A la découverte de nos IESR : l’Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima NIASS du Sénégal


Pour notre rubrique de mise en lumière de nos IESR, la rédaction du Lundi CAMES vous invite à découvrir l’Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima NIASS (USSEIN) du Sénégal, à travers l’interview de son Recteur, Professeur Diégane DIOUF. Bonne lecture !


Professeur Diégane DIOUF

Professeur Titulaire du CAMES en Biologie végétale (Microbiologie), de l’Université Cheikh Anta DIOP.

Recteur de l’Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima NIASS.


Merci de vous présenter à nos lecteurs


Je me nomme Diégane DIOUF, Professeur Titulaire du CAMES, Recteur de l’Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima NIASS, Chevalier de l’Ordre national du Lion du Sénégal, Membre du CTS SNA (2021-2025).


Pouvez-vous nous présenter votre Université et les filières ?


L’Université du Sine Saloum de Kaolack (USSK) a été créée par décret n°2013-173 du 25 janvier 2013. Elle sera par la suite dénommée Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima NIASS (USSEIN), par décret n° 2015-642 du 18 mai 2015. Sa création répond à un souci d’équité sociale et d’élargissement de la carte universitaire du Sénégal, conformément à la Recommandation n°7 de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (CNAES) : « Réaménager et pérenniser la carte universitaire en tenant compte des pôles de développement »[1].

L’USSEIN est spécialisée dans les métiers de l’agriculture. C’est pourquoi elle est implantée dans la zone de production agricole du Sénégal par essence (Bassin arachidier). Le fort potentiel agricole de la zone offre toutes les opportunités pour une Université thématique dont les programmes épousent la chaine de valeurs agricoles. Elle polarise les trois (03) régions administratives de la région naturelle du Sine Saloum (Fatick, Kaolack et Kaffrine).

L’USSEIN a été créée avec une vision claire et ambitieuse de devenir une Institution de référence en matière d’Enseignement supérieur, de Recherche et d’Innovation et de développement agricole au Sénégal et dans la sous-région.

A ce titre, elle est chargée de contribuer :

  • à la formation initiale et à la formation continue, ainsi qu’à la préparation des étudiants à l’insertion dans la vie active;
  • au développement de la Recherche scientifique aux niveaux national et international, pour l’essor économique et social du Sénégal et de la sous-région;
  • à la promotion de la Recherche scientifique et technologique pour une maîtrise des sciences, des techniques et du savoir-faire;
  • à l’offre de services à la communauté;
  • au développement des valeurs culturelles africaines;
  • à la promotion de la coopération internationale avec les Universités étrangères;
  • à la Recherche scientifique et technique, à l’Innovation ainsi qu’à la valorisation de ses résultats.

L’USSEIN a développé 36 licences professionnalisantes qui couvrent la chaîne de valeurs agricoles à la suite d’enquêtes sur les besoins en compétences en agriculture et aux métiers connexes. Basées sur l’approche par compétences, ces formations sont fonctionnelles depuis l’ouverture officielle de l’USSEIN en 2019.

Trois (03) programmes de Masters ont également été mis en place (Master en Aménagement agrotouristique et Ingénierie culturelle, Master Géomatique et Master en Agroécologie et systèmes alimentaires durables).

L’USSEIN compte 12 départements répartis entre quatre (04) UFR : i) Sciences agronomiques, Élevage, Pêche, Aquaculture et Nutrition, ii) Sciences fondamentales et de l’ingénieur, iii) Sciences sociales et environnementales, iv) Sciences économiques, juridiques et tourisme.


Quelles sont les innovations et particularités implémentées par votre Université ?


Le projet pédagogique de l’USSEIN se propose d’une part d’augmenter la contribution de l’agriculture au PIB national et d’autre part de régler une question d’équité sociale par un équilibrage de la distribution spatiale des Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche à l’échelle nationale. Pour cela, il s’appuie sur quatre piliers : i) diversification de l’offre de formations ; ii) professionnalisation des filières ; iii) promotion de l’entrepreneuriat et iv) développement d’un système d’Assurance Qualité.

Le modèle pédagogique de l’USSEIN est innovant dans son approche et cadre avec la vision 2050 d’un « Sénégal Souverain, Juste et Prospère ». Dès son ouverture, ses programmes d’enseignement ont été axés sur la professionnalisation et elle a mis en place un dispositif d’appui à l’insertion des diplômés. Cette option s’est matérialisée, entre autres, par la conception de maquettes orientées vers des compétences pratiques, la mise en place de modules sur l’entreprenariat et le leadership, l’intervention des professionnels dans les enseignements, la création d’une commission employabilité, la mise en place d’un incubateur d’entreprises.

A l’effet de renforcer les liens avec ses zones d’implantation, l’USSEIN expérimente la mise en place d’un dispositif « Université – Territoires – Entreprises » (DUTE) qui servira d’interface avec le monde professionnel pour le développement des stages et de l’alternance. Il assurera la coordination et le pilotage d’un réseau d’incubateurs implantés dans les territoires des trois (03) campus de l’USSEIN. Il contribuera au suivi de l’insertion et la promotion des métiers agricoles.


Quels sont les grands défis auxquels vous faites face ?


La faiblesse du budget et le déficit de personnel représentent les principales contraintes de l’USSEIN. Entre 2019 et 2024, le nombre des étudiants inscrits est passé de 1697 à 7397. Alors que le recrutement de personnel d’Enseignement et de Recherche n’a pas suivi la même tendance. Ainsi, le ratio effectif étudiants/enseignant à l’USSEIN est de 111 contre 60,44 et 23, respectivement pour le taux moyen des Universités publiques sénégalaises et la norme UNESCO [2]. Pour pallier ce déficit, l’USSEIN fait recours à des contractuels permanents et à plus de 400 vacataires.

A ces contraintes s’ajoutent d’autres défis majeurs comme le caractère multi-campus et la dispersion de son personnel d’Enseignement et de Recherche dans trois (03) régions géographiques du pays, les difficultés d’accès à internet, l’absence d’un tissu économique susceptible de proposer des offres de stages aux apprenants et la faible attractivité de ses sites d’implantation. Le contexte de quasi-concurrence entre les Universités sur toutes leurs missions constitue également une menace pour une jeune Université comme l’USSEIN.

Toutefois, ces défis et contraintes peuvent être transformés en opportunités pour l’USSEIN. L’engagement du gouvernement du Sénégal pour la souveraineté alimentaire constitue une opportunité à saisir pour une Université à vocation agricole. Son modèle pédagogique, basé sur la promotion de l’auto-emploi, est en adéquation avec les orientations stratégiques de l’État du Sénégal en matière de renforcement du capital humain et d’équité sociale.


Si vous deviez faire un bilan de l’année 2024, quelles ont été les grandes lignes à mettre en avant ?


Au cours de l’année 2024, l’USSEIN a initié des chantiers comme l’élaboration de son plan stratégique et d’un manuel de procédures. L’USSEIN après avoir mis en place une cellule interne d’Assurance Qualité a entamé des démarches pour son habilitation institutionnelle à délivrer des diplômes de l’Enseignement supérieur et l’accréditation de ses programmes de formation.


En termes de perspectives, quels sont les projets et grandes activités ?


Au regard de sa position géographique au centre du pays, l’USSEIN peut servir de levier stratégique dans la réalisation des objectifs de la Vision 2050 du Sénégal. Son modèle pédagogique avec des formations spécialisées en agriculture et métiers connexes peut contribuer au renforcement du capital humain et à l’équité sociale.

Grâce à la génération et à la diffusion de nouvelles techniques de production agricole sensibles au climat et de gestion durable des ressources naturelles, l’USSEIN peut contribuer à l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire, de justice sociale et de prospérité durable du Sénégal.

De plus, avec une politique de Recherche orientée Recherche-action, l’Université peut être un acteur clé du développement de l’entrepreneuriat rural local et régional.

Pour ce faire, il nous semble essentiel de concevoir un cadre de gouvernance qui favorise l’autonomie, la transparence, la participation et l’innovation. Le projet de gouvernance que nous portons vise à transformer l’USSEIN en une Institution dynamique et résiliente, capable de relever les défis actuels et futurs de l’Enseignement supérieur et de contribuer significativement au développement durable du Sénégal.

Notre projet de gouvernance s’articule autour de cinq (05) axes interdépendants que sont : i) une gouvernance inclusive et transparente ; ii) l’excellence pédagogique et l’employabilité ; iii) la promotion de la Recherche et de l’Innovation ; iv) le développement de partenariats stratégiques ; et v) la recherche de ressources additionnelles.

  • Gouvernance inclusive et transparente

La collégialité et la transparence sont les principes essentiels d’une gouvernance universitaire. C’est ainsi que notre projet sera adossé à ces deux principes. Il nous paraît fondamental que des points de discussions sur la politique de l’Université soient mis en place afin de : i) renforcer l’inclusivité et ii) promouvoir la responsabilité du personnel et des étudiants.

Cependant, une gouvernance collégiale ne peut s’appuyer sur la force de son collectif qu’à la seule condition que l’information y circule en toute transparence entre toutes les parties prenantes et à tous les niveaux des instances de décisions (départements, UFRs, Conseil académique et Conseil d’administration).

  • Promotion de l’excellence pédagogique et de l’employabilité

Nous comptons mettre en œuvre des stratégies afin d’aligner l’excellence pédagogique, l’employabilité et l’insertion professionnelle des apprenants. A cet effet, il nous paraît essentiel de rendre effective, la politique d’Assurance Qualité et de valoriser l’offre de formation de l’USSEIN, à ce jour peu connue.

  • Promotion de la Recherche et de l’Innovation

Nous comptons développer des initiatives allant dans le sens d’une mise en œuvre d’une politique de Recherche-action et d’Innovation à l’USSEIN. Ainsi, nous proposons, entre autres, de : i) développer avec les collectivités territoriales des projets multidisciplinaires et innovants et ii) soutenir des initiatives de responsabilité sociale de l’Université.

  • Développement de partenariats stratégiques

Les Universités doivent, en plus de leurs missions classiques, assumer d’autres responsabilités en termes d’externalités positives induites par leur présence sur un territoire (impact en termes de vitalité économique, sociale et culturelle). L’USSEIN dispose d’un partenariat diversifié et assez dynamique. C’est ainsi que nous sommes en train d’expérimenter un Dispositif Université Territoires Entreprises (DUTE), pour développer des partenariats entre l’USSEIN, les collectivités territoriales et des entreprises agricoles locales afin d’offrir aux étudiants des stages, des ateliers pratiques et des projets de fin d’études en lien avec les besoins du marché.

Nous comptons développer le partenariat sous-régional à l’effet d’ouvrir de nouvelles voies de collaboration pour notre Université et d’enrichir les expériences académiques des enseignants et des étudiants.

  • Recherche de ressources additionnelles

Le budget de l’USSEIN est financé à plus de 97% par la subvention de l’Etat. A ce jour, il n’existe aucune politique de génération de ressources propres à l’Université. Or, la recommandation n°23 de la CNAES [3] mais également la loi n°2015-26 du 26 décembre 2015 relative aux Universités publiques, incitent ces dernières à promouvoir un partenariat dynamique entre l’Université et l’entreprise par une meilleure ouverture sur le monde du travail. Nous proposons d’améliorer le financement à l’USSEIN à travers : la mise en place d’une Fondation de l’USSEIN, les fonctions de services, les fonds compétitifs et les partenariats variés. En plus des formations continues qui seront mises en place, l’USSEIN va exploiter son patrimoine foncier en mettant en place des fermes intégrées.


Un dernier mot pour les lecteurs ?


Notre ambition est de concrétiser la vision de l’USSEIN de devenir une Institution de référence en matière d’Enseignement supérieur, de Recherche, d’Innovation et de développement agricole au Sénégal et dans la sous-région.

Pour ce faire, l’amélioration continue de la concordance entre la qualité académique, l’employabilité et l’insertion professionnelle des apprenants et la génération de ressources additionnelles pour l’Université figurent parmi les actes forts que nous comptons mettre en œuvre en priorité.

Toutefois, une jeune Université comme l’USSEIN a besoin d’accompagnement de l’État et des partenaires pour sa montée en puissance. C’est dans ce sens que nous saluons les initiatives du CAMES pour asseoir une politique commune de Recherche mais également pour favoriser la coopération entre les différents établissements d’Enseignement supérieur et de Recherche de l’espace CAMES. Nous nous félicitons également de l’initiative du Secrétaire Général de mettre en place des pôles de compétences suivant les Programmes Thématiques de Recherche Innovation et développement reliés aux écoles doctorales et qui créeront une masse critique de Chercheurs en mesure d’adresser les priorités de Recherche en Afrique.


Références bibliographiques :

[1] : https://www.univ-thies.sn/images/documents/Rapport_general_de_la_CNAES.pdf

[2] : Cabral F.J., Ba M. E. H., Dia O., Sylla C. I. (2020). Efficacité interne du système d’enseignement supérieur au Sénégal. LIENS, 30, 1, 161-186. https://fastef.ucad.sn/liens/LIEN30/v1_liens30_article9.pdf

[3] : Rapport CNAES, page 36.

1 week ago

Le CAMES
Photo de couverture de Le CAMES ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 week ago

Le CAMES
𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗥𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : 𝗹𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝘀La Direction en charge des Finances du Secrétariat général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur – CAMES, organise 𝗱𝘂 𝟴 𝗮𝘂 𝟭𝟯 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗮̀ 𝗭𝗶𝗻𝗶𝗮𝗿𝗲́ (Burkina Faso), un atelier pour la relecture du Règlement financier et l’élaboration de la toute première nomenclature des pièces justificatives de l’Institution. L’ouverture de cet atelier interne, présidé par M. Issoufou SOULAMA, Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES, s’est tenue le 8 décembre 2025.Cet atelier s'inscrit dans la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement 2024-2028 du CAMES (PSDC 2024-2028) dont l'axe 1 est entièrement dédié à l'amélioration de la gouvernance du CAMES. Il s'agit donc pour cette activité, de réviser le Règlement financier du CAMES et d’élaborer la nomenclature des pièces justificatives de l’Institution en accord avec son nouveau système de gestion financière et comptable. Pour cet exercice, les membres du service financier du CAMES, des représentants des différents services de l’Institution, des personnes ressources venues notamment de la Direction Générale du Budget, de la Direction des Affaires Immobilières et de l’Équipement du Ministère de l'Économie et des Finances du Burkina Faso, ou encore du cabinet ayant réalisé l'audit financier et comptable de l'Institution sur la période 2019-2022, ont été conviés à participer à cette semaine d’analyse et de réflexions.Pour l’ouverture des travaux, M. SOULAMA, prenant la parole au nom du Secrétaire Général du CAMES, a rappelé le contexte et les objectifs de la tenue de l’atelier. Il est ainsi revenu sur l’enjeu des documents à analyser ou à élaborer pour la bonne gouvernance de l’Institution. « Derrière les textes que nous allons parcourir en détails, se cachent les fondements mêmes d'une bonne gouvernance. C'est notre boussole commune, le socle de confiance qui nous lie à nos États membres et à nos partenaires. », a-t-il ainsi signifié. Il a également indiqué que cet atelier constitue une opportunité de moderniser les outils, de les adapter à la réalité de l’Institution, de clarifier les procédures et ainsi renforcer la crédibilité de l’Institution.Le Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation, de l’Ordre International des Palmes Académiques, Pr Ali DOUMMA, a quant à lui, partagé aux participants des mots d’encouragement. Il a ainsi rappelé les grandes attentes de l’équipe de Direction pour cet atelier important pour la bonne gouvernance financière et la crédibilité de l’Institution. Une semaine durant, le Règlement financier du CAMES sera donc actualisé au regard des nouvelles réalités de l’Institution et une nomenclature des pièces justificatives, élaborée.www.lecames.org/atelier-de-relecture-du-reglement-financier-du-cames-la-gouvernance-financiere-au... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 week ago

Le CAMES
𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗟𝗼𝗰𝗮𝗹 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗠𝗺𝗲 𝗔𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗮 𝗖𝗜𝗦𝗦𝗘́ 𝗡𝗜𝗔𝗡𝗚Le Sénégal a accueilli du 10 au 21 novembre 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), les épreuves en présentiel de la 22ème Session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES. Cette organisation a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre le CAMES, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et l’UCAD. L’engagement du Comité Local d’organisation présidé par Mme Aminata CISSÉ NIANG, Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), a contribué fortement à la réussite de l’évènement. À la clôture de cette session, la Présidente du Comité Local d’organisation a accordé un entretien exclusif à la rédaction du Lundi CAMES. Elle y partage son appréciation de l’organisation, les défis rencontrés, les motifs de satisfaction et un message d’encouragement aux femmes souhaitant embrasser une carrière d’Enseignante-chercheure.Bonne lecture !𝟭. 𝗣𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 ?Je m’appelle Aminata CISSÉ NIANG, Maître de Conférences Agrégée. Je suis privatiste, spécialisée en droit du travail. Je suis enseignante à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques depuis 2022.𝟮. 𝗣𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 ?J’ai été recrutée très rapidement après mes études, ici même à l’Université Cheikh Anta Diop. En dehors de l’enseignement et de la Recherche, j’ai présidé l’organe de régulation des médias que l’on appelait à l’époque le Haut Conseil de l’Audiovisuel, l’ancêtre du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Il s'agissait d'un mandat de 6 ans qui a renforcé mes capacités managériales et administratives. J’ai par la suite exercé deux mandats de Chef de département tout en continuant à enseigner.𝟯. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗦𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 ?Beaucoup d’échos et de témoignages très élogieux, concernant l’organisation de cette 22ème Session me sont parvenus, et je dirais, sans aucune fausse modestie, que nous avons pu organiser ce Concours dans de bonnes conditions. Les Jurys comme les candidats ont travaillé dans de très bonnes conditions. Le défi de l’organisation a donc été relevé.www.lecames.org/retour-sur-le-concours-dagregation-sjpeg-du-cames-interview-de-la-presidente-du-c... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 week ago

Le CAMES
𝗟'𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝘂𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗤𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲 (𝗧𝗿𝗮𝗶𝗻𝗜𝗤𝗔) 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 – 𝗽𝗿𝗼𝗹𝗼𝗻𝗴𝗲́ 𝗮𝘂 𝟭𝟰 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱L’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD), la Conférence des Recteurs d’Université d’Allemagne (HRK), le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et l’Université de Potsdam (UP), située en Allemagne, lancent un appel conjoint à candidatures pour la formation « DIES Training on Internal Quality Assurance (TrainIQA) » dans les États membres du CAMES. La formation s’appuie sur cinq modules distincts, organisés au tour d’un manuel1 et de contenus en ligne, utilisables de manière flexible :𝗠𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲 𝟭: Conception de systèmes efficaces de gestion de la qualité ;𝗠𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲 𝟮 : Outils et procédures dédiés à l’Assurance Qualité ;𝗠𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲 𝟯 : Assurance Qualité de l’enseignement et de l’apprentissage ;𝗠𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲 𝟰 : Gestion de l’information ;𝗠𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲 𝟱 : Gestion de la qualité et ses liens avec l’Enseignement supérieur.𝗖𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻Le dépôt de candidature s’effectuera exclusivement en ligne suivant la procédure ci-après, avant 14 décembre 2025. Inscrivez-vous sur www.afrique-qa.org/s/regafr26/fr.html en renseignant vos nom et adresse courriel.𝗧𝗲́𝗹𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲𝗿 𝗹'𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 : www.lecames.org/appel-a-candidatures-formation-sur-lassurance-qualite-interne-trainiqa-dans-les-e... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
𝗖𝗹𝗼̂𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟬𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲 𝗥𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗘́𝗾𝘂𝗶𝘃𝗮𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗶𝗽𝗹𝗼̂𝗺𝗲𝘀 (𝗣𝗥𝗘𝗗/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦)La 40ème session du Programme Reconnaissance et Équivalence des Diplômes (PRED) du CAMES s’est tenue en ligne, du 24 au 28 novembre 2025. Les travaux ont réuni les membres des trois Commissions d’accréditation autour de l’analyse de 203 programmes de formation, soumis par 49 Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche issues de neuf (9) pays de l’espace CAMES (Burkina Faso, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et de la France. Le vendredi 28 novembre 2025 a abrité la clôture de cette session sous la présidence du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ.Cette cérémonie de clôture a réuni les membres du directoire du CAMES, le Président Coordonnateur général des Commissions, les Présidents des Commissions d’accréditation, les membres des Commissions d’accréditation et les membres du Secrétariat général du CAMES, en visioconférence. Elle s’est articulée autour de la lecture du rapport général de la session et des recommandations des travaux, ainsi que de l’allocution de clôture du Secrétaire Général du CAMES.Ainsi, le Président Coordonnateur général des Commissions, Professeur Amadou BOUREIMA, par ailleurs Président de la Commission II « Lettres, Sciences Humaines et Grandes Écoles », a présenté à l’assistance les détails des travaux qui se sont tenus en Commissions et en plénières, le long de cette semaine d’analyse et de réflexion. Pour chaque Commission, le Président Coordonnateur général a signifié les nombres des dossiers analysés, les avis favorables et défavorables émis par ces Commissions en s’appuyant sur les référentiels et les rapports des évaluations externes (évaluation des dossiers par les experts disciplinaires et visites sur site des panels d’experts). À l’issue des travaux de toutes les Commissions, sur les 𝟮𝟬𝟯 programmes de formations soumis, 𝟭𝟴𝟲 ont été approuvés par les experts réunis, soit un taux d’approbation global de 𝟵𝟭,𝟲𝟯%.Ce taux a été jugé satisfaisant par le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, qui dans son allocution de clôture, est revenu sur le travail abattu par les membres des Commissions. Il a par ailleurs réaffirmé l’engagement du CAMES à soutenir l’amélioration continue des systèmes d’Enseignement supérieur et de Recherche, notamment à travers la mise en œuvre des deux premiers axes de son Plan Stratégique de Développement 2024-2028.Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter des recommandations émises par les différentes Commissions à l’issue des travaux, et précédemment présentées au Secrétaire Général du CAMES lors de la réunion bilan organisée avec les Présidents de Commissions, le 27 novembre 2025.En rappel, 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻, présentés lors de cette cérémonie, 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝘀𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 jusqu’à leur transmission au Comité Consultatif Général (CCG), pour la vérification du respect des procédures. Ils seront, par la suite, soumis au Conseil des Ministres du CAMES, instance décisionnelle, qui procédera à leur annexion à la Convention de Lomé de 1972. Dès lors, les programmes de formation accrédités seront reconnus dans tout l’espace CAMES.𝗦𝘁𝗮𝘁𝗶𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟬𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗥𝗘𝗗/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Les résultats sont répartis selon les catégories suivantes :- par type d’offre- par type de demande- par niveau d’étude- par Commission et par payswww.lecames.org/cloture-de-la-40eme-session-du-programme-reconnaissance-et-equivalence-des-diplom... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
𝗟𝗲𝘀 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝘀-𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗖𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗝𝗼𝘀𝗲𝗽𝗵 𝗞𝗜-𝗭𝗘𝗥𝗕𝗢 𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹𝗹𝗲́𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝘁𝗲𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜-𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La journée du 𝟮𝟳 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 a revêtu un caractère particulier au sein de l’Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou. Les Enseignants-chercheurs et Chercheurs de cette Institution, candidats à la prochaine session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES, étaient réunis dans le cadre d’une séance de formation pour une meilleure appropriation du montage des dossiers de candidature et une prise en main de la plateforme d’inscription aux CCI-CAMES. Cette séance de formation a été animée 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜, 𝗣𝗿 𝗔𝗹𝗶 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗠𝗔 𝗲𝘁 𝗠. 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗡𝗜𝗞𝗜𝗘𝗠𝗔, 𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗮𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.L’ouverture de cette séance de formation a été présidée par Mme Emilienne OUATTARA, Vice-présidente chargée de la professionnalisation et des relations Université – Entreprise et modérée par Mme Christelle NADEMBEGA, Directrice des Relations Internationales et de la promotion des Enseignants. Cette ouverture sommaire a été articulée autour du mot d’ouverture de la Vice-présidente et du mot du Directeur des Programmes du CAMES.Ainsi, Mme OUATTARA, après avoir souhaité la bienvenue au Directeur des Programmes, au nom du Président de l’Université, a salué sa grande disponibilité. Elle a tenu à exprimer toute la gratitude de la communauté universitaire à l’endroit du Directeur des Programmes pour cet engagement pour le succès des Enseignants-chercheurs et Chercheurs. Elle a clos ses propos en exhortant les participants à une pleine concentration dans l’objectif final de réitérer le taux de 100%, habituellement enregistré par l’Institution.Le Directeur des Programmes, Pr Ali DOUMMA, prenant la parole à sa suite, a souligné l’intérêt du CAMES à accompagner les Institutions pour la promotion de carrière des Enseignants-chercheurs et Chercheurs. Il a relevé que ces formations entrent dans la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement du CAMES 2024-2028, dans lequel le renforcement des capacités tant des Commissions Institutionnelles Locales, que des candidats, tient une place importante. Il a donc réaffirmé la disponibilité du CAMES à toute Institution qui manifesterait le besoin d’organiser ce type de formations. Il a enfin annoncé le programme de cette séance de formation articulée autour de deux grandes parties : les éléments constitutifs du dossier de candidature pour les Comités Consultatifs Interafricains ainsi que l’évaluation en tant que tel, et la prise en main pratique de la plateforme E-CAMES d’inscription à ces CCI.www.lecames.org/les-enseignants-chercheurs-et-chercheurs-de-luniversite-joseph-ki-zerbo-outilles-... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
𝗥𝗲́𝘁𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 : 𝗳𝗼𝗰𝘂𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀Dans le cadre de la 22ème Session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG), trente-sept (37) membres du Jury, éminents experts dans leurs différentes spécialités, ont conduit les évaluations des aptitudes pédagogiques, scientifiques et académiques des candidats des six Sections, aux fonctions d’Enseignants du supérieur. Ils ont mis leur expertise au service de ce processus, le long des trois épreuves du Concours : la première épreuve organisée à distance du 18 au 28 octobre 2025, les deuxième et troisième épreuves organisées en présentiel à Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.Nous vous invitons à les découvrir à travers les albums des Sections. et les interviews accordées à la rédaction du Lundi CAMES. Ces interviews ont été l’occasion pour ces membres de Jury de partager leurs avis sur l’impact du Concours d’Agrégation dans la carrière d’un Enseignant-chercheur, les qualités attendues des candidats et des conseils pour les candidats et futurs candidats.Bonne découverte !www.lecames.org/retrospective-sur-le-22eme-concours-dagregation-des-sjpeg-focus-sur-les-membres-d... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
𝗟𝗮 𝗥𝗲𝘃𝘂𝗲 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗮𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲 (𝗦𝗦𝗠) 𝗱𝗲́𝘀𝗼𝗿𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗶𝗻𝗱𝗲𝘅𝗲́𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗦𝗖𝗢𝗣𝗨𝗦Après son indexation par International Scientific Indexing (𝗜𝗦𝗜), la 𝙎𝙚́𝙧𝙞𝙚 𝙎𝙘𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙎𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙈𝙖𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 (𝙎𝙎𝙈) 𝙙𝙚𝙨 𝙍𝙚𝙫𝙪𝙚 𝙍𝘼𝙈𝙍𝙚𝙎 de la Conférence des Recteurs des Universités Francophone d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI), vient d’être intégrée à la base de données 𝗦𝗖𝗢𝗣𝗨𝗦.Cette reconnaissance marque une étape majeure : Sciences des Structures et de la Matière dépasse désormais le cadre régional et acquiert une véritable visibilité internationale. La revue enregistre déjà des soumissions en provenance de pays tels que l’Inde, l’Azerbaïdjan et le Kirghizistan, témoignant de l’intérêt croissant qu’elle suscite au sein de la communauté scientifique mondiale.𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗲𝘀 :- Journal : Sciences des Structures et de la Matière- URL : publication.lecames.org/index.php/mat- ISSN : 2630-1180 (Electronic)- DOI-Prefix : 10.70974/mat2630- Abstracting : Google Scholar; CrossRef- Indexing : International Scientific Indexing (www.isindexing.com/isi/); Scopus (www.scopus.com/sourceid/21101321974?origin=resultslist)- Frequency : At least 2 Issues /Year (Continuous publication)- Language : English; French.- Authors guidelines: publication.lecames.org/index.php/mat/about/submissions#authorGuidelines Editor-in-Chief: David BOA (E-mail: boadavid.sfa@univ-na.ci / boadavidfr@yahoo.fr; WhatsApp number: +225 01 51 06 49 42).www.lecames.org/la-revue-sciences-des-structures-et-de-la-matiere-ssm-desormais-indexee-dans-scopus/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

3 weeks ago

Le CAMES
𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚Au total, 215 candidats, tous Maîtres-Assistants du CAMES, ont pris part à la 22ème Session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG), tenue en bimodale. À l’issue des trois épreuves d’évaluation menées par un Jury international composé de 𝟯𝟳 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀, 𝟴𝟲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀 — 𝗱𝗼𝗻𝘁 𝟳𝟰 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝟭𝟮 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 —, ont été inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de Maître de Conférences Agrégé du CAMES, dans leurs spécialités respectives. Le 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝘂𝘀𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝟰𝟬%, se révèle supérieur à celui enregistré lors de la 21ème session (32,21%), confirmant une progression notable des performances globales. Ce taux est ainsi le deuxième de l’histoire du Concours, après celui obtenu lors de la 19ème Session du Concours en 2019 à Ouagadougou, qui était de 41,22%.𝗗𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝘇 𝗰𝗶-𝗱𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲́𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀.. par genre ; . par Section ;. par Université ;. par Pays.www.lecames.org/les-resultats-definitifs-du-22eme-concours-dagregation-des-sjpeg/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook