Le mercredi 18 juillet 2018, s’est tenue à l’Amphi 1000 de la Faculté de sciences de la santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), la cérémonie de clôture de la 40e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du CAMES, sous la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, Monsieur Yahouza SADISSOU.
La satisfaction est générale à l’issue de cette 40e session des CCI tenue à Niamey, au Niger, du 7 au 18 juillet 2018.
Le Président du CCG, le Pr Maurice Aurélien SOSSO a, dans son allocution de clôture, exprimé sa gratitude aux autorités et au peuple nigérien pour toutes les mesures prises, pour rendre agréables les conditions de séjour et de travail des participants. Il a également rendu hommage aux membres du CCG et des différents CTS, qui ont contribué aux résultats forts appréciables engrangés par la 40e session des CCI.
« Une fois encore, nous avons ensemble, donné la preuve de la capacité du CAMES à renforcer l’engagement collectif, à fédérer ses ressources et à s’approprier les principes d’éthique et d’assurance qualité qui établissent la visibilité, la notoriété, le rayonnement et la crédibilité de ses programmes. Ensemble, nous devons donc poursuivre l’impérieux devoir d’ériger le CAMES non seulement comme une citadelle imprenable de l’excellence académique et scientifique, mais aussi comme le garant incontestable de la crédibilité et de la compétitivité dans le champ des savoirs savants. Notre vitalité tient aussi de la qualité de notre solidarité et de notre complémentarité dans la diversité », a plaidé le Pr SOSSO.
Le Président du CCG a, par ailleurs, relevé la
« nécessité d’adapter les textes organiques de l’Institution à sa nouvelle vision stratégique d’un CAMES du futur, d’un CAMES de développement, d’un CAMES arrimé à la modernité numérique ». Il s’agit pour lui « de consolider la mission originelle d’intégration assignée au CAMES par ses pairs fondateurs et le propulser vers la modernité ».
Pour sa part, le Secrétaire Général du CAMES, le Pr Bertrand MBATCHI a réitéré la très haute gratitude du CAMES, à l’égard de Monsieur le Président de la République du Niger, Son Excellence Issoufou MAHAMADOU, à son Gouvernement et à toutes les parties prenantes aux CCI, pour les efforts multiformes consentis, qui ont facilité l’aboutissement des travaux des CCI
Le Secrétaire Général du CAMES s’est également réjoui de la qualité des résultats malgré le nombre élevé des candidatures. Il a salué l’expérimentation de l’anonymat dans l’une des étapes de la procédure d’évaluation des candidats, comme une des innovations majeures de la 40e session des CCI considérée elle-même, de l’avis de tous, comme un pilote de passage au tout numérique.
À propos de l’expérimentation de l’anonymat dans la ventilation des dossiers aux évaluateurs, le Secrétaire Général du CAMES a rappelé que le
« non-respect de l’objectivité, dans un contexte du 21e siècle fortement marqué par la diversification des TIC, peut dangereusement mettre à mal la réputation collective du CAMES, même si un tel fait pourrait résulter d’un laisser-aller conscient ou inconscient d’un individu ou d’un groupe en déphasage avec la nouvelle vision du CAMES, matérialisée dans le Code d’éthique et de déontologie de l’Institution ».
Le Pr Bertrand MBATCHI a souligné que le passage aux CCI tout numérique pourrait avoir des effets positifs, notamment « la réduction de l’impact de la subjectivité ou des collusions individuelles ou collectives, la transparence, la traçabilité, le renforcement de la responsabilité des acteurs, le renforcement de la confiance des partenaires et donc de l’attractivité du programme CCI, l’augmentation de la capacité d’archivage, la célérité du processus de traitement des dossiers, la réduction du coût du transport lié au déplacement des cantines des dossiers, le rapprochement entre les différents acteurs des CCI, l’organisation des CCI en une semaine, la réduction de l’illectronisme des parties prenantes, un plaidoyer concret en faveur de la démocratisation du numérique comme mode de communication, d’apprentissage et d’évaluation ».
Dans la perspective du passage aux CCI tout numérique, le Secrétaire Général du CAMES a relevé que la responsabilité des Présidents ou Recteurs d’université ainsi que celle des Directeurs des centres de recherches sera renforcée. Il les invite à relever ce nouveau défi du CAMES en restructurant notamment les commissions institutionnelles d’évaluation des dossiers de candidatures au programme CCI.
Intervenant à son tour, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, Monsieur Yahouza SADISSOU a exprimé son entière satisfaction, quant aux résultats obtenus et adressé ses chaleureuses félicitations aux différentes parties prenantes de la 40e session des CCI.
« J’ai suivi avec intérêt le déroulement des travaux. Je retiens particulièrement le sérieux et la rigueur avec lequel les différents Comités techniques spécialisés (CTS) ont examiné les dossiers de candidature soumis à leur arbitrage. Cela prouve s’il en est besoin la crédibilité et l’excellence de notre organisation commune qu’est le CAMES », a dit le Ministre SADISSOU.
« La pertinence des débats [tenus à Niamey] nous invite à revisiter ensemble les textes du CAMES, pour en faire une institution plus forte avec des règles clairement établies. À ce titre, vous avez fort opportunément créé un comité d’éthique et de déontologie et élaboré un projet de règlement intérieur. Vous avez aussi décidé désormais de la dématérialisation des dossiers », a conclu le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation.