Le Secrétaire Général du CAMES a été représenté par le Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, Directeur des Programmes du CAMES en charge de la Recherche, de l’Innovation et du Partenariat, à la toute première conférence dédiée à la mise à profit de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) pour favoriser l’intégration de l’Enseignement supérieur. Cette importante rencontre, tenue, les 7 et 8 avril 2025, à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) de l’Université de Yaoundé II, a réuni des Décideurs politiques, des Responsables universitaires, des Chercheurs et des Partenaires au développement venus d’Afrique et d’Europe.

Co-organisée par l’Association OBREAL Global, l’Université Panafricaine et l’Association des Universités Africaines, cette rencontre a eu pour thème : « Tirer parti de la Zone de libre-échange continentale africaine pour l’intégration de l’Enseignement supérieur ». Elle a constitué une étape déterminante dans le rapprochement entre l’intégration économique africaine et les ambitions du continent en matière d’Enseignement supérieur.
Le Professeur ENZONGA YOCA a été le facilitateur de deux panels de discussions, à savoir : le rôle de l’éducation dans la promotion de la ZLECAf ; et les enjeux de l’intégration de l’Enseignement supérieur à l’échelle continentale et régionale en Afrique.
Au cours de ces deux journées riches en échanges, les participants ont exploré le potentiel de la ZLECAf en tant que levier de transformation pour l’Enseignement supérieur africain. Ils ont mis en lumière son rôle dans la promotion de la mobilité académique, la reconnaissance mutuelle des qualifications, ainsi que l’investissement dans la Recherche et le développement des compétences, en phase avec les priorités industrielles et innovatrices du continent.
Son Excellence Selma Malika Haddadi, Vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine, ainsi que le Professeur Mohamed BELHOCINE, ancien Commissaire à l’Éducation, aux Sciences, aux Technologies et à l’Innovation, ont souligné avec insistance la nécessité d’aligner les politiques éducatives sur les stratégies commerciales, afin de promouvoir un développement durable et inclusif, dans un esprit de constance et de persévérance. Par ailleurs, les participants ont souligné l’importance de mettre en place des programmes de formation à l’intention des décideurs et des agents publics, ainsi que des plateformes facilitant la production et la diffusion de savoirs multilingues, inclusifs et ancrés dans les réalités africaines.