Du 3 au 5 décembre 2018, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Bertrand MBATCHI, a participé à la célébration du Centenaire de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop et à la Conférence-bilan de l’Initiative pour l’harmonisation de l’assurance qualité et de l’accréditation de l’enseignement Supérieur Africain (HAQAA).
Participation au centenaire de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop
À la cérémonie de clôture des célébrations du Centenaire de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Secrétaire Général du CAMES a présenté une communication, au cours de laquelle il a dressé le bilan et les perspectives de la coopération entre le CAMES et les organismes d’intégration sous-régionale.
A cette occasion, le Pr Bertrand MBATCHI a évoqué le Plan stratégique de développement du CAMES, PSDC 2015-2019, notamment son axe 4, relatif à la promotion de l’assurance qualité. Un axe qui a permis au Secrétariat général d’accélérer le processus d’harmonisation et donc d’intégration des ressources humaines qu’il promeut dans l’espace CAMES. Il a salué les contributions des grands donateurs du PSDC, leurs Excellences Ali BONGO ONDIMBA, Denis SASSOU NGUESSO et Macky SALL ainsi que les partenaires agissant de manière multiforme en Afrique, notamment l’UEMOA, l’OOAS, l’Université Senghor, l’Université Aube nouvelle, la CRUFAOCI, le DAAD, la Coopération française, l’AUF, etc.
S’agissant de la contribution des Alumni du CAMES au PSDC, le Secrétaire Général a fait remarquer leur très faible participation et souhaiter un changement de mentalité. Sur ce point précis Madame le Ministre d’État auprès du Président de la République du Sénégal, le Pr Awa Marie Coll Seck, a recommandé une plus forte sensibilisation. En tant qu’Alumni du CAMES, première Sénégalaise agrégée de médecine, elle s’est étonnée d’apprendre pour la première fois l’existence d’une telle initiative.
Participation à la conférence bilan de l’Initiative HAAQA/PAQAF
Les 3 et 4 décembre 2018, le Secrétaire Général du CAMES a participé à la Conférence-bilan de l’Initiative pour l’harmonisation de l’assurance qualité et de l’accréditation de l’enseignement Supérieur Africain (HAQAA).

Comme panéliste, le Pr Bertrand MBATCHI a donné son avis sur le bilan des activités de l’initiative HAAQA, portée par l’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE), dans le cadre du Projet Africain d’assurance qualité et d’accréditation (PAQAF), conformément à la stratégie continentale de l’éducation pour l’Afrique (CESA 2016-2025) ainsi qu’à l’Agenda 2063 — L’Afrique que nous voulons — de l’Union africaine.
À cette occasion, le Secrétaire Général du CAMES, par ailleurs membre du Comité de pilotage de l’Initiative HAAQA, s’est dit satisfait de la trajectoire prise par le projet, puisque le Cadre panafricain d’assurance qualité et d’accréditation (PAQAF) s’est doté des lignes directrices et standards d’Assurance qualité (ASG), d’un référentiel Assurance qualité interne et externe pour l’évaluation des agences, ainsi que d’un référentiel d’évaluation institutionnel couplé au mécanisme africain de notation de la Qualité (AQRM). Il a salué les évaluations pilotes qui ont été menées tant au niveau institutionnel, qu’à celui des agences. Il a formulé les remarques suivantes, en vue de leur prise en compte dans la deuxième phase du projet HAAQA, ainsi que pour les réflexions futures de consolidation du PAQAF, qui commencent par ailleurs du 13 au 14 décembre 2018, à Addis-Abeba, en Éthiopie :
- Nécessité de s’appliquer une vision holistique de l’assurance qualité continentale, en consolidant et respectant les dimensions institutionnelles, nationales, régionales et continentales. Ainsi, dans la perspective d’une implémentation durable et harmonieuse, chacune des composantes confère une accréditation spécifique. Dans ce schéma, il ne serait pas imaginable qu’une formation se fasse valider au niveau régional et encore moins au niveau continental si au préalable aucune accréditation n’est acquise, au plan national. Pour des raisons multiples, adopter une option différente serait contre-productive, déstructurante et non qualitative. Le CAMES pense également que dans cette accréditation la notion de subsidiarité, ne devrait pas prévaloir, mais plutôt de complémentarité et de synergie, car chaque cadre d’assurance qualité et d’accréditation est comptable de sa marque ;
- Nécessité de construire les référentiels pour le cadre régional, aux fins d’une reconnaissance mutuelle, sauf si l’on opte pour un concept de registre, dont il faudrait alors argumenter le bien fondé ;
- Nécessité de diffuser le contexte juridique ou politique de l’Union africaine qui a présidé au lancement du PAQAF, de sensibiliser sur les outils mis en place, en vue de leur appropriation continentale ;
- Nécessité de s’approprier les pilotes développés en vue d’apporter les ajustements idoines dans le cadre de la seconde phase de l’Initiative HAAQA.