Interview Exclusive : Le Pr Ali DOUMMA se prononce sur la révision du Guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs (GEE-CC) 2024-2028


Pr Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), des Concours d’Agrégation et de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES).


Le CAMES vient de lancer la 46e session des CCI. La nouveauté de cette année est la mise en œuvre de l’édition révisée du Guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs (GEE-CC) 2024-2028.


1. Pouvez-vous nous décrire le processus de candidature aux CCI ?

Merci beaucoup pour l’occasion que m’offre « Lundi CAMES » de m’adresser aux différents acteurs intervenant dans le processus de candidature aux CCI. La première étape pour un candidat est de se rendre sur le site du CAMES pour télécharger le guide d’évaluation et les formulaires actualisés pour la 46e session des CCI. Il doit bien s’approprier ce guide d’évaluation des CCI et s’approcher des experts CTS de son institution pour bénéficier de l’encadrement nécessaire dans la constitution de son dossier. Je rappelle aux candidats que la préparation du dossier de candidature est un processus de longue haleine. N’est pas candidat qui veut, mais est candidat celui qui est prêt. Et pour cela, il faut du temps. La préparation du dossier commence dès le lendemain de son recrutement dans son institution ou de son inscription sur une liste d’aptitude du CAMES.

Sur la base des dispositions communes et des critères spécifiques du CTS dont il relève, le candidat constitue son dossier physique complet, dont un (1) exemplaire est déposé exclusivement et obligatoirement dans son institution, qui est le soumissionnaire de la candidature. La version numérisée (en format PDF) de ce dossier physique est mise en ligne sur la plateforme CCI du CAMES, ouverte du 15 décembre 2023 au 15 février 2024 à 23 h 59 GMT.

Une fois transmis, le dossier est ensuite examiné par la commission institutionnelle locale afin de vérifier sa conformité selon les normes du CAMES. À l’issue du processus d’examen des dossiers, la commission institutionnelle dresse et soumet au responsable de l’institution (Recteur/Président/Directeur Général) la liste définitive des dossiers conformes. Cette liste est validée ou ajustée, signée et transmise au CAMES par le responsable de l’institution, seul habilité à transmettre la liste au CAMES.

La validation de la candidature est notifiée au candidat par le CAMES par l’envoi d’un accusé de réception. Seuls les candidats dont les candidatures ont été validées par l’institution reçoivent les accusés de réception. J’insiste sur cet aspect, car il nous est arrivé à plusieurs reprises que des candidats, ne recevant pas d’accusé de réception, nous contactent pour les réclamer. Après vérification, on s’est toujours rendu compte que leurs noms ne figuraient pas sur les listes validées. Des situations comme celle-ci surviennent lorsque les candidats ne transmettent pas leurs dossiers à la commission institutionnelle locale. À cet effet, les commissions sont invitées à veiller à ce que tous les candidats de leur institution aient transmis leurs dossiers avant la fermeture de la plateforme.

C’est l’occasion pour moi de rassurer les candidats sur toutes les conditions de sécurité (confidentialité, disponibilité et intégrité) qui entourent le dossier. En effet, aucune personne physique ou entité institutionnelle n’est autorisée à ajouter, modifier ou supprimer un élément de la version en ligne du dossier de candidature, qui par ailleurs est en lecture seule. De plus, l’environnement numérique proposé garantit la confidentialité des échanges, mais le candidat porte la responsabilité de ses paramètres d’accès à la plateforme du CAMES.

Nous attirons également l’attention des responsables d’institution sur le respect du délai de traitement des dossiers et la transmission de la liste définitive des dossiers au CAMES, qui doit impérativement se faire entre le 16 février et le 1er mars 2024. Tout retard dans la transmission de la liste définitive aura des conséquences sur le délai donné aux rapporteurs pour évaluer les dossiers ou sur le lancement des travaux. Nous sollicitons la compréhension et la collaboration des responsables d’institution à cet effet.


2. Quelles sont les principales modifications apportées au guide d’évaluation des CCI ?

Le nouveau guide des CCI a pris en compte de nombreuses recommandations émises lors des différentes sessions des Comités Consultatifs Interafricains par les Comités Techniques Spécialisés (CTS), tout en répondant à l’objectif de notre institution d’adapter notre référentiel d’évaluation aux normes et standards internationaux. La version révisée du guide a augmenté certains critères existants (thèses et mémoires encadrés, production scientifique, etc.) et introduit de nouveaux critères (services rendus à la communauté, services à la société, exigence de communications scientifiques, etc.). Des mesures ont également été prises pour simplifier certaines formalités pour les candidats et les institutions.

De manière générale, les modifications majeures ont porté, entre autres, sur les points suivants :

  • Exigence de deux (02) thèses dirigées ou quatre (04) thèses co-dirigées pour la LFPT/LAFDR (contre respectivement 01 et 02 dans l’ancienne version du guide). Le guide précise clairement les conditions de direction ou de co-direction de thèse, et nous invitons les candidats ainsi que les commissions institutionnelles à s’y conformer. Par exemple, la co-direction peut être admise en cas d’ouverture récente d’une école doctorale (page 20 du GEC/C).
  •  Exigence de quatre (4) mémoires de Master ou BAC + 5 pour la LAFMC/LAFMR (contre trois [3] dans l’ancienne version du guide). Les acteurs ont certainement remarqué que, pour les maîtres-assistants/chargés de recherche, seule la voie du co-encadrement est privilégiée par cette nouvelle version du guide. L’encadrement (seul) des mémoires Bac + 4 par les maîtres-assistants ou l’encadrement (seul) des mémoires BAC + 5 par les maîtres-assistants titulaires de HDR ne sont plus d’actualité.
  • L’augmentation du nombre de publications, de fiches techniques, de documents de vulgarisation/valorisation exigés pour l’inscription sur les différentes listes d’aptitudes selon les CTS. Pour les publications, le guide prévoit d’étendre les exigences d’indexation aux CTS LSH, SJP et SEG à partir de la 47e session 2025 des CCI.
  • Exigence de communications dans l’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs (LAFMC/LAFMR/LAFPT/LAFDR). Précisons que pour la LAFMA/LAFCR, les communications ne peuvent être prises en compte que dans l’attribution de la cote. Pour cela, je demande aux candidats de se référer aux critères spécifiques, dans la mesure où les critères d’attribution de la cote sont définis par CTS et par grade, sauf évidemment pour LAFPT/LAFDR.
  • La possibilité donnée aux responsables d’institution d’authentifier ou de certifier conformes tous les documents à caractère académique sur présentation des originaux, au même titre que les légalisations. Rappelons que les décrets et les arrêtés ministériels ne sont plus à légaliser.
  • La possibilité donnée aux responsables d’institution de délivrer un acte faisant foi d’acte d’individualité des candidats en cas de discordance entre les noms et prénoms sur tout document figurant dans le dossier. Il faut rappeler que chaque année, des institutions écrivent au CAMES pour qu’on les autorise à délivrer cet acte en raison de la difficulté pour certains candidats de les avoir dans leurs pays.
  • La possibilité donnée aux institutions de contrôler désormais la qualité des mémoires et thèses avec l’exigence d’un certificat de non-plagiat avec un taux de similitude inférieur à 20 % pour chaque thèse de doctorat et chaque mémoire BAC+5 soutenus à partir du 1er janvier 2022. Il faut souligner que les articles ne sont pas concernés par cette disposition. C’est l’occasion pour moi d’exhorter toutes les institutions de notre espace à se doter d’un logiciel anti-plagiat en vue de se conformer à cette exigence.
  • Avec ce guide révisé, la promotion de la pédagogie universitaire dans nos institutions sera désormais renforcée, notamment avec l’exigence d’une Attestation de formation pédagogique, dispensée en présentiel ou intégrant les deux modalités. Nous attirons l’attention des responsables d’institution que cette attestation doit être délivrée par une université ou une institution spécialisée en formation pédagogique (ex. : Écoles Normales ou Facultés des Sciences de l’Éducation) à la suite d’une formation pour les candidats à la LAFMA.
  • Il sera désormais exigé à chaque candidat de justifier son volume horaire statutaire en fournissant un Acte administratif indiquant la charge horaire en rapport avec son grade.
  • Avec ce guide révisé, l’implication des enseignants-chercheurs et chercheurs dans la vie de leurs institutions et dans la vie de la société est valorisée avec la prise en compte des services rendus à la communauté universitaire pour les enseignants ou scientifique pour les chercheurs.
  •  Le formulaire des titres et travaux est désormais le même pour toutes les listes d’aptitude (de LAFMA/LAFCR à LAFPT/LAFDR) (formulaire unique) et subdivisé en quatre parties. La partie effort consenti pour impulser la recherche est désormais transférée au niveau de l’attestation des charges pédagogiques/institutionnelles et de recherche qui, par conséquent, a été aussi modifiée. En outre, les candidats sont invités à bien lire cette partie pour voir les modifications apportées au niveau des éléments à prendre en compte dans l’analyse des travaux.

Sans être exhaustif, voici quelques modifications majeures contenues dans le guide révisé. Il y en a d’autres que nous invitons les acteurs à découvrir en s’appropriant ce référentiel.


3. Comment ces changements vont-ils impacter la qualité de l’enseignement et de la recherche dans notre espace ?

L’un des objectifs visés à travers la révision du guide des CCI est d’adapter le référentiel d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs du CAMES aux normes et standards internationaux. Je pense qu’avec ces nouveaux critères d’évaluation, toutes les conditions permettant d’améliorer les aptitudes pédagogiques et les compétences scientifiques des enseignants-chercheurs et chercheurs de notre espace sont désormais réunies. De plus, l’implication des enseignants-chercheurs et chercheurs dans la vie de nos institutions ainsi que dans la vie de la société sera plus perceptible. Ce qui, sans nul doute, impactera positivement la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’espace commune.


4. Quels conseils donneriez-vous aux candidats pour les aider à constituer leurs dossiers de candidature en conformité avec les nouveaux critères ?

Je conseille vivement aux candidats de se familiariser pleinement avec cette nouvelle version du guide et de s’assurer d’utiliser les formulaires CAMES actualisés pour préparer leur dossier. Ils doivent également prendre en compte les observations et conseils des commissions institutionnelles établies à cet effet. En cas de difficultés, les services compétents du CAMES sont disponibles pour toute assistance. Deux adresses électroniques ont été créées pour toute assistance technique ou relative aux procédures :


5. Comment les universités peuvent-elles soutenir leurs enseignants-chercheurs dans ce processus ?

Les institutions d’enseignement supérieur et/ou de recherche doivent créer toutes les conditions nécessaires pour accompagner les enseignants-chercheurs et chercheurs dans ce processus. Cela peut inclure la mise en place d’une commission institutionnelle fonctionnelle conformément aux conditions fixées par le CAMES. De plus, ces institutions doivent veiller au renforcement des capacités de leur personnel dans la préparation des dossiers, notamment par l’organisation de sessions de formation.


6. Chaque année, le CAMES émet des recommandations à l’attention des différentes parties aux CCI. Pourquoi est-il important de respecter les recommandations du CAMES ?

Les CTS émettent chaque année des recommandations à l’attention des différents acteurs (candidats, institutions d’enseignement supérieur et de recherche, CAMES, etc.). Ces recommandations visent à améliorer la compréhension du guide et à aider les acteurs à mieux préparer les dossiers de candidature aux CCI. Elles peuvent être appliquées directement par les parties concernées lors des sessions suivantes. Les recommandations qui nécessitent des modifications substantielles du guide seront soumises aux instances du CAMES pour intégration dans une version révisée ou prises en compte dans le prochain processus de révision prévu dans cinq ans.


7. Quels messages clés souhaitez-vous transmettre aux candidats de la 46e session des CCI et aux membres des Commissions institutionnelles ?

Je tiens à souligner l’importance pour les candidats et les responsables des commissions de maîtriser les nouvelles dispositions du guide des CCI. Il est primordial de se référer exclusivement au guide des CCI pour toute question relative à l’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs par le CAMES. De plus, je souhaite attirer l’attention des animateurs des commissions institutionnelles sur leurs responsabilités en ce qui concerne la qualité des dossiers des candidats de leurs institutions. Ils doivent savoir que toute insuffisance constatée au niveau du dossier transmis par un candidat ne sera plus uniquement imputable au candidat lui-même, mais également à la commission institutionnelle. Il est en effet fréquent d’entendre que la commission n’a pas correctement effectué son travail lorsque les membres des CTS se retrouvent face à des dossiers mal préparés.

20 hours ago

Le CAMES
𝟒𝟐𝐄𝐌𝐄 𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐎𝐑𝐃𝐈𝐍𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 : Cérémonie de clôture#𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐒𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 #𝐈𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 #𝐑𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 #𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮𝟐𝟎𝟒𝟎 #𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐲 ... See MoreSee Less
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𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐥'𝐎𝐈𝐏𝐀 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Le 21 mai 2025, marquant la deuxième journée du Conseil des Ministres, a été dédié aux réunions du Réseau des Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES et du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques.Ces réunions importantes se sont tenues tour à tour, réunissant les Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES puis les différents conseillers de l’OIPA CAMES.Ainsi, une dizaine de Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES, se sont penchés sur divers dossiers portés à leur attention. Il s’est agi pour eux de faire le bilan des réalisations pour l’année 2024-2025, présenter les engagements des différentes structures au regard des axes du Plan Stratégique de Développement du CAMES 2024-2028, revenir sur les coalitions thématiques formées dans le cadre du Réseau notamment sur des sujets comme l'Assurance Qualité, la science ouverte ou encore les Journées Scientifiques du CAMES. L'ensemble des partenaires présents et en ligne, ont souligné l'importance de la synergie pour le développement de l'Enseignement supérieur. Cette 8ème réunion a vu la participation du Commissaire du département du développement humain de l'UEMOA représentant l'institution et des représentants de l'IRD, du DFG, du DAAD, d'OBREAL-Global, de la CADMEF, du RIDEPES, de l'UNESCO, de l'AUF - Afrique de l'Ouest. La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été l’occasion pour le Secrétaire Général du CAMES, 𝐏𝐫 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄, de rappeler l’intérêt de la synergie d’actions pour l’atteinte de résultats probants. Il a par ailleurs partagé la vision qui l’anime concernant l’accompagnement des partenaires sur des projets chers à l’Institution à l’exemple de l’internationalisation du label d’évaluation scientifique, la mobilité académique dans l’espace CAMES ou encore la création d’un écosystème africain de Recherche adapté aux besoins des Etats. 𝐃𝐫 𝐃𝐢𝐦𝐢𝐭𝐫𝐢 𝐒𝐀𝐍𝐆𝐀, Directeur pays du bureau pour l’Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, par ailleurs président du Réseau, a également réaffirmé son engagement à renforcer la gouvernance, l’Assurance Qualité et la participation des Etats aux programmes statutaires du CAMES. Cette réunion a également permis aux participants de procéder à la nomination du nouveau président du Réseau en la personne du 𝐏𝐫 𝐒𝐚𝐢𝐝𝐨𝐮 𝐌𝐀𝐃𝐎𝐔𝐆𝐎𝐔 de la Commission de l’Union Africaine, partenaire du CAMES à l'issue du protocole d’accord signé entre le CAMES et l’Union Africaine en février 2025.La réunion du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES (OIPA CAMES) s'est tenue à la suite. Présidée par le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATE, 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐂𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞, cette réunion avait entre autres sujets de discussion, l’examen et l’adoption du rapport d’activités de 2024 ainsi que l’examen des projets de résolution de l’OIPA. Créé à la suite de la 18ème session du Conseil des Ministres, l’Ordre International des Palmes Académiques marque la reconnaissance à l’endroit de personnalités politiques, administratives et scientifiques. Ces personnalités de par leurs actions et leurs engagements, contribuent au rayonnement du CAMES mais également de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Afrique. L’esprit de ces distinctions est donc de valoriser l’excellence académique et les systèmes d’Enseignement supérieur et de la Recherche existants dans nos différents Etats.Cette journée dédiée aux partenaires de l’Institution et à l'Ordre marque une étape importante du Conseil de part les résolutions et conclusions émanant des discussions. ... See MoreSee Less
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2 days ago

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𝐂𝐄́𝐑𝐄́𝐌𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃'𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐓𝐔𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐔𝐗 DES MINISTRES 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 ... See MoreSee Less
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𝐃𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞́𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐞́𝐬 𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐬Les travaux du Comité des Experts du CAMES se sont tenus les 19 et 20 mai 2025 dans le cadre de la 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES qui se déroule à Conakry du 19 au 23 mai 2025.Ces travaux, étape cruciale du Conseil des Ministres, sont l’occasion pour les Experts venus de 15 pays de l’espace CAMES de passer en revue différents dossiers portés à leur attention par le Secrétariat général du CAMES et devant être soumis au Conseil des Ministres.Ainsi, la trentaine d’Experts présents s’est penchée sur le rapport d’activités pour l’année 2024 du CAMES, le suivi des recommandations de la précédente session du Conseil des Ministres, le rapport financier 2024 et le budget 2026 du CAMES, le rapport du Commissaire aux Comptes ou encore divers points soumis pour informations, décisions, résolutions ou recommandations.Les travaux ont été présidés par 𝐃𝐫 (𝐌𝐀) 𝐎𝐮𝐦𝐚𝐫 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀, Directeur Général de l'Enseignement supérieur de Guinée avec à ses côtés, 𝐏𝐫 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐌𝐀𝐁𝐈𝐀𝐋𝐀, Conseiller au Ministère de l'Enseignement supérieur du Congo comme Vice-président, 𝐃𝐫 (𝐌𝐂) 𝐎𝐥𝐠𝐚 𝐁𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐁𝐈𝐓𝐄𝐌𝐀𝐍 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈, chargé de missions au Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique de la Centrafrique comme premier rapporteur et 𝐃𝐫 (𝐌𝐂) 𝐀𝐢𝐜𝐡𝐚𝐭𝐨𝐮 𝐀𝐒𝐒𝐎𝐔𝐌𝐀𝐍𝐄, Directrice Générale de la Recherche et de l'Innovation technologique du Niger comme deuxième rapporteur.A l’issue de ces deux jours de travaux et de discussions sur des sujets d'intérêt pour l'Institution, un rapport du Comité des Experts a été élaboré ainsi que des projets de résolutions et de motions du Comité des Experts. Ces différents documents seront présentés entre autres documents au Conseil des Ministres et discutés lors des sessions ministérielles.La session se poursuit avec pour la journée du 21 mai 2025 la réunion du Réseau des Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES et la réunion du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES (OIPA CAMES). ... See MoreSee Less
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4 days ago

Le CAMES
La 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES a été lancée ce lundi 19 mai 2025 à Conakry en Guinée par l'ouverture des travaux du Comité des Experts.Ces travaux, en prélude des sessions ministérielles prévues les 22 et 23 mai 2025, regroupent les Experts de 15 pays de l'espace CAMES.Retour sur la cérémonie d'ouverture des travaux du Comité des Experts présidée par M. Bacar Alpha BARRY, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation de la Guinée. ... See MoreSee Less
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5 days ago

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𝗟𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆La réunion du Comité des Experts dans le cadre de la 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur – CAMES, s’est ouverte ce lundi 19 mai 2025, à l’hôtel Radisson Blu de Conakry. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par Monsieur Alpha Bacar BARRY, Ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en présence du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ et du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur, Dr Facinet CONTE. Cette rencontre a réuni les experts de 15 pays membres du CAMES, les membres du Secrétariat général du CAMES, ainsi que de nombreux cadres du Ministère guinéen en charge de l’Enseignement supérieur et des Universités guinéennes.Cette cérémonie a été marquée par le discours du Secrétaire Général du CAMES et l’allocution d’ouverture du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.Dans son allocution, le 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗞𝗢𝗡𝗔𝗧𝗘́ a salué la mobilisation des Experts et la qualité de l’organisation, soulignant le leadership du Ministre Alpha Bacar BARRY, l'engagement du Dr Facinet CONTE, Secrétaire Général du Ministère, ainsi que le professionnalisme du comité d'organisation du Secrétariat général du CAMES. Le Secrétaire Général a saisi l’occasion pour rappeler le rôle central du Conseil des Ministres du CAMES, instance politique et technique chargée d’évaluer les performances de l’Institution et de définir ses grandes orientations. Il a précisé que cette session représente un moment stratégique, non seulement pour dresser le bilan des activités passées, mais aussi pour tracer les perspectives à venir, en cohérence avec la vision, la mission et les objectifs du CAMES. Il a souligné que ces travaux, constituent une étape déterminante de ce processus décisionnel. « Ils permettent de préparer au mieux les décisions et orientations de nos Ministres, dans le cadre de la gouvernance de notre Institution pour l’année à venir », a-t-il indiqué. Dans son discours, le 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗮 𝗕𝗮𝗰𝗮𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗥𝗬 a salué la présence des représentants de 15 États membres du CAMES en terre africaine de Guinée, comme un témoignage de l’intérêt constant qu’ils portent à la mission du CAMES et à la rigueur de la préparation des travaux du Conseil des Ministres, instance suprême de l’Institution. Il a également mis en lumière les priorités actuelles des politiques publiques dans la plupart des pays membres du CAMES, notamment l’amélioration de la qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Il a souligné que la réussite de ces objectifs dépend d’un ensemble de facteurs clés : la qualification du personnel Enseignant-chercheur, la pertinence des programmes, la qualité des partenariats, la bonne gouvernance des institutions, le dynamisme de la coopération interuniversitaire, ainsi que la mobilité académique.Cette réunion importante marque le top départ de la 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES qui se déroulera du 19 au 23 mai 2025 à Conakry en Guinée. ... See MoreSee Less
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𝗖𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 ... See MoreSee Less
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𝗖𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 ... See MoreSee Less
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Cérémonie d'ouverture des travaux du Comité des experts du CAMES ... See MoreSee Less
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6 days ago

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𝗙𝗼𝗰𝘂𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) se tiendra du 19 au 23 mai 2025 à Conakry, en République de Guinée. Instance suprême du CAMES, le Conseil des Ministres repose sur les travaux d’un Comité d’experts. Il regroupe les Ministres de l’Enseignement supérieur des 𝟭𝟵 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 de l’organisation.Pour cette session, quinze délégations ministérielles sont attendues, dont dix seront conduites par les Ministres de tutelle eux-mêmes, soulignant l’importance de cette rencontre.𝗟𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝘂𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : www.lecames.org/focus-sur-les-ministres-membres-du-conseil-des-ministres-du-cames/ ... See MoreSee Less
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