En tant que co-porteur et membre du Laboratoire Mixte International « Écologie et Développement Durable (LMI EDD) », le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a prononcé une allocution en ligne à l’occasion de la cérémonie de lancement du Congrès international d’Écologie d’Afrique de l’Ouest (EcoAO) – De la science aux applications. Ce Congrès international a eu lieu le mercredi 6 novembre 2024, dans cette même université située à Abidjan (Côte d’Ivoire), en présence des autorités administratives et académiques.
Cette manifestation scientifique correspond à la première édition du Congrès international d’Écologie d’Afrique de l’Ouest, organisé par les membres du LMI EDD, à savoir : le Laboratoire d’Écologie et Développement Durable (LEDD) et le Centre de Recherche en Écologie (CRE) de l’Université Nangui ABROGOUA (UNA), l’Institut d’Écologie et Sciences environnementales de Paris (IEES-Paris), l’Unité Mixte de Recherche (UMR) Eco et Sols de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). L’objectif était d’explorer toutes les applications de l’écologie (écologie urbaine et agroécologie, notamment), avec une approche pluridisciplinaire impliquant les sciences humaines (sociologie, ethnologie, économie …), nécessaires à l’étude des interactions entre la biodiversité et les sociétés humaines.
À l’entame de son propos, Pr Souleymane KONATÉ a salué la tenue de cette importante rencontre. « Ce Congrès international d’Écologie de l’Afrique de l’Ouest est une initiative louable et d’actualité, dans un monde caractérisé par des crises d’ordre sécuritaire, socio-économique, sanitaire et environnementale ; qui nous interpellent tous, en tant que chercheurs ; et qui représentent des défis majeurs, sans précédent, pour la science en général, et l’écologie en particulier. », a-t-il a signifié.
Selon lui, le Congrès international EcoAO marque un nouvel âge de l’écologie tropicale. Il devra contribuer à faire l’état des lieux de la discipline dans la sous-région, tout en donnant les orientations nécessaires à l’essor d’une écologie fondamentalement d’excellence scientifique et véritablement appliquée à la recherche de solutions aux problèmes de durabilité en Afrique.
« Ce serait, en cela, une contribution majeure aux agendas internationaux, dont la décennie 2024-2033 de la Science au service du développement durable des Nations Unies, l’année 2024 de l’Union Africaine dédiée à l’éducation en Afrique, le Programme prioritaire Campus Afrique de l’UNESCO et le Plan Stratégique de Développement 2024-2028 du CAMES ; qui mettent tous l’accent sur l’économie du savoir et la diplomatie scientifique. », a-t-il poursuivi.
Il a conclu ses propos en signifiant que : « le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur, institution interétatique de coordination et d’harmonisation des politiques et systèmes d’enseignement supérieur et de recherche en Afrique, encourage de telles initiatives, qui cadrent parfaitement avec notre ambition de développer les services scientifiques de l’enseignement supérieur à la société, et de faire un plaidoyer pour accorder une plus grande importance à la recherche scientifique dans les politiques publiques en Afrique ».
Le Congrès international d’Écologie d’Afrique de l’Ouest (EcoAO) – De la science aux applications a offert l’opportunité de partager la recherche et les résultats en cours à travers les sessions plénières, les symposiums, les présentations orales et les posters.
L’une des recommandations fortes de ce Congrès a été la création d’une société ouest africaine d’écologie.
Cent cinquante-deux (152) participants issus de huit (8) pays de l’Afrique de l’Ouest et de la France ont pris part à cet important évènement.