Droit de réponse à la tribune de Dandi GNAMOU sur Fasozine.com

Le journal en ligne www.fasozine.com a publié, le 28 juillet 2019, une tribune polémique et fallacieuse sur le CAMES — http://www.fasozine.com/tribune/7143-enseignement-superieur-le-cames-sur-la-sellette.html — dont l’auteure est Dandi GNAMOU, Enseignante-chercheure à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), récemment frappée par la décision No SO/CM/CAMES/2019-10 du Conseil des Ministres du CAMES, pour manquements aux dispositions du Code d’éthique et de déontologie de notre Institution commune.

Dans ce droit de réponse, publié le 16 septembre 2019, le CAMES apporte des éclaircissements sur les différents propos de l’auteure qui cherche visiblement à jeter un discrédit sur notre Institution commune, et les actions entreprises sur instructions du Conseil des Ministres, en vue de sa modernisation juridique.

Par ce droit de réponse, le CAMES ne cherche pas à polémiquer, mais à éclairer l’opinion publique — les enseignants-chercheurs et chercheurs ainsi que les autorités étatiques sur les allégations qui lui sont faites.


À propos de la prétendue illégalité des mesures adoptées par la 36e session du Conseil des Ministres du CAMES

Les décisions  du Conseil des Ministres du CAMES tenu le 30 mai 2019 à Cotonou au Bénin, présidé par le Pr Jacques FAME DONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, signataire à ce titre des actes de la session, et co-présidé par le  Pr Alkassoum MAÏGA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Vice-Président statutaire,  n’ont pas fini de susciter des réactions. 

Une tribune polémique a été ainsi publiée dans un journal burkinabé en ligne, Fasozine.com, le 28 juillet 2019. L’auteure, Madame Dandi GNAMOU,  s’y livre à une critique acerbe de certaines décisions adoptées par cette Instance suprême de l’auguste institution. Elle invoque leur caractère inopportun et illégal en se fondant sur la procédure suivie et sur les règles de fond adoptées.

Il importe d’apporter des éclaircissements et précisions face à cette critique qui, à n’en point douter, manque d’objectivité, de rigueur et de pertinence et participe plutôt à entretenir l’obscurantisme et à tromper le grand public. 

En ce qui concerne la procédure suivie, l’auteure fait valoir d’abord que certaines décisions du Conseil des Ministres du CAMES ont été adoptées avant l’entrée en vigueur des modifications apportées à la Convention portant statut du CAMES ; tel serait le cas du « Règlement intérieur du Conseil des Ministres adopté par Résolution n° 2019-013, mais prévu par la Résolution n° 2019-15 » ; selon l’auteure, « Elle (sic) porte un numéro antérieur à celle (sic) dont elle (sic) doit faire application ».

Dans l’esprit de l’auteure, la Résolution considérée comme mode d’adoption des décisions du Conseil des Ministres n’existe que depuis la révision de la Convention portant statut du CAMES en 2019 à Cotonou au Bénin. De ce fait, selon l’auteure, la Résolution portant adoption du Règlement intérieur des sessions ministérielles ne pouvait pas intervenir avant l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-015 portant révision de ladite Convention.

Une telle analyse procède d’une méconnaissance des textes de l’organisation et des pratiques institutionnelles en vigueur depuis la création du CAMES. La discussion sur l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-15, relative à la révision de la Convention portant statut du CAMES, n’aurait de sens que si le Règlement intérieur du Conseil des Ministres trouvait son fondement dans cette Résolution. Or, tel n’est pas le cas.

L’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-013 trouve son fondement dans les articles 10 et 11 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES. Il résulte de la combinaison de ces articles que le Conseil des Ministres, qui a compétence notamment pour adopter les Résolutions concernant les politiques d’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que  pour examiner et approuver les comptes rendus des travaux du Comité des experts, y compris les propositions de résolutions et de recommandations, adopte ses décisions par consensus.

D’ailleurs, le Règlement intérieur que la Résolution n° SO-CM/2019-013 abroge et remplace a été adopté, à Ouagadougou, par Résolution du Conseil des Ministres le 17 avril 1989. Au vu de ce qui précède, il est aisé d’admettre que cet aspect de l’analyse de l’auteure est erroné, fallacieux et vise à entretenir la confusion sur le fonctionnement des instances supérieures du CAMES et la légalité de leurs actes, pour trouver une justification imaginaire à une situation somme toute personnelle.

L’auteure fait ensuite observer de manière factuelle inexacte que « l’autorisation des parlements nationaux est impérative (…) », que « créer une organisation internationale sur la base d’un traité en forme simplifiée est inadéquat (…) » et que « pour modifier un traité fondateur, il faut un autre traité (…) ». Les propos tendant à faire accréditer l’idée que le CAMES, pour avoir été créé en violation « des basiques du droit des traités et de l’État de droit », n’a jamais eu d’existence légale n’engagent que l’auteure qui les a tenus et qui, pourtant, a toujours bénéficié des prérogatives attachées à son titre d’agrégée obtenu dans le cadre des programmes du CAMES, notamment celui du Concours d’agrégation.

Cela dit, au-delà de l’amalgame entre procédures de création d’une organisation internationale et processus de modification d’un traité relatif au Statut d’une organisation déjà créée, il y a lieu de relever que l’observation révèle curieusement une grave méconnaissance des textes du CAMES, pour une personne qui a été à maintes reprises sollicitée comme expert au sein de l’Institution. En effet, c’est l’article 26 de la Convention portant Statut du CAMES, qui prévoit les modalités de  sa révision. Il résulte de ce texte que cette Convention peut être amendée ou révisée à la demande d’un État signataire, que le projet d’amendement doit recueillir l’avis favorable de deux autres États membres avant d’être remis au Secrétaire Général, que ledit projet est soumis au Conseil des Ministres et qu’il est adopté à la majorité des 2/3 des États membres. La procédure ainsi décrite débouche sur l’adoption, par le Conseil des Ministres, d’une Résolution validant les modifications ainsi apportées. Cette règle prévue par l’article 26 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES est traditionnellement consacrée par le droit des Traités. En effet, c’est le Traité fondateur qui prévoit les modalités de sa révision ainsi que les organes compétents pour y procéder.

S’agissant des règles de fond, l’auteure considère que du fait de l’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-015, le CAMES serait passé d’une organisation de coopération à une organisation supranationale, avec  pour effet de conférer à son Secrétaire Général « un pouvoir de légation… un pouvoir règlementaire autonome qui peut s’étendre à l’adoption de règlement d’exécution » et de faire du « Conseil des Ministres un parlement qui légifère dans le domaine de l’enseignement supérieur ».

L’idée selon laquelle le CAMES se transforme en organisation supranationale comparable à l’UEMOA avec la possibilité de prendre des « décisions qui s’imposeront aux États et s’appliqueront directement aux individus sans une internalisation préalable » est, de toute évidence, une vue de l’esprit. En effet le CAMES a toujours été une structure supranationale, à caractère spécifique. Il suffit pour s’en convaincre de se référer à ses textes fondamentaux.

Aux termes de l’article 6 de la Convention portant statut du CAMES, chaque programme du CAMES est régi par une Convention ou un Accord négocié et signé par les États qui acceptent d’en faire partie. Il en résulte que la signature par un État d’un Accord ou d’une Convention sous l’égide du CAMES implique l’engagement d’accepter et d’exécuter les obligations qui en découlent. En application des stipulations des Accords ou Conventions signés par les États dans le domaine de l’enseignement supérieur, le CAMES peut prendre des actes pour la réalisation des politiques communes.

C’est pour prendre en compte cette réalité que la Résolution n° SO-CM/2019-015 modifiant la Convention, a prévu deux types d’actes qui, bien que présentant des similitudes avec ceux qu’adoptent traditionnellement les organisations supranationales telles que l’UEMOA, n’en ont ni la même nature ni le même régime juridique.

Les actes émanant du CAMES, contrairement aux règlements et directives de l’UEMOA cités par l’auteure, ne sont pas formulés pour constituer un ordre juridique autonome mais plutôt pour harmoniser la position des États membres en vue de la réalisation de certains programmes et/ou la structuration des organes et instances du CAMES. Ces actes sont de deux ordres : les Directives et les Règlements.

Les Directives sont adoptées pour préciser les engagements que les États ont librement souscrits en vue de la réalisation des objectifs contenus dans les programmes ou pour déterminer les modalités de mise en œuvre des solutions communes dans les domaines prévus par l’article 4 de la Convention portant Statut du CAMES.

Les Règlements, en ce qui les concerne, n’ont ni pour objet ni pour effet de créer des droits ou des obligations au profit ou à la charge des ressortissants des États membres. Comme le prévoit le nouvel article 20-4 de la Convention dans sa rédaction due à la révision de 2019, ils sont destinés uniquement aux organes et instances du CAMES dont ils fixent les modalités de fonctionnement. Cela dit, l’absence de textes ayant un effet direct dans l’ordre juridique interne des États ne s’oppose pas à ce que le CAMES mette en place des instances chargées de prononcer les sanctions appropriées contre les enseignants et chercheurs qui, dans le cadre des programmes auxquels ils participent, s’écartent de manière délibérée des règles d’éthique et de déontologie qui garantissent la qualité des évaluations.  

Le CAMES n’est pas devenu, au vu de ce qui précède, une organisation supranationale par l’effet de la Résolution adoptée lors du dernier Conseil des ministres. Il a toujours été et demeure cette organisation investie par ses fondateurs de la mission d’harmoniser les politiques des États dans les domaines de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La Résolution de 2019 modifiant la Convention portant Statut du CAMES a eu le mérite de préciser la nature des actes qui doivent être accomplis pour atteindre les objectifs visés et déterminer l’identité des organes ou des instances habilités à les adopter. L’adoption de cette Résolution ne peut donc avoir pour effet de transférer les compétences du Conseil des Ministres au Secrétaire Général qui en tant qu’organe d’exécution, exerce une mission générale de représentation, dirige l’administration du CAMES, exécute les décisions du Conseil des Ministres et des instances académiques et scientifiques du CAMES et participe à la conception des programmes (cf. article 17 de la Convention portant Statut du CAMES).

En ce qui concerne le Conseil des Ministres, il reste l’Instance voulue dès l’origine par les fondateurs du CAMES, c’est-à-dire  investie de la mission d’adopter les textes par lesquels sont définies les solutions communes et appropriées aux problèmes posés par les systèmes d’éducation, les établissements d’Enseignement supérieur, les Institutions de Recherche, les diplômes délivrés, l’accueil des étudiants, l’éducation, la formation et la circulation des étudiants ainsi que la mobilité des enseignants et des chercheurs.

En conclusion, il est à regretter que l’auteure, bénéficiaire des programmes du CAMES, ignore curieusement les textes de l’Organisation, les modalités de fonctionnement de ses instances ainsi que ses pratiques institutionnelles spécifiques. Il peut néanmoins lui être accordé le bénéfice des circonstances atténuantes.

Les textes du CAMES n’étant pas publiés, l’auteur peut soutenir au moins qu’elle n’est pas censée les connaitre. Mais, avec la création d’un Journal officiel du CAMES en vue d’assurer la publication des textes produits dans le cadre de notre Organisation commune, un tel système de défense ne pourra plus être opposé par les enseignants ou chercheurs de mauvaise foi prompts à demander, en invoquant l’absence de mesure de publicité, que soit écartée la règle selon laquelle nul n’est censé ignorer la loi.

Pour la mémoire et la responsabilité collective, il convient de noter que ce Conseil des Ministres ordinaire a été précédé d’une réunion des Experts et a connu la participation de 13 pays membres sur les 19 que regroupe le CAMES.

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𝗟𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦À l’occasion de la 22ème Session du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, qui se déroule actuellement à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Service de la Communication du CAMES est allé à la rencontre des membres des Jurys des six sections du Concours.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗶𝘃𝗲́Les Professeurs Koffi Mawunyo AGBENOTO du Togo et Soraya AMRANI-MEKKI de la France, membres du Jury de cette Section, ont partagé leur vision sur l’impact du Concours d’Agrégation dans la carrière d’un Enseignant-chercheur. Ils sont également revenus sur le processus d’évaluation ainsi que sur les qualités fondamentales attendues des candidats. Ces deux éminents membres du Jury ont enfin formulé des conseils avisés destinés aussi bien aux candidats en compétition qu’à ceux qui envisagent de se présenter à de futures éditions, afin de les aider à aborder cette épreuve avec confiance et sérénité. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑷𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ... See MoreSee Less
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𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗝𝘂𝗿𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 Nous vous invitons à découvrir, en images, les éminents experts chargés d’évaluer les aptitudes des candidats de cette Section pour la Session 2025 du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES.Les dix (10) candidats inscrits dans la Section Sciences Politiques seront examinés par un jury de cinq (𝟱) membres, placé sous la présidence du Professeur Mahaman TIDJANI ALOU du Niger.𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 :• la 2ème épreuve porte, au choix du candidat, sur l’une des disciplines suivantes : sociologie politique, relations internationales, histoire des idées et théorie politiques, administration et politiques publiques.• la 3ème épreuve porte, au choix du candidat, soit sur une discipline non retenue lors de la 2ème épreuve, soit sur l’une des disciplines suivantes : méthodes des sciences sociales, politique comparée.Retrouvez l’ensemble des informations sur les candidats et les Jurys dans la plaquette du Concours :www.lecames.org/wp-content/uploads/2025/11/Plaquette-22ème-Concours-dAgrégation-SJPEG-CAMES.pdf ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑬́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ... See MoreSee Less
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𝗔𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗮𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗶𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁Silence et concentration dans les locaux qui abritent cette sixième journée du 22ème Concours d’Agrégation des SJPEG du CAMES. Et pour cause, les candidats des sections Sciences Economiques et Sciences Politiques, planchent avec rigueur et persévérance, sur les sujets tirés au sort, pour la 𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝗼𝘂 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗰𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 (pour les sciences politiques) ou de 𝘁𝗵𝗲́𝗼𝗿𝗶𝗲 (pour les sciences économiques). 8h durant, le temps de la phase de préparation, ils travailleront avec méthode et inspiration, aidés des ouvrages mis à leur disposition, à élaborer leurs différents exposés, qui seront présentés à leurs Jurys respectifs en 30mn. ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 ... See MoreSee Less
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𝗔𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 : 𝗟𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀Les travaux de la section Sciences Politiques du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (CAMES), ont officiellement démarré ce 𝘃𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟰 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱. La journée a débuté par une rencontre entre le Secrétariat général du CAMES, la Commission d’Ethique et de Déontologie, le Président Coordonnateur général des Jurys et les cinq membres du Jury. Cette rencontre a été présidée par Pr Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Concours d'Agrégation, représentant le Secrétaire Général du CAMES.A la suite de cette rencontre d’échange et de cadrage, les membres du Jury ont rencontré les dix candidats de la section en lice pour la deuxième épreuve. Il s’est agi de leur présenter les orientations relatives au déroulement des épreuves et leur prodiguer des conseils utiles.À l’issue de ces échanges, le jury a procédé à la vérification et à la validation des ouvrages soumis par les candidats, avant leur mise en loge. ... See MoreSee Less
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𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱’𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚Les épreuves en présentiel de la 22ème Session du Concours d’Agrégation en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, se déroulent du 10 au 21 novembre 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au total, 113 candidats, répartis en six (06) sections, issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo, seront évalués par 37 éminents membres de Jury.La 2ème épreuve a porté sur le commentaire de texte ou de documents (en sciences juridiques et politiques) ou de théorie (en sciences économiques ou de gestion), d’une durée de 30 minutes, après 8 heures de préparation en loge.À l’issue de cette 2ème épreuve, les candidats déclarés Admissibles participeront à la 3ème et dernière épreuve du Concours. 𝗗𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 » : Sur 10 candidats, 𝟲 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 » : Sur 38 candidats, 𝟯𝟳 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 » : Sur 24 candidats, 𝟭𝟵 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 » : sur 19 candidats, 𝟭𝟳 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗶𝘃𝗲́ » : sur 17 candidats, 𝟭𝟰 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀.www.lecames.org/premiers-resultats-dadmissibilite-du-22eme-concours-dagregation-des-sjpeg/ ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒓𝒊𝒗𝒆́ ... See MoreSee Less
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