Les 23 et 24 avril 2025, la Commission d’Éthique et de Déontologie (CED) du CAMES a tenu sa session extraordinaire en présentiel au siège de l’Institution à Ouagadougou (Burkina Faso) et en ligne pour certains membres. Les travaux ont été dirigés par Pr Habibou ABARCHI, Président de la Commission.

La cérémonie d’ouverture de cette session a eu lieu le 23 avril 2025 autour des interventions du Secrétaire Général du CAMES et du Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie (CED).
Le mot de bienvenue du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a été l’occasion pour lui, de rappeler d’entrée de jeu, l’importance de la CED. « La CED est l’organe de veille éthique, indispensable à la crédibilité et à la respectabilité de notre Institution commune », a-t-il souligné. Il a par ailleurs rappelé que « la présence active des membres témoigne de leur attachement au CAMES et à leur mission de garant de ses valeurs fondamentales que sont : l’éthique, l’intégrité, l’impartialité, l’excellence et le service à la communauté scientifique africaine et malgache ». En revenant sur les points inscrits à l’ordre du jour, le Secrétaire Général a salué l’initiative « louable et ambitieuse » de création des cellules d’éthique et de déontologie au sein des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) des pays membres du CAMES. En effet, cette initiative vise à renforcer, au niveau institutionnel, la culture éthique dans la conduite des missions universitaires et scientifiques. Elle constitue donc une contribution directe à la mise en œuvre de l’axe 2 du Plan stratégique de Développement 2024–2028 du CAMES. Le Secrétaire Général a enfin exhorté les membres à préserver l’esprit d’intégrité, de rigueur et de courtoisie qui caractérisent leurs travaux depuis toujours.
Pour sa part, le Président de la CED, Pr Habibou ABARCHI, a rappelé le rôle stratégique et fondamental de cette instance dans la consolidation des valeurs académiques au sein de l’Institution. Ses propos se sont appesantis sur les différentes missions et responsabilités de la CED qu’il a qualifiées de « redoutables mais exaltantes », à savoir : sensibiliser les différents acteurs du CAMES dans l’optique de promouvoir l’éthique et la déontologie ; veiller à la consolidation des liens de confiance entre usagers et acteurs de l’Institution, liens fondés sur l’intégrité et l’impartialité ; garantir la transparence et arbitrer en toute bonne foi, les litiges qui lui sont transmis. « À l’évidence, la CED doit jouer le noble rôle de la préservation et du renforcement de la crédibilité du CAMES. C’est pourquoi, il nous revient de constater que l’enjeu est de taille et que le challenge à relever est tout aussi important », a-t-il affirmé.
Abordant la question de la mise en place des organes d’éthique et de déontologie au sein des IESR des pays membres, le Président de la CED a précisé que ces structures auront vocation à devenir des corps avant-gardistes en matière d’éthique universitaire, adaptés à la réalité de chaque contexte institutionnel. Ces cellules agiraient comme interfaces de proximité entre les établissements et la CED, permettant une gestion plus efficace, réactive et contextualisée des enjeux éthiques. Pour garantir le succès de ce projet structurant, il a invité les conseillers et personnes ressources de la CED à prendre toutes les dispositions idoines afin d’assurer sa mise en œuvre efficace et son ancrage durable au sein des communautés universitaires.

Deux jours durant, les membres de la Commission et les personnes ressources, se sont penchés sur la revue des rectifications mineures du rapport de la session ordinaire 2024, la lecture et l’adoption du rapport de la réunion ordinaire de 2025 et la présentation du projet de stratégie de mise en place des cellules d’éthique et de déontologie dans les IESR des pays membres. Les textes et points à soumettre au prochain Conseil des Ministres du CAMES ont également été abordés.
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