Appel à contributions : Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique


Le Programme Thématique de Recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance un appel à contributions sur thème « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».


Le PTR LSCC rassemble en réseaux, les enseignants-chercheurs et les chercheurs de l’espace CAMES en une communauté de sujets (F. Jullien, 2016). Ainsi, face aux défis de notre temps, ils introduisent leurs initiatives dans le monde afin d’y porter une vision des universités. En effet, dans un contexte où l’Humain paraît réductible aux paradigmes d’efficacité, de rentabilité, de rapidité et de performance, il devient urgent que les Sciences Humaines et Sociales fournissent aux décideurs politiques et aux acteurs sociaux, des outils théoriques, méthodologiques et pratiques aptes à édifier des citoyens complets,  c’est-à-dire des citoyens volontaires, inventifs, rationnels et empathiques.

1/ Équipe de coordination :

  • Professeure Céline Yolande KOFFIE-BIKPO, UFHB, Coordinatrice du PTR-LSCC
  • Professeure Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, UFHB, Coordinatrice adjointe du PTR-LSCC
  • Docteur Antoine Fobah KACOU, UFHB, Chargé de la communication, kakoufoba@outlook.fr

2/ Termes de références

Les élections constituent l’un des moyens, pour les communautés, de se doter des meilleurs représentants ou dirigeants. Pour y parvenir, les populations et leurs représentants devraient être animés par une conception noble du pouvoir (celle de maintenir la paix et la cohésion sociale dans la durée) soutenue par une certaine éthique. Or, dans l’Afrique moderne ou contemporaine, l’on constate une rupture avec cette vision. Les élections politiques riment trop souvent avec angoisse, incertitude et instabilité. Les joutes électorales débouchent fatalement sur des conflits, des crises. Comment expliquer une telle faillite ? Le diagnostic et l’analyse de la situation imposent de prendre en compte certaines considérations historiques, socio- culturelles et politiques. D’un point de vue historique, contrairement à l’idée reçue d’une importation de la démocratie, de ses procédures et de ses corollaires, la requête du suffrage démocratique n’est pas étrangère à certains systèmes politiques africains traditionnels. Avant l’importation des systèmes occidentaux de participation, et plus particulièrement du vote, il n’était pas exceptionnel de rencontrer des formules de contrôle du pouvoir ou de prise de décision de type démocratique par le peuple :

« La plupart des nations africaines avant la colonisation étaient constituées en royaumes dont l’organisation n’était pas éloignée de celle de la monarchie parlementaire britannique. Les affaires de la cité se réglaient autour « des arbres à palabres » avec la participation des populations ou leurs représentants : c’était le temps de légiférer, de décider, de juger… Dès lors, on peut sans équivoque établir un parallèle entre la structure des « chefs traditionnels et notables » et celle des « chefs d’État et notables ». Le pouvoir était délégué, les peuples étaient associés à la gestion des royaumes »

Biléou Sakpane-Gbati (2011).

De même, l’organisation politique chez les peuples Kru de Côte d’Ivoire est caractérisée par un système démocratique où le chef est élu et les décisions, soumises à des débats publics. Les sociétés pastorales sahélo – sahariennes, Peuls et Touaregs notamment ; pratiquaient des modes de gouvernance qui consacrent la participation des différents clans à la désignation des dirigeants. Elles disposaient également de mécanismes de sanctions. Les bons chefs régnaient plus longtemps alors que ceux défaillants se faisaient vite détrôner pour préserver l’intérêt général. Sur le plan des considérations socio-culturelles, les représentations liées au pouvoir pourraient élucider l’énigme. Ainsi, analysant le rapport au pouvoir dans certaines sociétés Bantoues, l’on identifie, par exemple, le paradigme de « l’homme fort » où le chef est un conquérant qui doit être craint :

« Un chef faible était renversé et la chefferie changeait de main et/ou de lignée. La pratique de coups d’État n’était donc pas absente. Le pouvoir s’arrachait aux différents prétendants. La légitimité d’un chef était fonction de sa capacité à tenir son royaume d’une main de fer. Sa crainte était fonction de sa force de frappe »

Kakdeu (2020).

Une autre réalité de l’Afrique traditionnelle est celles des lignées destinées à la gouvernance. Sur la base de ce modèle féodal, certaines communautés et par ricochet certains chefs d’États se disent destinés au pouvoir et peinent à accepter l’alternance.

Indépendamment de ces représentations, des pratiques sociopolitiques comme les détournements de deniers publics, l’impunité et autres scandales dans la sphère politique ont présenté les responsabilités étatiques comme « un gâteau à partager ». Les postes électifs ou nominatifs sont généralement perçus comme une situation de rente menant à l’enrichissement illicite. Dès lors, des biais entachent les processus électoraux et débouchent sur des crises voire des conflits. Ce sont : les découpages électoraux arbitraires, les commissions électorales dites indépendantes sujettes à caution, la modification opportuniste des lois fondamentales, l’État civil et le problème des pièces d’identités, les cartes d’électeurs distribuées arbitrairement, le bourrage des urnes, la mauvaise répartition des bureaux de vote ou leur création fictive, le refus d’accréditer des observateurs étrangers, etc. Et que dire des discours à fort ancrage identitaire et qui riment avec ethnie, liens de parenté ou toute autre considération socioculturelle ? Oserions-nous enfin aborder la question sensible du système néocolonial dans lequel l’indépendance réelle et la souveraineté des ex-colonies font débat ?

Malgré tout, l’Afrique post conférences nationales (1990) a expérimenté une vague de transitions démocratiques avec le retour au multipartisme et au principe des élections libres et transparentes. Elle a ainsi replacé la question du vote au centre de la politique africaine. Dans certains cas, encore rares malheureusement, les partis au pouvoir perdent des élections. L’alternance est recherchée et les résultats sont acceptés même s’ils sont défavorables aux sortants comme on a pu le constater au Bénin, au Congo, à Madagascar, au Nigeria, et au Sénégal. Les décisions du juge électoral sont respectées comme au  Mali où la Cour Suprême a annulé l’ensemble des élections législatives de 1997. Ce sont là, autant d’événements qui attestent d’une évolution sensible dans les comportements politiques vis-à-vis de la pratique électorale, du droit et de son juge et d’une nouvelle vision du politique en Afrique. Malgré ces notes optimistes, les élections restent encore problématiques sur le continent africain.

Aussi, dans un souci d’amélioration constante et de valorisation de la recherche sur l’ensemble de l’espace CAMES , le Plan Stratégique de Développement du CAMES (PSDC) « ambitionne en général, dans ses sept (7) orientations stratégiques, et en particulier dans les actions suivantes : mettre en place un système d’information pour les programmes, améliorer la gouvernance des programmes ; soutenir et valoriser la formation ; promouvoir le développement des écoles et formations doctorales dans l’espace ; accroitre l’impact de la recherche ». Dans ce cadre, le programme thématique de recherche (PTR) Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations (LSCC) lance le projet : « Considérations sociales, culturelles et politiques sur les élections en Afrique ».

Il s’agit pour les universitaires de mener des recherches approfondies autour des dix axes identifiés.

3/ Axes et responsables

  • Axe 1 : Les dynamiques électorales en Afrique post conférences nationales (Essohanam Batchana, essobatchana@gmail.com,  Université de Lomé, Togo)
  • Axe 2 : Autour du pouvoir : questionner l’Afrique traditionnelle (Alain Sissao, alainsis@gmail.com,  INSS/CNRST, Burkina Faso)
  • Axe 3 : Démocratie, Médias et systèmes de gouvernance (André Tassou, tassou_andre@yahoo.frtassouandre@gmail.com, Université Yaoundé 1, Cameroun)
  • Axe 4 : Évaluation des mécanismes régionaux de gestion et de prévention des crises (Jean François Owaye, jfow2012@gmail.com,  UOB, Gabon)
  • Axe 5 : Éthique et élections (Marcel N’guimbi, nguimarc@gmail.com,  Université Marien N’Gouabi, Congo Brazza)
  • Axe 6 : Rhétorique des élections (Nanourougo Coulibaly,  coulyna@yahoo.fr,  UFHB, Côte d’Ivoire)
  • Axe 7 : La problématique du genre dans les processus électoraux (Yvette Onibon Doubogan, yvette.onibon@gmail.com, Université de Parakou, Bénin,)
  • Axe 8 : Identités (ethnique, culturelle, religieuse) et enjeux électoraux (Patrice Correa, patrice.correa@ugb.edu.sn, UGB, St Louis,  Sénégal)
  • Axe 9 : Gouvernance de la paix et de la sécurité dans un contexte de vulnérabilités lié au terrorisme  (Boubacar Diallo,  londiori@hotmail.com, UAM, Niamey, Niger)
  • Axe 10 : Les problématiques de la souveraineté des états et des processus d’intégration régionale (Hervé Kombieni, hervekombieni@yahoo.fr, UAC, Bénin)

Les enseignants-chercheurs et chercheurs intéressés par les problématiques identifiées pourront entrer en contact, par voie de mail, avec les responsables d’axes ou le responsable de la communication (Docteur Antoine Fobah KACOU : kakoufoba@outlook.fr).


Biographie

  • BONIFACE P. & VEDRINE H., 2009, Atlas des crises et conflits, Paris : Armand Colin & Fayard
  • CEDEAO, 2012, Les Systèmes de conflits en Afrique de l’Ouest : le cas de la bande sahélo – saharienne,
  • DARRACQ Vincent & Magnani Victor, 2011, ‘’Les Elections en Afrique un mirage démocratique’’, in Politique Étrangère, Cairn.info, pages 839-850,
  • EWANGUI Céphas Germain, 2013, Démocratie et élections en Afrique, Paris : L’Harmattan
  • OSTROM Elinor, 1990, Governing the commons: The evolution of institutions for collective actions, Cambridge actions, Cambridge University Press
  • QUANTIN Patrick et al, 2004, Voter en Afrique : comparaisons et différenciations, Paris : L’Harmattan.
  • SAKPANE-GBATI Biléou, 2011, « La démocratie à l’africaine », Revue Éthique publique, vol. 13, n° 2, Dialogues pour réinventer la démocratie, https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.679
  • SIEGLE J & COOK Candace, 2020, Evaluation des élections de 2020 en Afrique, Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique.

1 day ago

Le CAMES
𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗗𝗲𝗻𝗶𝘀 𝗦𝗮𝘀𝘀𝗼𝘂 𝗡𝗚𝗨𝗘𝗦𝗦𝗢 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, assurant l’intérim du Secrétaire Général, a reçu en audience le Professeur Ange Antoine ABENA, Président de l’Université Denis Sassou NGUESSO de Brazzaville (Congo), ce mercredi 9 juillet 2025, au siège du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).Au cours des échanges, le Président de l’Université a exprimé sa profonde gratitude au Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi qu’à son équipe, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a réaffirmé son attachement indéfectible à la mission du CAMES, «notre structure commune», en matière d’harmonisation des systèmes d’Enseignement supérieur et de Recherche. Il a également présenté la jeune Université qu’il dirige et qui s’apprête à célébrer son cinquième anniversaire l’année prochaine, en exprimant le souhait d’associer le CAMES à cette célébration.Soulignant l’alignement de son Institution sur la vision du CAMES, le Professeur ABENA a mentionné la soumission de dix (10) dossiers pour l’accréditation des offres de formation dans le cadre du Programme Reconnaissance et Équivalence des Diplômes, ainsi que de quinze (15) dossiers pour la promotion en grade des Enseignants-chercheurs à l’occasion de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).Sur le plan de la gouvernance, l’Université s’est dotée, à la faveur de la formation en Assurance Qualité interne (TrainIQA) offerte par le CAMES en partenariat avec l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD), d’une politique qualité, d’un manuel de procédures ainsi que d’une cellule d’Assurance Qualité, dont les animateurs seront prochainement nommés. www.lecames.org/le-president-de-luniversite-denis-sassou-nguesso-recu-en-visite-de-courtoisie-au-... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗣𝗼𝘂𝗿𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗧𝗦 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 (𝗖𝗖𝗜) 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Les travaux des Comités Techniques Spécialisés (CTS), organisés dans le cadre de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ont débuté le 2 juillet 2024 et se poursuivent jusqu’au 16 juillet 2025 à N’Djaména, au Tchad. Après le Comité Technique Spécialisé des Lettres et Sciences Humaines (CTS-LSH) et celui des Sciences Naturelles et Agronomie (CTS-SNA), lancés respectivement les 2 et 4 juillet 2025 en raison du grand nombre des dossiers de candidature, les cérémonies d’installation des membres des six autres CTS se sont tenues successivement. Ces cérémonies se sont déroulées sous la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, en présence du Professeur Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, du Professeur Félicien AVLESSI, Président du Comité Consultatif Général, du Professeur Habibou ABARCHI, Président de la Commission d’Éthique et de Déontologie, et de M. Issoufou SOULAMA, Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES.Les installations de ces différents CTS ont eu lieu selon le calendrier suivant:www.lecames.org/poursuite-des-travaux-des-cts-dans-le-cadre-de-la-47eme-session-des-comites-consu... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗟𝗲 𝗩𝗶𝗰𝗲-𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗔𝗹𝗲𝘅𝗮𝗻𝗱𝗿𝗶𝗲 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES, qui se tiennent du 7 au 16 juillet 2025, le Secrétaire Général du CAMES, accompagné du Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA CAMES, a reçu la visite de courtoisie d’une délégation de l’Université d’Alexandrie, invitée comme observatrice de la session des CCI, en présence de membres de l’Université de N’Djaména. Cette rencontre tripartite entre le CAMES, l’Université d’Alexandrie et l’Université de N’Djaména s’est tenue le 7 juillet 2025.Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu une délégation de l’Université d’Alexandrie avec à sa tête, son Vice-président Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, en compagnie d’une délégation de l’Université de N’Djaména dirigée par son premier responsable, Dr (MC) MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. Invité à N’Djamena, comme observateur, à la cérémonie d’ouverture des CCI, Pr Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, Vice-président de cette prestigieuse Université égyptienne, a tenu à rencontrer le Secrétaire Général du CAMES. Il s’agissait pour lui de discuter de vive voix des similitudes entre les deux systèmes d’évaluation et des potentielles pistes de collaboration entre leurs deux Institutions. Cette entrevue a été facilitée par l’Université de N’Djaména qui entretient depuis 2010, un partenariat avec celle d’Alexandrie. Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’est dit honoré de l’intérêt porté au CAMES par cette prestigieuse Université africaine. Il a par la suite, présenté aux visiteurs, le système d’évaluation par les pairs unique au monde du CAMES et les missions de l’Institution. Pour lui, cette visite vient à point nommé, du fait que le Conseil des Ministres du CAMES a décidé lors de sa dernière session de mai 2025, d’ouvrir le CAMES à d’autres langues officielles dont l’arabe. Le Secrétaire Général du CAMES s’est dit disponible pour approfondir les échanges sur une potentielle collaboration après ce premier contact.M. Aly Mohamed ABDOULMOHSEN, prenant la parole à son tour, a rappelé la relation spéciale que son pays l’Egypte, souhaite entretenir avec les autres pays africains. Il a par ailleurs traduit son admiration face à l’organisation du CAMES et son modèle unique avec les nombreux pays mobilisés autour d’une même vision. Il a également signifié son intérêt à identifier les pistes de collaboration entre son pays, son Université et notre Institution commune, avec la perspective éventuelle d’une adhésion au CAMES.www.lecames.org/le-vice-president-de-luniversite-dalexandrie-recu-en-audience-par-le-secretaire-g... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗿𝗲𝗰̧𝘂𝗲 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱En marge de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES qui se sont tenus du 7 au 16 juillet à N'Djaména, une délégation du CAMES a eu l'honneur d'être reçue par le Président de la République, Chef de l'État, Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. Cette audience s'est tenue le 15 juillet 2025 dans les locaux de la présidence en présence du Ministre d'État, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Dr Tom ERDIMI, du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, du Président du CCG, Pr Félicien AVLESSI, du Directeur des Programmes en charge des CCI, Pr Ali DOUMMA et du Président du comité local d'organisation, Pr MAHAMAT SALEH DAOUSSA HAGGAR. ... See MoreSee Less
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Le CAMES
Les lampions s'éteignent sur la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES.Suivez ce moment solennel en live :🔴𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭... 𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐥𝐨̂𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐨𝐦𝐦𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝟒𝟕𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒: 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐋𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐩𝐭𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 Du 7 au 16 juillet 2025, N'Djaména la capitale tchadienne, abrite la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES. Un évènement majeur de l'Institution articulé autour de deux grandes instances: les Comités Techniques Spécialisés au nombre de huit (8) et le Comité Consultatif Général du CAMES qui regroupe les Recteurs, Présidents, Responsables d'Institutions du CAMES et des Institutions partenaires.A l'entame de cette session, 2075 dossiers de candidature avaient été enregistrés par le Secrétariat général du CAMES issus de 110 Institutions d'Enseignement supérieur et de Recherche de l'espace CAMES.A l'issue des travaux des Comités Techniques Spécialisés et de la validation des résultats par le Comité Consultatif Général du CAMES, 𝟏𝟖𝟑𝟐 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬-𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐂𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 sont désormais inscrits dans les Listes d'aptitude du CAMES soit un taux de 88,2% de réussite globale.Découvrez les résultats de cette 47ème session en détail:www.lecames.org/les-resultats-de-la-47eme-session-des-comites-consultatifs-interafricains-du-cames/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains CAMES (CCI CAMES) a été officiellement ouverte ce lundi 7 juillet 2025 à N’Djamena, au Tchad. La cérémonie solennelle a été présidée par Son Excellence l'Ambassadeur ALLAH MAYE HALINA, Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République du Tchad, représentant Son Excellence le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Haut Patron de l’événement.Une succession d’allocutions officielles et des prestations artistiques, ont conféré à la cérémonie une dimension à la fois institutionnelle et culturelle.Cette ouverture a été précédée les 2 et 4 juillet 2025, des lancements respectifs des travaux des Comités Techniques Spécialisés Lettres et Sciences Humaines (CTS LSH) et Sciences Naturelles et Agronomie (CTS SNA). Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette rétrospective. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝐪𝐮𝐢 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞́𝐞 𝐥𝐞 𝟕 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐍'𝐃𝐣𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚 𝐚𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 ... See MoreSee Less
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