Appel à contributions : Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique


Le Programme Thématique de Recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance un appel à contributions sur thème « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».


Le PTR LSCC rassemble en réseaux, les enseignants-chercheurs et les chercheurs de l’espace CAMES en une communauté de sujets (F. Jullien, 2016). Ainsi, face aux défis de notre temps, ils introduisent leurs initiatives dans le monde afin d’y porter une vision des universités. En effet, dans un contexte où l’Humain paraît réductible aux paradigmes d’efficacité, de rentabilité, de rapidité et de performance, il devient urgent que les Sciences Humaines et Sociales fournissent aux décideurs politiques et aux acteurs sociaux, des outils théoriques, méthodologiques et pratiques aptes à édifier des citoyens complets,  c’est-à-dire des citoyens volontaires, inventifs, rationnels et empathiques.

1/ Équipe de coordination :

  • Professeure Céline Yolande KOFFIE-BIKPO, UFHB, Coordinatrice du PTR-LSCC
  • Professeure Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, UFHB, Coordinatrice adjointe du PTR-LSCC
  • Docteur Antoine Fobah KACOU, UFHB, Chargé de la communication, kakoufoba@outlook.fr

2/ Termes de références

Les élections constituent l’un des moyens, pour les communautés, de se doter des meilleurs représentants ou dirigeants. Pour y parvenir, les populations et leurs représentants devraient être animés par une conception noble du pouvoir (celle de maintenir la paix et la cohésion sociale dans la durée) soutenue par une certaine éthique. Or, dans l’Afrique moderne ou contemporaine, l’on constate une rupture avec cette vision. Les élections politiques riment trop souvent avec angoisse, incertitude et instabilité. Les joutes électorales débouchent fatalement sur des conflits, des crises. Comment expliquer une telle faillite ? Le diagnostic et l’analyse de la situation imposent de prendre en compte certaines considérations historiques, socio- culturelles et politiques. D’un point de vue historique, contrairement à l’idée reçue d’une importation de la démocratie, de ses procédures et de ses corollaires, la requête du suffrage démocratique n’est pas étrangère à certains systèmes politiques africains traditionnels. Avant l’importation des systèmes occidentaux de participation, et plus particulièrement du vote, il n’était pas exceptionnel de rencontrer des formules de contrôle du pouvoir ou de prise de décision de type démocratique par le peuple :

« La plupart des nations africaines avant la colonisation étaient constituées en royaumes dont l’organisation n’était pas éloignée de celle de la monarchie parlementaire britannique. Les affaires de la cité se réglaient autour « des arbres à palabres » avec la participation des populations ou leurs représentants : c’était le temps de légiférer, de décider, de juger… Dès lors, on peut sans équivoque établir un parallèle entre la structure des « chefs traditionnels et notables » et celle des « chefs d’État et notables ». Le pouvoir était délégué, les peuples étaient associés à la gestion des royaumes »

Biléou Sakpane-Gbati (2011).

De même, l’organisation politique chez les peuples Kru de Côte d’Ivoire est caractérisée par un système démocratique où le chef est élu et les décisions, soumises à des débats publics. Les sociétés pastorales sahélo – sahariennes, Peuls et Touaregs notamment ; pratiquaient des modes de gouvernance qui consacrent la participation des différents clans à la désignation des dirigeants. Elles disposaient également de mécanismes de sanctions. Les bons chefs régnaient plus longtemps alors que ceux défaillants se faisaient vite détrôner pour préserver l’intérêt général. Sur le plan des considérations socio-culturelles, les représentations liées au pouvoir pourraient élucider l’énigme. Ainsi, analysant le rapport au pouvoir dans certaines sociétés Bantoues, l’on identifie, par exemple, le paradigme de « l’homme fort » où le chef est un conquérant qui doit être craint :

« Un chef faible était renversé et la chefferie changeait de main et/ou de lignée. La pratique de coups d’État n’était donc pas absente. Le pouvoir s’arrachait aux différents prétendants. La légitimité d’un chef était fonction de sa capacité à tenir son royaume d’une main de fer. Sa crainte était fonction de sa force de frappe »

Kakdeu (2020).

Une autre réalité de l’Afrique traditionnelle est celles des lignées destinées à la gouvernance. Sur la base de ce modèle féodal, certaines communautés et par ricochet certains chefs d’États se disent destinés au pouvoir et peinent à accepter l’alternance.

Indépendamment de ces représentations, des pratiques sociopolitiques comme les détournements de deniers publics, l’impunité et autres scandales dans la sphère politique ont présenté les responsabilités étatiques comme « un gâteau à partager ». Les postes électifs ou nominatifs sont généralement perçus comme une situation de rente menant à l’enrichissement illicite. Dès lors, des biais entachent les processus électoraux et débouchent sur des crises voire des conflits. Ce sont : les découpages électoraux arbitraires, les commissions électorales dites indépendantes sujettes à caution, la modification opportuniste des lois fondamentales, l’État civil et le problème des pièces d’identités, les cartes d’électeurs distribuées arbitrairement, le bourrage des urnes, la mauvaise répartition des bureaux de vote ou leur création fictive, le refus d’accréditer des observateurs étrangers, etc. Et que dire des discours à fort ancrage identitaire et qui riment avec ethnie, liens de parenté ou toute autre considération socioculturelle ? Oserions-nous enfin aborder la question sensible du système néocolonial dans lequel l’indépendance réelle et la souveraineté des ex-colonies font débat ?

Malgré tout, l’Afrique post conférences nationales (1990) a expérimenté une vague de transitions démocratiques avec le retour au multipartisme et au principe des élections libres et transparentes. Elle a ainsi replacé la question du vote au centre de la politique africaine. Dans certains cas, encore rares malheureusement, les partis au pouvoir perdent des élections. L’alternance est recherchée et les résultats sont acceptés même s’ils sont défavorables aux sortants comme on a pu le constater au Bénin, au Congo, à Madagascar, au Nigeria, et au Sénégal. Les décisions du juge électoral sont respectées comme au  Mali où la Cour Suprême a annulé l’ensemble des élections législatives de 1997. Ce sont là, autant d’événements qui attestent d’une évolution sensible dans les comportements politiques vis-à-vis de la pratique électorale, du droit et de son juge et d’une nouvelle vision du politique en Afrique. Malgré ces notes optimistes, les élections restent encore problématiques sur le continent africain.

Aussi, dans un souci d’amélioration constante et de valorisation de la recherche sur l’ensemble de l’espace CAMES , le Plan Stratégique de Développement du CAMES (PSDC) « ambitionne en général, dans ses sept (7) orientations stratégiques, et en particulier dans les actions suivantes : mettre en place un système d’information pour les programmes, améliorer la gouvernance des programmes ; soutenir et valoriser la formation ; promouvoir le développement des écoles et formations doctorales dans l’espace ; accroitre l’impact de la recherche ». Dans ce cadre, le programme thématique de recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance le projet : « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».

Il s’agit pour les universitaires de mener des recherches approfondies autour des dix axes identifiés.

3/ Axes et responsables

  • Axe 1 : Les dynamiques électorales en Afrique post conférences nationales (Essohanam Batchana, essobatchana@gmail.com,  Université de Lomé, Togo)
  • Axe 2 : Autour du pouvoir : questionner l’Afrique traditionnelle (Alain Sissao, alainsis@gmail.com,  INSS/CNRST, Burkina Faso)
  • Axe 3 : Démocratie, Médias et systèmes de gouvernance (André Tassou, tassou_andre@yahoo.frtassouandre@gmail.com, Université Yaoundé 1, Cameroun)
  • Axe 4 : Évaluation des mécanismes régionaux de gestion et de prévention des crises (Jean François Owaye, jfow2012@gmail.com,  UOB, Gabon)
  • Axe 5 : Éthique et élections (Marcel N’guimbi, nguimarc@gmail.com,  Université Marien N’Gouabi, Congo Brazza)
  • Axe 6 : Rhétorique des élections (Nanourougo Coulibaly,  coulyna@yahoo.fr,  UFHB, Côte d’Ivoire)
  • Axe 7 : La problématique du genre dans les processus électoraux (Yvette Onibon Doubogan, yvette.onibon@gmail.com, Université de Parakou, Bénin,)
  • Axe 8 : Identités (ethnique, culturelle, religieuse) et enjeux électoraux (Patrice Correa, patrice.correa@ugb.edu.sn, UGB, St Louis,  Sénégal)
  • Axe 9 : Gouvernance de la paix et de la sécurité dans un contexte de vulnérabilités lié au terrorisme  (Boubacar Diallo,  londiori@hotmail.com, UAM, Niamey, Niger)
  • Axe 10 : Les problématiques de la souveraineté des états et des processus d’intégration régionale (Hervé Kombieni, hervekombieni@yahoo.fr, UAC, Bénin)

Les enseignants-chercheurs et chercheurs intéressés par les problématiques identifiées pourront entrer en contact, par voie de mail, avec les responsables d’axes ou le responsable de la communication (Docteur Antoine Fobah KACOU : kakoufoba@outlook.fr).


Biographie

  • BONIFACE P. & VEDRINE H., 2009, Atlas des crises et conflits, Paris : Armand Colin & Fayard
  • CEDEAO, 2012, Les Systèmes de conflits en Afrique de l’Ouest : le cas de la bande sahélo – saharienne,
  • DARRACQ Vincent & Magnani Victor, 2011, ‘’Les Elections en Afrique un mirage démocratique’’, in Politique Étrangère, Cairn.info, pages 839-850,
  • EWANGUI Céphas Germain, 2013, Démocratie et élections en Afrique, Paris : L’Harmattan
  • OSTROM Elinor, 1990, Governing the commons: The evolution of institutions for collective actions, Cambridge actions, Cambridge University Press
  • QUANTIN Patrick et al, 2004, Voter en Afrique : comparaisons et différenciations, Paris : L’Harmattan.
  • SAKPANE-GBATI Biléou, 2011, « La démocratie à l’africaine », Revue Éthique publique, vol. 13, n° 2, Dialogues pour réinventer la démocratie, https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.679
  • SIEGLE J & COOK Candace, 2020, Evaluation des élections de 2020 en Afrique, Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique.

1 day ago

Le CAMES
[📢 𝗚𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗦𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲]L'AUF - Afrique de l'Ouest, en partenariat avec Le CAMES, organise un séminaire régional à Dakar les 18 et 19 avril 2024 sur le thème de la « Gouvernance et structuration de la Recherche » en Afrique de l’Ouest. 👥 Participants : Les Directeurs Généraux de la Recherche de 1️⃣0️⃣ pays d’Afrique de l’Ouest ainsi que des responsables d’établissements universitaires de la sous-région.🎯 Objectifs :✔ Réfléchir sur l’organisation de la recherche scientifique en Afrique de l'Ouest✔ Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, ainsi que sur les moyens de créer un environnement propice au transfert de technologie et à l’innovation.Pour en savoir + 👉 l.auf.org/seminaireCette initiative s’inscrit dans le cadre du dispositif international mis en place par l' AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique pour soutenir la gouvernance et la structuration de la recherche à l'échelle mondiale. ... See MoreSee Less
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3 days ago

Le CAMES
Les Présidents des Comités Techniques Spécialisés ont tenu leur réunion statutaireLa réunion statutaire des Présidents des Comités Techniques Spécialisés (CTS) du CAMES s’est tenue les 12 et 13 avril 2024 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette rencontre, placée sous la conduite du Pr Ahmadou Aly MBAYE, Président du Comité Consultatif Général (CCG), et la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la 46e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).www.lecames.org/les-presidents-des-comites-techniques-specialises-ont-tenu-leur-reunion-statutaire/ ... See MoreSee Less
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3 days ago

Le CAMES
Des émissaires de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur du Bénin reçus par le SG du CAMESLe 04 avril 2024, le Pr Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES, a reçu en audience des représentants de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) du Bénin. La délégation était composée du Dr (MC) Cyrille GOUGBEDJI, Délégué Général Adjoint au Contrôle et à l’Éthique, et du Dr (MC) Rose Edwige FIAMOHE, Déléguée au Contrôle et à l’Éthique. Les échanges se sont déroulés en présence des Professeurs Ali DOUMMA et Saturnin ENZONGA YOCA, Directeurs de Programmes du CAMES, de M. Assalih JAGHFAR, Chargé de communication, ainsi que de M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au CAMES.www.lecames.org/des-emissaires-de-la-delegation-au-controle-et-a-lethique-dans-lenseignement-supe... ... See MoreSee Less
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6 days ago

Le CAMES
L'UNESCO et l'UNICEF ont le plaisir de vous inviter à l'événement parallèle en ligne " Action climatique et éducation " dans le cadre du 10e Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD), qui se tiendra de 11h30 à 13h00 (UTC+3) le vendredi 19 avril 2024 via Zoom (veuillez-vous inscrire via ce lien et vous recevrez un lien personnalisé pour rejoindre le webinaire).Abordant l'ODD 13 (lutte contre les changements climatiques), l'ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs) et l'ODD 4 (Éducation de qualité), l'événement en marge vise à mettre en évidence et à sensibiliser au rôle central de l'éducation et de la formation en tant qu’une partie intégrante des efforts d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques dans le contexte africain, et à partager des partenariats et des pratiques innovantes en matière d'éducation et de formation à cet égard.L'événement parallèle offre une plateforme de dialogue multipartite, avec des représentants des gouvernements nationaux, de l'Union africaine, du système des Nations unies, des donateurs et des jeunes, en contribution au thème de la 10e édition de l'ARFSD : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l'Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».S'inscrire : zoom.us/webinar/register/WN_Fd7uvrwkTiW1we6ZmvUexA#/registration ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

Le CAMES
📢 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 – 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗼𝗽𝗵𝗼𝗻𝗶𝗲 – 𝗝𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 !Dans le cadre de l’Université d’été de la Francophonie organisée à Rabat (Maroc) par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS), en octobre 2024, l’Agence Universitaire de la Francophonie (#AUF) lance en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (#CAMES) un dispositif international de préparation et d’aide à la publication scientifique. Il cherche à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française.L’atelier décentralisé « Publication scientifique » se déroule dans le pays d’origine des candidat.e.s. Il vise à leur fournir les meilleurs outils pour élaborer et promouvoir un article scientifique en respectant les normes académiques de haut niveau. Il permet aux participant.e.s de faire aboutir leur projet en un article achevé qui sera soumis à une révision en double aveugle. 𝗔̀ 𝗹’𝗶𝘀𝘀𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁.𝗲.𝘀 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́.𝗲.𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 : - de perfectionner l’organisation d’une recherche scientifique ;de développer un article selon des techniques de rédaction scientifique pertinentes ; - de mettre en place des stratégies de découvrabilité d’un article scientifique.𝗟’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲𝘀 : - La méthodologie de la recherche scientifique(6 heures) - La méthodologie de la rédaction scientifique(8 heures) - Les procédures de publication et de valorisation scientifique (6 heures)À la fin de l’atelier, les participant.e.s pourront candidater à l’Université d’été de la Francophonie. Ils devront alors présenter un article complet respectant des normes préétablies. Les articles seront soumis à une révision en double aveugle effectuée par des réviseurs spécialistes du domaine. Le comité scientifique de l’AUF – Afrique de l’Ouest sélectionnera les deux meilleures publications : leurs auteur.e.s seront invité.e.s à participer à l’UDEF et, dans l’intervalle, seront accompagné.e.s étroitement par un expert dans la révision de leur article. Les articles révisés seront soumis aux revues partenaires pour expertise.Les doctorants des universités membres de l’AUF dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Togo, Gambie, Mali, Guinée, Cap-Vert, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger (cf. www.auf.org/les_membres /nos-membres/) sont appelés à répondre à cet appel à manifestation d’intérêt.𝗖𝗿𝗶𝘁𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱’𝗲́𝗹𝗶𝗴𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Au moment du dépôt de leur candidature, les candidat.e.s doivent : - être inscrits en cycle doctoral dans un établissement membre de l’AUF - démontrer un engagement antérieur significatif en rédaction scientifique (formation, communication, publications…) - avoir une maîtrise avancée du français écrit, parlé et lu.𝗗𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲Le dossier de candidature, pour être recevable, doit comprendre la totalité des pièces suivantes : - Lettre de motivation (1page) et CV - Lettre de soutien du directeur de thèse - Projet original de publication autour d’une thématique précisée (1page)Vous pouvez télécharger les termes de référence de l’appel à manifestation d’intérêt ici : www.auf.org/wp-content/uploads/2024/03/AMI-Ateliers-Publication-Universit%C3%A9-d%C3%A9t%C3%A9-de...𝗗𝗮𝘁𝗲 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲Les dossiers de candidatures doivent être déposés en ligne sur la plateforme suivante avant le 22 avril 2024 : enquetes.auf.org/118254?lang=frwww.lecames.org/atelier-publication-scientifique-universite-dete-de-la-francophonie-je-publie-mon... ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

Le CAMES
📢𝗦𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗻𝗼𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝘂𝗲𝘀𝘁Les 18-19 avril 2024, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) organise à Dakar, un séminaire régional de partage d’expériences qui portera à la fois sur l’état des lieux des systèmes nationaux de Recherche et d’Innovation et les mesures à mettre en œuvre pour accroitre leur efficacité.Il permettra aux participants d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance et de structuration de la Recherche mais aussi de réfléchir à des synergies pour co-construire des actions communes, en vue de répondre aux défis spécifiques de la Recherche et de l’Innovation, d’assurer un développement durable et inclusif des pays de la sous-région.Ce séminaire régional aura un double objectif : Réfléchir sur l’organisation de la Recherche scientifique en Afrique de l’ouest, en mettant l’accent sur les mécanismes de pilotage stratégique de la Recherche ainsi que sur l’ensemble des normes et règles propices à l’organisation, en amont et en aval, du paysage de la Recherche Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, et la manière de contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation.Le séminaire réunira les Directeurs Généraux de la Recherche de 10 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Gambie, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo), ainsi que quelques responsables d’établissements universitaires de la sous-région.Il donnera l’occasion aux acteurs présents de convenir avec l’AUF et le CAMES d’une feuille de route en matière de structuration et de promotion de la Recherche et de l’Innovation à travers : L’élaboration ou la consolidation d’une politique de la Recherche et de l’Innovation pour chacun des ministères participants. Une meilleure structuration de la Recherche pour assurer un environnement plus favorable à la valorisation des résultats et au transfert de technologie.La dynamique de restructuration de la Recherche et de l’Innovation enclenchée par le CAMES, dans le cadre de sa nouvelle vision « Faire du CAMES une institution de référence internationale en matière d’évaluation scientifique, et un véritable outil d’intégration académique et de développement durable des États membres », sera aussi présentée.Les recommandations et résultats de l’atelier régional Afrique de l’Ouest seront capitalisés dans le cadre de l’Université d’été du monde francophone, destinée aux jeunes chercheurs, organisée par l’AIFS à Rabat (Maroc), en octobre 2024. Un représentant des participants y sera en effet convié pour prendre part aux débats et tables-rondes avec ses homologues issus des autres régions de l’AUF.www.lecames.org/seminaire-sur-la-structuration-de-la-recherche-et-de-linnovation-en-afrique-de-lo... ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

Le CAMES
𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 #𝗟𝘂𝗻𝗱𝗶𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗡°𝟰𝟱𝟮 - 𝟬𝟭 𝗮𝘂 𝟬𝟳 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟰 Dans ce numéro : - Visite de travail du Secrétaire Général du CAMES au Gabon ;- Le CAMES en mission à Madagascar ;- La 6e édition des Journées Scientifiques du CAMES a été un succès ;- N’Djamena a abrité la 13e session extraordinaire du CCG;- 39e Session du PRED/CAMES : Les inscriptions se poursuivent...lundicames.lecames.org/nl3/ykYxC2yA6AKxxV21U2Exvg?Bonne lecture et excellent début de semaine. ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

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𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗱𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮𝘂 𝗚𝗮𝗯𝗼𝗻Le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Pr Souleymane KONATÉ, a effectué une visite de travail au Gabon du 26 au 29 mars 2024. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la collaboration entre le CAMES et les autorités gabonaises en matière d’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique.www.lecames.org/visite-de-travail-du-secretaire-general-du-cames-au-gabon/ ... See MoreSee Less
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