Interview du Professeur Mohammadou MERAWA, auteur de l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES »


Pr Mohammadou MEREWA lors de son intervention au 39e session du Conseil des Ministres du CAMES

« Engagées dans le processus de mise en œuvre du système académique Licence-Master-Doctorat (LMD) depuis plus d’une dizaine d’années, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche de l’espace CAMES, rencontrent comme chacun sait, des difficultés de différents ordres qui peuvent se résumer à un déficit de création d’un environnement propice, toutes dimensions confondues pour sa mise en œuvre. Cet environnement propice dans chacun des pays membres est tributaire de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre les différentes activités qui auront vocation d’améliorer la gouvernance de ces institutions, la qualité et la pertinence de l’offre de formation supérieure par rapport aux besoins du monde socio-économique, mais également de renforcer les capacités de tous les acteurs de ce sous-secteur si stratégique pour le développement des pays africains », Pr Mohammadou MEREWA.


Question 1 : Professeur pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Professeur des Universités, Directeur de Département de Chimie de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en France. Au cours de l’année académique 2003/2004 au moment où les institutions universitaires françaises ont adopté le système académique Licence-Master-Doctorat (LMD), j’ai activement participé au processus de sa mise en œuvre au sein de mon département et toutes les entités universitaires de cette université étaient dans cette même dynamique.

Très vite nous avons compris que le système LMD dépasserait largement les frontières européennes, compte tenu de ces objectifs, en particulier ceux orientés vers l’internationalisation des diplômes, la mobilité des apprenants et surtout une véritable reconfiguration des offres de formation pour les mettre en cohérence avec les besoins du marché de l’emploi. Mon vœu le plus cher était de pouvoir apporter ma modeste contribution au déploiement du LMD dans les pays africains membres de l’espace CAMES.

Ce vœu a été exaucé d’abord de 2005 à 2010 en République du Bénin. Comme vous le savez, mon arrivée au Bénin a coïncidé avec l’initiative très opportune prise par les institutions d’enseignement supérieur de l’Afrique de l’Ouest de créer le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).

J’ai, par le biais du projet d’appui à l’enseignement supérieur dont j’avais la charge en tant que Chef de projet contribué à l’organisation de plusieurs séminaires sous-régionaux de définition des standards du LMD de l’espace REESAO, mais également des séminaires d’appropriation des fondamentaux de ce système académique et de reconfiguration des offres de formation pour les huit (8) domaines de formation identifiés dans l’espace REESAO.

De novembre 2010 à ce jour, je suis en Côte d’Ivoire avec trois missions, celle de Conseiller du Ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de Chef de projet du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) avec dans ce projet un accent particulier relatif à la création d’un environnement propice à la mise en œuvre du LMD en Côte d’Ivoire et enfin, une mission d’assistance technique auprès des institutions ivoiriennes d’enseignement supérieur et de recherche dans ce processus d’appropriation du système LMD avec ses dimensions de formation des formateurs et d’accompagnement à la révision des curricula pour les mettre au format LMD et en adéquation avec les besoins du monde socio-économique.

Question 2 : Pr Mohammadou MERAWA vous avez produit, en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, un ouvrage intitulé « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Pouvez-vous nous présenter brièvement cet ouvrage ? Comment êtes-vous arrivé à le réaliser? 

Avant de répondre à votre question, permettez d’abord que je rende un hommage au feu Pr Bertrand MBATCHI. J’ai eu la chance de le connaître et de travailler avec lui à son initiative et je retiens de lui, que dis-je nous devons retenir de lui que c’était un homme très engagé et qui a joué un rôle déterminant dans la rénovation du CAMES. Il avait une très haute idée de cette institution régionale d’intégration par excellence et n’a ménagé aucun effort pour la hisser au rang des grandes institutions académiques internationales. La contribution du Pr MBATCHI à la rénovation du CAMES est tout simplement inestimable.

S’agissant de votre question, je voudrais d’abord rappeler que ce nouvel ouvrage est la suite logique du premier intitulé « Construction du nouvel espace africain et malgache de l’Enseignement supérieur dans le contexte de la mise en place du système LMD dans les établissements d’enseignement supérieur de l’espace CAMES », que j’avais rédigé en 2007 en collaboration avec feu le Pr Fulbert AMOUSSOUGA GERO, pour lequel je voudrais également avec votre permission avoir une pensée pieuse. Pour ce premier ouvrage qui a fait l’objet d’un large partage au niveau des institutions académiques de l’espace CAMES, car il a été reproduit à plus de 20 000 exemplaires et mis en ligne sur le site internet du CAMES, l’objectif était de définir les fondamentaux et les standards du LMD au niveau de l’espace CAMES avec en perspective de poser les jalons d’un référentiel d’évaluation et d’accréditation de nouvelles offres de formation dans le cadre du système LMD.

Pour rendre à César ce qui est à César, je précise qu’après plus de dix (10) années de mise en œuvre du système LMD, l’initiative de proposer la suite au premier ouvrage avec des objectifs différents a été prise par le Pr. MBATCHI et c’était un honneur pour moi, d’avoir été sollicité à nouveau par le CAMES pour la rédaction de ce nouvel ouvrage. Après chaque chapitre livré, le Pr MBATCHI a marqué un intérêt tout particulier en y apportant ses contributions, toujours très pertinentes. Il convient par conséquent de rappeler que ce deuxième ouvrage, comme le premier répond à une commande spécifique du CAMES.

« Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES », l’intitulé évocateur de cet ouvrage en soi traduit d’une certaine façon l’état actuel de la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES avec ses forces, mais surtout ses faiblesses. Il était donc opportun dans un premier temps, de faire après un rappel des fondamentaux, l’état des lieux et le diagnostic de la mise en œuvre de ce système académique dans ses dimensions institutionnelle, académique, mais aussi de renforcement des capacités. C’est tout le sens donné à la structuration de l’ouvrage. Les défis à relever pour réussir la mise en œuvre du système LMD dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche sont nombreux. Un chapitre y a été consacré avec des recommandations à l’attention des différentes parties-prenantes afin de s’engager dans une nouvelle dynamique permettant d’atteindre les objectifs visés. Le véritable point d’ancrage de cet ouvrage est le chapitre portant sur les nouvelles méthodes pédagogiques consubstantielles de la mise en œuvre réussie du système LMD.

En effet, nous savons tous que pour réussir la mise en œuvre de ce système académique international il faut un préalable, celui d’avoir un environnement propice décliné dans l’ouvrage ainsi que l’appropriation des fondamentaux du LMD par tous les acteurs du système académique de l’espace CAMES, rappelés également dans l’ouvrage, mais la véritable réussite du LMD viendra surtout dans sa phase pratique de mise en œuvre d’un véritable changement de paradigme dans la manière d’enseigner, d’évaluer et d’apprendre pour les apprenants. La bonne appropriation par les enseignants-chercheurs des nouvelles méthodes pédagogiques est donc déterminante et nécessite des formations à l’attention des différents acteurs de la communauté universitaire. Ces méthodes sont explicitées dans l’ouvrage. Enfin, à juste titre, tenant compte du constat que la plupart des enseignants-chercheurs ne connaissent pas véritablement cette institution d’intégration régionale qu’est le CAMES, il a été proposé de lui consacrer le dernier chapitre, pour décliner ses missions et ses objectifs.

Question 3 : Quelles seraient alors les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans l’application du LMD ? Comment y remédier?

Les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES sont multiples et multiformes. Il serait illusoire de vouloir toutes les décliner dans cette interview. Pour l’essentiel on retiendra surtout que, d’une façon générale, les conditions de sa mise en œuvre efficiente n’ont pas été réunies. Nous savons tous que le LMD, déclinaison académique de la mondialisation a la vocation de promouvoir l’internationalisation des diplômes du supérieur, facilitant de fait, la mobilité des apprenants au niveau international. Le préalable à cette internationalisation des diplômes est bien l’harmonisation de l’offre de formation supérieure. Ce processus d’harmonisation doit impérativement s’accompagner d’une véritable révision des curricula en liaison avec les acteurs du monde socio-économique pour les adapter aux besoins du marché de l’emploi. Pour ne pas en dire davantage, on comprend aisément que l’enjeu majeur pour les pays membres du CAMES dont les diplômés du supérieur sont confrontés au fléau que constitue le chômage, devenu quasiment endémique dans certains pays est bien celui de l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure. Nous savons tous également que la qualité a un coût.

Le LMD ne peut pas se mettre en œuvre efficacement à coût constant. Malgré les ressources financières importantes mobilisées par certains États membres du CAMES, qui se sont engagés à offrir un enseignement supérieur et de recherche de qualité à leurs citoyens, par rapport aux besoins réels exprimés, les ressources financières mobilisées sont insuffisantes. Parler des besoins réels exprimés, suppose qu’un état des lieux de l’ancien système ait été fait et comme vous le savez, ça n’a pas été le cas pour la plupart des pays. Le LMD a été mis en œuvre sans ce préalable et nous connaissons également les conséquences notamment une appropriation des fondamentaux plus de dix (10) ans après qui varie d’un pays à un autre, même au sein du même pays d’un établissement à un autre et très souvent au sein du même établissement d’une entité universitaire à une autre.

La non-appropriation des objectifs de ce système académique a très souvent conduit dans la plupart des pays à une simple transposition de l’ancien système dans un format LMD avec des parcours de formation organisés en semestres avec des Unités d’Enseignement (UE) auxquelles des Crédits d’Évaluation Capitalisables et Transférables (CECT) sont affectées. Les objectifs de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation n’ont été pris en compte que de façon marginale par un nombre très restreint d’établissements des pays membres du CAMES alors que tous les efforts auraient dû être déployés pour atteindre ces deux objectifs en étroite collaboration avec le secteur productif, qu’il soit public ou privé. La dimension renforcement des capacités n’a pas non plus fait l’objet d’une attention à la mesure de son importance dans le dispositif pour le rendre efficient.

Question 4 : Application des préceptes du LMD, n’est-ce pas un luxe quand nos universités ont du mal à joindre les deux bouts en matière de gestion des effectifs?

Cette question pertinente nous ramène une fois de plus à celles de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure, donc du coût de la mise en œuvre réussie du LMD dans le contexte de massification des effectifs d’apprenants que l’on connaît. Elle a il faut bien le comprendre, une dimension stratégique et politique pour chacun des pays membres du CAMES. En d’autres termes, considérant que le nombre de plus en plus important d’étudiants qui aspirent à poursuivre les études supérieures, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques représente un atout pour ces pays et non un handicap, les États africains sont-ils prêts à mobiliser les ressources financières nécessaires pour relever le défi de la création d’une masse critique de ressources humaines compétentes et de qualité pour engager sans tarder leur processus d’industrialisation avec pour objectif la transformation en Afrique de son formidable potentiel de ressources minières et agricoles ? Nous comprenons tout de suite que la réponse à cette question permettra ou non de créer cet environnement propice à la mise en œuvre du système LMD dans chaque pays pour que les institutions d’enseignement supérieur et de recherche soient véritablement pourvoyeuses de ces ressources humaines. Il s’agit bien évidemment d’une décision stratégique et politique, car il y va de l’avenir de ce continent, riche de sa jeunesse, dont les pays aspirent à un développement endogène et durable, conséquence de la transformation industrielle sur place de son énorme potentiel de ressources minières et agricoles.

La bonne appropriation des méthodes pédagogiques par les enseignants-chercheurs avec une part belle faite à l’intégration du numérique éducatif, apporte également des éléments de réponses à la gestion des effectifs de plus en plus importants d’étudiants dans les universités. Cet environnement numérique intégré, support d’une mise en œuvre réussie du LMD a également un coût et nous le savons tous.

Question 5 : Revenons à une question fondamentale. Vous intitulez l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Est-ce que cela veut dire que vous donnez une recette pour chacune des parties-prenantes du LMD dans les universités?

Vous savez, la réussite de la mise en œuvre du LMD n’est pas uniquement de la responsabilité des acteurs universitaires et je viens d’en parler. Cet ouvrage qui a modestement vocation de contribuer à améliorer l’appropriation des différentes dispositions principales et des fondamentaux du LMD, après un état des lieux et un diagnostic de plus de dix (10) ans de mise en œuvre, se présente comme une feuille de route avec des recommandations pratiques et pragmatiques à l’attention de toutes les parties-prenantes au-delà de l’espace académique. Mettre en œuvre toutes ces recommandations présentées aux membres du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES le 1er mars 2022 à Conakry (République de Guinée) et aux Ministres membres du Conseil des Ministres du CAMES le 26 mai 2022 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), permettra assurément de réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES. C’est l’objectif principal de cet ouvrage.

Question 6 : Votre mot de fin Professeur Mohammadou MERAWA?

Je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir donné l’opportunité d’échanger avec vous sur cette problématique très importante de la mise en œuvre du système LMD dans les pays membres du CAMES.

L’enjeu est important et même déterminant pour l’avenir de la jeunesse africaine et corrélativement pour l’avenir de tous ces pays. Je voudrais rappeler qu’à tort, sans un environnement propice, le système LMD est considéré par beaucoup comme la panacée, dont la mise en œuvre devrait résoudre tous les problèmes de fond, auxquels sont confrontées actuellement les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Cette mauvaise appréciation des objectifs principaux du LMD a conduit quelques fois jusqu’à une véritable désinformation vis-à-vis de ce système académique.

Je voudrais également rappeler que la question du sous-financement du sous-secteur est la difficulté majeure, pour ne pas dire la principale, car, toutes les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du LMD n’en sont que des conséquences.

J’ai la ferme conviction que le véritable espoir naîtra de la réelle prise de conscience par les gouvernants du rôle qu’a joué ce sous-secteur, comme vecteur multiplicateur de croissance dans les pays émergents. Le véritable espoir viendra également du rôle que devront jouer les différents acteurs du système éducatif, engagés collectivement pour la rénovation effective du sous-secteur dans ses dimensions institutionnelle, académique et de recherche et de leur prise de conscience qu’ils ont une responsabilité historique à assumer. Le véritable espoir viendra enfin de la capacité des États africains, riches de leur jeunesse, riches de leurs ressources agricoles, riches de leurs ressources minières, de relever collectivement le défi de l’industrialisation de ce continent qui passe inéluctablement par la constitution d’une masse critique de ressources humaines qualifiées, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques, afin qu’ils soient véritablement maîtres de leur destin.

Pour finir, je voudrais que nous prenions tous conscience que le CAMES par ses objectifs et ses missions que tous les enseignants-chercheurs, chercheurs et gouvernants des pays membres gagneraient à bien connaître, mais aussi la pertinence de son positionnement comme l’organe de régulation de l’enseignement supérieur et de la recherche est une chance pour tous ses pays membres. Je mesure à sa juste valeur l’importance que le CAMES accorde à la réussite de la mise en œuvre du système LMD dans tous les pays membres et ce fut un honneur pour moi par cet ouvrage d’y apporter ma modeste contribution.


Lors de la 39e session du Conseil des Ministres du CAMES, tenue du 23 au 27 mai 2022, à Kinshasa en République démocratique du Congo, l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES » a été présenté par son auteur, le Pr Mohammadou MEREWA, Conseiller du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire. Cet ouvrage, produit en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, dresse un diagnostic sans complaisance de la mise en œuvre du LMD dans les différents pays de l’espace CAMES.

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𝗔𝗟𝗘𝗥𝗧𝗘 𝗜𝗡𝗙𝗢 : 𝗟𝘂𝗻𝗱𝗶 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝗻 𝘃𝗮𝗰𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 !En raison des congés annuels du Secrétariat général, votre newsletter sera suspendue du 18 août au 22 septembre 2025. ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗲𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗶𝗻𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝗻 𝗲𝘅𝗲𝗿𝗰𝗶𝗰𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻Une délégation du CAMES conduite par son Secrétaire Général, Pr Souleymane KONATÉ, et composée du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA/CAMES, Pr Ali DOUMMA, a effectué une mission de travail en République de Guinée du 8 au 11 août 2025.Cette mission est organisée dans le cadre de la série de concertations régulières qu’entretient le Secrétaire Général du CAMES avec le Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES, fonction assurée par le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la République de Guinée, M. Alpha Bacar BARRY. Elle s’est articulée autour d’une séance de travail avec la commission de réflexion, mise sur pied par les autorités guinéennes, sur l’élaboration d’une feuille de route pour la présidence en exercice du Conseil des Ministres du CAMES. Cette séance de travail a été suivie d’une audience avec le Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES sur ladite feuille de route et sur la vie de notre Institution commune.Ainsi, le samedi 9 août 2025, une séance de travail avec la commission de réflexion sur l’élaboration d’une feuille de route de la présidence en exercice du Conseil des Ministres du CAMES a eu lieu, dans les locaux du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI). Elle a été l’occasion pour le Secrétaire Général du MESRSI, par ailleurs Président de ladite commission, Dr Facinet CONTÉ, de souhaiter la chaleureuse bienvenue à la délégation du CAMES en terre africaine de Guinée. Il a par la suite précisé l’objet de la rencontre qui est d’échanger sur le projet de feuille de route de la présidence du Conseil des Ministres, élaborée par le Secrétariat général du CAMES, sur la base des propositions soumises par la commission et des orientations stratégiques du CAMES pour l’année en cours.Tout en saluant l’originalité de l’élaboration d’une feuille de route pour le Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES, « une innovation inédite » dans l’histoire de notre Institution à ses yeux, le Secrétaire Général du CAMES a rappelé les attributions du Président du Conseil des Ministres telles que définies par les textes réglementaires du CAMES, que sont la Convention portant Statut du CAMES et le Règlement Intérieur relatif aux sessions du Conseil des Ministres du CAMES. Il a par ailleurs décliné l’objet de sa mission en Guinée qui est d’avoir une séance de travail avec la commission afin de finaliser le projet de feuille de route.Après des échanges fructueux, une feuille de route réaliste et réalisable pour le mandat a été adoptée par les deux parties sur la base des documents de travail soumis aux participants à la réunion. Cette feuille de route a été remise au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la Guinée, Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES, au cours d’une cérémonie solennelle, tenue le lundi 11 août 2025 dans les locaux dudit ministère, en présence des membres de la commission et de la délégation du CAMES.Au cours de cette cérémonie, les participants ont eu l’insigne honneur d’être salués et encouragés par Son Excellence le Général d’armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’État, en visite inopinée dans ledit ministère.www.lecames.org/le-cames-et-la-guinee-adoptent-une-feuille-de-route-inedite-pour-la-presidence-en... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗟𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗼𝗻𝘁 𝘁𝗲𝗻𝘂 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗢𝘂𝗮𝗴𝗮𝗱𝗼𝘂𝗴𝗼𝘂Les 4 et 5 août 2025, les six nouveaux Présidents des Jurys du 22ème Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) se sont réunis, au siège de l’Institution à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette rencontre avait pour objectif principal de procéder à la désignation des membres desdits Jurys et préparer ce prestigieux Concours, prévu en novembre prochain à Dakar, au Sénégal.La cérémonie d’ouverture, organisée le 4 août 2025, a été présidée par le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, en présence du Professeur Félicien AVLESSI, Président du Comité Consultatif Général du CAMES et Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi.Le mot du Président du Comité Consultatif Général, Professeur Félicien AVLESSI, a été l’opportunité de rappeler l’importance capitale de ce Concours. Il a en effet expliqué que ce Concours est un outil crucial pour l’Enseignement supérieur et la Recherche à travers le choix des meilleurs profils, répondant aux standards internationaux et à même de contribuer à la transformation qualitative de nos pays s’appuyant sur les domaines que sont les Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion.Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a exprimé sa gratitude à l’endroit des Présidents des Jurys des six (6) sections. Il leur a rappelé que le succès de ces deux journées de travail, déterminantes pour la préparation du Concours, dépendra de leurs expertises respectives dans la constitution des Jurys, ainsi que de leur parfaite compréhension et leur adhésion aux directives du Comité Consultatif Général et du Secrétariat général. Les allocutions de cette cérémonie, ont cédé la place à la signature du Code d’Éthique et de Déontologie par les Présidents de Jury, marquant ainsi leur engagement envers les valeurs et principes du CAMES. Les travaux à proprement parler ont succédé à cette cérémonie d’ouverture avec à l’ordre du jour, le partage d’informations diverses sur le Concours, la présentation de la plateforme numérique du Concours, et la désignation des membres des différents Jurys selon les critères prédéfinis et sur la base des propositions des différentes Universités.www.lecames.org/les-nouveaux-presidents-des-jurys-du-22eme-concours-dagregation-des-sjpeg-ont-ten... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗩𝗲𝗿𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗺𝗲́𝗹𝗶𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝘂𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜 : 𝗹𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́𝘀 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗯𝗶𝗹𝗮𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅Sous la supervision du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’Ordre International des Palmes Académiques, Pr Ali DOUMMA, une réunion bilan des travaux des Comités Techniques Spécialisés du CAMES, a été organisée le jeudi 6 août 2025, en ligne. Cette réunion a vu la participation des Présidents ou Vice-présidents des huit (8) Comités Techniques Spécialisés de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains, qui s’est tenue du 7 au 16 juillet 2025, à N’Djaména au Tchad.Cette réunion bilan a débuté par le propos introductif du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains. S’adressant aux Présidents de CTS, au nom du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, il a traduit ses chaleureux remerciements à l’endroit de ces acteurs clés du succès remarquable de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains, pour tout le travail abattu et les efforts consentis. Il a tenu à souligner que leur engagement et leur sens du service entrent en droite ligne de l’esprit des pères fondateurs en créant cette communauté de partage qu’est le CAMES. Pr Ali DOUMMA a par la suite partagé le contexte de cette réunion et les attentes qu’il en nourrit. En effet, il apparaît important pour la nouvelle équipe dirigeante de faire le point à chaud du déroulement des travaux des CTS à travers les difficultés rencontrées, mais également les recommandations pour l’amélioration continue des prochaines sessions. Cette Innovation dans le processus de mise en œuvre des CCI permettra également d’accompagner les candidats dans l’élaboration idoine de leurs dossiers.Ainsi, la parole a été donnée tour à tour aux Présidents ou Vice-présidents, qui chacun, revenant sur les travaux qui se sont tenus à huis clos, ont souligné les principales difficultés de leurs CTS dans l’examen et l’analyse des dossiers de candidature. Ils ont par ailleurs émis quelques recommandations à différents niveaux en insistant particulièrement sur le renforcement des capacités des Commissions Institutionnelles Locales de certains pays par le CAMES. www.lecames.org/vers-une-amelioration-continue-des-cci-les-presidents-des-comites-techniques-spec... ... See MoreSee Less
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𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻En marge de la réunion des Présidents de Jury du 22ème Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG), tenue les 4 et 5 août 2025, au Secrétariat général du CAMES, la rédaction du Lundi CAMES a reçu au micro, le Professeur Pam ZAHONOGO, Président Coordonnateur des Jurys.Au cours de cet entretien, il est revenu sur son rôle de Président Coordonnateur Général, a présenté le déroulement du Concours d’Agrégation des SJPEG et expliqué l’impact de ce prestigieux Concours sur la carrière des lauréats.Le processus de sélection des membres des Jurys et les garanties assurant leur impartialité, les attentes du Jury en termes de qualité scientifique des travaux présentés et des conseils et recommandations à l’endroit des candidats, ont également constitué les sujets abordés dans son propos. ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗜𝗘𝗦𝗥 : 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗗𝘀𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴Pour clore ce premier semestre avec notre rubrique de mise en lumière des IESR de l’espace CAMES, la rédaction du Lundi CAMES vous invite à découvrir l’Université de Dschang, à travers l’interview de son Recteur, Professeur Roger TSAFACK NANFOSSO.Bonne lecture !𝟭. 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗻𝗼𝘀 𝗹𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀Je suis Roger TSAFACK NANFOSSO, Professeur de Sciences Économiques, Recteur de l’Université de Dschang au Cameroun depuis le 15 septembre 2015. Au niveau national, je préside la Conférence des Chefs des Institutions Universitaires (CONCIU) en même temps que je dirige le Bureau Exécutif National de la Fédération Nationale du Sport Universitaire (BEN-FENASU). Je suis aussi Doyen du Collège des Sciences Sociales de l’Académie des Sciences du Cameroun.En Afrique centrale, mes pairs m’ont confié la responsabilité d’être Vice-président de la Conférence Régionale des Recteurs (C2R) des Universités membres de l’AUF et de présider le Réseau des Établissements d’Enseignement Supérieur et Institutions de Recherche d’Afrique Centrale (REESIRAC).En Afrique, je suis membre du Conseil d’administration de l’Association des Universités Africaines (AUA) et je préside la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI). J’interviens dans plusieurs instances et programmes du CAMES où j’ai été Vice-président de la Commission ad hoc chargée d’examiner le nouveau Guide d’Évaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs. Je suis Expert certifié à l’évaluation des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), Officier de l’OIPA, membre du Comité d’Éthique, membre de la Commission du Prix Macky Sall, et membre du Jury du Concours d’Agrégation.En Europe, je suis membre du Conseil d’administration de l’Université Toulouse Capitole, en France. Je suis par ailleurs évaluateur dans de nombreuses revues internationales.𝟮. 𝗣𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀?L’Université de Dschang (UDs) est l’une des onze (11) Universités d’État au Cameroun. Elle a été créée par Décret présidentiel, le 19 janvier 1993, sur les cendres du Centre universitaire de Dschang qui avait alors une vocation agrosylvopastorale. C’est pour cette raison que la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) est l’un de nos établissements phares. Au-delà, notre Institution a 07 autres établissements : l’Institut des Beaux-Arts (IBA), l’Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor (𝗜𝗨𝗧-𝗙𝗩), la Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques (𝗙𝗠𝗦𝗣), la Faculté des Sciences (𝗙𝗦), la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (𝗙𝗦𝗝𝗣), la Faculté de Sciences Économiques et de Gestion (𝗙𝗦𝗘𝗚), la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (𝗙𝗟𝗦𝗛). Nous avons 06 UFD baptisées « Dschang School » (Dschang School of Arts and Social Sciences ; Dschang School of Economics and Management; Dschang School of Science and Technology; Dschang School of Agricultural and Environmental Sciences; Dschang School of Helath Sciences; Dschang School of Law and Political Sciences), 06 centres de Recherches et 46 laboratoires. Nous formons dans les niveaux suivants : DUT, DEUP et BTS; Licences classiques, Licence de Technologie et Licences professionnelles; Diplômes d’ingénieurs; Masters classiques et Masters professionnels; Doctorat/PhD.Le siège de l’UDs est à Dschang mais elle a des établissements ailleurs (Foumban où se trouve l’IBA, Bandjoun où il y a l’IUT-FV), des antennes (Maroua dans la Région de l’Extrême-Nord, Bambui dans le Nord-Ouest, Yaoundé dans le Centre) et une annexe (Bafia dans le Centre). C’est une Université bilingue (français/anglais) avec 06 des 08 établissements situés dans une zone de transition géographique et à califourchon entre le « Cameroun anglophone » et le « Cameroun francophone ». Nous assurons la tutelle académique de plus de 65 Instituts privés d’Enseignement supérieur (IPES) au Cameroun, bien sûr, mais aussi au Tchad, au Gabon, en RDC, etc. Au cours de l’année 2024/2025, nous avons accueilli 𝟮𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻𝘁𝘀 (dont 2 166 étrangers) encadrés par 𝟳𝟬𝟴 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝘀-𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝟱𝟲𝟲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝘀 𝗻𝗼𝗻-𝗲𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝘀. Nous sommes une destination académique de référence aussi bien pour les camerounais que pour les non-camerounais qui, nombreux, nous font confiance pour leur formation supérieure à l’étranger. Pour plus d’amples informations, vous pouvez consulter notre site web : Accueil – Université de Dschang.www.lecames.org/a-la-decouverte-de-nos-iesr-luniversite-de-dschang/ ... See MoreSee Less
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𝗤𝘂𝗶 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗝𝘂𝗿𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 (𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚) ?La 22ème session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) se tiendra en ligne pour la première épreuve dans les différents Centres d’examens agréés des pays et en présentiel à Dakar, au Sénégal, pour la deuxième et la troisième épreuve.Pour cette session, 𝘀𝗶𝘅 (𝟲) 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗝𝘂𝗿𝘆 ont été nommés par le Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES sur proposition du Secrétaire Général du CAMES après avis du Président du Comité Consultatif Général (CCG), afin de conduire le processus rigoureux d’évaluation suivant les critères stricts des textes régissant ledit Concours et du Code d’Éthique et de Déontologie du CAMES.Ouagadougou a abrité du 4 au 5 août 2025, la réunion de ces Présidents de Jury, entrant dans le cadre du processus de préparation du Concours. Cette réunion s’est tenue dans les locaux du Secrétariat général du CAMES.Nous vous invitons à découvrir les Présidents de Jury.Consultez les biographies des Présidents de Jury : www.lecames.org/qui-sont-les-presidents-de-jury-de-la-22eme-session-du-concours-dagregation-des-s... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗥𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗱’𝗲𝘅𝗮𝗺𝗲𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲 𝗲𝗻 𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 (𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚)Le Directeur des Programmes en charge des Concours d’Agrégation, Pr Ali DOUMMA, a rencontré le jeudi 31 juillet 2025, par visio-conférence, les Responsables des Comités locaux d’organisation de la première épreuve en ligne du 22ème Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG). Ont pris part à cette réunion, les Responsables des Comités locaux du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.Dans son intervention, le Directeur des Programmes est revenu sur l’objet de la réunion. Il s’agissait donc de recueillir le retour des pays, à travers leurs Comités locaux, sur l’état de préparation effective pour l’accueil de cette première épreuve à distance, prévue du 18 au 28 octobre 2025.A la suite du Directeur des Programmes, M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au Secrétariat général du CAMES a fourni des informations cruciales relatives à l’organisation pratique de cette première épreuve à distance. Il a en outre informé les Responsables des Comités locaux sur le processus de vérification de l’état de fonctionnement des Centres qui démarrera à partir du 22 septembre 2025, pour tous les pays présentant des candidats à ce 22ème Concours SJPEG.En rappel, les dates retenues pour les différentes épreuves de ce 22ème Concours d’Agrégation SJPEG sont :- Lancement académique : 𝟭𝟲 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱- Première épreuve : 𝟭𝟴 𝗮𝘂 𝟮𝟴 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 (en ligne dans les - - -- différents Centres d’examen des pays)- Deuxième et troisième épreuves : 𝟭𝟬 𝗮𝘂 𝟮𝟭 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 (en présentiel à Dakar au Sénégal).www.lecames.org/le-directeur-des-programmes-en-charge-des-concours-dagregation-rencontre-les-resp... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗰𝗵𝗮𝗱𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗲́𝗹𝗲́𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗱𝗲 𝗹’𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲 𝗡𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗶𝗴𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Ministre tchadien des Télécommunications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel BOUKAR, accompagné de Son Excellence M. Mahamat Saleh ADOUM, Ambassadeur de la République du Tchad auprès du Burkina Faso, a rendu une visite de courtoisie au Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, le 29 juillet 2025, dans les locaux du Secrétariat général à Ouagadougou.En mission de travail au Burkina Faso, le Ministre a tenu à rencontrer l’équipe dirigeante du CAMES, Institution panafricaine dont le Tchad est membre fondateur. Il était accompagné pour l’occasion par l’Ambassadeur de la République du Tchad auprès du Burkina Faso, Son Excellence M. Mahamat Saleh ADOUM, le Secrétaire Général adjoint dudit Ministère, M. Mahamat Saleh IBRAHIM, le Directeur Général de l’Agence de Développement des Technologies (ADETIC), M. Djimet Saboun ADOUM et le Directeur Général de l’École Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC), Dr Bachar Salim HAGGAR. Le Secrétaire Général du CAMES, était pour la circonstance entouré du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA/CAMES, Pr Ali DOUMMA, et du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, du Programme Reconnaissance et Équivalence des Diplômes (PRED) et des Programmes Thématiques de Recherche (PTR), Pr Saturnin ENZONGA YOCA.Prenant la parole après les présentations d’usage, Le Ministre BOUKAR Michel a tenu à féliciter le CAMES, à travers son Secrétaire Général, pour le bon déroulement de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains, qui s’est tenue du 7 au 16 juillet 2025 à N’Djaména. Il a par ailleurs évoqué l’objet de leur visite au Secrétariat général du CAMES à savoir l’accompagnement de l’Institution panafricaine dans le processus d’accréditation des offres de formation de l’ENASTIC.Le Secrétaire Général du CAMES a, en retour, réitéré ses remerciements aux plus hautes autorités de la République du Tchad pour l’accueil et la parfaite organisation des derniers CCI en présentiel au Tchad. Il s’est ensuite réjoui de l’initiative de la visite de courtoisie du Ministre tchadien et de sa délégation au siège du CAMES. Il a réaffirmé la pleine disponibilité du CAMES pour l’accompagnement sollicité, rappelant que le Tchad est un pays membre fondateur du CAMES et bénéficie des pleins services de l’Institution commune.www.lecames.org/le-ministre-tchadien-des-telecommunicationsde-leconomie-numerique-et-de-la-digita... ... See MoreSee Less
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𝗗𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗩𝗲́𝗿𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗥𝗲𝘃𝘂𝗲𝘀 (𝗖𝗧𝗩𝗥) 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜-𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Les travaux de 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES articulés autour des travaux des Comités Techniques Spécialisés (CTS) et du Comité Consultatif Général (CCG), ont été appuyés par le Comité de vérification des Revues (CTVR). Composé de quatre éminents Experts, ce Comité appuie et accompagne les Comités Techniques Spécialisés et le Comité Consultatif Général (CCG), dans la reconnaissance et la vérification du statut des Revues.Nous vous invitons à découvrir en image ces acteurs clés pour les Comités Consultatifs Interafricains.www.lecames.org/retrospective-sur-la-47eme-session-des-cci-cames-2/ ... See MoreSee Less
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