Droit de réponse à la tribune de Dandi GNAMOU sur Fasozine.com

Le journal en ligne www.fasozine.com a publié, le 28 juillet 2019, une tribune polémique et fallacieuse sur le CAMES — http://www.fasozine.com/tribune/7143-enseignement-superieur-le-cames-sur-la-sellette.html — dont l’auteure est Dandi GNAMOU, Enseignante-chercheure à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), récemment frappée par la décision No SO/CM/CAMES/2019-10 du Conseil des Ministres du CAMES, pour manquements aux dispositions du Code d’éthique et de déontologie de notre Institution commune.

Dans ce droit de réponse, publié le 16 septembre 2019, le CAMES apporte des éclaircissements sur les différents propos de l’auteure qui cherche visiblement à jeter un discrédit sur notre Institution commune, et les actions entreprises sur instructions du Conseil des Ministres, en vue de sa modernisation juridique.

Par ce droit de réponse, le CAMES ne cherche pas à polémiquer, mais à éclairer l’opinion publique — les enseignants-chercheurs et chercheurs ainsi que les autorités étatiques sur les allégations qui lui sont faites.


À propos de la prétendue illégalité des mesures adoptées par la 36e session du Conseil des Ministres du CAMES

Les décisions  du Conseil des Ministres du CAMES tenu le 30 mai 2019 à Cotonou au Bénin, présidé par le Pr Jacques FAME DONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, signataire à ce titre des actes de la session, et co-présidé par le  Pr Alkassoum MAÏGA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Vice-Président statutaire,  n’ont pas fini de susciter des réactions. 

Une tribune polémique a été ainsi publiée dans un journal burkinabé en ligne, Fasozine.com, le 28 juillet 2019. L’auteure, Madame Dandi GNAMOU,  s’y livre à une critique acerbe de certaines décisions adoptées par cette Instance suprême de l’auguste institution. Elle invoque leur caractère inopportun et illégal en se fondant sur la procédure suivie et sur les règles de fond adoptées.

Il importe d’apporter des éclaircissements et précisions face à cette critique qui, à n’en point douter, manque d’objectivité, de rigueur et de pertinence et participe plutôt à entretenir l’obscurantisme et à tromper le grand public. 

En ce qui concerne la procédure suivie, l’auteure fait valoir d’abord que certaines décisions du Conseil des Ministres du CAMES ont été adoptées avant l’entrée en vigueur des modifications apportées à la Convention portant statut du CAMES ; tel serait le cas du « Règlement intérieur du Conseil des Ministres adopté par Résolution n° 2019-013, mais prévu par la Résolution n° 2019-15 » ; selon l’auteure, « Elle (sic) porte un numéro antérieur à celle (sic) dont elle (sic) doit faire application ».

Dans l’esprit de l’auteure, la Résolution considérée comme mode d’adoption des décisions du Conseil des Ministres n’existe que depuis la révision de la Convention portant statut du CAMES en 2019 à Cotonou au Bénin. De ce fait, selon l’auteure, la Résolution portant adoption du Règlement intérieur des sessions ministérielles ne pouvait pas intervenir avant l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-015 portant révision de ladite Convention.

Une telle analyse procède d’une méconnaissance des textes de l’organisation et des pratiques institutionnelles en vigueur depuis la création du CAMES. La discussion sur l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-15, relative à la révision de la Convention portant statut du CAMES, n’aurait de sens que si le Règlement intérieur du Conseil des Ministres trouvait son fondement dans cette Résolution. Or, tel n’est pas le cas.

L’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-013 trouve son fondement dans les articles 10 et 11 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES. Il résulte de la combinaison de ces articles que le Conseil des Ministres, qui a compétence notamment pour adopter les Résolutions concernant les politiques d’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que  pour examiner et approuver les comptes rendus des travaux du Comité des experts, y compris les propositions de résolutions et de recommandations, adopte ses décisions par consensus.

D’ailleurs, le Règlement intérieur que la Résolution n° SO-CM/2019-013 abroge et remplace a été adopté, à Ouagadougou, par Résolution du Conseil des Ministres le 17 avril 1989. Au vu de ce qui précède, il est aisé d’admettre que cet aspect de l’analyse de l’auteure est erroné, fallacieux et vise à entretenir la confusion sur le fonctionnement des instances supérieures du CAMES et la légalité de leurs actes, pour trouver une justification imaginaire à une situation somme toute personnelle.

L’auteure fait ensuite observer de manière factuelle inexacte que « l’autorisation des parlements nationaux est impérative (…) », que « créer une organisation internationale sur la base d’un traité en forme simplifiée est inadéquat (…) » et que « pour modifier un traité fondateur, il faut un autre traité (…) ». Les propos tendant à faire accréditer l’idée que le CAMES, pour avoir été créé en violation « des basiques du droit des traités et de l’État de droit », n’a jamais eu d’existence légale n’engagent que l’auteure qui les a tenus et qui, pourtant, a toujours bénéficié des prérogatives attachées à son titre d’agrégée obtenu dans le cadre des programmes du CAMES, notamment celui du Concours d’agrégation.

Cela dit, au-delà de l’amalgame entre procédures de création d’une organisation internationale et processus de modification d’un traité relatif au Statut d’une organisation déjà créée, il y a lieu de relever que l’observation révèle curieusement une grave méconnaissance des textes du CAMES, pour une personne qui a été à maintes reprises sollicitée comme expert au sein de l’Institution. En effet, c’est l’article 26 de la Convention portant Statut du CAMES, qui prévoit les modalités de  sa révision. Il résulte de ce texte que cette Convention peut être amendée ou révisée à la demande d’un État signataire, que le projet d’amendement doit recueillir l’avis favorable de deux autres États membres avant d’être remis au Secrétaire Général, que ledit projet est soumis au Conseil des Ministres et qu’il est adopté à la majorité des 2/3 des États membres. La procédure ainsi décrite débouche sur l’adoption, par le Conseil des Ministres, d’une Résolution validant les modifications ainsi apportées. Cette règle prévue par l’article 26 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES est traditionnellement consacrée par le droit des Traités. En effet, c’est le Traité fondateur qui prévoit les modalités de sa révision ainsi que les organes compétents pour y procéder.

S’agissant des règles de fond, l’auteure considère que du fait de l’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-015, le CAMES serait passé d’une organisation de coopération à une organisation supranationale, avec  pour effet de conférer à son Secrétaire Général « un pouvoir de légation… un pouvoir règlementaire autonome qui peut s’étendre à l’adoption de règlement d’exécution » et de faire du « Conseil des Ministres un parlement qui légifère dans le domaine de l’enseignement supérieur ».

L’idée selon laquelle le CAMES se transforme en organisation supranationale comparable à l’UEMOA avec la possibilité de prendre des « décisions qui s’imposeront aux États et s’appliqueront directement aux individus sans une internalisation préalable » est, de toute évidence, une vue de l’esprit. En effet le CAMES a toujours été une structure supranationale, à caractère spécifique. Il suffit pour s’en convaincre de se référer à ses textes fondamentaux.

Aux termes de l’article 6 de la Convention portant statut du CAMES, chaque programme du CAMES est régi par une Convention ou un Accord négocié et signé par les États qui acceptent d’en faire partie. Il en résulte que la signature par un État d’un Accord ou d’une Convention sous l’égide du CAMES implique l’engagement d’accepter et d’exécuter les obligations qui en découlent. En application des stipulations des Accords ou Conventions signés par les États dans le domaine de l’enseignement supérieur, le CAMES peut prendre des actes pour la réalisation des politiques communes.

C’est pour prendre en compte cette réalité que la Résolution n° SO-CM/2019-015 modifiant la Convention, a prévu deux types d’actes qui, bien que présentant des similitudes avec ceux qu’adoptent traditionnellement les organisations supranationales telles que l’UEMOA, n’en ont ni la même nature ni le même régime juridique.

Les actes émanant du CAMES, contrairement aux règlements et directives de l’UEMOA cités par l’auteure, ne sont pas formulés pour constituer un ordre juridique autonome mais plutôt pour harmoniser la position des États membres en vue de la réalisation de certains programmes et/ou la structuration des organes et instances du CAMES. Ces actes sont de deux ordres : les Directives et les Règlements.

Les Directives sont adoptées pour préciser les engagements que les États ont librement souscrits en vue de la réalisation des objectifs contenus dans les programmes ou pour déterminer les modalités de mise en œuvre des solutions communes dans les domaines prévus par l’article 4 de la Convention portant Statut du CAMES.

Les Règlements, en ce qui les concerne, n’ont ni pour objet ni pour effet de créer des droits ou des obligations au profit ou à la charge des ressortissants des États membres. Comme le prévoit le nouvel article 20-4 de la Convention dans sa rédaction due à la révision de 2019, ils sont destinés uniquement aux organes et instances du CAMES dont ils fixent les modalités de fonctionnement. Cela dit, l’absence de textes ayant un effet direct dans l’ordre juridique interne des États ne s’oppose pas à ce que le CAMES mette en place des instances chargées de prononcer les sanctions appropriées contre les enseignants et chercheurs qui, dans le cadre des programmes auxquels ils participent, s’écartent de manière délibérée des règles d’éthique et de déontologie qui garantissent la qualité des évaluations.  

Le CAMES n’est pas devenu, au vu de ce qui précède, une organisation supranationale par l’effet de la Résolution adoptée lors du dernier Conseil des ministres. Il a toujours été et demeure cette organisation investie par ses fondateurs de la mission d’harmoniser les politiques des États dans les domaines de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La Résolution de 2019 modifiant la Convention portant Statut du CAMES a eu le mérite de préciser la nature des actes qui doivent être accomplis pour atteindre les objectifs visés et déterminer l’identité des organes ou des instances habilités à les adopter. L’adoption de cette Résolution ne peut donc avoir pour effet de transférer les compétences du Conseil des Ministres au Secrétaire Général qui en tant qu’organe d’exécution, exerce une mission générale de représentation, dirige l’administration du CAMES, exécute les décisions du Conseil des Ministres et des instances académiques et scientifiques du CAMES et participe à la conception des programmes (cf. article 17 de la Convention portant Statut du CAMES).

En ce qui concerne le Conseil des Ministres, il reste l’Instance voulue dès l’origine par les fondateurs du CAMES, c’est-à-dire  investie de la mission d’adopter les textes par lesquels sont définies les solutions communes et appropriées aux problèmes posés par les systèmes d’éducation, les établissements d’Enseignement supérieur, les Institutions de Recherche, les diplômes délivrés, l’accueil des étudiants, l’éducation, la formation et la circulation des étudiants ainsi que la mobilité des enseignants et des chercheurs.

En conclusion, il est à regretter que l’auteure, bénéficiaire des programmes du CAMES, ignore curieusement les textes de l’Organisation, les modalités de fonctionnement de ses instances ainsi que ses pratiques institutionnelles spécifiques. Il peut néanmoins lui être accordé le bénéfice des circonstances atténuantes.

Les textes du CAMES n’étant pas publiés, l’auteur peut soutenir au moins qu’elle n’est pas censée les connaitre. Mais, avec la création d’un Journal officiel du CAMES en vue d’assurer la publication des textes produits dans le cadre de notre Organisation commune, un tel système de défense ne pourra plus être opposé par les enseignants ou chercheurs de mauvaise foi prompts à demander, en invoquant l’absence de mesure de publicité, que soit écartée la règle selon laquelle nul n’est censé ignorer la loi.

Pour la mémoire et la responsabilité collective, il convient de noter que ce Conseil des Ministres ordinaire a été précédé d’une réunion des Experts et a connu la participation de 13 pays membres sur les 19 que regroupe le CAMES.

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𝗣𝗹𝗲́𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 ... See MoreSee Less
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𝗦𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘃𝗶𝗿𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗙𝗚 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲La Fondation allemande pour la recherche (DFG) organisera le 𝗺𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟭 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗱𝗲 𝟬𝟴𝗵𝟯𝟬 𝗮̀ 𝟭𝟬𝗵𝟬𝟬 (𝗚𝗠𝗧), une session virtuelle d’information sur les opportunités de financement pour la collaboration scientifique internationale.𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 𝗖𝗶𝗯𝗹𝗲 : Chercheurs·euses intéressé·e·s par une coopération entre l’Afrique subsaharienne et l’Allemagne, et entre la région MENA et l’Allemagne.𝗖𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 : présentation du portefeuille de financements DFG, conseils pour trouver un·e partenaire en Allemagne, puis temps de questions/réponses.𝗟𝗮𝗻𝗴𝘂𝗲 : la réunion se déroulera exclusivement en anglais.𝗣𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 : aucune préinscription nécessaire ; connectez-vous directement via ce lien le 11 juin : dfg.webex.com/dfg/j.php?MTID=m16aa720f4a3a29d9c2bd08cbf67f20b7 (La session ne sera pas enregistrée.).www.lecames.org/session-virtuelle-dinformation-de-la-dfg-sur-les-opportunites-de-financement-pour... ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁/𝗼𝘂 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝗮𝗳𝗳𝗶𝗿𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻En marge de la 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du CAMES, tenue du 19 au 23 mai 2025 à Conakry, en République de Guinée, le Réseau des Partenaires Techniques et/ou Financiers (RPTF) du CAMES a organisé, le 21 mai 2025, sa 8ème réunion annuelle. Cette rencontre a illustré la vitalité de la collaboration entre le CAMES et ses Partenaires. Lors de la session plénière du Conseil des Ministres, le 22 mai, les Partenaires ont réitéré leur engagement à soutenir les orientations stratégiques du CAMES, dans une dynamique de coopération durable. Ils ont souligné l’importance d’une collaboration fondée sur la solidarité, la co-construction et l’accompagnement mutuel. À cette occasion, ils ont présenté les axes prioritaires de leurs actions futures, en synergies avec le Plan Stratégique de Développement du CAMES 2024-2028, qui seront mises en œuvre en étroite collaboration avec le CAMES, au service du développement de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en Afrique.𝗘𝘅𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁/𝗼𝘂 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗱𝘂 #𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.www.lecames.org/le-cames-et-ses-partenaires-techniques-et-ou-financiers-reaffirment-leur-engageme... ... See MoreSee Less
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𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 : 𝗹𝗲𝘀 𝗥𝗲́𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗗𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀La 42ème session du Conseil des Ministres a réuni à Conakry en République de Guinée, onze (11) Ministres en charge de l’Enseignement supérieur et/ou de la Recherche (Burkina Faso, Bénin, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Équatoriale, Niger, Sénégal, Tchad) et quatre Représentants officiels des Ministres chargés de l’Enseignement supérieur et/ou de la Recherche (Cameroun, Mali, République Démocratique du Congo, Togo). Au cours des travaux de la réunion ministérielle menés sous la présidence de la Ministre de l’Enseignement supérieur de la République du Congo, Professeure Édith Delphine EMMANUEL Née ADOUKI, différents points inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et adoptés.A l’issue de la session ministérielle, d’importantes résolutions et décisions ont été adoptées par le Conseil des Ministres en vue du bon fonctionnement du CAMES.𝗔𝘂 𝘁𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟭 portant adoption du rapport d’activités du Secrétaire Général pour sa gestion au titre de l’exercice 2024- 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟮 portant adoption des états financiers de synthèse de l’exercice 2024 du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur- 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟯 portant adoption du budget 2026- 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟰 portant détermination des modalités d’homologation des grades et de collation (VAE, VAP) de la diaspora et autres au sein du CAMES - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟱 portant création d’une Académie Virtuelle du CAMES - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟲 portant adhésion de l’Université Tertiaire et Technologique Loko (UTT-LOKO) au CAMES - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟳 portant évaluation de la situation des Mathématiques dans l’éducation au sein de l’espace CAMES - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟴 interdisant l’usurpation des missions du CAMES par tout organisme non reconnu par les États membres - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟬𝟵 portant mise à jour des textes de l’Ordre International des Palmes Académiques du Conseil Africain et Malgache Pour l’Enseignement supérieur (OIPA/CAMES) - 𝗥𝗘́𝗦𝗢𝗟𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗡° 𝗦𝗢-𝗖𝗠/𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦/𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟬𝟭𝟬 portant réflexion sur la fiabilité des logiciels anti-plagiat et l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les évaluations du CAMESwww.lecames.org/42eme-session-du-conseil-des-ministres-les-resolutions-et-les-decisions/ ... See MoreSee Less
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𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗲𝗻 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮̀ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝘀-𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀L’Ecole Normale Supérieure de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, organise le 5 février 2026, une rencontre scientifique en hommage à ses illustres Enseignants-chercheurs: Pr ISSIAKA Haoua, Pr GOZA Nana Aicha, Pr GALY Abdelkader, Pr DOKA IBRAHIM Dahiratou, Dr BOUKARI Issiaka. Ces Enseignants-chercheurs ont chacun dans leurs domaines, apporté leur inestimable contribution à la formation et à la Recherche.La journée de rencontre scientifique qui leur est dédiée s’inscrit dans une démarche de reconnaissance des mérites et de poursuite de l’oeuvre de ces femmes et hommes dont l’engagement et l’apport à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à la société sont indéniables.Dans le cadre de cette journée, un appel à contributions est lancé pour un ouvrage collectif en hommage sous le thème « 𝘭𝘢 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦 𝘥𝘶 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵: 𝘥𝘦́𝘤𝘭𝘰𝘪𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴, 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘦́𝘵𝘦́𝘴 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴. » L’objectif général de l’ouvrage hommage est de réunir un ensemble de réflexions sur le rapport sciences-société en vue d’explorer les voies d’un développement durable de l’Afrique. Date limite de réception des résumés : 𝟭𝟱 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟱.www.lecames.org/appel-a-contribution-pour-un-ouvrage-collectif-en-hommage-a-des-enseignants-cherc... ... See MoreSee Less
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𝗖𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱’𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 ... See MoreSee Less
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