#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


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𝗟𝗮 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗘́𝘁𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗗𝗲́𝗼𝗻𝘁𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗲 𝗲𝗻 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘅𝘁𝗿𝗮𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲Les 23 et 24 avril 2025, la Commission d’Éthique et de Déontologie (CED) du CAMES a tenu sa session extraordinaire en présentiel au siège de l’Institution à Ouagadougou (Burkina Faso) et en ligne pour certains membres. Les travaux ont été dirigés par Pr Habibou ABARCHI, Président de la Commission.La cérémonie d’ouverture de cette session a eu lieu le 23 avril 2025 autour des interventions du Secrétaire Général du CAMES et du Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie (CED).Le mot de bienvenue du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a été l’occasion pour lui, de rappeler d’entrée de jeu, l’importance de la CED. « La CED est l’organe de veille éthique, indispensable à la crédibilité et à la respectabilité de notre Institution commune », a-t-il souligné. Il a par ailleurs rappelé que « la présence active des membres témoigne de leur attachement au CAMES et à leur mission de garant de ses valeurs fondamentales que sont : l’éthique, l’intégrité, l’impartialité, l’excellence et le service à la communauté scientifique africaine et malgache ». En revenant sur les points inscrits à l’ordre du jour, le Secrétaire Général a salué l’initiative « louable et ambitieuse » de création des cellules d’éthique et de déontologie au sein des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) des pays membres du CAMES. En effet, cette initiative vise à renforcer, au niveau institutionnel, la culture éthique dans la conduite des missions universitaires et scientifiques. Abordant la question de la mise en place des organes d’éthique et de déontologie au sein des IESR des pays membres, le Président de la CED, Pr Habibou ABARCHI, a précisé que ces structures auront vocation à devenir des corps avant-gardistes en matière d’éthique universitaire, adaptés à la réalité de chaque contexte institutionnel. Ces cellules agiraient comme interfaces de proximité entre les établissements et la CED, permettant une gestion plus efficace, réactive et contextualisée des enjeux éthiques. Pour garantir le succès de ce projet structurant, il a invité les conseillers et personnes ressources de la CED à prendre toutes les dispositions idoines afin d’assurer sa mise en œuvre efficace et son ancrage durable au sein des communautés universitaires.www.lecames.org/la-commission-dethique-et-de-deontologie-du-cames-sest-reunie-en-session-extraord... ... See MoreSee Less
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𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮 𝗮𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le mardi 22 avril 2025, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu en audience une délégation d’Enseignants-chercheurs de l’Université de N’Djaména (Tchad), en mission au Burkina Faso dans le cadre d’un partenariat interuniversitaire. Cette mission vise à s’inspirer du Programme de Nutrition de l’Université Joseph KI-ZERBO pour la mise en place d’un projet similaire au sein de cette Institution d’Enseignement et de Recherche du Tchad.La rencontre s’est tenue en présence du Directeur des Programmes en charge des Enseignements et des Évaluations du CAMES, Pr Ali DOUMMA. La délégation tchadienne, accompagnée du Pr Aly SAWADOGO, Enseignant-chercheur à l’Université Joseph KI-ZERBO, était composée de : Pr FOUMSOU LHAGADANG, Professeur Titulaire de Gynécologie et d’Obstétrique, Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé Humaine ; Pr ABDELSALAM Tidjani, Professeur Titulaire de Nutrition, Microbiologie et Sécurité Alimentaire, Chef du Département de Santé Publique et Dr Mahamat Béchir, Maître de Conférences, Enseignant-chercheur.Les échanges ont essentiellement porté sur les préparatifs de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES, dont la tenue en présentiel est prévue au Tchad en juillet 2025.www.lecames.org/visite-de-courtoisie-dune-delegation-de-luniversite-de-ndjamena-au-secretariat-ge... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗧𝗦 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗰𝗿𝗼 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗱𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄 𝗱𝘂 𝗣𝗿 𝗔𝗯𝗼𝘂-𝗕𝗮𝗸𝗮𝗿𝗶 𝗜𝗠𝗢𝗥𝗢𝗨Pour ce numéro, nous vous invitons à suivre l’interview du Professeur Abou-Bakari IMOROU, 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗧𝗦 𝗟𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗛𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 (𝗟𝗦𝗛) du CAMES.www.youtube.com/watch?v=qxATIn0hBiE𝗘𝘅𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄En termes de perspectives, au-delà de l’évaluation des dossiers CCI, nous allons nous mobiliser pour examiner sérieusement les demandes d’homologation des revues au niveau du CAMES. Nous accompagnerons les collègues responsables des revues afin qu’elles puissent, d’ici 2027, atteindre un niveau conforme aux exigences en matière d’indexation.Cette année, de nouveaux éléments sont entrés en jeu dans l’évaluation des dossiers, notamment l’évaluation pédagogique et les évaluations des enseignements dans les universités. Nous avons constaté une disparité dans la mise en œuvre de ces évaluations. Ce sujet sera donc inscrit à l’ordre du jour de la prochaine session, afin de déterminer concrètement les modalités d’application de ces évaluations.Par ailleurs, il ressort que, dans de nombreux pays, contrairement aux directives du CAMES, les commissions de validation des fiches techniques ne sont pas toujours mises en place. La prochaine session sera l’occasion de revenir sur cette question et d’inviter les collègues à soutenir les administrations universitaires ainsi que les Unités d’Enseignement ou de Recherche, pour que ces commissions soient mises en place.𝗣𝗿 𝗔𝗯𝗼𝘂-𝗕𝗮𝗸𝗮𝗿𝗶 𝗜𝗠𝗢𝗥𝗢𝗨. ... See MoreSee Less
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𝗣𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗯𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝘂𝘀𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻Le Secrétaire Général du CAMES a l’honneur de préciser aux Recteurs, Présidents, Directeurs Généraux des Institutions d’Enseignement supérieur des pays membres du CAMES, que 𝗹𝗮 𝗻𝗼𝘁𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻°𝟬𝟯𝟳-𝟮𝟬𝟮𝟱/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝗦𝗚/𝗗𝗣𝟭/𝗞𝗣 𝗱𝘂 𝟭𝟳 𝗺𝗮𝗿𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟱 relative à l’observance de l’année de pause est un document de portée générale qui 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲́𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.www.lecames.org/precision-sur-le-respect-de-lobservation-de-lannee-de-pause-aux-concours-dagregat... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦, 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗵𝗼𝗻𝗻𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟲𝗲̀𝗺𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗥𝗜𝗗𝗘𝗣𝗘𝗦La 𝟲𝗲̀𝗺𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗥𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗘́𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗣𝗿𝗶𝘃𝗲́𝘀 𝗱’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗦𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 (𝗥𝗜𝗗𝗘𝗣𝗘𝗦) 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗻𝘂𝗲 𝗮̀ 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼, 𝗮𝘂 𝗠𝗮𝗹𝗶, 𝗱𝘂 𝟭𝟰 𝗮𝘂 𝟭𝟳 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟱. Cette rencontre a constitué une étape importante pour l’Enseignement supérieur privé africain. Le 17 avril 2025, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Pr Bouréma KANSAYE, a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises, en présence du Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Pr Souleymane KONATÉ. À cette occasion, le Secrétaire Général du CAMES et le Ministre ont chacun pris la parole pour livrer, respectivement, une allocution de circonstance et le discours d’ouverture.Dans son allocution, et dans un contexte porteur de renouveau, Pr Souleymane KONATÉ a salué la relance du RIDEPES, qu’il a qualifié de levier important de l’intégration académique africaine. Il a également exprimé sa reconnaissance aux autorités maliennes pour leur engagement constant en faveur du CAMES.Rappelant que le RIDEPES est né en 2014 sous l’impulsion du CAMES, le Secrétaire Général a rendu un vibrant hommage à feu Pr Bertrand MBATCHI, son prédécesseur, pour avoir posé les fondations de ce réseau qui fédère aujourd’hui les établissements privés des 19 États membres du CAMES. Il a invité les membres de ce réseau à s’approprier pleinement les Programmes du CAMES, notamment le PRED, tout en les encourageant à contribuer à la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement du CAMES 2024–2028. Le Pr KONATÉ a conclu son intervention en soulignant la complémentarité entre les établissements publics et privés, réaffirmant que le CAMES œuvre au service de l’ensemble des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR).Dans son discours d’ouverture officiel de la session, Pr Bouréma KANSAYE a donné le ton de l’événement en insistant sur l’unité et l’ambition collective, illustrées dès l’entame de son propos par l’adage « Seul, on va vite. Ensemble, on va loin ». www.lecames.org/le-secretaire-general-du-cames-invite-dhonneur-de-la-6eme-rencontre-du-ridepes/ ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗠𝗮𝗹𝗶A Bamako, dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la 6ème Rencontre du RIDEPES, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a profité de l’occasion pour rendre une visite de courtoisie au Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Professeur Bouréma KANSAYE, dans la matinée du 17 𝒂𝒗𝒓𝒊𝒍 2025. Il était accompagné du Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat.Cette audience a principalement porté sur la présentation des civilités du CAMES au Ministre, et le renforcement de la coopération entre le CAMES et le Mali. Elle a été l’occasion pour le Professeur Souleymane KONATÉ d’exprimer sa profonde reconnaissance envers les autorités maliennes pour leur soutien constant au CAMES. Ce soutien se manifeste notamment par l’accueil de la rencontre du RIDEPES, seulement cinq mois après avoir abrité au Mali la 39ème session du Programme de Reconnaissance et d’Équivalence des Diplômes (PRED) couplée à un atelier majeur de formation en Assurance Qualité. Enfin, Pr Souleymane KONATÉ a salué la décision prise par le Ministre, selon laquelle le Mali ne reconnaîtra que les promotions par le CAMES ou par la voie nationale, des Enseignants-chercheurs et Chercheurs. Du fait de cette décision, aucune autre évaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs, entreprise par d’autres organismes que le CAMES et l’État Malien, ne sera reconnue par le Mali.www.lecames.org/le-secretaire-general-du-cames-a-ete-recu-en-audience-par-le-ministre-de-lenseign... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲́ 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗛𝗔𝗤𝗔𝗔𝟯 𝗮̀ 𝗬𝗮𝗼𝘂𝗻𝗱𝗲́𝗟𝗲 𝟵 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗮̀ 𝗹’𝗛𝗼̂𝘁𝗲𝗹 𝗛𝗶𝗹𝘁𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗬𝗮𝗼𝘂𝗻𝗱𝗲́, le Directeur des Programmes du CAMES en charge de la Recherche, de l’Innovation et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA, a participé à la deuxième réunion du Conseil consultatif de l’Initiative HAQAA3 (Harmonisation, Assurance Qualité et Accréditation de l’Enseignement Supérieur Africain, phase 3, 2023-2028). Il y représentait le CAMES qui fait partie de la structure de gouvernance de cette Initiative, en tant que membre du Comité de pilotage des partenaires stratégiques.La réunion visait à faire le point sur les avancées de l’Initiative HAQAA3, à formuler des orientations stratégiques pour son évolution, et à explorer les synergies possibles entre les partenaires. Après la présentation des avancées de HAQAA3, les échanges se sont structurés autour de trois blocs thématiques, chacun explorant les contributions actuelles des partenaires ainsi que les perspectives de collaboration en vue d’atteindre des objectifs communs. Il s’agissait notamment : (i) des données pour les politiques publiques et l’impact, (ii) des outils pour l’harmonisation et le renforcement de la confiance, (iii) des partenariats pour aujourd’hui et demain.www.lecames.org/le-cames-a-participe-a-la-deuxieme-reunion-du-conseil-consultatif-de-linitiative-... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗭𝗟𝗘𝗖𝗔𝗙Le Secrétaire Général du CAMES a été représenté par le Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, Directeur des Programmes du CAMES en charge de la Recherche, de l’Innovation et du Partenariat, à la toute première conférence dédiée à la mise à profit de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) pour favoriser l’intégration de l’Enseignement supérieur. Cette importante rencontre, tenue, 𝗹𝗲𝘀 𝟳 𝗲𝘁 𝟴 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗮̀ 𝗹’𝗜𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗥𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 (𝗜𝗥𝗜𝗖) 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗬𝗮𝗼𝘂𝗻𝗱𝗲́ 𝗜𝗜, a réuni des Décideurs politiques, des Responsables universitaires, des Chercheurs et des Partenaires au développement venus d’Afrique et d’Europe. Co-organisée par l’Association OBREAL Global, l’Université Panafricaine et l’Association des Universités Africaines, cette rencontre a eu pour thème : « 𝙏𝙞𝙧𝙚𝙧 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙕𝙤𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙞𝙗𝙧𝙚-𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙖𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙜𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙀𝙣𝙨𝙚𝙞𝙜𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙥𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙪𝙧 ». Elle a constitué une étape déterminante dans le rapprochement entre l’intégration économique africaine et les ambitions du continent en matière d’Enseignement supérieur.Le 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗘𝗡𝗭𝗢𝗡𝗚𝗔 𝗬𝗢𝗖𝗔 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗰𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗻𝗲𝗹𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀, à savoir : le rôle de l’éducation dans la promotion de la ZLECAf ; et les enjeux de l’intégration de l’Enseignement supérieur à l’échelle continentale et régionale en Afrique.www.lecames.org/le-cames-a-pris-part-a-la-conference-sur-lenseignement-superieur-dans-la-zlecaf/ ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲𝘀 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗧𝗦 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗰𝗿𝗼 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗱𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄 𝗱𝘂 𝗣𝗿 𝗠𝗔𝗟𝗔𝗠 𝗠𝗔𝗠𝗔𝗡 𝗡𝗮𝗳𝗶𝗼𝘂 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗻Pour ce numéro, nous vous invitons à suivre l’interview du Pr MALAM MAMAN Nafiou Maman, 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́ 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 ( 𝗖𝗧𝗦-𝗦𝗘𝗚).𝗘𝘅𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄.Nous avons pris la présidence il y a un an et, concrètement, j’ai participé à deux réunions. La première, qui s’est tenue en présentiel à Ouagadougou juste après notre élection, a été l’occasion pour nous de nous approprier pleinement la mission confiée : diriger les travaux, utiliser le Guide d’évaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs dans le cadre des CCI, ainsi que le Code d’Éthique et de Déontologie du CAMES, afin de mener efficacement les activités des CTS. Par la suite, nous nous sommes retrouvés en visioconférence avec nos collègues, lors de la 46ème session des CCI, consacrée à l’évaluation des dossiers. Le CTS SEG a enregistré un total de 122 dossiers, qui ont tous été examinés. Le taux de réussite s’est élevé à 66,39 %, soit 81 candidats inscrits, tandis que 33,61 %, soit 41 personnes, ont été ajournées. Nous avons présenté ces résultats lors de la réunion du CCG tenue au Gabon en juillet 2024. Nous y avons exposé les raisons des échecs enregistrés. Le CCG a bien compris notre analyse et a validé les résultats.Nous allons œuvrer, avec l’appui des collègues des différents pays, à sensibiliser tous ceux qui ont, ou auront, à évaluer des dossiers dans le cadre des CCI, à l’importance du strict respect du Guide. Nous voudrions aussi travailler avec les collègues, afin qu’ils s’approprient la méthode d’indexation et surtout de la preuve d’indexation. 𝗣𝗿 𝗠𝗔𝗟𝗔𝗠 𝗠𝗔𝗠𝗔𝗡 𝗡𝗮𝗳𝗶𝗼𝘂 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗻. ... See MoreSee Less
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