Appel à contributions : Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique


Le Programme Thématique de Recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance un appel à contributions sur thème « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».


Le PTR LSCC rassemble en réseaux, les enseignants-chercheurs et les chercheurs de l’espace CAMES en une communauté de sujets (F. Jullien, 2016). Ainsi, face aux défis de notre temps, ils introduisent leurs initiatives dans le monde afin d’y porter une vision des universités. En effet, dans un contexte où l’Humain paraît réductible aux paradigmes d’efficacité, de rentabilité, de rapidité et de performance, il devient urgent que les Sciences Humaines et Sociales fournissent aux décideurs politiques et aux acteurs sociaux, des outils théoriques, méthodologiques et pratiques aptes à édifier des citoyens complets,  c’est-à-dire des citoyens volontaires, inventifs, rationnels et empathiques.

1/ Équipe de coordination :

  • Professeure Céline Yolande KOFFIE-BIKPO, UFHB, Coordinatrice du PTR-LSCC
  • Professeure Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, UFHB, Coordinatrice adjointe du PTR-LSCC
  • Docteur Antoine Fobah KACOU, UFHB, Chargé de la communication, kakoufoba@outlook.fr

2/ Termes de références

Les élections constituent l’un des moyens, pour les communautés, de se doter des meilleurs représentants ou dirigeants. Pour y parvenir, les populations et leurs représentants devraient être animés par une conception noble du pouvoir (celle de maintenir la paix et la cohésion sociale dans la durée) soutenue par une certaine éthique. Or, dans l’Afrique moderne ou contemporaine, l’on constate une rupture avec cette vision. Les élections politiques riment trop souvent avec angoisse, incertitude et instabilité. Les joutes électorales débouchent fatalement sur des conflits, des crises. Comment expliquer une telle faillite ? Le diagnostic et l’analyse de la situation imposent de prendre en compte certaines considérations historiques, socio- culturelles et politiques. D’un point de vue historique, contrairement à l’idée reçue d’une importation de la démocratie, de ses procédures et de ses corollaires, la requête du suffrage démocratique n’est pas étrangère à certains systèmes politiques africains traditionnels. Avant l’importation des systèmes occidentaux de participation, et plus particulièrement du vote, il n’était pas exceptionnel de rencontrer des formules de contrôle du pouvoir ou de prise de décision de type démocratique par le peuple :

« La plupart des nations africaines avant la colonisation étaient constituées en royaumes dont l’organisation n’était pas éloignée de celle de la monarchie parlementaire britannique. Les affaires de la cité se réglaient autour « des arbres à palabres » avec la participation des populations ou leurs représentants : c’était le temps de légiférer, de décider, de juger… Dès lors, on peut sans équivoque établir un parallèle entre la structure des « chefs traditionnels et notables » et celle des « chefs d’État et notables ». Le pouvoir était délégué, les peuples étaient associés à la gestion des royaumes »

Biléou Sakpane-Gbati (2011).

De même, l’organisation politique chez les peuples Kru de Côte d’Ivoire est caractérisée par un système démocratique où le chef est élu et les décisions, soumises à des débats publics. Les sociétés pastorales sahélo – sahariennes, Peuls et Touaregs notamment ; pratiquaient des modes de gouvernance qui consacrent la participation des différents clans à la désignation des dirigeants. Elles disposaient également de mécanismes de sanctions. Les bons chefs régnaient plus longtemps alors que ceux défaillants se faisaient vite détrôner pour préserver l’intérêt général. Sur le plan des considérations socio-culturelles, les représentations liées au pouvoir pourraient élucider l’énigme. Ainsi, analysant le rapport au pouvoir dans certaines sociétés Bantoues, l’on identifie, par exemple, le paradigme de « l’homme fort » où le chef est un conquérant qui doit être craint :

« Un chef faible était renversé et la chefferie changeait de main et/ou de lignée. La pratique de coups d’État n’était donc pas absente. Le pouvoir s’arrachait aux différents prétendants. La légitimité d’un chef était fonction de sa capacité à tenir son royaume d’une main de fer. Sa crainte était fonction de sa force de frappe »

Kakdeu (2020).

Une autre réalité de l’Afrique traditionnelle est celles des lignées destinées à la gouvernance. Sur la base de ce modèle féodal, certaines communautés et par ricochet certains chefs d’États se disent destinés au pouvoir et peinent à accepter l’alternance.

Indépendamment de ces représentations, des pratiques sociopolitiques comme les détournements de deniers publics, l’impunité et autres scandales dans la sphère politique ont présenté les responsabilités étatiques comme « un gâteau à partager ». Les postes électifs ou nominatifs sont généralement perçus comme une situation de rente menant à l’enrichissement illicite. Dès lors, des biais entachent les processus électoraux et débouchent sur des crises voire des conflits. Ce sont : les découpages électoraux arbitraires, les commissions électorales dites indépendantes sujettes à caution, la modification opportuniste des lois fondamentales, l’État civil et le problème des pièces d’identités, les cartes d’électeurs distribuées arbitrairement, le bourrage des urnes, la mauvaise répartition des bureaux de vote ou leur création fictive, le refus d’accréditer des observateurs étrangers, etc. Et que dire des discours à fort ancrage identitaire et qui riment avec ethnie, liens de parenté ou toute autre considération socioculturelle ? Oserions-nous enfin aborder la question sensible du système néocolonial dans lequel l’indépendance réelle et la souveraineté des ex-colonies font débat ?

Malgré tout, l’Afrique post conférences nationales (1990) a expérimenté une vague de transitions démocratiques avec le retour au multipartisme et au principe des élections libres et transparentes. Elle a ainsi replacé la question du vote au centre de la politique africaine. Dans certains cas, encore rares malheureusement, les partis au pouvoir perdent des élections. L’alternance est recherchée et les résultats sont acceptés même s’ils sont défavorables aux sortants comme on a pu le constater au Bénin, au Congo, à Madagascar, au Nigeria, et au Sénégal. Les décisions du juge électoral sont respectées comme au  Mali où la Cour Suprême a annulé l’ensemble des élections législatives de 1997. Ce sont là, autant d’événements qui attestent d’une évolution sensible dans les comportements politiques vis-à-vis de la pratique électorale, du droit et de son juge et d’une nouvelle vision du politique en Afrique. Malgré ces notes optimistes, les élections restent encore problématiques sur le continent africain.

Aussi, dans un souci d’amélioration constante et de valorisation de la recherche sur l’ensemble de l’espace CAMES , le Plan Stratégique de Développement du CAMES (PSDC) « ambitionne en général, dans ses sept (7) orientations stratégiques, et en particulier dans les actions suivantes : mettre en place un système d’information pour les programmes, améliorer la gouvernance des programmes ; soutenir et valoriser la formation ; promouvoir le développement des écoles et formations doctorales dans l’espace ; accroitre l’impact de la recherche ». Dans ce cadre, le programme thématique de recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance le projet : « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».

Il s’agit pour les universitaires de mener des recherches approfondies autour des dix axes identifiés.

3/ Axes et responsables

  • Axe 1 : Les dynamiques électorales en Afrique post conférences nationales (Essohanam Batchana, essobatchana@gmail.com,  Université de Lomé, Togo)
  • Axe 2 : Autour du pouvoir : questionner l’Afrique traditionnelle (Alain Sissao, alainsis@gmail.com,  INSS/CNRST, Burkina Faso)
  • Axe 3 : Démocratie, Médias et systèmes de gouvernance (André Tassou, tassou_andre@yahoo.frtassouandre@gmail.com, Université Yaoundé 1, Cameroun)
  • Axe 4 : Évaluation des mécanismes régionaux de gestion et de prévention des crises (Jean François Owaye, jfow2012@gmail.com,  UOB, Gabon)
  • Axe 5 : Éthique et élections (Marcel N’guimbi, nguimarc@gmail.com,  Université Marien N’Gouabi, Congo Brazza)
  • Axe 6 : Rhétorique des élections (Nanourougo Coulibaly,  coulyna@yahoo.fr,  UFHB, Côte d’Ivoire)
  • Axe 7 : La problématique du genre dans les processus électoraux (Yvette Onibon Doubogan, yvette.onibon@gmail.com, Université de Parakou, Bénin,)
  • Axe 8 : Identités (ethnique, culturelle, religieuse) et enjeux électoraux (Patrice Correa, patrice.correa@ugb.edu.sn, UGB, St Louis,  Sénégal)
  • Axe 9 : Gouvernance de la paix et de la sécurité dans un contexte de vulnérabilités lié au terrorisme  (Boubacar Diallo,  londiori@hotmail.com, UAM, Niamey, Niger)
  • Axe 10 : Les problématiques de la souveraineté des états et des processus d’intégration régionale (Hervé Kombieni, hervekombieni@yahoo.fr, UAC, Bénin)

Les enseignants-chercheurs et chercheurs intéressés par les problématiques identifiées pourront entrer en contact, par voie de mail, avec les responsables d’axes ou le responsable de la communication (Docteur Antoine Fobah KACOU : kakoufoba@outlook.fr).


Biographie

  • BONIFACE P. & VEDRINE H., 2009, Atlas des crises et conflits, Paris : Armand Colin & Fayard
  • CEDEAO, 2012, Les Systèmes de conflits en Afrique de l’Ouest : le cas de la bande sahélo – saharienne,
  • DARRACQ Vincent & Magnani Victor, 2011, ‘’Les Elections en Afrique un mirage démocratique’’, in Politique Étrangère, Cairn.info, pages 839-850,
  • EWANGUI Céphas Germain, 2013, Démocratie et élections en Afrique, Paris : L’Harmattan
  • OSTROM Elinor, 1990, Governing the commons: The evolution of institutions for collective actions, Cambridge actions, Cambridge University Press
  • QUANTIN Patrick et al, 2004, Voter en Afrique : comparaisons et différenciations, Paris : L’Harmattan.
  • SAKPANE-GBATI Biléou, 2011, « La démocratie à l’africaine », Revue Éthique publique, vol. 13, n° 2, Dialogues pour réinventer la démocratie, https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.679
  • SIEGLE J & COOK Candace, 2020, Evaluation des élections de 2020 en Afrique, Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique.

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𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de l'ORTM1 (Mali). ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de Bko info (Mali). ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗠𝗮𝗹𝗶 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Professeur Bouréma KANSAYE, et le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Professeur Souleymane KONATÉ, ont procédé, le 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au sein du Ministère à Bamako, à la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. Le Secrétaire Général du CAMES était accompagné pour l’occasion du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA.L’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES est prévu pour se tenir du 𝟭𝟵 𝗮𝘂 𝟮𝟯 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟲, dans la capitale malienne. La cérémonie qui a abrité la signature du protocole d’accord a été marquée par les interventions du Ministre et du Secrétaire Général du CAMES.Dans son allocution, le Ministre, Professeur Bouréma KANSAYE, a souhaité la bienvenue à la délégation du CAMES conduite par son Secrétaire Général. Il a par la suite exprimé, au nom du Gouvernement malien, sa gratitude pour la confiance renouvelée témoignée à l’égard de son pays. Il a souligné la portée stratégique de l’Atelier, appelé à contribuer à la réponse aux défis socio-économiques auxquels l’Afrique en général, et l’espace CAMES en particulier, sont confrontés.Prenant la parole à son tour, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités maliennes, pour le soutien constant du Mali à l’endroit du CAMES. Il a rappelé que cet Atelier ambitionne d’insuffler un nouvel élan à la Recherche africaine et s’articulera autour de cinq objectifs majeurs, dont les deux premiers visent à définir une politique de Recherche commune ambitieuse dans l’espace CAMES et à élaborer la stratégie de sa mise en œuvre.La signature solennelle du protocole d’accord pour l’organisation de cet Atelier majeur, par les deux Responsables, a clos cette cérémonie.www.lecames.org/le-mali-et-le-cames-signent-le-protocole-daccord-relatif-a-lorganisation-de-latel... ... See MoreSee Less
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𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝗻 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗲́𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Une délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, était en mission à Bamako. Cette mission s’est tenue dans le cadre de la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. En marge de cette signature, le Secrétaire Général a rendu une visite de courtoisie au Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) et a rencontré les membres de la Commission locale d’organisation de l’Atelier, mise en place par le Ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique du Mali.𝗦𝗲́𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿La première séance de travail entre la délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, et la Commission locale d’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES, s’est tenue le 𝟯𝟭 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au Cabinet du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali. La rencontre s’est faite en présence du Chef de Cabinet du Ministre, Dr Ahmadou FANE, Président de ladite Commission.Cette réunion était l’occasion d’une prise de contact avec la Commission locale d’organisation (CLO), afin de revenir sur les enjeux de l’Atelier, préciser les responsabilités entre les parties pour la mise en œuvre du protocole d’accord récemment signé, et s’accorder sur une méthodologie de travail pour la parfaite organisation de l’Atelier.À cette occasion, le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA, a présenté successivement : (i) le CAMES, (ii) les grandes lignes de l’Atelier (objectifs généraux et méthodologie de travail) et, (iii) les principales dispositions du protocole d’accord. Cette intervention a été enrichie par les commentaires et orientations du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ.𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗥𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼 (𝗨𝗦𝗧𝗧𝗕)Saisissant l’occasion de sa présence dans la capitale malienne, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a rendu une visite de courtoisie au Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), membre du Comité Consultatif Général du CAMES. Il était accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA.Cette visite s’est tenue dans 𝗹’𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀-𝗺𝗶𝗱𝗶 𝗱𝘂 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au rectorat de l’Université. Elle a vu la présence de quelques collaborateurs du Recteur, notamment le Secrétaire Général de l’USTTB, le Chef du Service coopération, le Doyen de la Faculté de Pharmacie. Quelques Responsables de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Mali, parmi lesquels le Directeur Général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le Directeur Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, ont également pris part à cette rencontre.www.lecames.org/le-cames-en-mission-a-bamako-pour-preparer-latelier-sur-la-strategie-de-redynamis... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗠𝗼𝘂𝘀𝘁𝗮𝗽𝗵𝗮 𝗧𝗔𝗠𝗕𝗔Le Secrétariat général du CAMES a appris avec tristesse le décès, survenu le 15 octobre 2025, du Professeur Moustapha TAMBA, Enseignant-chercheur à la retraite de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).Professeur Titulaire du CAMES en sociologie de l’éducation, Pr Moustapha TAMBA a fait l’objet, en janvier 2023, d’un hommage appuyé de la part de l’UCAD, à travers un colloque international consacré à son œuvre, témoignant ainsi de la portée et de l’influence de ses contributions scientifiques et intellectuelles.Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi que l’ensemble du personnel du Secrétariat général, s’inclinent devant la mémoire de l’illustre disparu. Ils adressent à sa famille éplorée, à ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté scientifique et académique du Sénégal, leurs condoléances les plus sincères.www.lecames.org/hommage-au-professeur-moustapha-tamba/ ... See MoreSee Less
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𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮̀ 𝗠. 𝗦𝘆𝗹𝘃𝗲̀𝗿𝗲 𝗞𝗮𝗱𝗲𝗻𝗴𝗮 𝗧𝗖𝗛𝗢𝗡𝗢𝗪𝗢𝗨Le Secrétariat général du CAMES a appris avec une profonde tristesse le décès de M. Sylvère Kadenga TCHONOWOU, ancien chauffeur au CAMES, survenu le 10 octobre 2025, à Lomé.De nationalité togolaise, M. TCHONOWOU a servi avec dévouement et loyauté, trois Secrétaires Généraux successifs du CAMES, depuis 1982. En reconnaissance de son engagement exemplaire et de sa contribution au rayonnement du CAMES, il avait été élevé, en 2016, au rang de Chevalier de l’Ordre international des Palmes Académiques du CAMES (OIPA/CAMES).Le Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi que l’ensemble du personnel du Secrétariat général du CAMES, rendent un vibrant hommage à la mémoire de l’illustre disparu et adressent à sa famille biologique leurs sincères condoléances et leur soutien en ces moments douloureux.www.lecames.org/hommage-a-monsieur-sylvere-kadenga-tchonowou/ ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒La première épreuve du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES se déroule du 18 au 28 octobre 2025 depuis les Centres d'examen nationaux des différents pays.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́: 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑬́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒La première épreuve du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES se déroule du 18 au 28 octobre 2025 depuis les Centres d'examen nationaux des différents pays.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́: 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒓𝒊𝒗𝒆́ ... See MoreSee Less
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