C’est comme un message outre-tombe qui fut envoyé, ce 5 octobre 2018, par Feu LOKO JOSÉ DOMINIQUE, par le truchement de son épouse, en procédant à la pose de la première pierre de la Fondation LOKO JOSÉ DOMINIQUE et MEDECON LOKO SOUROU SUZANNE, pour l’excellence dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
En effet, à la veille de sa décoration à titre posthume, prévue à Porto-Novo, au Bénin, où sa dépouille se repose paisiblement, une cérémonie privée, mais solennelle a été organisée par la famille, à Cotonou. Cette solennité tire sa substance de la qualité des invités, parmi lesquels on comptait le collège de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES, la famille et les amis et frères de la première heure de l’illustre disparu.
Cette solennité découle aussi de la forte ambiance émotionnelle créée et entretenue par la profondeur et la qualité des messages délivrés. Ainsi, à la suite de l’architecte qui présenta le futur et imposant édifice, le Secrétaire général dans son intervention, qui a précédé celle de Madame MEDECON LOKO SOUROU SUZANNE, s’exprimera notamment en ces termes : « En participant un tant soit peu à la concrétisation de cette initiative, vous ouvrez et éclairez la voie au prochain, en l’aidant à mieux s’approprier sa divinité et ce faisant, vous contribuerez consciemment au mieux, au progrès de l’humanité. Car comme le disait, le professeur Joseph Ki-zerbo, premier Secrétaire général du CAMES, «Éduquer ou périr».
Oui, si l’ancrage de cette institution naissante est dans l’accompagnement de l’éducation dans tous ses ordres et particulièrement dans l’enseignement supérieur et la recherche, c’est précisément parce que l’éducation est, en tant que dépositaire des valeurs et du savoir, un vecteur essentiel du développement.
C’est l’éducation qui permet non seulement de tisser des liens, mais également de construire des ponts et de favoriser le dialogue interculturel et intergénérationnel, qui construisent le meilleur vivre ensemble.
L’acte que nous vivons fait partie des initiatives courantes dans les pays occidentaux, et l’Afrique, dont la solidarité a toujours été une valeur structurante cardinale voire distinctive, en a fortement besoin, pour se hisser à la hauteur des enjeux de la société actuelle.
Le CAMES, par ma voix, levier de développement, après un demi-siècle au service des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche publiques comme privées, reste engagé, et se tient à travers ses missions, à l’avant-garde d’une telle démarche de solidarité internationale et de développement de l’homme par l’éducation »
Le CAMES, au nom de la génération actuelle et de celles qui viendront exprime par cette diffusion, sa gratitude aux fondateurs et souhaite bon vent à cette Institution naissante, qui a besoin de l’attention synergique des femmes et hommes de bonne volonté pour prospérer.