#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


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𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains CAMES (CCI CAMES) a été officiellement ouverte ce lundi 7 juillet 2025 à N’Djamena, au Tchad. La cérémonie solennelle a été présidée par Son Excellence l'Ambassadeur ALLAH MAYE HALINA, Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République du Tchad, représentant Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Haut Patron de l’événement.Une succession d’allocutions officielles et des prestations artistiques, ont conféré à la cérémonie une dimension à la fois institutionnelle et culturelle.Cette ouverture a été précédée les 2 et 4 juillet 2025, des lancements respectifs des travaux des Comités Techniques Spécialisés Lettres et Sciences Humaines (CTS LSH) et Sciences Naturelles et Agronomie (CTS SNA). Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette rétrospective. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝐪𝐮𝐢 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞́𝐞 𝐥𝐞 𝟕 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐍'𝐃𝐣𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚 𝐚𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗹’𝗲𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 : 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝘀𝘁 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲́𝗲La 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES (CCI CAMES) est officiellement lancée ce lundi 7 juillet 2025, à N’Djaména au Tchad. La cérémonie solennelle d’ouverture a été présidée par Son Excellence l’Ambassadeur ALLAH-MAYE HALINA, Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République du Tchad, représentant Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Haut Patron de l’évènement. Étaient présents à cette cérémonie, outre d’éminentes personnalités nationales et internationales, le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle du Tchad, Dr Tom ERDIMI; le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ ; le Président du Comité Consultatif Général du CAMES, Pr Félicien AVLESSI ; le Président du Comité local d’organisation de ces CCI, Dr (MC) MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR ; et le Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie du CAMES, Pr Habibou ABARCHI. Cette cérémonie s’est également déroulée en présence des membres des Comités Techniques Spécialisés du CAMES, des membres du Comité Technique de Vérification des Revues du CAMES, des membres du Secrétariat général du CAMES, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement du Tchad, des autorités diplomatiques, administratives, coutumières, religieuses et académiques, et d’un grand nombre d’Enseignants-chercheurs, de Chercheurs et d’étudiants tchadiens.Dans son allocution de bienvenue, le 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮, 𝗗𝗿 (𝗠𝗖) 𝗠𝗔𝗛𝗔𝗠𝗔𝗧 𝗦𝗔𝗟𝗘𝗛 𝗗𝗔𝗢𝗨𝗦𝗦𝗔 𝗛𝗔𝗚𝗚𝗔𝗥, en sa qualité de Président du Comité local d’organisation, a souhaité une chaleureuse bienvenue à l’ensemble des participants. «Vous avez quitté chez vous pour venir chez vous. Soyez en profondément rassurés », a-t-il affirmé. Il a tenu à saluer tout particulièrement le leadership éclairé et la détermination exemplaire du Professeur Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES. « Cher Professeur, votre nom est désormais associé à la revitalisation méthodique, ambitieuse et résolue du CAMES. Il a enfin adressé ses salutations distinguées au Professeur Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des CCI, qu’il a qualifié de véritable cheville ouvrière de ces assises.Au nom des membres du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES et de l’ensemble des Responsables des Institutions d’Enseignement supérieur et des Centres de Recherche, le 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗙𝗲́𝗹𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗔𝗩𝗟𝗘𝗦𝗦𝗜, 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗖𝗚, a exhortés à faire preuve des valeurs qui les caractérisent: « une objectivité à toute épreuve, une rigueur méthodique, une transparence absolue, et un strict respect des règles et des dispositions énoncées dans les documents de référence, que sont le Code d’Éthique et de Déontologie et le Guide d’Évaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs 2024-2028». Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a, pour sa part, souligné avec force que la reprise en présentiel des Comités Consultatifs Interafricains, après une interruption depuis 2019, constitue bien plus qu’un simple retour au format habituel: « il s’agit d’une véritable renaissance du Programme, qui trouve une signification toute particulière à N’Djaména, terre de Toumaï, où fut signé, en 1976, l’accord initial instituant ce Programme phare du CAMES ».𝗟𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝗘́𝘁𝗮𝘁, 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲, 𝗗𝗿 𝗧𝗼𝗺 𝗘𝗥𝗗𝗜𝗠𝗜, dans son discours de circonstance, a dès l’entame de son propos reconnu la place prépondérante du CAMES. « S’il est une organisation scientifique régionale qui suscite aujourd’hui l’admiration des savants du monde entier, transcende les frontières, rassemble les intelligences, dépasse les différences et rapproche les peuples, c’est bien le CAMES », a-t-il ainsi affirmé.L’allocution d’ouverture officielle de cette 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains, a été prononcée par le 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲, 𝗖𝗵𝗲𝗳 𝗱𝘂 𝗚𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱, 𝗦𝗼𝗻 𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗹’𝗔𝗺𝗯𝗮𝘀𝘀𝗮𝗱𝗲𝘂𝗿 𝗔𝗟𝗟𝗔𝗛-𝗠𝗔𝗬𝗘 𝗛𝗔𝗟𝗜𝗡𝗔. Il a rappelé d’entrée de jeu, l’intérêt de Son Excellence, le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, pour la cause de l’Enseignement supérieur africain, qu’il considère comme la pierre angulaire du développement socio-économique durable du continent. Il a réaffirmé le soutien indéfectible du Gouvernement de la République du Tchad à l’Enseignement supérieur, avant d’ouvrir officiellement les travaux de la 47èmesession des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES.www.lecames.org/le-tchad-accueille-lexcellence-scientifique-la-47eme-session-des-comites-consulta... ... See MoreSee Less
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𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝗘́𝘁𝗮𝘁 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a été honoré, le 5 juillet 2025, de la visite de courtoisie du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle de la République du Tchad, Dr Tom ERDIMI. Présent au pays de Toumaï, dans le cadre de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES, qui se tiennent du 7 au 16 juillet 2025, Pr Souleymane KONATÉ a pu s’entretenir avec son Ministre de tutelle sur différents sujets.D’entrée de jeu, le 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦, 𝗣𝗿 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗞𝗢𝗡𝗔𝗧𝗘́, a tenu à présenter ses civilités au Ministre d’État avant de présenter une partie de l’équipe qui l’accompagne dont le 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝗜𝗣𝗔/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦, 𝗣𝗿 𝗔𝗹𝗶 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗠𝗔, et le 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗔𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀, 𝗠. 𝗜𝘀𝘀𝗼𝘂𝗳𝗼𝘂 𝗦𝗢𝗨𝗟𝗔𝗠𝗔. Il a par ailleurs remercié chaleureusement le Ministre d’État pour l’accueil de cette 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES sur le sol tchadien. Dans son propos, le Secrétaire Général a tenu à rappeler que cette session marque le retour en présentiel des CCI, ce qui réjouit toute la communauté académique et scientifique. Il a également exprimé toute sa gratitude aux autorités tchadiennes tout en saluant la présence de Son Excellence le Premier ministre à la cérémonie d’ouverture qu’il présidera. Il a émis le souhait que la pleine réussite soit au rendez vous de cette grande messe scientifique qui contribuera à faire briller l’image du pays qui l’accueille avec chaleur.𝗗𝗿 𝗧𝗼𝗺 𝗘𝗥𝗗𝗜𝗠𝗜, accompagné du 𝗗𝗿 (𝗠𝗖) 𝗠𝗔𝗛𝗔𝗠𝗔𝗧 𝗦𝗔𝗟𝗘𝗛 𝗗𝗔𝗢𝗨𝗦𝗦𝗔 𝗛𝗔𝗚𝗚𝗔𝗥, 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜, s’est dit satisfait de voir ce Programme créé à N’Djaména être organisé sur le sol tchadien, 49 ans plus tard. Il a rappelé que le CAMES a bonne presse au Tchad, vu son ancienneté en tant qu’organisation internationale. « Vous êtes chez vous à N’Djaména dans tous les domaines », a-t-il assuré, rappelant toute la disponibilité et la mobilisation des hautes autorités du pays, de son Ministère et du Premier ministère pour tout besoin tout le long du séjour.www.lecames.org/visite-de-courtoisie-du-ministre-detat-en-charge-de-lenseignement-superieur-de-la... ... See MoreSee Less
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𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗧𝗦 𝗟𝗦𝗛 𝗲𝘁 𝗦𝗡𝗔 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲́𝘀N’Djaména, la capitale tchadienne, accueille la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES, du 7 au 16 juillet 2025 à l’hôtel de l’Amitié. A cet effet, le Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, Pr Ali DOUMMA, a procédé au lancement des travaux du 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́ 𝗟𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗛𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 (𝗖𝗧𝗦 𝗟𝗦𝗛), 𝗹𝗲 𝟮 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟱 et ceux du 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́ 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗡𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗔𝗴𝗿𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲 (𝗖𝗧𝗦 𝗦𝗡𝗔), 𝗹𝗲 𝟰 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟱.Ce démarrage anticipé des travaux de ces CTS se justifie par le grand nombre de dossiers de candidature enregistrés au niveau de ces deux CTS, avec notamment 𝟲𝟳𝟰 𝗱𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗧𝗦 𝗟𝗦𝗛 𝗲𝘁 𝟱𝟭𝟲 𝗱𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗧𝗦 𝗦𝗡𝗔.Les cérémonies de lancement des travaux de ces deux CTS se sont articulées autour du mot de bienvenue et d’orientation du Directeur des Programmes, d’un rappel des modalités pratiques d’utilisation de la plateforme numérique et d’informations diverses. Ainsi, dans son propos, le Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, Pr Ali DOUMMA, après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue aux Experts venus des pays de l’espace CAMES, a salué le retour en présentiel de cet important Programme du CAMES. Il a remercié les Experts présents, pour leur engagement constant à préserver la crédibilité de notre Institution commune à travers des évaluations objectives, impartiales et transparentes. Il a également salué les nombreux services qu’ils rendent à la communauté universitaire et scientifique de l’espace CAMES.Cette séance s’est poursuivie avec le rappel de l’utilisation de la plateforme numérique par l’informaticien du CAMES, M. Guillaume NIKIEMA. www.lecames.org/47eme-session-des-comites-consultatifs-interafricains-du-cames-les-travaux-des-ct... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗔𝘀𝘀𝗶𝘀𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗘𝗺𝗽𝗹𝗼𝘆𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹’𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗘́𝘁𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝗴𝗼Les « Assises sur l’Employabilité et l’Entrepreneuriat des Étudiants en République du Congo » se sont tenues les 30 juin et 1er juillet 2025, au Palais des Congrès de Brazzaville (Congo). Ces assises ont été organisées par le Ministère de l’Enseignement supérieur sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Anatole Collinet MAKOSSO. Cet événement a réuni des décideurs politiques, des représentants des missions diplomatiques, des Partenaires Techniques et Financiers, des Responsables académiques, des acteurs du monde économique, des acteurs de la société civile ainsi que de nombreux étudiants. La Ministre de l’Enseignement supérieur, Professeure Delphine Édith EMMANUEL née ADOUKI, a assuré la coordination des travaux et veillé à la bonne conduite des échanges tout au long de ces assises.Parmi les moments forts de ces assises figurait la table ronde sur le thème « 𝘈𝘤𝘤𝘰𝘳𝘥𝘴 𝘦𝘵 𝘌𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘊𝘰𝘯𝘤𝘳𝘦𝘵𝘴 », organisée le 1er juillet 2025. Celle-ci a constitué un espace stratégique dédié à la formalisation des engagements Institutionnels et partenariaux.Parmi les moments forts de ces assises figurait la table ronde sur le thème « Accords et Engagements Concrets », organisée le 1er juillet 2025. Celle-ci a constitué un espace stratégique dédié à la formalisation des engagements Institutionnels et partenariaux.𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲́ 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘀 𝗮𝘀𝘀𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗦𝗮𝘁𝘂𝗿𝗻𝗶𝗻 𝗘𝗡𝗭𝗢𝗡𝗚𝗔 𝗬𝗢𝗖𝗔, 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝘂𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗤𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́. Il est intervenu notamment lors de la cérémonie d’ouverture pour délivrer le message de soutien du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, ainsi qu’au panel de discussion sur « 𝘓’𝘦𝘮𝘱𝘭𝘰𝘺𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘦́𝘵𝘶𝘥𝘪𝘢𝘯𝘵𝘴 : 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘔𝘺𝘵𝘩𝘦 𝘦𝘵 𝘙𝘦́𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́ », en qualité d’expert.www.lecames.org/le-cames-participe-aux-assises-sur-lemployabilite-et-lentrepreneuriat-des-etudian... ... See MoreSee Less
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