#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


1 hour ago

Le CAMES
𝗢𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗘𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La cérémonie d’ouverture de ce prestigieux Concours s’est tenue le 10 novembre 2025, dans la salle de conférence de l’UCAD II, sous la présidence effective du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la République du Sénégal, Pr Daouda NGOM.Revivez les temps forts de cette cérémonie à travers une sélection d’extraits de discours. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 hour ago

Le CAMES
𝗢𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗘𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La cérémonie d’ouverture de ce prestigieux Concours s’est tenue le 10 novembre 2025, dans la salle de conférence de l’UCAD II, sous la présidence effective du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la République du Sénégal, Pr Daouda NGOM.Revivez les temps forts de cette cérémonie à travers une sélection d’extraits de discours. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 hour ago

Le CAMES
𝗢𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗘𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La cérémonie d’ouverture de ce prestigieux Concours s’est tenue le 10 novembre 2025, dans la salle de conférence de l’UCAD II, sous la présidence effective du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la République du Sénégal, Pr Daouda NGOM.Revivez les temps forts de cette cérémonie à travers une sélection d’extraits de discours. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 hour ago

Le CAMES
𝗢𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗘𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La cérémonie d’ouverture de ce prestigieux Concours s’est tenue le 10 novembre 2025, dans la salle de conférence de l’UCAD II, sous la présidence effective du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la République du Sénégal, Pr Daouda NGOM.Revivez les temps forts de cette cérémonie à travers une sélection d’extraits de discours. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

11 hours ago

Le CAMES
𝐋𝐚 𝐜𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝'𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐒𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐬𝐞 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞 𝐥𝐮𝐧𝐝𝐢 𝟏𝟎 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥'𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐂𝐡𝐞𝐢𝐤𝐡 𝐀𝐧𝐭𝐚 𝐃𝐢𝐨𝐩 𝐝𝐞 𝐃𝐚𝐤𝐚𝐫, 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐃𝐚𝐨𝐮𝐝𝐚 𝐍𝐆𝐎𝐌, 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐈𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥.𝑆𝑢𝑖𝑣𝑒𝑧 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑒́𝑟𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡: ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

5 days ago

Le CAMES
𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐒𝐉𝐏𝐄𝐆) 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒.Le compte à rebours est lancé pour ce rendez-vous prestigieux qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.Au départ 215, les candidats Sous-Admissibles qui passeront les 2ème et 3ème épreuves sont au nombre de 113. Suivez toute l'actualité du Concours sur notre page. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
Photo de couverture de Le CAMES ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de l'ORTM1 (Mali). ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de Bko info (Mali). ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

6 days ago

Le CAMES
𝗟𝗲 𝗠𝗮𝗹𝗶 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Professeur Bouréma KANSAYE, et le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Professeur Souleymane KONATÉ, ont procédé, le 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au sein du Ministère à Bamako, à la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. Le Secrétaire Général du CAMES était accompagné pour l’occasion du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA.L’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES est prévu pour se tenir du 𝟭𝟵 𝗮𝘂 𝟮𝟯 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟲, dans la capitale malienne. La cérémonie qui a abrité la signature du protocole d’accord a été marquée par les interventions du Ministre et du Secrétaire Général du CAMES.Dans son allocution, le Ministre, Professeur Bouréma KANSAYE, a souhaité la bienvenue à la délégation du CAMES conduite par son Secrétaire Général. Il a par la suite exprimé, au nom du Gouvernement malien, sa gratitude pour la confiance renouvelée témoignée à l’égard de son pays. Il a souligné la portée stratégique de l’Atelier, appelé à contribuer à la réponse aux défis socio-économiques auxquels l’Afrique en général, et l’espace CAMES en particulier, sont confrontés.Prenant la parole à son tour, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités maliennes, pour le soutien constant du Mali à l’endroit du CAMES. Il a rappelé que cet Atelier ambitionne d’insuffler un nouvel élan à la Recherche africaine et s’articulera autour de cinq objectifs majeurs, dont les deux premiers visent à définir une politique de Recherche commune ambitieuse dans l’espace CAMES et à élaborer la stratégie de sa mise en œuvre.La signature solennelle du protocole d’accord pour l’organisation de cet Atelier majeur, par les deux Responsables, a clos cette cérémonie.www.lecames.org/le-mali-et-le-cames-signent-le-protocole-daccord-relatif-a-lorganisation-de-latel... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook