Le 19 novembre 2021, les Professeurs Mamadou SARR et Ramatou Sidikou ont fait des communications sur le CAMES, lors du webinaire sur les systèmes universitaires de l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Nord, organisé par le Thinking Africa sur le thème « Les systèmes universitaires africains : défis et perspectives ».

La communication du Pr SIDIKOU Ramatou a porté sur « Le CAMES, un exemple d’intégration des universités africaines et de leur ouverture sur le monde ».
Pr Ramatou Sidikou est enseignante-chercheure en Biologie, Physiologie et Biotechnologies Végétales à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, au Niger. Elle est membre du Comité Consultatif Général du CAMES et membre du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES. Elle est également Directrice Générale du Centre National de la Recherche Scientifique du Niger (CNRS) et membre institutionnelle du Réseau Francophone des Femmes Responsables de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (RESUFF). Elle est lauréate du prix Next Einstein Forum pour la Femme Scientifique africaine au Niger.

Le Pr Mamadou SAAR a, quant à lui, donné une communication sur « Enseignement supérieur de l’espace CAMES : quelles transformations, transitions et adaptations pour les institutions de formation et de recherche ».
Dr Mamadou SAAR est enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), au Sénégal. Il travaille sur l’élaboration de politiques pour le développement de la qualité des institutions et organismes intervenant dans l’enseignement supérieur et la recherche. Il est actuellement le point focal CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) du Groupe régional de Coordination de l’ODD-4 Éducation 2030 pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La problématique posée par Thinking Africa s’articlait autour de deux axes : 1) la qualité des enseignements dispensés par les universités africaines ; 2) la fonction de l’université africaine. Comment augmenter la qualité des enseignements à l’université ? Dans le contexte africain, comment est-ce que les universités répondent aux besoins de production de nouvelles connaissances, de formation des citoyens, de préparation des jeunes à l’emploi ? Peut-on dire aujourd’hui qu’elles sont satisfaisantes ou non ? Quelles mesures prendre face au chômage de masse ? Tout porte à croire que les universités africaines produisent des chômeurs particulièrement dans certains domaines. Que faire des formations concernées ? Comment adapter les formations au marché de l’emploi ?