Le Secrétaire Général du CAMES a pris part du 2 au 3 septembre 2019, à Addis-Abeba (Éthiopie), à l’atelier inaugural du Cadre africain continental de Qualification (ACQF), organisé par l’Union africaine et ses partenaires.
Des experts — responsables ministériels compétents des États, représentants des agences techniques compétentes des États, communautés économiques régionales, Agences régionales responsables de l’enseignement supérieur, etc. — venus de divers horizons se sont rencontrés sous l’égide de la Commission de l’Union africaine chargée des ressources humaines, de la science et de la technologie (RHST) avec l’accompagnement de la commission de l’Union européenne .
Cette réunion inaugurale s’est donné, entre autres, comme objectif de discuter et de valider le mandat et le plan d’action du groupe d’action de l’ACQF, pour accélérer la concrétisation de la vision de « l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons » de l’Union africaine. Une seconde rencontre a réuni, le 4 septembre 2019, le Groupe consultatif de l’ACQF, en présence notamment du Cabinet d’expert qui conduit le projet ainsi que du comité de suivi.
Le Secrétaire Général du CAMES a présenté au cours de ces rencontres le savoir-faire avéré de notre Institution panafricaine, manifestement jusque-là méconnu. Il a traduit son engagement au nom de l’institution à contribuer à la réussite et à la promotion du futur Cadre africain continental de Qualification (ACQF).
À l’issue de ces rencontres, on retiendra la détermination partagée des participants de doter l’Afrique d’un cadre continental de qualification, selon un chronogramme allant de 2019 à 2022.
La direction du cadre continental est assurée par la Commission RHST et deux codirections annuelles et tournantes. Pour cette première année les codirections ont été respectivement confiées de manière consensuelle au Pr Ana Maria NHAMPULE, Présidente de la Commission nationale de l’Assurance qualité du Mozambique et Dr David OSSENE, Expert en éducation à la CEEAC.
« L’Afrique est en train de changer. La clé pour améliorer les sociétés, la bonne gouvernance, la création d’emplois productifs et la création inclusive de richesses que nous voulons tous réaliser repose sur la population, en particulier les jeunes, leurs connaissances, leurs aptitudes et leurs compétences. Cela appelle à l’innovation dans l’éducation et la formation, tout en renforçant la collaboration intra-africaine, pour réaliser des économies d’échelle ». Source plaquette de l’atelier inaugural du ACQF.