Appel à contributions : Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique


Le Programme Thématique de Recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance un appel à contributions sur thème « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».


Le PTR LSCC rassemble en réseaux, les enseignants-chercheurs et les chercheurs de l’espace CAMES en une communauté de sujets (F. Jullien, 2016). Ainsi, face aux défis de notre temps, ils introduisent leurs initiatives dans le monde afin d’y porter une vision des universités. En effet, dans un contexte où l’Humain paraît réductible aux paradigmes d’efficacité, de rentabilité, de rapidité et de performance, il devient urgent que les Sciences Humaines et Sociales fournissent aux décideurs politiques et aux acteurs sociaux, des outils théoriques, méthodologiques et pratiques aptes à édifier des citoyens complets,  c’est-à-dire des citoyens volontaires, inventifs, rationnels et empathiques.

1/ Équipe de coordination :

  • Professeure Céline Yolande KOFFIE-BIKPO, UFHB, Coordinatrice du PTR-LSCC
  • Professeure Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, UFHB, Coordinatrice adjointe du PTR-LSCC
  • Docteur Antoine Fobah KACOU, UFHB, Chargé de la communication, kakoufoba@outlook.fr

2/ Termes de références

Les élections constituent l’un des moyens, pour les communautés, de se doter des meilleurs représentants ou dirigeants. Pour y parvenir, les populations et leurs représentants devraient être animés par une conception noble du pouvoir (celle de maintenir la paix et la cohésion sociale dans la durée) soutenue par une certaine éthique. Or, dans l’Afrique moderne ou contemporaine, l’on constate une rupture avec cette vision. Les élections politiques riment trop souvent avec angoisse, incertitude et instabilité. Les joutes électorales débouchent fatalement sur des conflits, des crises. Comment expliquer une telle faillite ? Le diagnostic et l’analyse de la situation imposent de prendre en compte certaines considérations historiques, socio- culturelles et politiques. D’un point de vue historique, contrairement à l’idée reçue d’une importation de la démocratie, de ses procédures et de ses corollaires, la requête du suffrage démocratique n’est pas étrangère à certains systèmes politiques africains traditionnels. Avant l’importation des systèmes occidentaux de participation, et plus particulièrement du vote, il n’était pas exceptionnel de rencontrer des formules de contrôle du pouvoir ou de prise de décision de type démocratique par le peuple :

« La plupart des nations africaines avant la colonisation étaient constituées en royaumes dont l’organisation n’était pas éloignée de celle de la monarchie parlementaire britannique. Les affaires de la cité se réglaient autour « des arbres à palabres » avec la participation des populations ou leurs représentants : c’était le temps de légiférer, de décider, de juger… Dès lors, on peut sans équivoque établir un parallèle entre la structure des « chefs traditionnels et notables » et celle des « chefs d’État et notables ». Le pouvoir était délégué, les peuples étaient associés à la gestion des royaumes »

Biléou Sakpane-Gbati (2011).

De même, l’organisation politique chez les peuples Kru de Côte d’Ivoire est caractérisée par un système démocratique où le chef est élu et les décisions, soumises à des débats publics. Les sociétés pastorales sahélo – sahariennes, Peuls et Touaregs notamment ; pratiquaient des modes de gouvernance qui consacrent la participation des différents clans à la désignation des dirigeants. Elles disposaient également de mécanismes de sanctions. Les bons chefs régnaient plus longtemps alors que ceux défaillants se faisaient vite détrôner pour préserver l’intérêt général. Sur le plan des considérations socio-culturelles, les représentations liées au pouvoir pourraient élucider l’énigme. Ainsi, analysant le rapport au pouvoir dans certaines sociétés Bantoues, l’on identifie, par exemple, le paradigme de « l’homme fort » où le chef est un conquérant qui doit être craint :

« Un chef faible était renversé et la chefferie changeait de main et/ou de lignée. La pratique de coups d’État n’était donc pas absente. Le pouvoir s’arrachait aux différents prétendants. La légitimité d’un chef était fonction de sa capacité à tenir son royaume d’une main de fer. Sa crainte était fonction de sa force de frappe »

Kakdeu (2020).

Une autre réalité de l’Afrique traditionnelle est celles des lignées destinées à la gouvernance. Sur la base de ce modèle féodal, certaines communautés et par ricochet certains chefs d’États se disent destinés au pouvoir et peinent à accepter l’alternance.

Indépendamment de ces représentations, des pratiques sociopolitiques comme les détournements de deniers publics, l’impunité et autres scandales dans la sphère politique ont présenté les responsabilités étatiques comme « un gâteau à partager ». Les postes électifs ou nominatifs sont généralement perçus comme une situation de rente menant à l’enrichissement illicite. Dès lors, des biais entachent les processus électoraux et débouchent sur des crises voire des conflits. Ce sont : les découpages électoraux arbitraires, les commissions électorales dites indépendantes sujettes à caution, la modification opportuniste des lois fondamentales, l’État civil et le problème des pièces d’identités, les cartes d’électeurs distribuées arbitrairement, le bourrage des urnes, la mauvaise répartition des bureaux de vote ou leur création fictive, le refus d’accréditer des observateurs étrangers, etc. Et que dire des discours à fort ancrage identitaire et qui riment avec ethnie, liens de parenté ou toute autre considération socioculturelle ? Oserions-nous enfin aborder la question sensible du système néocolonial dans lequel l’indépendance réelle et la souveraineté des ex-colonies font débat ?

Malgré tout, l’Afrique post conférences nationales (1990) a expérimenté une vague de transitions démocratiques avec le retour au multipartisme et au principe des élections libres et transparentes. Elle a ainsi replacé la question du vote au centre de la politique africaine. Dans certains cas, encore rares malheureusement, les partis au pouvoir perdent des élections. L’alternance est recherchée et les résultats sont acceptés même s’ils sont défavorables aux sortants comme on a pu le constater au Bénin, au Congo, à Madagascar, au Nigeria, et au Sénégal. Les décisions du juge électoral sont respectées comme au  Mali où la Cour Suprême a annulé l’ensemble des élections législatives de 1997. Ce sont là, autant d’événements qui attestent d’une évolution sensible dans les comportements politiques vis-à-vis de la pratique électorale, du droit et de son juge et d’une nouvelle vision du politique en Afrique. Malgré ces notes optimistes, les élections restent encore problématiques sur le continent africain.

Aussi, dans un souci d’amélioration constante et de valorisation de la recherche sur l’ensemble de l’espace CAMES , le Plan Stratégique de Développement du CAMES (PSDC) « ambitionne en général, dans ses sept (7) orientations stratégiques, et en particulier dans les actions suivantes : mettre en place un système d’information pour les programmes, améliorer la gouvernance des programmes ; soutenir et valoriser la formation ; promouvoir le développement des écoles et formations doctorales dans l’espace ; accroitre l’impact de la recherche ». Dans ce cadre, le programme thématique de recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance le projet : « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».

Il s’agit pour les universitaires de mener des recherches approfondies autour des dix axes identifiés.

3/ Axes et responsables

  • Axe 1 : Les dynamiques électorales en Afrique post conférences nationales (Essohanam Batchana, essobatchana@gmail.com,  Université de Lomé, Togo)
  • Axe 2 : Autour du pouvoir : questionner l’Afrique traditionnelle (Alain Sissao, alainsis@gmail.com,  INSS/CNRST, Burkina Faso)
  • Axe 3 : Démocratie, Médias et systèmes de gouvernance (André Tassou, tassou_andre@yahoo.frtassouandre@gmail.com, Université Yaoundé 1, Cameroun)
  • Axe 4 : Évaluation des mécanismes régionaux de gestion et de prévention des crises (Jean François Owaye, jfow2012@gmail.com,  UOB, Gabon)
  • Axe 5 : Éthique et élections (Marcel N’guimbi, nguimarc@gmail.com,  Université Marien N’Gouabi, Congo Brazza)
  • Axe 6 : Rhétorique des élections (Nanourougo Coulibaly,  coulyna@yahoo.fr,  UFHB, Côte d’Ivoire)
  • Axe 7 : La problématique du genre dans les processus électoraux (Yvette Onibon Doubogan, yvette.onibon@gmail.com, Université de Parakou, Bénin,)
  • Axe 8 : Identités (ethnique, culturelle, religieuse) et enjeux électoraux (Patrice Correa, patrice.correa@ugb.edu.sn, UGB, St Louis,  Sénégal)
  • Axe 9 : Gouvernance de la paix et de la sécurité dans un contexte de vulnérabilités lié au terrorisme  (Boubacar Diallo,  londiori@hotmail.com, UAM, Niamey, Niger)
  • Axe 10 : Les problématiques de la souveraineté des états et des processus d’intégration régionale (Hervé Kombieni, hervekombieni@yahoo.fr, UAC, Bénin)

Les enseignants-chercheurs et chercheurs intéressés par les problématiques identifiées pourront entrer en contact, par voie de mail, avec les responsables d’axes ou le responsable de la communication (Docteur Antoine Fobah KACOU : kakoufoba@outlook.fr).


Biographie

  • BONIFACE P. & VEDRINE H., 2009, Atlas des crises et conflits, Paris : Armand Colin & Fayard
  • CEDEAO, 2012, Les Systèmes de conflits en Afrique de l’Ouest : le cas de la bande sahélo – saharienne,
  • DARRACQ Vincent & Magnani Victor, 2011, ‘’Les Elections en Afrique un mirage démocratique’’, in Politique Étrangère, Cairn.info, pages 839-850,
  • EWANGUI Céphas Germain, 2013, Démocratie et élections en Afrique, Paris : L’Harmattan
  • OSTROM Elinor, 1990, Governing the commons: The evolution of institutions for collective actions, Cambridge actions, Cambridge University Press
  • QUANTIN Patrick et al, 2004, Voter en Afrique : comparaisons et différenciations, Paris : L’Harmattan.
  • SAKPANE-GBATI Biléou, 2011, « La démocratie à l’africaine », Revue Éthique publique, vol. 13, n° 2, Dialogues pour réinventer la démocratie, https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.679
  • SIEGLE J & COOK Candace, 2020, Evaluation des élections de 2020 en Afrique, Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique.

18 hours ago

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𝗔𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗮𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗶𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁Silence et concentration dans les locaux qui abritent cette sixième journée du 22ème Concours d’Agrégation des SJPEG du CAMES. Et pour cause, les candidats des sections Sciences Economiques et Sciences Politiques, planchent avec rigueur et persévérance, sur les sujets tirés au sort, pour la 𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝗼𝘂 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗰𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 (pour les sciences politiques) ou de 𝘁𝗵𝗲́𝗼𝗿𝗶𝗲 (pour les sciences économiques). 8h durant, le temps de la phase de préparation, ils travailleront avec méthode et inspiration, aidés des ouvrages mis à leur disposition, à élaborer leurs différents exposés, qui seront présentés à leurs Jurys respectifs en 30mn. ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 ... See MoreSee Less
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𝗔𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 : 𝗟𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀Les travaux de la section Sciences Politiques du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (CAMES), ont officiellement démarré ce 𝘃𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟰 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱. La journée a débuté par une rencontre entre le Secrétariat général du CAMES, la Commission d’Ethique et de Déontologie, le Président Coordonnateur général des Jurys et les cinq membres du Jury. Cette rencontre a été présidée par Pr Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Concours d'Agrégation, représentant le Secrétaire Général du CAMES.A la suite de cette rencontre d’échange et de cadrage, les membres du Jury ont rencontré les dix candidats de la section en lice pour la deuxième épreuve. Il s’est agi de leur présenter les orientations relatives au déroulement des épreuves et leur prodiguer des conseils utiles.À l’issue de ces échanges, le jury a procédé à la vérification et à la validation des ouvrages soumis par les candidats, avant leur mise en loge. ... See MoreSee Less
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𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱’𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚Les épreuves en présentiel de la 22ème Session du Concours d’Agrégation en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, se déroulent du 10 au 21 novembre 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au total, 113 candidats, répartis en six (06) sections, issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo, seront évalués par 37 éminents membres de Jury.La 2ème épreuve a porté sur le commentaire de texte ou de documents (en sciences juridiques et politiques) ou de théorie (en sciences économiques ou de gestion), d’une durée de 30 minutes, après 8 heures de préparation en loge.À l’issue de cette 2ème épreuve, les candidats déclarés Admissibles participeront à la 3ème et dernière épreuve du Concours. 𝗗𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻.𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 » : Sur 24 candidats, 𝟭𝟵 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀 (par ordre alphabétique). 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 » : sur 19 candidats, 𝟭𝟳 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀 (par ordre alphabétique). 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 « 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗶𝘃𝗲́ » : sur 17 candidats, 𝟭𝟰 ont été déclarés 𝗔𝗱𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀 (par ordre alphabétique).www.lecames.org/premiers-resultats-dadmissibilite-du-22eme-concours-dagregation-des-sjpeg/ ... See MoreSee Less
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𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Les deuxième et troisième épreuves du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion se déroulent, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du 10 au 21 novembre 2025.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑷𝒓𝒊𝒗𝒆́ ... See MoreSee Less
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𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Nous vous invitons à découvrir en images, les éminents experts chargés d’évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur, pour la Session 2025 du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion du CAMES. Après la première épreuve organisée à distance du 18 au 28 octobre 2025, les trente-sept membres des Jurys sont réunis à Dakar pour évaluer les deuxième et troisième épreuves dédiées respectivement aux commentaires de texte ou de documents et aux leçons.𝗝𝘂𝗿𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 Les trente-huit (38) candidats de cette Section seront évalués par un Jury composé de sept (𝟬𝟳) membres, présidé par le Professeur Pam ZAHONOGO du Burkina Faso. Pour cette Section :• la 2ème épreuve porte sur un sujet de théorie économique.• la 3ème épreuve elle, porte, sur une matière d’économie générale choisie parmi les disciplines suivantes : politique économique, relations économiques internationales, histoire de la pensée et des faits économiques depuis 1870, économie du travail et des ressources humaines, économie du développement, économie de la santé, économie publique, statistique et économétrie, méthodes quantitatives.Retrouvez plus de détails sur les candidats et les Jurys dans la plaquette du Concours : www.lecames.org/wp-content/uploads/2025/11/Plaquette-22ème-Concours-dAgrégation-SJPEG-CAMES.pdf ... See MoreSee Less
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𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Nous vous invitons à découvrir en images, les éminents experts chargés d’évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur, pour la Session 2025 du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion du CAMES. Après la première épreuve organisée à distance du 18 au 28 octobre 2025, les trente-sept membres des Jurys sont réunis à Dakar pour évaluer les deuxième et troisième épreuves dédiées respectivement aux commentaires de texte ou de documents et aux leçons.𝗝𝘂𝗿𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻Les dix-neuf (19) candidats de cette Section seront évalués par un Jury composé de sept (𝟬𝟳) membres, présidé par le Professeur Hervé NDOUME ESSINGONE du Gabon. Pour cette Section :• la 2ème épreuve porte sur un sujet de théorie de l’entreprise.• la 3ème épreuve elle, porte, sur une matière de gestion de l’entreprise parmi les suivantes : gestion financière, gestion comptable, gestion commerciale et marketing, gestion du personnel, gestion juridique et fiscale, gestion et systèmes d’information, techniques quantitatives de gestion.Retrouvez plus de détails sur les candidats et les Jurys dans la plaquette du Concours : www.lecames.org/wp-content/uploads/2025/11/Plaquette-22ème-Concours-dAgrégation-SJPEG-CAMES.pdf ... See MoreSee Less
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𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Nous vous invitons à découvrir en images, les éminents experts chargés d’évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur, pour la Session 2025 du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion du CAMES. Après la première épreuve organisée à distance du 18 au 28 octobre 2025, les trente-sept membres des Jurys sont réunis à Dakar pour évaluer les deuxième et troisième épreuves dédiées respectivement aux commentaires de texte ou de documents et aux leçons.𝗝𝘂𝗿𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 Les vingt-quatre (24) candidats de cette Section, seront évalués par un Jury composé de sept (7) membres, présidé par le Professeur Gérard PEKASSA NDAM du Cameroun. Pour cette Section :• la 2ème épreuve porte, au choix du candidat, sur l’une des disciplines suivantes : droit constitutionnel, droit administratif, droit international public.• la 3ème épreuve elle, porte, au choix du candidat, sur l’une des disciplines non retenues pour la 2ème épreuve ou sur l’une des disciplines suivantes : droit public économique (aspects interne et international), histoire des idées politiques et finances publiques.Retrouvez plus de détails sur les candidats et les Jurys dans la plaquette du Concours : www.lecames.org/wp-content/uploads/2025/11/Plaquette-22ème-Concours-dAgrégation-SJPEG-CAMES.pdf ... See MoreSee Less
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𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗝𝘂𝗿𝘆𝘀 𝗱𝘂 𝟮𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗔𝗴𝗿𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗝𝗣𝗘𝗚 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Nous vous invitons à découvrir en images, les éminents experts chargés d’évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur, pour la Session 2025 du Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion du CAMES. Après la première épreuve organisée à distance du 18 au 28 octobre 2025, les trente-sept membres des Jurys sont réunis à Dakar pour évaluer les deuxième et troisième épreuves dédiées respectivement aux commentaires de texte ou de documents et aux leçons.𝗝𝘂𝗿𝘆 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗣𝗿𝗶𝘃𝗲́Les dix-sept (17) candidats sous-admissibles de cette Section seront évalués par un Jury composé de sept (𝟬𝟳) membres, présidé par le Professeur Mbissane NGOM du Sénégal. Pour cette Section : • la 2ème épreuve porte, au choix du candidat, sur l’une des disciplines suivantes : droit civil ou droit commercial ;• la 3ème épreuve, elle, porte, au choix du candidat, sur l’une des disciplines non retenues pour la 2ème épreuve ou sur l’une des disciplines suivantes : droit pénal et procédure pénale, droit judiciaire privé, droit social, droit international privé ou droit privé comparé.Retrouvez plus de détails sur les candidats et les Jurys dans la plaquette du Concours : www.lecames.org/wp-content/uploads/2025/11/Plaquette-22ème-Concours-dAgrégation-SJPEG-CAMES.pdf ... See MoreSee Less
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