#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


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𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗻𝗼𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗥𝗼𝘆𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗱𝘂 𝗠𝗮𝗿𝗼𝗰En marge de la 16ème Conférence générale quadriennale de l’Association des Universités Africaines (AUA), organisée à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat (Maroc) du 21 au 25 juillet 2025, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a été reçu en audience, le 21 juillet 2025, par le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Royaume du Maroc, Professeur Azzedine EL MIDAOUI, au cabinet dudit Ministère.Cette visite de courtoisie a été l’occasion pour le Professeur Souleymane KONATÉ, de remercier au nom du CAMES, les autorités marocaines pour la participation de leur Ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation à la 41ème session du Conseil des Ministres du CAMES, tenue à Brazzaville (République du Congo) du 23 au 27 mai 2024, en qualité d’observateur. Il a également réaffirmé l’intérêt du CAMES pour la consolidation de cette dynamique d’ouverture et de dialogue. Au cours des échanges, le Secrétaire Général a présenté les missions, les organes et les principaux Programmes du CAMES. Il a par ailleurs mis en lumière les opportunités de collaboration avec les établissements marocains d’Enseignement supérieur, notamment en matière d’Assurance Qualité, de Recherche et de mobilité académique.Le Ministre Azzedine EL MIDAOUI a, pour sa part, salué cette démarche d’ouverture, en réaffirmant l’intérêt du Royaume du Maroc pour un rapprochement stratégique avec le CAMES, soulignant « qu’aucun pays ne peut voler de ses propres ailes », d’où la nécessité de regroupements régionaux. Il a mis en avant l’importance, pour les Universités marocaines, de mieux connaître les mécanismes de coopération portés par le CAMES.www.lecames.org/le-secretaire-general-du-cames-recu-en-audience-par-le-ministre-de-lenseignement-... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗟𝗲 #𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲 𝘂𝗻 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’#𝗔𝗨𝗔 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗴𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a signé un protocole d’accord avec l’Association des Universités Africaines (AUA), le 23 juillet 2025 à Rabat (Maroc). Paraphé par les Secrétaires Généraux des deux Institutions, Professeur Souleymane KONATÉ et Professeur Olusola Bandele OYEWOLE, cet accord marque une étape importante dans le renforcement des synergies continentales en matière d’Enseignement supérieur.Ce protocole formalise une volonté commune de coopérer autour de cinq (5) priorités :- l’harmonisation des politiques et systèmes d’accréditation ;- la promotion de la Recherche collaborative ;- la facilitation de la mobilité académique ;- le rapprochement entre Universités francophones et anglophones ;l’organisation conjointe de formations et d’ateliers.- L’objectif est de contribuer, ensemble, à un espace africain d’Enseignement supérieur intégré, plus crédible et aligné sur les standards internationaux.La mise en œuvre de ce partenariat, prévue sur une durée initiale de cinq (5) ans, reposera sur la coordination de points focaux désignés par chaque Institution.www.lecames.org/le-cames-signe-un-accord-strategique-avec-laua-pour-lintegration-de-lenseignement... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝟭𝟲𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 (𝗔𝗨𝗔) : 𝗰𝗮𝗽 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗵𝗮𝗿𝗺𝗼𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻Du 21 au 25 juillet 2025, le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a pris une part active à la 16ème Conférence générale quadriennale de l’Association des Universités Africaines (AUA), organisée à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat (Maroc). Cette conférence s’est tenue sous le thème « Façonner l’Avenir de l’Enseignement Supérieur pour l’Innovation et le Développement Durable en Afrique ». La délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, et composée du Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, et de Monsieur Briand IDOSSOU, Ingénieur-Informaticien et chargé de programme, y a apporté des contributions de haut niveau.𝗟𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱’𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗹𝗲́𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀Lors de la cérémonie d’ouverture de ladite conférence, le Professeur Souleymane KONATÉ a adressé un message en tant que partenaire stratégique invité. Dans son intervention, le Secrétaire Général a d’abord rappelé la mission d’harmonisation des politiques et l’expérience avérée du CAMES en matière d’Assurance qualité dans l’Enseignement supérieur et la Recherche en Afrique. Il a également expliqué l’importance de la signature d’un mémorandum d’entente avec l’AUA.Il a par ailleurs présidé la session plénière du 21 juillet 2025 consacrée à la phase 3 de l’initiative Harmonisation, Accréditation et Assurance Qualité dans l’Enseignement Supérieur Africain – HAQAA3 (Vers une harmonisation de l’Enseignement supérieur africain ; impacts et opportunités de l’initiative HAQAA). Cette session plénière a réuni le Secrétaire Général de l’AUA, la Directrice des politiques et programmes d’éducation d’OBREAL, le Secrétaire Exécutif de l’Association Régionale des Universités d’Afrique Australe (SARUA) et le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité.Au cours de cette session, le Professeur Saturnin ENZONGA YOCA a mis en lumière les domaines clés dans lesquels l’initiative HAQAA3 a permis de créer des synergies concrètes avec les programmes régionaux du CAMES. Il s’agit notamment : (i) du renforcement des capacités des acteurs en Assurance Qualité interne et externe ; (ii) du déploiement d’une unité régionale de collecte harmonisée de données sur l’Enseignement supérieur ; (iii) de l’appui à la mise en place de l’Alliance Panafricaine d’Assurance Qualité et d’Accréditation (PAQAA) et de son unité technique ; (iv) du dialogue politique et de la coopération interrégionale.La contribution du CAMES à cette Conférence s’est poursuivie avec la participation de M. Briand IDOSSOU, le mardi 22 juillet 2025, à la session plénière intitulée « Youth Mobility for Africa: Impacts of Erasmus+ Projects », ainsi qu’à un événement parallèle consacré à la première réunion en présentiel de l’African Higher Education Data Team (AHEDT), organisée dans le cadre de l’initiative HAQAA3.www.lecames.org/le-cames-prend-part-a-la-16eme-conference-generale-de-lassociation-des-universite... ... See MoreSee Less
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𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗜𝗘𝗦𝗥 : 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗔𝗯𝗼𝗺𝗲𝘆-𝗖𝗮𝗹𝗮𝘃𝗶Pour notre rubrique de mise en lumière de nos IESR, la rédaction du Lundi CAMES vous invite à découvrir l’Université d’Abomey-Calavi, à travers l’interview de son Recteur, Professeur Félicien AVLESSI, par ailleurs Président du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES.𝟭- 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗻𝗼𝘀 𝗹𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀Je suis le Professeur Félicien AVLESSI, Enseignant-chercheur en Chimie générale, Chimie organique et Chimie de l’eau à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi. J’assume actuellement la fonction de Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).𝟮- 𝗣𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 ?L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) est la première et la plus grande Université du Bénin. Fondée en 1970 sous le nom d’Université du Dahomey, elle a été rebaptisée Université Nationale du Bénin en 1975, avant de prendre son appellation actuelle en 2001, suite à la création de la deuxième Université pluridisciplinaire située dans la partie septentrionale du Bénin.Placée sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), l’UAC déploie sa stratégie autour de quatre objectifs majeurs, inscrits dans son 𝗣𝗹𝗮𝗻 𝗦𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝟮𝟬𝟭𝟴-𝟮𝟬𝟮𝟯 𝗲𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗣𝗹𝗮𝗻 𝗧𝗿𝗶𝗲𝗻𝗻𝗮𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟭-𝟮𝟬𝟮𝟰 :- assurer une formation équitable et de qualité ;- promouvoir la Recherche scientifique et l’Innovation technologique au service du développement durable du Bénin et du monde ;- renforcer la coopération interuniversitaire, institutionnelle et le rayonnement de l’UAC ;- améliorer la gouvernance et le pilotage de l’Université.Il faut noter que cette stratégie est actuellement en révision.L’UAC compte aujourd’hui quarante (40) Unités de formation et de Recherche (UFR), constituées de vingt (20) écoles et instituts, six (6) facultés à grands effectifs, deux (2) facultés à statut d’école à faibles effectifs, trois (3) chaires UNESCO et neuf (9) Écoles Doctorales. Son offre de formation couvre huit (8) grands domaines définis par le REESAO : sciences de la santé, sciences et technologies, sciences agronomiques, sciences juridiques et politiques, sciences économiques et de gestion, littérature, langues et arts, humanités et sciences sociales.www.lecames.org/a-la-decouverte-de-nos-iesr-luniversite-dabomey-calavi/ ... See MoreSee Less
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𝗥𝗲́𝘁𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦A la faveur de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains, le Professeur Souleymane KONATÉ a été invité au micro de l’émission « Regard d’expert » proposée par le Magazine Échos Palais du Tchad. ... See MoreSee Less
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𝗥𝗲́𝘁𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Secrétaire Général du CAMES au micro de la presse pour parler de la 47 ème Session des CCIA la faveur de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains, Pr Souleymane KONATÉ a été invité au micro de l’émission « Regard d’expert » proposée par le Magazine Échos Palais du Tchad. A l’occasion de ce même évènement, il a également pris part à un plateau télévisé « Table Ronde » aux côtés du Président de l’Université de N’Djaména, Président du Comité local d’organisation des CCI, Pr MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. Il aborde dans ces interventions différents aspects des CCI.𝗟𝗮 𝗧𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗥𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮, 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜 ... See MoreSee Less
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𝗥𝗲́𝘁𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le retour des membres du Comité Consultatif Général (CCG) sur les travaux de la réunion ordinaire du CCG qui s’est tenue du 14 au 16 juillet 2025 ... See MoreSee Less
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𝗥𝗲́𝘁𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES, s’est tenue du 7 au 16 juillet 2025, à N’Djaména au Tchad. Près de 250 participants : Experts, membres des Instances du CAMES et du Secrétariat général, y ont activement pris part à travers les travaux des Comités Techniques Spécialisés, la réunion ordinaire du Comité Consultatif Général et les cérémonies solennelles organisées. Nous vous invitons à revivre cet évènement phare à travers quelques interviews et des éléments audiovisuels.𝗗𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́𝘀 (𝗖𝗧𝗦) 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗰𝗿𝗼 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗿𝗼𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱, 𝗖𝗵𝗲𝗳 𝗱𝗲 𝗹’𝗘́𝘁𝗮𝘁, 𝗦𝗼𝗻 𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗹𝗲 𝗠𝗮𝗿𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗹 𝗠𝗔𝗛𝗔𝗠𝗔𝗧 𝗜𝗗𝗥𝗜𝗦𝗦 𝗗𝗘𝗕𝗬 𝗜𝗧𝗡𝗢En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), qui s’est tenue du 7 au 16 juillet 2025, à N'Djaména au Tchad, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a été reçu en audience à la Présidence de la République du Tchad, en présence du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Dr Tom ERDIMI. Le Secrétaire Général du CAMES était accompagné du Président du Comité Consultatif Général, Pr Félicien AVLESSI, du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, Pr Ali DOUMMA, et du Président de l’Université de N’Djaména, Pr MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR.Cette audience qui s’est tenue le 15 juillet 2025, a été l’occasion pour le Professeur Souleymane KONATÉ d’exprimer la déférente gratitude de la communauté universitaire et scientifique des 19 États membres du CAMES, à Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, pour avoir accepté d’abriter cette 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains sur le sol tchadien et pour le soutien constant de la République du Tchad à notre Institution panafricaine d’intégration académique. Le Secrétaire Général a par la suite, avec une note de satisfaction, rapporté au Chef de l’État, le niveau d’avancement des travaux de cette 47ème session des CCI qui se déroule dans de très bonnes conditions. Le Secrétaire Général du CAMES n’a pas manqué de soumettre à la haute attention du chef de l’État quelques doléances dans le cadre du fonctionnement harmonieux de notre Institution commune.Prenant la parole à la suite du Secrétaire Général du CAMES, Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, a souhaité plein succès aux candidats de tous les pays à cette 47ème session des CCI, tout en rassurant le Secrétaire Général du CAMES de son soutien indéfectible au CAMES. Le Chef de l’État a souligné l’importance de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le développement d’un pays. « Le CAMES est un bien commun qui forme les ressources humaines compétentes pour la formation des futurs cadres de nos pays et nous devons à tout prix préserver la vision des pères fondateurs qui l’ont pensé et l’ont créé », a-t-il indiqué.www.lecames.org/le-secretaire-general-du-cames-recu-en-audience-par-le-president-de-la-republique...www.youtube.com/watch?v=Dj2ZjI7C12k ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗖𝗹𝗼̂𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗖𝗜-𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦: 𝟭 𝟴𝟯𝟮 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗶𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝘁𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗱’𝗮𝗽𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦L’Auditorium du Ministère des Affaires Étrangères de la République du Tchad a servi de cadre à la cérémonie officielle de clôture de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Dans une atmosphère marquée par un satisfecit général, la clôture solennelle de cette messe scientifique s’est tenue le 16 juillet 2025. Elle a été présidée par le Docteur Tom ERDIMI, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle de la République du Tchad.Cette cérémonie solennelle de clôture a été articulée autour des allocutions du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle de la République du Tchad, Dr Tom ERDIMI, du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, ainsi que de celle du Président du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES, Pr Félicien AVLESSI.Dans son intervention, le Président du Comité Consultatif Général, Pr Félicien AVLESSI, a salué les efforts conjoints de l’ensemble des parties prenantes, ainsi que le soutien constant des autorités politiques, administratives et académiques ayant permis l’atteinte de résultats probants. Il a souligné la mobilisation de plus de 𝟮𝟬𝟬 experts issus de 13 pays de l’espace CAMES, répartis au sein des huit Comités Techniques Spécialisés, pour l’analyse rigoureuse de 2 075 dossiers de candidature provenant de 110 Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche. À l’issue des travaux, 𝟭 𝟴𝟯𝟮 candidats ont été inscrits sur les différentes Listes d’aptitude du CAMES, aux Grades de Maître-Assistant, Chargé de Recherche, Maître de Conférences, Maître de Recherche, Professeur Titulaire et Directeur de Recherche, soit un taux de réussite global de 𝟴𝟴,𝟮 %. Concernant les résultats selon le genre, le Président du CCG a signifié qu’un taux de réussite de 𝟴𝟴,𝟯𝟴% a été enregistré pour la gent masculine et 𝟴𝟳,𝟯𝟲 % pour la gent féminine. Professeur AVLESSI a clos son propos en adressant ses vives félicitations aux candidats admis, tout en encourageant avec bienveillance les candidats non inscrits, à persévérer avec confiance.Prenant la parole à son tour, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ a dressé un bilan positif de cette édition, placée sous le sceau de la rigueur, du professionnalisme et d’une collaboration harmonieuse entre les différentes structures du CAMES. « Les Comités Techniques Spécialisés (CTS) ont procédé à l’évaluation des dossiers selon les critères du Guide d’évaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs et les principes d’éthique et de déontologie en vigueur. Le Comité Technique de Vérification des Revues (CTVR) et la Direction des Programmes en charge des CCI ont pleinement assuré leur mission d’assistance des CTS. La Commission d’Éthique et de Déontologie (CED) a veillé, par ses actions de sensibilisation, au respect des normes déontologiques. Le Comité Consultatif Général (CCG), réuni en session ordinaire du 14 au 16 juillet, a examiné et validé les résultats des CTS à la lumière des textes de référence. Enfin, le Secrétariat général du CAMES, en lien avec le Ministère de tutelle, a assuré la coordination globale des travaux. »Dans son allocution de clôture, le Ministre d’État, Dr Tom ERDIMI, s’est félicité de la qualité des échanges et du climat de confiance ayant caractérisé cette session. « Je me réjouis de l’esprit de débat interactif qui a prévalu, du climat de confiance mutuelle qui a régné et de l’état de lucidité intellectuelle qui a éclairé les échanges durant les travaux des CCI et du CCG », a-t-il ainsi souligné.C’est sur une note de pleine satisfaction qu’il a officiellement déclaré clos les travaux de la 47ème session des CCI du CAMES.www.lecames.org/cloture-solennelle-de-la-47emesession-des-cci-cames-1-832-nouveaux-admis-sur-les-...www.youtube.com/watch?v=MgdEoLW_Wfg ... See MoreSee Less
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