Le jeudi 8 juillet 2021, le CAMES a reçu à son siège, une équipe de l’Union économique et monétaire ouest-africaine en vue d’échanger sur le devenir du programme de bourses d’excellence, destiné à soutenir la formation des ressources humaines de qualité dans les secteurs prioritaires de développement des pays membres.

Le programme de bourse d’excellence a été lancé en 2001 par l’UEMOA en application du protocole additionnel n° 2 et de la recommandation N° 04/98 relatifs aux actions communes en matière d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et de recherche. Il vise en particulier à :
- favoriser la constitution d’un vivier de compétences mobilisables par les secteurs économiques ;
- assurer la visibilité de la présence de l’UEMOA en matière de formation des ressources humaines ;
- assurer une disponibilité de ressources humaines qualifiées pour les besoins des secteurs économiques de l’Union ;
- promouvoir la culture de l’excellence au sein des institutions d’enseignement supérieur et de recherche ;
- développer chez les jeunes, le sentiment d’appartenance à un espace solidaire contribuant à leur insertion dans la vie.
Après vingt éditions, le programme a permis de former 550 jeunes ressortissants des pays membres, renforçant ainsi leur capital humain sur les chantiers du développement socio-économique. Toutefois, le changement de paradigme dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, marqué notamment par l’avènement de la réforme LMD et la promotion de la culture qualité, impose aujourd’hui une relecture de ce programme.
C’est tout le sens qu’il faut accorder à la démarche de l’UEMOA. Dans le cadre cette démarche, elle cherche à recueillir le point de vue des parties prenantes pour s’assurer de leur prise en compte dans la nouvelle vision qu’elle veut insuffler à ce programme. Il s’agit entre autres des étudiants qui en sont les premiers bénéficiaires, des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, des employeurs, des partenaires, etc. En sa qualité de partenaire sur les questions de l’enseignement supérieur et de la recherche, le CAMES s’est prononcé sur le programme et a formulé quelques propositions susceptibles d’en améliorer la pertinence sociale et donc de mieux prendre en compte les besoins socio-économiques de nos sociétés africaines émergentes.