Dans le cadre de son partenariat avec l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), représenté par son chargé de programme assurance qualité, a pris part, du 24 juin au 4 juillet 2019, à la mission de supervision dans les trois centres de formation en Master « Soins infirmiers », respectivement au Mali, en Côte d’Ivoire et au Niger.
La mission de supervision des centres d’excellence intervient six (6) mois après le lancement du programme de Master en soins infirmiers. L’équipe de la mission était composée des représentants de l’UNFPA, de l’OOAS, des unités pays de gestion du projet SWEDD, des centres d’excellence et du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur.
Elle avait pour objectifs de :
- s’assurer du bon fonctionnement des trois centres d’excellence ;
- faire le point des préparatifs du second semestre et des dispositions à prendre pour l’accueil de la seconde cohorte des apprenants.
Pendant la réunion de synthèse de la mission de supervision, le représentant du CAMES a rappelé les exigences institutionnelles, académiques et pédagogiques de l’accréditation CAMES qui repose sur une évaluation interne et externe, conformément aux référentiels d’évaluation institutionnelle et des offres de formation. Il a également mis en exergue les avantages de l’accréditation CAMES, qui permet entre autres: (i) de garantir la qualité de la formation, (ii) d’assurer une meilleure adéquation formation/emploi, (iii) d’assurer la mobilité professionnelle et académique.
La recevabilité du dossier d’accréditation est conditionnée par (i) l’habilitation nationale et/ou l’accréditation nationale et (2) la sortie d’une première cohorte de diplômés.
Au terme de la mission, plusieurs recommandations relatives aux aspects académiques et surtout sociaux de la formation ont été formulées par l’équipe d’évaluation, à l’endroit des membres du comité de pilotage du projet en vue d’une bonne exécution des activités des centres d’excellence, mais aussi et surtout d’un meilleur déploiement du programme Master en soins infirmiers.
Faut-il le rappeler, la réduction de la mortalité maternelle, infantile et néonatale nécessite des prestations de qualité, imputable à la qualité des ressources humaines disponibles. En vue de répondre à cet impératif, trois centres d’excellence pour la formation en Master en soins infirmiers ont été sélectionnés dans le cadre du Projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD). Il s’agit de l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS) du Mali, de l’Institut national de formation des agents de la santé (INFAS) de Côte d’Ivoire et l’École nationale de santé publique Damouré Zika (ENSP/DZ) du Niger.
Pour mémoire, six (6) pays du Sahel dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, à la faveur d’un financement de plus de 205 millions de dollars US de la Banque mondiale, ont mis en place, en 2015, avec l’appui technique du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’OOAS, le projet SWEDD aux fins d’accélérer la transition démographique et la réduction des inégalités entre les sexes.
Faut-il le rappeler, la réduction de la mortalité maternelle, infantile et néonatale nécessite des prestations de qualité, imputable à la qualité des ressources humaines disponibles. En vue de répondre à cet impératif, trois centres d’excellence pour la formation en Master en soins infirmiers ont été sélectionnés dans le cadre du Projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD). Il s’agit de l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS) du Mali, de l’Institut national de formation des agents de la santé (INFAS) de Côte d’Ivoire et l’École nationale de santé publique Damouré Zika (ENSP/DZ) du Niger. Pour mémoire, six (6) pays du Sahel dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, à la faveur d’un financement de plus de 205 millions de dollars US de la Banque mondiale, ont mis en place, en 2015, avec l’appui technique du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’OOAS, le projet SWEDD aux fins d’accélérer la transition démographique et la réduction des inégalités entre les sexes.