Droit de réponse à la tribune de Dandi GNAMOU sur Fasozine.com

Le journal en ligne www.fasozine.com a publié, le 28 juillet 2019, une tribune polémique et fallacieuse sur le CAMES — http://www.fasozine.com/tribune/7143-enseignement-superieur-le-cames-sur-la-sellette.html — dont l’auteure est Dandi GNAMOU, Enseignante-chercheure à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), récemment frappée par la décision No SO/CM/CAMES/2019-10 du Conseil des Ministres du CAMES, pour manquements aux dispositions du Code d’éthique et de déontologie de notre Institution commune.

Dans ce droit de réponse, publié le 16 septembre 2019, le CAMES apporte des éclaircissements sur les différents propos de l’auteure qui cherche visiblement à jeter un discrédit sur notre Institution commune, et les actions entreprises sur instructions du Conseil des Ministres, en vue de sa modernisation juridique.

Par ce droit de réponse, le CAMES ne cherche pas à polémiquer, mais à éclairer l’opinion publique — les enseignants-chercheurs et chercheurs ainsi que les autorités étatiques sur les allégations qui lui sont faites.


À propos de la prétendue illégalité des mesures adoptées par la 36e session du Conseil des Ministres du CAMES

Les décisions  du Conseil des Ministres du CAMES tenu le 30 mai 2019 à Cotonou au Bénin, présidé par le Pr Jacques FAME DONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, signataire à ce titre des actes de la session, et co-présidé par le  Pr Alkassoum MAÏGA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Vice-Président statutaire,  n’ont pas fini de susciter des réactions. 

Une tribune polémique a été ainsi publiée dans un journal burkinabé en ligne, Fasozine.com, le 28 juillet 2019. L’auteure, Madame Dandi GNAMOU,  s’y livre à une critique acerbe de certaines décisions adoptées par cette Instance suprême de l’auguste institution. Elle invoque leur caractère inopportun et illégal en se fondant sur la procédure suivie et sur les règles de fond adoptées.

Il importe d’apporter des éclaircissements et précisions face à cette critique qui, à n’en point douter, manque d’objectivité, de rigueur et de pertinence et participe plutôt à entretenir l’obscurantisme et à tromper le grand public. 

En ce qui concerne la procédure suivie, l’auteure fait valoir d’abord que certaines décisions du Conseil des Ministres du CAMES ont été adoptées avant l’entrée en vigueur des modifications apportées à la Convention portant statut du CAMES ; tel serait le cas du « Règlement intérieur du Conseil des Ministres adopté par Résolution n° 2019-013, mais prévu par la Résolution n° 2019-15 » ; selon l’auteure, « Elle (sic) porte un numéro antérieur à celle (sic) dont elle (sic) doit faire application ».

Dans l’esprit de l’auteure, la Résolution considérée comme mode d’adoption des décisions du Conseil des Ministres n’existe que depuis la révision de la Convention portant statut du CAMES en 2019 à Cotonou au Bénin. De ce fait, selon l’auteure, la Résolution portant adoption du Règlement intérieur des sessions ministérielles ne pouvait pas intervenir avant l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-015 portant révision de ladite Convention.

Une telle analyse procède d’une méconnaissance des textes de l’organisation et des pratiques institutionnelles en vigueur depuis la création du CAMES. La discussion sur l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-15, relative à la révision de la Convention portant statut du CAMES, n’aurait de sens que si le Règlement intérieur du Conseil des Ministres trouvait son fondement dans cette Résolution. Or, tel n’est pas le cas.

L’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-013 trouve son fondement dans les articles 10 et 11 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES. Il résulte de la combinaison de ces articles que le Conseil des Ministres, qui a compétence notamment pour adopter les Résolutions concernant les politiques d’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que  pour examiner et approuver les comptes rendus des travaux du Comité des experts, y compris les propositions de résolutions et de recommandations, adopte ses décisions par consensus.

D’ailleurs, le Règlement intérieur que la Résolution n° SO-CM/2019-013 abroge et remplace a été adopté, à Ouagadougou, par Résolution du Conseil des Ministres le 17 avril 1989. Au vu de ce qui précède, il est aisé d’admettre que cet aspect de l’analyse de l’auteure est erroné, fallacieux et vise à entretenir la confusion sur le fonctionnement des instances supérieures du CAMES et la légalité de leurs actes, pour trouver une justification imaginaire à une situation somme toute personnelle.

L’auteure fait ensuite observer de manière factuelle inexacte que « l’autorisation des parlements nationaux est impérative (…) », que « créer une organisation internationale sur la base d’un traité en forme simplifiée est inadéquat (…) » et que « pour modifier un traité fondateur, il faut un autre traité (…) ». Les propos tendant à faire accréditer l’idée que le CAMES, pour avoir été créé en violation « des basiques du droit des traités et de l’État de droit », n’a jamais eu d’existence légale n’engagent que l’auteure qui les a tenus et qui, pourtant, a toujours bénéficié des prérogatives attachées à son titre d’agrégée obtenu dans le cadre des programmes du CAMES, notamment celui du Concours d’agrégation.

Cela dit, au-delà de l’amalgame entre procédures de création d’une organisation internationale et processus de modification d’un traité relatif au Statut d’une organisation déjà créée, il y a lieu de relever que l’observation révèle curieusement une grave méconnaissance des textes du CAMES, pour une personne qui a été à maintes reprises sollicitée comme expert au sein de l’Institution. En effet, c’est l’article 26 de la Convention portant Statut du CAMES, qui prévoit les modalités de  sa révision. Il résulte de ce texte que cette Convention peut être amendée ou révisée à la demande d’un État signataire, que le projet d’amendement doit recueillir l’avis favorable de deux autres États membres avant d’être remis au Secrétaire Général, que ledit projet est soumis au Conseil des Ministres et qu’il est adopté à la majorité des 2/3 des États membres. La procédure ainsi décrite débouche sur l’adoption, par le Conseil des Ministres, d’une Résolution validant les modifications ainsi apportées. Cette règle prévue par l’article 26 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES est traditionnellement consacrée par le droit des Traités. En effet, c’est le Traité fondateur qui prévoit les modalités de sa révision ainsi que les organes compétents pour y procéder.

S’agissant des règles de fond, l’auteure considère que du fait de l’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-015, le CAMES serait passé d’une organisation de coopération à une organisation supranationale, avec  pour effet de conférer à son Secrétaire Général « un pouvoir de légation… un pouvoir règlementaire autonome qui peut s’étendre à l’adoption de règlement d’exécution » et de faire du « Conseil des Ministres un parlement qui légifère dans le domaine de l’enseignement supérieur ».

L’idée selon laquelle le CAMES se transforme en organisation supranationale comparable à l’UEMOA avec la possibilité de prendre des « décisions qui s’imposeront aux États et s’appliqueront directement aux individus sans une internalisation préalable » est, de toute évidence, une vue de l’esprit. En effet le CAMES a toujours été une structure supranationale, à caractère spécifique. Il suffit pour s’en convaincre de se référer à ses textes fondamentaux.

Aux termes de l’article 6 de la Convention portant statut du CAMES, chaque programme du CAMES est régi par une Convention ou un Accord négocié et signé par les États qui acceptent d’en faire partie. Il en résulte que la signature par un État d’un Accord ou d’une Convention sous l’égide du CAMES implique l’engagement d’accepter et d’exécuter les obligations qui en découlent. En application des stipulations des Accords ou Conventions signés par les États dans le domaine de l’enseignement supérieur, le CAMES peut prendre des actes pour la réalisation des politiques communes.

C’est pour prendre en compte cette réalité que la Résolution n° SO-CM/2019-015 modifiant la Convention, a prévu deux types d’actes qui, bien que présentant des similitudes avec ceux qu’adoptent traditionnellement les organisations supranationales telles que l’UEMOA, n’en ont ni la même nature ni le même régime juridique.

Les actes émanant du CAMES, contrairement aux règlements et directives de l’UEMOA cités par l’auteure, ne sont pas formulés pour constituer un ordre juridique autonome mais plutôt pour harmoniser la position des États membres en vue de la réalisation de certains programmes et/ou la structuration des organes et instances du CAMES. Ces actes sont de deux ordres : les Directives et les Règlements.

Les Directives sont adoptées pour préciser les engagements que les États ont librement souscrits en vue de la réalisation des objectifs contenus dans les programmes ou pour déterminer les modalités de mise en œuvre des solutions communes dans les domaines prévus par l’article 4 de la Convention portant Statut du CAMES.

Les Règlements, en ce qui les concerne, n’ont ni pour objet ni pour effet de créer des droits ou des obligations au profit ou à la charge des ressortissants des États membres. Comme le prévoit le nouvel article 20-4 de la Convention dans sa rédaction due à la révision de 2019, ils sont destinés uniquement aux organes et instances du CAMES dont ils fixent les modalités de fonctionnement. Cela dit, l’absence de textes ayant un effet direct dans l’ordre juridique interne des États ne s’oppose pas à ce que le CAMES mette en place des instances chargées de prononcer les sanctions appropriées contre les enseignants et chercheurs qui, dans le cadre des programmes auxquels ils participent, s’écartent de manière délibérée des règles d’éthique et de déontologie qui garantissent la qualité des évaluations.  

Le CAMES n’est pas devenu, au vu de ce qui précède, une organisation supranationale par l’effet de la Résolution adoptée lors du dernier Conseil des ministres. Il a toujours été et demeure cette organisation investie par ses fondateurs de la mission d’harmoniser les politiques des États dans les domaines de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La Résolution de 2019 modifiant la Convention portant Statut du CAMES a eu le mérite de préciser la nature des actes qui doivent être accomplis pour atteindre les objectifs visés et déterminer l’identité des organes ou des instances habilités à les adopter. L’adoption de cette Résolution ne peut donc avoir pour effet de transférer les compétences du Conseil des Ministres au Secrétaire Général qui en tant qu’organe d’exécution, exerce une mission générale de représentation, dirige l’administration du CAMES, exécute les décisions du Conseil des Ministres et des instances académiques et scientifiques du CAMES et participe à la conception des programmes (cf. article 17 de la Convention portant Statut du CAMES).

En ce qui concerne le Conseil des Ministres, il reste l’Instance voulue dès l’origine par les fondateurs du CAMES, c’est-à-dire  investie de la mission d’adopter les textes par lesquels sont définies les solutions communes et appropriées aux problèmes posés par les systèmes d’éducation, les établissements d’Enseignement supérieur, les Institutions de Recherche, les diplômes délivrés, l’accueil des étudiants, l’éducation, la formation et la circulation des étudiants ainsi que la mobilité des enseignants et des chercheurs.

En conclusion, il est à regretter que l’auteure, bénéficiaire des programmes du CAMES, ignore curieusement les textes de l’Organisation, les modalités de fonctionnement de ses instances ainsi que ses pratiques institutionnelles spécifiques. Il peut néanmoins lui être accordé le bénéfice des circonstances atténuantes.

Les textes du CAMES n’étant pas publiés, l’auteur peut soutenir au moins qu’elle n’est pas censée les connaitre. Mais, avec la création d’un Journal officiel du CAMES en vue d’assurer la publication des textes produits dans le cadre de notre Organisation commune, un tel système de défense ne pourra plus être opposé par les enseignants ou chercheurs de mauvaise foi prompts à demander, en invoquant l’absence de mesure de publicité, que soit écartée la règle selon laquelle nul n’est censé ignorer la loi.

Pour la mémoire et la responsabilité collective, il convient de noter que ce Conseil des Ministres ordinaire a été précédé d’une réunion des Experts et a connu la participation de 13 pays membres sur les 19 que regroupe le CAMES.

16 hours ago

Le CAMES
Une délégation du RIDEPES en visite de courtoisie au Secrétariat général du CAMES Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu ce 18 décembre 2025, au siège de l’Institution, une délégation du Réseau International des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur de l’espace CAMES (RIDEPES), conduite par son Président Dr Mamadou Habib DIALLO. Cette visite de courtoisie s’est tenue en présence du Directeur des Programmes en charge des Concours d’Agrégation, des Comités Consultatifs Interafricains et de l’OIPA/CAMES, Pr Ali DOUMMA et du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA. Des membres du RIDEPES venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali et du Niger y ont également pris part.A la suite d’un tour de table des participants et des mots de bienvenue du Secrétaire Général du CAMES, des échanges cordiaux et chaleureux ont été l’occasion pour le Président du RIDEPES de rappeler le contexte de cette visite. En effet, les membres du RIDEPES sont présents à Ouagadougou à la faveur de la célébration des 25 ans de l’Institut Supérieur Technique (IST), membre du Réseau. Dr Mamadou Habib DIALLO, a donc signifié l’intérêt pour le RIDEPES et ses membres, de se ressourcer par cette visite au CAMES, Institution partenaire du RIDEPES. Il a rappelé quelques actions à l’actif du Réseau, à savoir l’élaboration en cours de son Plan Stratégique après la mise en place du bureau lors de la rencontre d’avril 2025 à Bamako, ou encore l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Réseau. Dr DIALLO a enfin précisé tout l’intérêt du RIDEPES pour les Programmes du CAMES notamment le PRED et l’Assurance Qualité.Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, prenant la parole à la suite de cette intervention du Président du RIDEPES, a salué la forte délégation multinationale présente dans le cadre de cette visite. Réitérant ses mots de bienvenue, il a rappelé les grandes attentes que le CAMES nourrit pour le RIDEPES et s’est dit honoré de cette visite de courtoisie. Il a également signifié l’intérêt du CAMES en ce qui concerne le Plan Stratégique évoqué, rassurant les membres des contributions de l’Institution qui seront apportées pour sa consolidation. Il a aussi exhorté le RIDEPES à élargir sa couverture à l’ensemble des 19 pays membres du CAMES, et a rappelé l’importance de la mobilisation géographique des Institutions d’Enseignement supérieur privées pour l’intégration académique régionale. Le Secrétaire Général du CAMES a invité les Institutions privées à s’approprier pleinement l’Assurance Qualité, avec la création de Cellules Internes d’Assurance Qualité en leur sein. Il a réitéré la disponibilité du CAMES, à travers le Directeur des Programmes en charge du PRED, à accompagner les Institutions autant pour l’Assurance Qualité que pour le PRED. www.lecames.org/une-delegation-du-ridepes-en-visite-de-courtoisie-au-secretariat-general-du-cames/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

16 hours ago

Le CAMES
Le Secrétariat général du CAMES a participé au cadre de concertation des Organisations régionales et sous régionales accréditées au Burkina Faso Le Secrétariat général du CAMES a été représenté par le Directeur des Affaires Administratives et Financières, M. Issoufou SOULAMA, à la rencontre d’échanges des Responsables des Organisations sous régionales et régionales africaines installées ou représentées au Burkina Faso. Cette rencontre annuelle, organisée par le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, s’est tenue les 16 et 17 décembre 2025. Elle constitue un cadre d’échanges et de discussions entre les Institutions et le Ministère.Créé depuis 2023, ce cadre de concertation sous la tutelle de la Ministre déléguée chargée de la Coopération Régionale, s’inscrit dans la dynamique de renforcer la coopération avec les Organisations d’intégration et faciliter la coordination de la politique d’intégration du Burkina Faso avec les acteurs concernés.Placée sous le thème : “contribution des initiatives présidentielles au développement endogène du Burkina Faso”, la rencontre de l’année 2025 avait pour objectif de faire l’état des lieux de la coopération entre le Burkina Faso et les Organisations régionales et sous régionales en vue de dégager des perspectives pour une meilleure coopération. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre, tenue le 16 décembre 2025, a été articulée autour de deux principales allocutions : celle du représentant du doyen des représentants des Organisations et le discours d’ouverture du Ministre des Affaires Étrangères, délivré en son nom par la Ministre déléguée.Le tour de table, dernière étape du programme, a été le lieu pour le Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES, M. Issoufou SOULAMA, d’exprimer, au nom du Secrétaire Général du CAMES, les remerciements de l’Institution à l’endroit du Burkina Faso pour les facilités accordées en tant que pays siège.Il a par ailleurs, réitéré la disponibilité de l’Institution à accompagner le pays. Il a enfin souligné l’intérêt pour le CAMES dans son orientation stratégique de mieux faire connaitre ses services au grand public.www.lecames.org/le-secretariat-general-du-cames-a-participe-au-cadre-de-concertation-des-organisa... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

17 hours ago

Le CAMES
7èmes Journées Scientifiques du CAMES : le PTRC SANTÉ lance quatre (4) prix aux Jeunes Chercheurs du PTRLes 7èmes Journées Scientifiques du CAMES se tiendront à Lomé au Togo, du 9 au 12 mars 2026 sur le thème : « Quelle Recherche scientifique pour une Afrique solidaire, résiliente et développée : vers une politique commune ambitieuse de Recherche dans l’espace CAMES ». En prélude à cet événement, le Programme Thématique de Recherche en Santé (PTR-Santé) lance quatre (4) prix destinés aux jeunes Chercheurs dans le but de promouvoir la Recherche et l’Innovation en santé.Les prix concernent :- la meilleure communication orale longue,- la meilleure communication orale courte,- la meilleure communication affichée,- la meilleure communication féminine.Les inscriptions se font en ligne avant le 9 janvier 2026.www.lecames.org/7eme-journees-scientifiques-du-cames-le-ptrc-sante-lance-quatre-4-prix-aux-jeunes... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

17 hours ago

Le CAMES
Appel à candidature pour le poste de Directeur Général de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV)L’Ecole Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV) a l’honneur de lancer dans les quatorze (14) pays membres, un appel à candidatures pour le poste de Directeur Général de l’EISMV.Le poste de Directeur Général est ouvert uniquement aux nationalités des pays membres (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).Date limite : 30 janvier 2026 à 16h00 GMT, à la fois par mail et en version physique.Dossier électronique : par voie électronique à l’adresse recrutement@talentsplusafrique.com.www.lecames.org/appel-a-candidature-pour-le-poste-de-directeur-general-de-lecole-inter-etats-des-... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

5 days ago

Le CAMES
𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐨𝐫𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐎𝐈𝐏𝐀/𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝐋𝐞 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐭 𝐥’𝐈𝐑𝐃 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝-𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ont officialisé leur collaboration à travers la signature d’un Accord-cadre de coopération. Professeur Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES et Professeure Valérie VERDIER, Présidente-Directrice Générale de l’IRD, ont ainsi procédé à la signature de ce document de partenariat, le 10 décembre 2025, à Aubervilliers en France.Engagé de longue date aux côtés du CAMES, notamment à travers sa participation aux activités du Réseau des Partenaires Techniques et Financiers du CAMES (RPTF-CAMES) et aux Journées Scientifiques du CAMES, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et le CAMES, ont décidé de formaliser leur partenariat par la signature d’un Accord-cadre de coopération.À cet effet, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a été invité en France par l’IRD pour officialiser cette collaboration. La rencontre qui a abrité ce moment solennel pour les deux Institutions, s’est tenue le 10 décembre 2025, au Campus Condorcet (Aubervilliers, France). Professeur KONATÉ et Professeure VERDIER, ont ainsi procédé à la signature de cet Accord-cadre, après la présentation de leurs Institutions respectives et des échanges sur les modalités de mise en œuvre de ce partenariat.www.lecames.org/le-cames-et-lird-officialisent-leur-partenariat-par-la-signature-dun-accord-cadre... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐂𝐍𝐀𝐌Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a visité, le 11 décembre 2025, le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Cette rencontre avec cet établissement de référence en matière de formation professionnelle supérieure tout au long de la vie, visait à échanger sur les pratiques de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) mises en œuvre par l’Institution.Cette rencontre s’inscrivait également dans la mise en œuvre de la résolution n° SO-CM/CAMES/2024-016 du Conseil des Ministres, relative à la réflexion sur les modalités d’homologation des grades et collations (VAE, VAP) de la diaspora et d’autres publics au sein du CAMES.Le Professeur Souleymane KONATÉ a été accueilli par l’Administratrice générale du CNAM, Professeure Bénédicte FAUVARQUE-COSSON, pour une réunion de travail, en présence d’une équipe comprenant notamment la Directrice du CNAM, Mme Carmen BRANESCU, accompagnée de la Cheffe du Service de la Validation des Acquis (VAE, VAPP, VES) et du chargé de projet FTLV. Les échanges ont porté sur la présentation des deux Institutions et de l’expérience du CNAM en matière de Validation des Acquis de l’Expérience, ainsi que sur les pistes possibles de collaboration. Pour la poursuite des discussions en vue d’une collaboration, deux points focaux ont été désignés par les deux Institutions.www.lecames.org/une-delegation-du-secretariat-general-du-cames-en-visite-au-hceres-et-au-cnam/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐇𝐜𝐞́𝐫𝐞𝐬 À la faveur de son séjour en France, pour la signature de l’Accord-cadre avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, s’est ainsi rendu au Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres), le 11 décembre 2025.L’entretien s’est tenu au siège du Hcéres, à Paris, où le Professeur KONATÉ a été accueilli par la Présidente de l’Institution, Professeure Coralie CHEVALLIER, en présence de M. Pierre COURTELLEMENT, Directeur du département Europe et International. Les échanges ont permis de revisiter les missions respectives des deux organisations et d’examiner certains points de l’Accord-cadre de coopération signé en 2020, dont la durée de validité est arrivée à échéance, sans mise en œuvre. À l’issue de la rencontre, les deux Institutions se sont félicitées de la qualité des échanges et ont convenu de poursuivre les discussions, à travers des points focaux désignés pour chaque partie, en vue de définir de nouvelles modalités de collaboration qui pourraient figurer dans un prochain Accord-cadre les liant.www.lecames.org/une-delegation-du-secretariat-general-du-cames-en-visite-au-hceres-et-au-cnam/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐌𝐇𝐏𝐎𝐌𝐕𝐏𝐀 : 𝐥𝐞 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐋𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐆𝐮𝐢𝐝𝐞 𝐝’𝐄́𝐯𝐚𝐥𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧Le Secrétariat général du CAMES a organisé une séance d’échange virtuelle avec les Commissions Institutionnelles Locales (CIL) des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR), le 11 décembre 2025. Cette rencontre avait pour objectif de familiariser les participants avec le nouveau Guide d’Évaluation des Enseignants-chercheurs pour le Concours d’Agrégation en Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales (MHPOMVPA). Il s’agissait particulièrement pour le Secrétariat général du CAMES de renforcer les capacités des membres des Commissions Institutionnelles Locales en vue de leur permettre de mieux s’approprier les exigences du nouveau guide MHPOMVPA pour une meilleure préparation des candidats aux prochaines Sessions du Concours. Une centaine de participants y ont pris part.La séance a été ouverte par le Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES, Professeur Ali DOUMMA.Dans son allocution, Professeur DOUMMA a salué l’adoption de ce premier Guide d’Évaluation, qu’il a décrit comme un référentiel unique fixant clairement les critères d’évaluation, gage d’une appréciation objective et transparente des candidats. Il a également félicité Professeur Arouna OUEDRAOGO, l’Expert du CAMES chargé de son élaboration, pour la qualité de son engagement. Au nom du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, il a remercié les membres des CIL pour leur forte mobilisation. Il a conclu son propos en soulignant que cette rencontre visait à favoriser une compréhension commune du Guide et de ses nuances, afin d’en assurer une application cohérente au bénéfice des futurs candidats.A sa suite, Professeur Arouna OUEDRAOGO, a pour sa part, exprimé sa gratitude pour la confiance accordée. Il est revenu sur le processus d’élaboration, de soumission et d’adoption du Guide par le Conseil des Ministres du CAMES.Ce propos introductif a cédé la place à la présentation à proprement parler du Guide. Cette présentation a permis de passer en revue les cinq chapitres qui composent le document à savoir le dispositif réglementaire, la procédure d’inscription, les critères de recevabilité des dossiers, les grilles de notation, le résumé exécutif des spécialités et les annexes.www.lecames.org/concours-dagregation-mhpomvpa-le-cames-renforce-les-capacites-des-membres-des-com... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook