Poursuite des travaux des CTS dans le cadre de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES

Les travaux des Comités Techniques Spécialisés (CTS), organisés dans le cadre de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ont débuté le 2 juillet 2024 et se poursuivent jusqu’au 16 juillet 2025 à N’Djaména, au Tchad. Après le Comité Technique Spécialisé des Lettres et Sciences Humaines (CTS-LSH) et celui des Sciences Naturelles et Agronomie (CTS-SNA), lancés respectivement les 2 et 4 juillet 2025 en raison du grand nombre des dossiers de candidature, les cérémonies d’installation des membres des six autres CTS se sont tenues successivement. Ces cérémonies se sont déroulées sous la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, en présence du Professeur Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, du Professeur Félicien AVLESSI, Président du Comité Consultatif Général, du Professeur Habibou ABARCHI, Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie, et de M. Issoufou SOULAMA, Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES.

Les installations de ces différents CTS ont eu lieu selon le calendrier suivant:

le 7 juillet 2025, pour les CTS Mathématiques- Physique Chimie (CTS-MPC) et Médecine Pharmacie Odontostomatologie Médecine Vétérinaire et Productions Animales (CTS-MPOMVPA)

le 9 juillet 2025, pour les CTS Sciences et Techniques de l’Ingénieur (CTS-STI) et Sciences Économiques et Gestion (CTS-SEG)

le 10 juillet 2025, pour le CTS Sciences Juridiques et Politiques (CTS-SJP)

le 11 juillet 2025, pour le CTS Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, Jeunesse et Loisirs (STAPS-JL)

Ces différentes cérémonies, modérées par le Directeur des Programmes en charge des CCI, ont été l’occasion d’informer les membres des CTS sur les différents aspects techniques, matériels et financiers mis à leur disposition. Différents intervenants se sont succédés sur différents sujets liés à la bonne marche des CTS. L’objectif de ces séances est en effet de garantir une évaluation fondée sur l’objectivité, la transparence, la traçabilité, le sens des responsabilités et la confiance entre toutes les parties prenantes, dans le cadre de l’évaluation des candidats aux différents grades universitaires reconnus par le CAMES.

Dans son propos liminaire, le Professeur Ali DOUMMA a exprimé sa gratitude envers les Experts pour leur engagement constant en faveur de l’objectivité et de la crédibilité des évaluations, au bénéfice de la communauté universitaire et scientifique de l’espace CAMES. A la suite de son mot introductif, le Directeur des Affaires Administratives et Financières, M. SOULAMA, ainsi que l’informaticien du CAMES, M. NIKIEMA, ont tour à tour entretenu l’assistance sur les modalités de prise en charge et d’utilisation de la plateforme numérique du CAMES.

Professeur Félicien AVLESSI, Président du Comité Consultatif Général, a quant à lui, insisté sur le strict respect du Guide d’évaluation des Enseignants-chercheurs et Chercheurs 2024-2028 du CAMES, ainsi que du Code d’Éthique et de Déontologie du CAMES.

Professeur Habibou ABARCHI, Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie du CAMES a, pour sa part, détaillé les principes éthiques et déontologiques régissant la participation aux Programmes du CAMES. Il a rappelé les sanctions prévues en cas de manquements, les illustrant par des exemples. Il a notamment lu certains articles du Code d’Éthique et de Déontologie du CAMES révisé lors de la 42^ème session du Conseil des Ministres du CAMES tenue en mai 2025 à Conakry (Guinée).

Enfin, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, dans son mot de cadrage a rappelé les missions des CCI et les principes de rigueur et d’équité qui encadrent le travail des CTS. Il a instruit les Experts à œuvrer pour la communauté dans l’exercice de leur mission au sein des CTS, et non pour leur pays d’origine, en évitant les conflits d’intérêt et le soutien de certaines candidatures, comme souligné par le Code d’Ethique et de Déontologie du CAMES.