#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


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Le CAMES
𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗗𝗲𝗻𝗶𝘀 𝗦𝗮𝘀𝘀𝗼𝘂 𝗡𝗚𝗨𝗘𝗦𝗦𝗢 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, assurant l’intérim du Secrétaire Général, a reçu en audience le Professeur Ange Antoine ABENA, Président de l’Université Denis Sassou NGUESSO de Brazzaville (Congo), ce mercredi 9 juillet 2025, au siège du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).Au cours des échanges, le Président de l’Université a exprimé sa profonde gratitude au Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi qu’à son équipe, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a réaffirmé son attachement indéfectible à la mission du CAMES, «notre structure commune», en matière d’harmonisation des systèmes d’Enseignement supérieur et de Recherche. Il a également présenté la jeune Université qu’il dirige et qui s’apprête à célébrer son cinquième anniversaire l’année prochaine, en exprimant le souhait d’associer le CAMES à cette célébration.Soulignant l’alignement de son Institution sur la vision du CAMES, le Professeur ABENA a mentionné la soumission de dix (10) dossiers pour l’accréditation des offres de formation dans le cadre du Programme Reconnaissance et Équivalence des Diplômes, ainsi que de quinze (15) dossiers pour la promotion en grade des Enseignants-chercheurs à l’occasion de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).Sur le plan de la gouvernance, l’Université s’est dotée, à la faveur de la formation en Assurance Qualité interne (TrainIQA) offerte par le CAMES en partenariat avec l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD), d’une politique qualité, d’un manuel de procédures ainsi que d’une cellule d’Assurance Qualité, dont les animateurs seront prochainement nommés. www.lecames.org/le-president-de-luniversite-denis-sassou-nguesso-recu-en-visite-de-courtoisie-au-... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗣𝗼𝘂𝗿𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗧𝗦 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 (𝗖𝗖𝗜) 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Les travaux des Comités Techniques Spécialisés (CTS), organisés dans le cadre de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ont débuté le 2 juillet 2024 et se poursuivent jusqu’au 16 juillet 2025 à N’Djaména, au Tchad. Après le Comité Technique Spécialisé des Lettres et Sciences Humaines (CTS-LSH) et celui des Sciences Naturelles et Agronomie (CTS-SNA), lancés respectivement les 2 et 4 juillet 2025 en raison du grand nombre des dossiers de candidature, les cérémonies d’installation des membres des six autres CTS se sont tenues successivement. Ces cérémonies se sont déroulées sous la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, en présence du Professeur Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, du Professeur Félicien AVLESSI, Président du Comité Consultatif Général, du Professeur Habibou ABARCHI, Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie, et de M. Issoufou SOULAMA, Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES.Les installations de ces différents CTS ont eu lieu selon le calendrier suivant:www.lecames.org/poursuite-des-travaux-des-cts-dans-le-cadre-de-la-47eme-session-des-comites-consu... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗟𝗲 𝗩𝗶𝗰𝗲-𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗔𝗹𝗲𝘅𝗮𝗻𝗱𝗿𝗶𝗲 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES, qui se tiennent du 7 au 16 juillet 2025, le Secrétaire Général du CAMES, accompagné du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, a reçu la visite de courtoisie d’une délégation de l’Université d’Alexandrie, invitée comme observatrice de la session des CCI, en présence de membres de l’Université de N’Djaména. Cette rencontre tripartite entre le CAMES, l’Université d’Alexandrie et l’Université de N’Djaména s’est tenue le 7 juillet 2025.Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu une délégation de l’Université d’Alexandrie avec à sa tête, son Vice-président Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, en compagnie d’une délégation de l’Université de N’Djaména dirigée par son premier responsable, Dr (MC) MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. Invité à N’Djamena, comme observateur, à la cérémonie d’ouverture des CCI, Pr Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, Vice-président de cette prestigieuse Université égyptienne, a tenu à rencontrer le Secrétaire Général du CAMES. Il s’agissait pour lui de discuter de vive voix des similitudes entre les deux systèmes d’évaluation et des potentielles pistes de collaboration entre leurs deux Institutions. Cette entrevue a été facilitée par l’Université de N’Djaména qui entretient depuis 2010, un partenariat avec celle d’Alexandrie. Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’est dit honoré de l’intérêt porté au CAMES par cette prestigieuse Université africaine. Il a par la suite, présenté aux visiteurs, le système d’évaluation par les pairs unique au monde du CAMES et les missions de l’Institution. Pour lui, cette visite vient à point nommé, du fait que le Conseil des Ministres du CAMES a décidé lors de sa dernière session de mai 2025, d’ouvrir le CAMES à d’autres langues officielles dont l’arabe. Le Secrétaire Général du CAMES s’est dit disponible pour approfondir les échanges sur une potentielle collaboration après ce premier contact.M. Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, prenant la parole à son tour, a rappelé la relation spéciale que son pays l’Egypte, souhaite entretenir avec les autres pays africains. Il a par ailleurs traduit son admiration face à l’organisation du CAMES et son modèle unique avec les nombreux pays mobilisés autour d’une même vision. Il a également signifié son intérêt à identifier les pistes de collaboration entre son pays, son Université et notre Institution commune, avec la perspective éventuelle d’une adhésion au CAMES.www.lecames.org/le-vice-president-de-luniversite-dalexandrie-recu-en-audience-par-le-secretaire-g... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗿𝗲𝗰̧𝘂𝗲 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES qui se sont tenus du 7 au 16 juillet à N'Djaména, une délégation du CAMES a eu l'honneur d'être reçue par le Président de la République, Chef de l'État, Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. Cette audience s'est tenue le 15 juillet 2025 dans les locaux de la présidence en présence du Ministre d'État, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Dr Tom ERDIMI, du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, du Président du CCG, Pr Félicien AVLESSI, du Directeur des Programmes en charge des CCI, Pr Ali DOUMMA et du Président du comité local d'organisation, Pr MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. ... See MoreSee Less
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Le CAMES
Les lampions s'éteignent sur la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES.Suivez ce moment solennel en live :🔴𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭... 𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐥𝐨̂𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐨𝐦𝐦𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝟒𝟕𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒: 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐋𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐩𝐭𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 Du 7 au 16 juillet 2025, N'Djaména la capitale tchadienne, abrite la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES. Un évènement majeur de l'Institution articulé autour de deux grandes instances: les Comités Techniques Spécialisés au nombre de huit (8) et le Comité Consultatif Général du CAMES qui regroupe les Recteurs, Présidents, Responsables d'Institutions du CAMES et des Institutions partenaires.A l'entame de cette session, 2075 dossiers de candidature avaient été enregistrés par le Secrétariat général du CAMES issus de 110 Institutions d'Enseignement supérieur et de Recherche de l'espace CAMES.A l'issue des travaux des Comités Techniques Spécialisés et de la validation des résultats par le Comité Consultatif Général du CAMES, 𝟏𝟖𝟑𝟐 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬-𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐂𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 sont désormais inscrits dans les Listes d'aptitude du CAMES soit un taux de 88,2% de réussite globale.Découvrez les résultats de cette 47ème session en détail:www.lecames.org/les-resultats-de-la-47eme-session-des-comites-consultatifs-interafricains-du-cames/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains CAMES (CCI CAMES) a été officiellement ouverte ce lundi 7 juillet 2025 à N’Djamena, au Tchad. La cérémonie solennelle a été présidée par Son Excellence l'Ambassadeur ALLAH MAYE HALINA, Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République du Tchad, représentant Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Haut Patron de l’événement.Une succession d’allocutions officielles et des prestations artistiques, ont conféré à la cérémonie une dimension à la fois institutionnelle et culturelle.Cette ouverture a été précédée les 2 et 4 juillet 2025, des lancements respectifs des travaux des Comités Techniques Spécialisés Lettres et Sciences Humaines (CTS LSH) et Sciences Naturelles et Agronomie (CTS SNA). Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette rétrospective. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝐪𝐮𝐢 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞́𝐞 𝐥𝐞 𝟕 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐍'𝐃𝐣𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚 𝐚𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 ... See MoreSee Less
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