOA avec la possibilité de prendre des « décisions qui s’imposeront aux États et s’appliqueront directement aux individus sans une internalisation préalable » est, de toute évidence, une vue de l’esprit. En effet le CAMES a toujours été une structure supranationale, à caractère spécifique. Il suffit pour s’en convaincre de se référer à ses textes fondamentaux.

Aux termes de l’article 6 de la Convention portant statut du CAMES, chaque programme du CAMES est régi par une Convention ou un Accord négocié et signé par les États qui acceptent d’en faire partie. Il en résulte que la signature par un État d’un Accord ou d’une Convention sous l’égide du CAMES implique l’engagement d’accepter et d’exécuter les obligations qui en découlent. En application des stipulations des Accords ou Conventions signés par les États dans le domaine de l’enseignement supérieur, le CAMES peut prendre des actes pour la réalisation des politiques communes.

C’est pour prendre en compte cette réalité que la Résolution n° SO-CM/2019-015 modifiant la Convention, a prévu deux types d’actes qui, bien que présentant des similitudes avec ceux qu’adoptent traditionnellement les organisations supranationales telles que l’UEMOA, n’en ont ni la même nature ni le même régime juridique.

Les actes émanant du CAMES, contrairement aux règlements et directives de l’UEMOA cités par l’auteure, ne sont pas formulés pour constituer un ordre juridique autonome mais plutôt pour harmoniser la position des États membres en vue de la réalisation de certains programmes et/ou la structuration des organes et instances du CAMES. Ces actes sont de deux ordres : les Directives et les Règlements.

Les Directives sont adoptées pour préciser les engagements que les États ont librement souscrits en vue de la réalisation des objectifs contenus dans les programmes ou pour déterminer les modalités de mise en œuvre des solutions communes dans les domaines prévus par l’article 4 de la Convention portant Statut du CAMES.

Les Règlements, en ce qui les concerne, n’ont ni pour objet ni pour effet de créer des droits ou des obligations au profit ou à la charge des ressortissants des États membres. Comme le prévoit le nouvel article 20-4 de la Convention dans sa rédaction due à la révision de 2019, ils sont destinés uniquement aux organes et instances du CAMES dont ils fixent les modalités de fonctionnement. Cela dit, l’absence de textes ayant un effet direct dans l’ordre juridique interne des États ne s’oppose pas à ce que le CAMES mette en place des instances chargées de prononcer les sanctions appropriées contre les enseignants et chercheurs qui, dans le cadre des programmes auxquels ils participent, s’écartent de manière délibérée des règles d’éthique et de déontologie qui garantissent la qualité des évaluations.  

Le CAMES n’est pas devenu, au vu de ce qui précède, une organisation supranationale par l’effet de la Résolution adoptée lors du dernier Conseil des ministres. Il a toujours été et demeure cette organisation investie par ses fondateurs de la mission d’harmoniser les politiques des États dans les domaines de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La Résolution de 2019 modifiant la Convention portant Statut du CAMES a eu le mérite de préciser la nature des actes qui doivent être accomplis pour atteindre les objectifs visés et déterminer l’identité des organes ou des instances habilités à les adopter. L’adoption de cette Résolution ne peut donc avoir pour effet de transférer les compétences du Conseil des Ministres au Secrétaire Général qui en tant qu’organe d’exécution, exerce une mission générale de représentation, dirige l’administration du CAMES, exécute les décisions du Conseil des Ministres et des instances académiques et scientifiques du CAMES et participe à la conception des programmes (cf. article 17 de la Convention portant Statut du CAMES).

En ce qui concerne le Conseil des Ministres, il reste l’Instance voulue dès l’origine par les fondateurs du CAMES, c’est-à-dire  investie de la mission d’adopter les textes par lesquels sont définies les solutions communes et appropriées aux problèmes posés par les systèmes d’éducation, les établissements d’Enseignement supérieur, les Institutions de Recherche, les diplômes délivrés, l’accueil des étudiants, l’éducation, la formation et la circulation des étudiants ainsi que la mobilité des enseignants et des chercheurs.

En conclusion, il est à regretter que l’auteure, bénéficiaire des programmes du CAMES, ignore curieusement les textes de l’Organisation, les modalités de fonctionnement de ses instances ainsi que ses pratiques institutionnelles spécifiques. Il peut néanmoins lui être accordé le bénéfice des circonstances atténuantes.

Les textes du CAMES n’étant pas publiés, l’auteur peut soutenir au moins qu’elle n’est pas censée les connaitre. Mais, avec la création d’un Journal officiel du CAMES en vue d’assurer la publication des textes produits dans le cadre de notre Organisation commune, un tel système de défense ne pourra plus être opposé par les enseignants ou chercheurs de mauvaise foi prompts à demander, en invoquant l’absence de mesure de publicité, que soit écartée la règle selon laquelle nul n’est censé ignorer la loi.

Pour la mémoire et la responsabilité collective, il convient de noter que ce Conseil des Ministres ordinaire a été précédé d’une réunion des Experts et a connu la participation de 13 pays membres sur les 19 que regroupe le CAMES.

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Le CAMES
𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗗𝗲𝗻𝗶𝘀 𝗦𝗮𝘀𝘀𝗼𝘂 𝗡𝗚𝗨𝗘𝗦𝗦𝗢 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, assurant l’intérim du Secrétaire Général, a reçu en audience le Professeur Ange Antoine ABENA, Président de l’Université Denis Sassou NGUESSO de Brazzaville (Congo), ce mercredi 9 juillet 2025, au siège du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).Au cours des échanges, le Président de l’Université a exprimé sa profonde gratitude au Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi qu’à son équipe, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a réaffirmé son attachement indéfectible à la mission du CAMES, «notre structure commune», en matière d’harmonisation des systèmes d’Enseignement supérieur et de Recherche. Il a également présenté la jeune Université qu’il dirige et qui s’apprête à célébrer son cinquième anniversaire l’année prochaine, en exprimant le souhait d’associer le CAMES à cette célébration.Soulignant l’alignement de son Institution sur la vision du CAMES, le Professeur ABENA a mentionné la soumission de dix (10) dossiers pour l’accréditation des offres de formation dans le cadre du Programme Reconnaissance et Équivalence des Diplômes, ainsi que de quinze (15) dossiers pour la promotion en grade des Enseignants-chercheurs à l’occasion de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).Sur le plan de la gouvernance, l’Université s’est dotée, à la faveur de la formation en Assurance Qualité interne (TrainIQA) offerte par le CAMES en partenariat avec l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD), d’une politique qualité, d’un manuel de procédures ainsi que d’une cellule d’Assurance Qualité, dont les animateurs seront prochainement nommés. www.lecames.org/le-president-de-luniversite-denis-sassou-nguesso-recu-en-visite-de-courtoisie-au-... ... See MoreSee Less
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𝗣𝗼𝘂𝗿𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗧𝗦 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 (𝗖𝗖𝗜) 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Les travaux des Comités Techniques Spécialisés (CTS), organisés dans le cadre de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ont débuté le 2 juillet 2024 et se poursuivent jusqu’au 16 juillet 2025 à N’Djaména, au Tchad. Après le Comité Technique Spécialisé des Lettres et Sciences Humaines (CTS-LSH) et celui des Sciences Naturelles et Agronomie (CTS-SNA), lancés respectivement les 2 et 4 juillet 2025 en raison du grand nombre des dossiers de candidature, les cérémonies d’installation des membres des six autres CTS se sont tenues successivement. Ces cérémonies se sont déroulées sous la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, en présence du Professeur Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, du Professeur Félicien AVLESSI, Président du Comité Consultatif Général, du Professeur Habibou ABARCHI, Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie, et de M. Issoufou SOULAMA, Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES.Les installations de ces différents CTS ont eu lieu selon le calendrier suivant:www.lecames.org/poursuite-des-travaux-des-cts-dans-le-cadre-de-la-47eme-session-des-comites-consu... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗩𝗶𝗰𝗲-𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗔𝗹𝗲𝘅𝗮𝗻𝗱𝗿𝗶𝗲 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES, qui se tiennent du 7 au 16 juillet 2025, le Secrétaire Général du CAMES, accompagné du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, a reçu la visite de courtoisie d’une délégation de l’Université d’Alexandrie, invitée comme observatrice de la session des CCI, en présence de membres de l’Université de N’Djaména. Cette rencontre tripartite entre le CAMES, l’Université d’Alexandrie et l’Université de N’Djaména s’est tenue le 7 juillet 2025.Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu une délégation de l’Université d’Alexandrie avec à sa tête, son Vice-président Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, en compagnie d’une délégation de l’Université de N’Djaména dirigée par son premier responsable, Dr (MC) MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. Invité à N’Djamena, comme observateur, à la cérémonie d’ouverture des CCI, Pr Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, Vice-président de cette prestigieuse Université égyptienne, a tenu à rencontrer le Secrétaire Général du CAMES. Il s’agissait pour lui de discuter de vive voix des similitudes entre les deux systèmes d’évaluation et des potentielles pistes de collaboration entre leurs deux Institutions. Cette entrevue a été facilitée par l’Université de N’Djaména qui entretient depuis 2010, un partenariat avec celle d’Alexandrie. Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’est dit honoré de l’intérêt porté au CAMES par cette prestigieuse Université africaine. Il a par la suite, présenté aux visiteurs, le système d’évaluation par les pairs unique au monde du CAMES et les missions de l’Institution. Pour lui, cette visite vient à point nommé, du fait que le Conseil des Ministres du CAMES a décidé lors de sa dernière session de mai 2025, d’ouvrir le CAMES à d’autres langues officielles dont l’arabe. Le Secrétaire Général du CAMES s’est dit disponible pour approfondir les échanges sur une potentielle collaboration après ce premier contact.M. Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, prenant la parole à son tour, a rappelé la relation spéciale que son pays l’Egypte, souhaite entretenir avec les autres pays africains. Il a par ailleurs traduit son admiration face à l’organisation du CAMES et son modèle unique avec les nombreux pays mobilisés autour d’une même vision. Il a également signifié son intérêt à identifier les pistes de collaboration entre son pays, son Université et notre Institution commune, avec la perspective éventuelle d’une adhésion au CAMES.www.lecames.org/le-vice-president-de-luniversite-dalexandrie-recu-en-audience-par-le-secretaire-g... ... See MoreSee Less
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𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗿𝗲𝗰̧𝘂𝗲 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES qui se sont tenus du 7 au 16 juillet à N'Djaména, une délégation du CAMES a eu l'honneur d'être reçue par le Président de la République, Chef de l'État, Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. Cette audience s'est tenue le 15 juillet 2025 dans les locaux de la présidence en présence du Ministre d'État, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Dr Tom ERDIMI, du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, du Président du CCG, Pr Félicien AVLESSI, du Directeur des Programmes en charge des CCI, Pr Ali DOUMMA et du Président du comité local d'organisation, Pr MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. ... See MoreSee Less
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Les lampions s'éteignent sur la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES.Suivez ce moment solennel en live :🔴𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭... 𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐥𝐨̂𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐨𝐦𝐦𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 ... See MoreSee Less
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𝟒𝟕𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒: 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐋𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐩𝐭𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 Du 7 au 16 juillet 2025, N'Djaména la capitale tchadienne, abrite la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES. Un évènement majeur de l'Institution articulé autour de deux grandes instances: les Comités Techniques Spécialisés au nombre de huit (8) et le Comité Consultatif Général du CAMES qui regroupe les Recteurs, Présidents, Responsables d'Institutions du CAMES et des Institutions partenaires.A l'entame de cette session, 2075 dossiers de candidature avaient été enregistrés par le Secrétariat général du CAMES issus de 110 Institutions d'Enseignement supérieur et de Recherche de l'espace CAMES.A l'issue des travaux des Comités Techniques Spécialisés et de la validation des résultats par le Comité Consultatif Général du CAMES, 𝟏𝟖𝟑𝟐 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬-𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐂𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 sont désormais inscrits dans les Listes d'aptitude du CAMES soit un taux de 88,2% de réussite globale.Découvrez les résultats de cette 47ème session en détail:www.lecames.org/les-resultats-de-la-47eme-session-des-comites-consultatifs-interafricains-du-cames/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains CAMES (CCI CAMES) a été officiellement ouverte ce lundi 7 juillet 2025 à N’Djamena, au Tchad. La cérémonie solennelle a été présidée par Son Excellence l'Ambassadeur ALLAH MAYE HALINA, Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République du Tchad, représentant Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Haut Patron de l’événement.Une succession d’allocutions officielles et des prestations artistiques, ont conféré à la cérémonie une dimension à la fois institutionnelle et culturelle.Cette ouverture a été précédée les 2 et 4 juillet 2025, des lancements respectifs des travaux des Comités Techniques Spécialisés Lettres et Sciences Humaines (CTS LSH) et Sciences Naturelles et Agronomie (CTS SNA). Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette rétrospective. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝐪𝐮𝐢 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞́𝐞 𝐥𝐞 𝟕 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐍'𝐃𝐣𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚 𝐚𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 ... See MoreSee Less
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