Appel à contributions : Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique


Le Programme Thématique de Recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance un appel à contributions sur thème « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».


Le PTR LSCC rassemble en réseaux, les enseignants-chercheurs et les chercheurs de l’espace CAMES en une communauté de sujets (F. Jullien, 2016). Ainsi, face aux défis de notre temps, ils introduisent leurs initiatives dans le monde afin d’y porter une vision des universités. En effet, dans un contexte où l’Humain paraît réductible aux paradigmes d’efficacité, de rentabilité, de rapidité et de performance, il devient urgent que les Sciences Humaines et Sociales fournissent aux décideurs politiques et aux acteurs sociaux, des outils théoriques, méthodologiques et pratiques aptes à édifier des citoyens complets,  c’est-à-dire des citoyens volontaires, inventifs, rationnels et empathiques.

1/ Équipe de coordination :

  • Professeure Céline Yolande KOFFIE-BIKPO, UFHB, Coordinatrice du PTR-LSCC
  • Professeure Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, UFHB, Coordinatrice adjointe du PTR-LSCC
  • Docteur Antoine Fobah KACOU, UFHB, Chargé de la communication, kakoufoba@outlook.fr

2/ Termes de références

Les élections constituent l’un des moyens, pour les communautés, de se doter des meilleurs représentants ou dirigeants. Pour y parvenir, les populations et leurs représentants devraient être animés par une conception noble du pouvoir (celle de maintenir la paix et la cohésion sociale dans la durée) soutenue par une certaine éthique. Or, dans l’Afrique moderne ou contemporaine, l’on constate une rupture avec cette vision. Les élections politiques riment trop souvent avec angoisse, incertitude et instabilité. Les joutes électorales débouchent fatalement sur des conflits, des crises. Comment expliquer une telle faillite ? Le diagnostic et l’analyse de la situation imposent de prendre en compte certaines considérations historiques, socio- culturelles et politiques. D’un point de vue historique, contrairement à l’idée reçue d’une importation de la démocratie, de ses procédures et de ses corollaires, la requête du suffrage démocratique n’est pas étrangère à certains systèmes politiques africains traditionnels. Avant l’importation des systèmes occidentaux de participation, et plus particulièrement du vote, il n’était pas exceptionnel de rencontrer des formules de contrôle du pouvoir ou de prise de décision de type démocratique par le peuple :

« La plupart des nations africaines avant la colonisation étaient constituées en royaumes dont l’organisation n’était pas éloignée de celle de la monarchie parlementaire britannique. Les affaires de la cité se réglaient autour « des arbres à palabres » avec la participation des populations ou leurs représentants : c’était le temps de légiférer, de décider, de juger… Dès lors, on peut sans équivoque établir un parallèle entre la structure des « chefs traditionnels et notables » et celle des « chefs d’État et notables ». Le pouvoir était délégué, les peuples étaient associés à la gestion des royaumes »

Biléou Sakpane-Gbati (2011).

De même, l’organisation politique chez les peuples Kru de Côte d’Ivoire est caractérisée par un système démocratique où le chef est élu et les décisions, soumises à des débats publics. Les sociétés pastorales sahélo – sahariennes, Peuls et Touaregs notamment ; pratiquaient des modes de gouvernance qui consacrent la participation des différents clans à la désignation des dirigeants. Elles disposaient également de mécanismes de sanctions. Les bons chefs régnaient plus longtemps alors que ceux défaillants se faisaient vite détrôner pour préserver l’intérêt général. Sur le plan des considérations socio-culturelles, les représentations liées au pouvoir pourraient élucider l’énigme. Ainsi, analysant le rapport au pouvoir dans certaines sociétés Bantoues, l’on identifie, par exemple, le paradigme de « l’homme fort » où le chef est un conquérant qui doit être craint :

« Un chef faible était renversé et la chefferie changeait de main et/ou de lignée. La pratique de coups d’État n’était donc pas absente. Le pouvoir s’arrachait aux différents prétendants. La légitimité d’un chef était fonction de sa capacité à tenir son royaume d’une main de fer. Sa crainte était fonction de sa force de frappe »

Kakdeu (2020).

Une autre réalité de l’Afrique traditionnelle est celles des lignées destinées à la gouvernance. Sur la base de ce modèle féodal, certaines communautés et par ricochet certains chefs d’États se disent destinés au pouvoir et peinent à accepter l’alternance.

Indépendamment de ces représentations, des pratiques sociopolitiques comme les détournements de deniers publics, l’impunité et autres scandales dans la sphère politique ont présenté les responsabilités étatiques comme « un gâteau à partager ». Les postes électifs ou nominatifs sont généralement perçus comme une situation de rente menant à l’enrichissement illicite. Dès lors, des biais entachent les processus électoraux et débouchent sur des crises voire des conflits. Ce sont : les découpages électoraux arbitraires, les commissions électorales dites indépendantes sujettes à caution, la modification opportuniste des lois fondamentales, l’État civil et le problème des pièces d’identités, les cartes d’électeurs distribuées arbitrairement, le bourrage des urnes, la mauvaise répartition des bureaux de vote ou leur création fictive, le refus d’accréditer des observateurs étrangers, etc. Et que dire des discours à fort ancrage identitaire et qui riment avec ethnie, liens de parenté ou toute autre considération socioculturelle ? Oserions-nous enfin aborder la question sensible du système néocolonial dans lequel l’indépendance réelle et la souveraineté des ex-colonies font débat ?

Malgré tout, l’Afrique post conférences nationales (1990) a expérimenté une vague de transitions démocratiques avec le retour au multipartisme et au principe des élections libres et transparentes. Elle a ainsi replacé la question du vote au centre de la politique africaine. Dans certains cas, encore rares malheureusement, les partis au pouvoir perdent des élections. L’alternance est recherchée et les résultats sont acceptés même s’ils sont défavorables aux sortants comme on a pu le constater au Bénin, au Congo, à Madagascar, au Nigeria, et au Sénégal. Les décisions du juge électoral sont respectées comme au  Mali où la Cour Suprême a annulé l’ensemble des élections législatives de 1997. Ce sont là, autant d’événements qui attestent d’une évolution sensible dans les comportements politiques vis-à-vis de la pratique électorale, du droit et de son juge et d’une nouvelle vision du politique en Afrique. Malgré ces notes optimistes, les élections restent encore problématiques sur le continent africain.

Aussi, dans un souci d’amélioration constante et de valorisation de la recherche sur l’ensemble de l’espace CAMES , le Plan Stratégique de Développement du CAMES (PSDC) « ambitionne en général, dans ses sept (7) orientations stratégiques, et en particulier dans les actions suivantes : mettre en place un système d’information pour les programmes, améliorer la gouvernance des programmes ; soutenir et valoriser la formation ; promouvoir le développement des écoles et formations doctorales dans l’espace ; accroitre l’impact de la recherche ». Dans ce cadre, le programme thématique de recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance le projet : « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».

Il s’agit pour les universitaires de mener des recherches approfondies autour des dix axes identifiés.

3/ Axes et responsables

  • Axe 1 : Les dynamiques électorales en Afrique post conférences nationales (Essohanam Batchana, essobatchana@gmail.com,  Université de Lomé, Togo)
  • Axe 2 : Autour du pouvoir : questionner l’Afrique traditionnelle (Alain Sissao, alainsis@gmail.com,  INSS/CNRST, Burkina Faso)
  • Axe 3 : Démocratie, Médias et systèmes de gouvernance (André Tassou, tassou_andre@yahoo.frtassouandre@gmail.com, Université Yaoundé 1, Cameroun)
  • Axe 4 : Évaluation des mécanismes régionaux de gestion et de prévention des crises (Jean François Owaye, jfow2012@gmail.com,  UOB, Gabon)
  • Axe 5 : Éthique et élections (Marcel N’guimbi, nguimarc@gmail.com,  Université Marien N’Gouabi, Congo Brazza)
  • Axe 6 : Rhétorique des élections (Nanourougo Coulibaly,  coulyna@yahoo.fr,  UFHB, Côte d’Ivoire)
  • Axe 7 : La problématique du genre dans les processus électoraux (Yvette Onibon Doubogan, yvette.onibon@gmail.com, Université de Parakou, Bénin,)
  • Axe 8 : Identités (ethnique, culturelle, religieuse) et enjeux électoraux (Patrice Correa, patrice.correa@ugb.edu.sn, UGB, St Louis,  Sénégal)
  • Axe 9 : Gouvernance de la paix et de la sécurité dans un contexte de vulnérabilités lié au terrorisme  (Boubacar Diallo,  londiori@hotmail.com, UAM, Niamey, Niger)
  • Axe 10 : Les problématiques de la souveraineté des états et des processus d’intégration régionale (Hervé Kombieni, hervekombieni@yahoo.fr, UAC, Bénin)

Les enseignants-chercheurs et chercheurs intéressés par les problématiques identifiées pourront entrer en contact, par voie de mail, avec les responsables d’axes ou le responsable de la communication (Docteur Antoine Fobah KACOU : kakoufoba@outlook.fr).


Biographie

  • BONIFACE P. & VEDRINE H., 2009, Atlas des crises et conflits, Paris : Armand Colin & Fayard
  • CEDEAO, 2012, Les Systèmes de conflits en Afrique de l’Ouest : le cas de la bande sahélo – saharienne,
  • DARRACQ Vincent & Magnani Victor, 2011, ‘’Les Elections en Afrique un mirage démocratique’’, in Politique Étrangère, Cairn.info, pages 839-850,
  • EWANGUI Céphas Germain, 2013, Démocratie et élections en Afrique, Paris : L’Harmattan
  • OSTROM Elinor, 1990, Governing the commons: The evolution of institutions for collective actions, Cambridge actions, Cambridge University Press
  • QUANTIN Patrick et al, 2004, Voter en Afrique : comparaisons et différenciations, Paris : L’Harmattan.
  • SAKPANE-GBATI Biléou, 2011, « La démocratie à l’africaine », Revue Éthique publique, vol. 13, n° 2, Dialogues pour réinventer la démocratie, https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.679
  • SIEGLE J & COOK Candace, 2020, Evaluation des élections de 2020 en Afrique, Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique.

21 hours ago

Le CAMES
La célébration des distinctions de cette 22ème Session du Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES, se tiendra ce vendredi 21 novembre 2025 à la salle de conférence de l'UCAD II.À cette même occasion, différentes personnalités académiques du Sénégal seront décorées dans l'Ordre International des Palmes Académiques (OIPA) du CAMES.#EVENEMENT🎓Cérémonie de clôture et de proclamation des résultats du 22e Concours d’Agrégation en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion #SJPEG, suivie de la Cérémonie de réception dans l’Ordre des Palmes Académiques du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur Le CAMES.🗓️ vendredi 21 novembre 2025⏰ 15h00📍 Centre de Conférences de UCADIICette rencontre solennelle réunira les lauréats, les autorités académiques et les partenaires du monde de l’enseignement supérieur, afin de célébrer l’excellence, la reconnaissance académique et l’engagement scientifique au sein de l’espace CAMES.#UCAD #senegal #compublique #comdigitale #Recherche #Innovation #AfriqueSavoir Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation ... See MoreSee Less
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𝗟𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦À l’occasion de la 22ème Session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, qui se déroule actuellement à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Service de la Communication du CAMES est allé à la rencontre des membres des Jurys des six Sections du Concours.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀Les 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗗𝗲𝗻𝗶𝘀 𝗔𝗖𝗖𝗟𝗔𝗦𝗦𝗔𝗧𝗢 𝗛𝗢𝗨𝗘𝗡𝗦𝗢𝗨 𝗱𝘂 𝗕𝗲́𝗻𝗶𝗻, 𝗥𝗼𝗴𝗲𝗿 𝗧𝗦𝗔𝗙𝗔𝗖𝗞 𝗡𝗔𝗡𝗙𝗢𝗦𝗦𝗢 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 𝗲𝘁 𝗠𝗮𝘅𝗶𝗺𝗲 𝗠𝗘𝗡𝗨𝗘𝗧 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, membres du Jury de cette Section, ont partagé leur vision sur l’impact du Concours d’Agrégation dans la carrière d’un Enseignant-chercheur. Ils sont également revenus sur le processus d’évaluation ainsi que sur les qualités fondamentales attendues des candidats. Ces deux éminents membres du Jury ont enfin formulé des conseils avisés destinés aussi bien aux candidats en compétition qu’à ceux qui envisagent de se présenter à de futures éditions, afin de les aider à aborder cette épreuve avec confiance et sérénité. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒓𝒊𝒗𝒆́ ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 ... See MoreSee Less
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𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱'𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚Les épreuves en présentiel de la 22ème Session du Concours d’Agrégation en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, se déroulent du 10 au 21 novembre 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au total, 113 candidats, répartis en six (06) sections, issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo, seront évalués par 37 éminents membres de Jury.La 3ème épreuve consiste en une leçon orale de trente minutes (30mn) présentée devant le Jury, après une préparation de 8h en loge. Elle porte sur la matière choisie par le candidat lors de son inscription.À l’issue de cette 3ème épreuve, les candidats sont déclarés Admis et portent le titre de "Maître de Conférences Agrégé"𝗗𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝐝𝐞𝐬 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐨𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗶𝘃𝗲́ » : sur 14 candidats Admissibles, 𝟭𝟮 ont été déclarés Admis.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 » : sur 19 candidats Admissibles, 𝟭𝟰 ont été déclarés Admis.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 » : sur 17 candidats Admissibles, 𝟭𝟳 ont été déclarés Admis.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 » : Sur 6 candidats Admissibles, 𝟒 ont été déclarés 𝐀𝐝𝐦𝐢𝐬. www.lecames.org/premiers-resultats-dadmission-du-22eme-concours-dagregation-des-sjpeg/ ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑷𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔. ... See MoreSee Less
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𝗟𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦À l’occasion de la 22ème Session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, qui se déroule actuellement à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Service de la Communication du CAMES est allé à la rencontre des membres des Jurys des six sections du Concours.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻Les 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗙𝗮𝘁𝗼𝘂 𝗗𝗜𝗢𝗣 𝗦𝗔𝗟𝗟 𝗱𝘂 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗝𝗲𝗮𝗻 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗘 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, membres du Jury de cette Section, ont partagé leur vision sur l’impact du Concours d’Agrégation dans la carrière d’un Enseignant-chercheur. Ils sont également revenus sur le processus d’évaluation ainsi que sur les qualités fondamentales attendues des candidats. Ces deux éminents membres du Jury ont enfin formulé des conseils avisés destinés aussi bien aux candidats en compétition qu’à ceux qui envisagent de se présenter à de futures éditions, afin de les aider à aborder cette épreuve avec confiance et sérénité. ... See MoreSee Less
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𝗟𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘁𝗼𝗴𝗼𝗹𝗮𝗶𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 (𝗝𝗦𝗗𝗖-𝟳)Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, du Partenariat, et de la Recherche, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a effectué une mission au Togo dans le cadre des préparatifs de la 𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 (𝗝𝗦𝗗𝗖-𝟳), 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝟵 𝗮𝘂 𝟭𝟮 𝗺𝗮𝗿𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟲 𝗮̀ 𝗟𝗼𝗺𝗲́ (𝗧𝗼𝗴𝗼). Cette mission avait pour principal objectif, la signature du protocole d’accord pour l’organisation de cet évènement majeur.Le Ministre de l’Éducation Nationale de la République togolaise, M. Mama OMOROU, le Ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Professeur Gado TCHANGBEDJI, ainsi que le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Professeur Souleymane KONATÉ, ont procédé à la signature du protocole d’accord relatif à l’organisation des JSDC-7, le 12 novembre 2025, dans la salle de conférence du Ministère délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique.Dans son intervention, le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Mama OMOROU, a réitéré la détermination du gouvernement togolais, sous l’impulsion du Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, d’accompagner le CAMES pour assurer la réussite de ces Journées. Il a rappelé que cet évènement devra inscrire l’espace communautaire dans une dynamique renforcée de Recherche, d’Innovation et de développement. A sa suite, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a mis en exergue le partenariat exemplaire entre le CAMES et le Togo, rendant hommage au leadership des autorités togolaises et à leur engagement constant en faveur de l’éducation, de la Recherche et de l’Innovation. Il a enfin rappelé que cette signature marque l’engagement collectif à faire de la Recherche, un secteur d’excellence au service du développement. www.lecames.org/la-republique-togolaise-et-le-cames-signent-le-protocole-daccord-portant-sur-lorg... ... See MoreSee Less
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