La participation du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, au Forum des Chaires UNESCO et partenaires, a été marquée par des interventions dans différents panels du Forum.
Séance plénière sur « la décennie internationale des sciences au service du développement durable et l’avenir de la science, de la technologie et de l’innovation en Afrique »
Cette séance plénière a été l’occasion pour le Secrétaire Général du CAMES, de revenir sur la contribution des universités africaines, notamment dans le domaine de l’écologie, dans la mise en œuvre de la décennie internationale des sciences au service du développement durable des Nations Unies. Il a également abordé la question de la transformation du paysage scientifique et technologique de l’Afrique pour la prochaine décennie, dans le domaine des sciences environnementales.
Pour le rôle des universités africaines dans la mise en œuvre de la décennie internationale des sciences au service du développement durable, le Professeur KONATÉ , le situe à trois niveaux essentiellement : d’abord au niveau académique, à travers des enseignements et de la recherche sur les défis de la durabilité et de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable en Afrique (selon une approche pluri et transdisciplinaire).
Ensuite au niveau social, ce rôle se matérialise par la vulgarisation de la science et la sensibilisation sur son importance pour l’émergence d’une société africaine du savoir (emmener la science à la société, et la société à la science).
Et enfin, au niveau politique, il s’agit pour les universités de contribuer au développement de la diplomatie scientifique et la promotion de la science, de la technologie et de l’Innovation dans les politiques publiques en Afrique. Il est par ailleurs revenu sur le rôle fondamental de l’écologie en tant que discipline scientifique pour la compréhension des interactions complexes et dynamiques entre l’Homme et l’Environnement. L’écologie et les Sciences environnementales pourraient ainsi contribuer à la recherche de solutions scientifiques aux graves problèmes environnementaux actuels et à venir, et servir d’outil d’aide à la décision politique et d’influence des comportements (écocitoyenneté).
Parlant de la contribution de l’écologie à la transformation du paysage scientifique et technologique de l’Afrique, le Secrétaire Général du CAMES a d’emblée mis en relief les défis existants, tel que le manque de financement de la recherche en Afrique notamment dans le domaine de l’écologie. Il a également souligné que le développement d’une recherche écologique, aussi bien fondamentale que appliquée, pourrait contribuer à l’élaboration de solutions naturelles et d’innovations inspirées de la nature et concourir à la création de métiers verts et de villes durables en Afrique.
Ateliers parallèles sur le thème : « Campus Afrique : renforcement de l’Enseignement supérieur en Afrique »
Au cours de cet atelier parallèle dédié au Programme Campus Afrique de l’UNESCO, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a partagé les potentielles synergies existantes entre l’initiative Campus Afrique et les activités du CAMES. En préambule de son propos, il a présenté le CAMES, son historique, ses missions et sa nouvelle stratégie qui a pour ambition de faire de l’institution la référence internationale en matière d’évaluation scientifique et un véritable outil d’intégration académique et de développement durable en Afrique.
S’agissant des synergies entre l’institution et l’initiative Campus Afrique de l’UNESCO, le Secrétaire Général s’est appuyé sur trois grands objectifs du programme Campus Afrique qui rejoignent l’action du CAMES. Il s’agit du renforcement des capacités de recherche, du renforcement et de la valorisation des données sur l’enseignement supérieur en Afrique et de la promotion de l’assurance qualité et la mobilité académique. Trois objectifs de Campus Afrique qui correspondent au domaine d’expertise et à l’expérience du CAMES, et qui sont également inscrits dans le nouveau Plan Stratégique de Développement du CAMES. Ce programme prioritaire de l’UNESCO pour l’Afrique, de l’avis du Secrétaire Général, constitue une opportunité de mutualiser les forces et collaborer pour dynamiser l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique pour le Développement Durable de l’Afrique.