Droit de réponse à la tribune de Dandi GNAMOU sur Fasozine.com

Le journal en ligne www.fasozine.com a publié, le 28 juillet 2019, une tribune polémique et fallacieuse sur le CAMES — http://www.fasozine.com/tribune/7143-enseignement-superieur-le-cames-sur-la-sellette.html — dont l’auteure est Dandi GNAMOU, Enseignante-chercheure à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), récemment frappée par la décision No SO/CM/CAMES/2019-10 du Conseil des Ministres du CAMES, pour manquements aux dispositions du Code d’éthique et de déontologie de notre Institution commune.

Dans ce droit de réponse, publié le 16 septembre 2019, le CAMES apporte des éclaircissements sur les différents propos de l’auteure qui cherche visiblement à jeter un discrédit sur notre Institution commune, et les actions entreprises sur instructions du Conseil des Ministres, en vue de sa modernisation juridique.

Par ce droit de réponse, le CAMES ne cherche pas à polémiquer, mais à éclairer l’opinion publique — les enseignants-chercheurs et chercheurs ainsi que les autorités étatiques sur les allégations qui lui sont faites.


À propos de la prétendue illégalité des mesures adoptées par la 36e session du Conseil des Ministres du CAMES

Les décisions  du Conseil des Ministres du CAMES tenu le 30 mai 2019 à Cotonou au Bénin, présidé par le Pr Jacques FAME DONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, signataire à ce titre des actes de la session, et co-présidé par le  Pr Alkassoum MAÏGA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Vice-Président statutaire,  n’ont pas fini de susciter des réactions. 

Une tribune polémique a été ainsi publiée dans un journal burkinabé en ligne, Fasozine.com, le 28 juillet 2019. L’auteure, Madame Dandi GNAMOU,  s’y livre à une critique acerbe de certaines décisions adoptées par cette Instance suprême de l’auguste institution. Elle invoque leur caractère inopportun et illégal en se fondant sur la procédure suivie et sur les règles de fond adoptées.

Il importe d’apporter des éclaircissements et précisions face à cette critique qui, à n’en point douter, manque d’objectivité, de rigueur et de pertinence et participe plutôt à entretenir l’obscurantisme et à tromper le grand public. 

En ce qui concerne la procédure suivie, l’auteure fait valoir d’abord que certaines décisions du Conseil des Ministres du CAMES ont été adoptées avant l’entrée en vigueur des modifications apportées à la Convention portant statut du CAMES ; tel serait le cas du « Règlement intérieur du Conseil des Ministres adopté par Résolution n° 2019-013, mais prévu par la Résolution n° 2019-15 » ; selon l’auteure, « Elle (sic) porte un numéro antérieur à celle (sic) dont elle (sic) doit faire application ».

Dans l’esprit de l’auteure, la Résolution considérée comme mode d’adoption des décisions du Conseil des Ministres n’existe que depuis la révision de la Convention portant statut du CAMES en 2019 à Cotonou au Bénin. De ce fait, selon l’auteure, la Résolution portant adoption du Règlement intérieur des sessions ministérielles ne pouvait pas intervenir avant l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-015 portant révision de ladite Convention.

Une telle analyse procède d’une méconnaissance des textes de l’organisation et des pratiques institutionnelles en vigueur depuis la création du CAMES. La discussion sur l’entrée en vigueur de la Résolution n° SO-CM/2019-15, relative à la révision de la Convention portant statut du CAMES, n’aurait de sens que si le Règlement intérieur du Conseil des Ministres trouvait son fondement dans cette Résolution. Or, tel n’est pas le cas.

L’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-013 trouve son fondement dans les articles 10 et 11 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES. Il résulte de la combinaison de ces articles que le Conseil des Ministres, qui a compétence notamment pour adopter les Résolutions concernant les politiques d’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que  pour examiner et approuver les comptes rendus des travaux du Comité des experts, y compris les propositions de résolutions et de recommandations, adopte ses décisions par consensus.

D’ailleurs, le Règlement intérieur que la Résolution n° SO-CM/2019-013 abroge et remplace a été adopté, à Ouagadougou, par Résolution du Conseil des Ministres le 17 avril 1989. Au vu de ce qui précède, il est aisé d’admettre que cet aspect de l’analyse de l’auteure est erroné, fallacieux et vise à entretenir la confusion sur le fonctionnement des instances supérieures du CAMES et la légalité de leurs actes, pour trouver une justification imaginaire à une situation somme toute personnelle.

L’auteure fait ensuite observer de manière factuelle inexacte que « l’autorisation des parlements nationaux est impérative (…) », que « créer une organisation internationale sur la base d’un traité en forme simplifiée est inadéquat (…) » et que « pour modifier un traité fondateur, il faut un autre traité (…) ». Les propos tendant à faire accréditer l’idée que le CAMES, pour avoir été créé en violation « des basiques du droit des traités et de l’État de droit », n’a jamais eu d’existence légale n’engagent que l’auteure qui les a tenus et qui, pourtant, a toujours bénéficié des prérogatives attachées à son titre d’agrégée obtenu dans le cadre des programmes du CAMES, notamment celui du Concours d’agrégation.

Cela dit, au-delà de l’amalgame entre procédures de création d’une organisation internationale et processus de modification d’un traité relatif au Statut d’une organisation déjà créée, il y a lieu de relever que l’observation révèle curieusement une grave méconnaissance des textes du CAMES, pour une personne qui a été à maintes reprises sollicitée comme expert au sein de l’Institution. En effet, c’est l’article 26 de la Convention portant Statut du CAMES, qui prévoit les modalités de  sa révision. Il résulte de ce texte que cette Convention peut être amendée ou révisée à la demande d’un État signataire, que le projet d’amendement doit recueillir l’avis favorable de deux autres États membres avant d’être remis au Secrétaire Général, que ledit projet est soumis au Conseil des Ministres et qu’il est adopté à la majorité des 2/3 des États membres. La procédure ainsi décrite débouche sur l’adoption, par le Conseil des Ministres, d’une Résolution validant les modifications ainsi apportées. Cette règle prévue par l’article 26 de la Convention de 2000 portant Statut du CAMES est traditionnellement consacrée par le droit des Traités. En effet, c’est le Traité fondateur qui prévoit les modalités de sa révision ainsi que les organes compétents pour y procéder.

S’agissant des règles de fond, l’auteure considère que du fait de l’adoption de la Résolution n° SO-CM/2019-015, le CAMES serait passé d’une organisation de coopération à une organisation supranationale, avec  pour effet de conférer à son Secrétaire Général « un pouvoir de légation… un pouvoir règlementaire autonome qui peut s’étendre à l’adoption de règlement d’exécution » et de faire du « Conseil des Ministres un parlement qui légifère dans le domaine de l’enseignement supérieur ».

L’idée selon laquelle le CAMES se transforme en organisation supranationale comparable à l’UEMOA avec la possibilité de prendre des « décisions qui s’imposeront aux États et s’appliqueront directement aux individus sans une internalisation préalable » est, de toute évidence, une vue de l’esprit. En effet le CAMES a toujours été une structure supranationale, à caractère spécifique. Il suffit pour s’en convaincre de se référer à ses textes fondamentaux.

Aux termes de l’article 6 de la Convention portant statut du CAMES, chaque programme du CAMES est régi par une Convention ou un Accord négocié et signé par les États qui acceptent d’en faire partie. Il en résulte que la signature par un État d’un Accord ou d’une Convention sous l’égide du CAMES implique l’engagement d’accepter et d’exécuter les obligations qui en découlent. En application des stipulations des Accords ou Conventions signés par les États dans le domaine de l’enseignement supérieur, le CAMES peut prendre des actes pour la réalisation des politiques communes.

C’est pour prendre en compte cette réalité que la Résolution n° SO-CM/2019-015 modifiant la Convention, a prévu deux types d’actes qui, bien que présentant des similitudes avec ceux qu’adoptent traditionnellement les organisations supranationales telles que l’UEMOA, n’en ont ni la même nature ni le même régime juridique.

Les actes émanant du CAMES, contrairement aux règlements et directives de l’UEMOA cités par l’auteure, ne sont pas formulés pour constituer un ordre juridique autonome mais plutôt pour harmoniser la position des États membres en vue de la réalisation de certains programmes et/ou la structuration des organes et instances du CAMES. Ces actes sont de deux ordres : les Directives et les Règlements.

Les Directives sont adoptées pour préciser les engagements que les États ont librement souscrits en vue de la réalisation des objectifs contenus dans les programmes ou pour déterminer les modalités de mise en œuvre des solutions communes dans les domaines prévus par l’article 4 de la Convention portant Statut du CAMES.

Les Règlements, en ce qui les concerne, n’ont ni pour objet ni pour effet de créer des droits ou des obligations au profit ou à la charge des ressortissants des États membres. Comme le prévoit le nouvel article 20-4 de la Convention dans sa rédaction due à la révision de 2019, ils sont destinés uniquement aux organes et instances du CAMES dont ils fixent les modalités de fonctionnement. Cela dit, l’absence de textes ayant un effet direct dans l’ordre juridique interne des États ne s’oppose pas à ce que le CAMES mette en place des instances chargées de prononcer les sanctions appropriées contre les enseignants et chercheurs qui, dans le cadre des programmes auxquels ils participent, s’écartent de manière délibérée des règles d’éthique et de déontologie qui garantissent la qualité des évaluations.  

Le CAMES n’est pas devenu, au vu de ce qui précède, une organisation supranationale par l’effet de la Résolution adoptée lors du dernier Conseil des ministres. Il a toujours été et demeure cette organisation investie par ses fondateurs de la mission d’harmoniser les politiques des États dans les domaines de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La Résolution de 2019 modifiant la Convention portant Statut du CAMES a eu le mérite de préciser la nature des actes qui doivent être accomplis pour atteindre les objectifs visés et déterminer l’identité des organes ou des instances habilités à les adopter. L’adoption de cette Résolution ne peut donc avoir pour effet de transférer les compétences du Conseil des Ministres au Secrétaire Général qui en tant qu’organe d’exécution, exerce une mission générale de représentation, dirige l’administration du CAMES, exécute les décisions du Conseil des Ministres et des instances académiques et scientifiques du CAMES et participe à la conception des programmes (cf. article 17 de la Convention portant Statut du CAMES).

En ce qui concerne le Conseil des Ministres, il reste l’Instance voulue dès l’origine par les fondateurs du CAMES, c’est-à-dire  investie de la mission d’adopter les textes par lesquels sont définies les solutions communes et appropriées aux problèmes posés par les systèmes d’éducation, les établissements d’Enseignement supérieur, les Institutions de Recherche, les diplômes délivrés, l’accueil des étudiants, l’éducation, la formation et la circulation des étudiants ainsi que la mobilité des enseignants et des chercheurs.

En conclusion, il est à regretter que l’auteure, bénéficiaire des programmes du CAMES, ignore curieusement les textes de l’Organisation, les modalités de fonctionnement de ses instances ainsi que ses pratiques institutionnelles spécifiques. Il peut néanmoins lui être accordé le bénéfice des circonstances atténuantes.

Les textes du CAMES n’étant pas publiés, l’auteur peut soutenir au moins qu’elle n’est pas censée les connaitre. Mais, avec la création d’un Journal officiel du CAMES en vue d’assurer la publication des textes produits dans le cadre de notre Organisation commune, un tel système de défense ne pourra plus être opposé par les enseignants ou chercheurs de mauvaise foi prompts à demander, en invoquant l’absence de mesure de publicité, que soit écartée la règle selon laquelle nul n’est censé ignorer la loi.

Pour la mémoire et la responsabilité collective, il convient de noter que ce Conseil des Ministres ordinaire a été précédé d’une réunion des Experts et a connu la participation de 13 pays membres sur les 19 que regroupe le CAMES.

3 days ago

Le CAMES
Un moment de collaboration et de co- construction scientifique de haut niveau ! Le séminaire régional organisé par l'AUF, en collaboration avec Le CAMES, sur la 𝑮𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝑺𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆 a réuni des Directeurs généraux de la Recherche et de l’Innovation et des Recteurs et Vice-recteurs pour échanger et construire une approche commune de la gouvernance et de la structuration de la recherche basée sur le partage d’expérience.🤝Au total le séminaire a réuni une trentaine de participants en présentiel et une quarantaine en ligne venant du Bénin🇧🇯, Burkina Faso🇧🇫, Cabo Verde🇨🇻, Côte d’Ivoire🇨🇮, Gambie🇬🇲, Guinée🇬🇳, Mali, Niger🇳🇪, Togo🇹🇬 et le Sénégal🇸🇳 qui a accueilli cette première édition. 📜A l’issue du séminaire, une feuille de route régionale pour la gouvernance de la recherche et de l’innovation a été approuvée par l’ensemble des participants. Parmi les mesures phares recommandées, la création d’un réseau des Directeurs généraux de la recherche-innovation.💡Deux journées riches en échanges de bonnes pratiques, en transfert de compétences, en idées stimulantes et en engagement envers l'excellence académique francophone. Elles témoignent de la dynamique de la Francophonie scientifique en matière de gouvernance et structuration de la recherche. 📅 Prochain rendez-vous à ne pas manquer : L’Université d’été de la Francophonie scientifique de l’AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat, fin 2024 !#GouvernanceUniversitaire #UDEF #FrancophonieScientifique ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝐀𝐯𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞̂𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 (𝐑𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞)L’avis à manifestation d’intérêt lancé par la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) en décembre 2023 pour le recrutement d’universités/structures de recherche étrangères de bonne réputation et d’enseignants/chercheurs de grande notoriété pour un appui au contrôle de la qualité des enseignements et activités de recherche ainsi que l’évaluation des enseignants et chercheurs du supérieur au Bénin est relancé du 𝟏𝟏 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝐚𝐮 𝟏𝟒 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐚̀ 𝟏𝟔𝐡 𝐚𝐮 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐝. Il est porté à la connaissance des universités ainsi que des enseignants et chercheurs désireux de candidater que les dossiers doivent être exclusivement déposés sur la plateforme gouvernementale à l’adresse : dce.presidence.bj/ami-relance.Aucun dossier ne peut être directement adressé à la DCE par courriel.Les dossiers de candidature sont téléchargeables à la même adresse : dce.presidence.bj/ami-relance. ... See MoreSee Less
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5 days ago

Le CAMES
📢[Appel à manifestation d’intérêt 2024] : Atelier Publication scientifique – Université d’été de la Francophonie – 𝐉𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 !📢Doctorants, à vos manuscrits ! Vous avez une recherche passionnante et originale à partager, mais vous ne savez pas par où commencer pour la publier ? Rejoignez nos ateliers de formation à la publication scientifique.➕Plus d'informations ici : l.auf.org/AMI-aifs-mg💡𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 ? Pour tenter de faire partie des lauréats qui participeront au dispositif mondial de l’Université d’été de la Francophonie de l’@Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat (Maroc), fin 2024.📌𝐐𝐮𝐨𝐢 ? Ateliers interactifs et pratiques pour vous aider à mener votre recherche, rédiger votre article et le valoriser avec succès.📆𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 ? En Phase 1, l’atelier « Publication scientifique » sera dispensé du 27 au 28 mai 2024. Il se déroulera à Antananarivo, Madagascar. En Phase 2, pour les deux lauréat.e.s de l’AUF Afrique australe et Océan Indien, il est à noter que l’Université d’été de la Francophonie se déroulera à Rabat (Maroc), fin 2024 et que les frais de transport et de séjour seront pris en charge. 🧑‍🏫𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 ? Pour les #Doctorants de Madagascar 🔗𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 dès maintenant pour rejoindre la première cohorte qui représentera l’excellence de la publication francophone : l.auf.org/AMI-aifs-mg Agence Universitaire de la Francophonie#AIFS #AUF #AUFECO #doctorant #publicationscientifique #publicationfrancophone #francophones #PublicationsFrancophones #UDEF ... See MoreSee Less
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[📢 𝗚𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗦𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲]L'AUF - Afrique de l'Ouest, en partenariat avec Le CAMES, organise un séminaire régional à Dakar les 18 et 19 avril 2024 sur le thème de la « Gouvernance et structuration de la Recherche » en Afrique de l’Ouest. 👥 Participants : Les Directeurs Généraux de la Recherche de 1️⃣0️⃣ pays d’Afrique de l’Ouest ainsi que des responsables d’établissements universitaires de la sous-région.🎯 Objectifs :✔ Réfléchir sur l’organisation de la recherche scientifique en Afrique de l'Ouest✔ Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, ainsi que sur les moyens de créer un environnement propice au transfert de technologie et à l’innovation.Pour en savoir + 👉 l.auf.org/seminaireCette initiative s’inscrit dans le cadre du dispositif international mis en place par l' AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique pour soutenir la gouvernance et la structuration de la recherche à l'échelle mondiale. ... See MoreSee Less
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1 week ago

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Les Présidents des Comités Techniques Spécialisés ont tenu leur réunion statutaireLa réunion statutaire des Présidents des Comités Techniques Spécialisés (CTS) du CAMES s’est tenue les 12 et 13 avril 2024 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette rencontre, placée sous la conduite du Pr Ahmadou Aly MBAYE, Président du Comité Consultatif Général (CCG), et la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la 46e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).www.lecames.org/les-presidents-des-comites-techniques-specialises-ont-tenu-leur-reunion-statutaire/ ... See MoreSee Less
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Des émissaires de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur du Bénin reçus par le SG du CAMESLe 04 avril 2024, le Pr Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES, a reçu en audience des représentants de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) du Bénin. La délégation était composée du Dr (MC) Cyrille GOUGBEDJI, Délégué Général Adjoint au Contrôle et à l’Éthique, et du Dr (MC) Rose Edwige FIAMOHE, Déléguée au Contrôle et à l’Éthique. Les échanges se sont déroulés en présence des Professeurs Ali DOUMMA et Saturnin ENZONGA YOCA, Directeurs de Programmes du CAMES, de M. Assalih JAGHFAR, Chargé de communication, ainsi que de M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au CAMES.www.lecames.org/des-emissaires-de-la-delegation-au-controle-et-a-lethique-dans-lenseignement-supe... ... See MoreSee Less
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L'UNESCO et l'UNICEF ont le plaisir de vous inviter à l'événement parallèle en ligne " Action climatique et éducation " dans le cadre du 10e Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD), qui se tiendra de 11h30 à 13h00 (UTC+3) le vendredi 19 avril 2024 via Zoom (veuillez-vous inscrire via ce lien et vous recevrez un lien personnalisé pour rejoindre le webinaire).Abordant l'ODD 13 (lutte contre les changements climatiques), l'ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs) et l'ODD 4 (Éducation de qualité), l'événement en marge vise à mettre en évidence et à sensibiliser au rôle central de l'éducation et de la formation en tant qu’une partie intégrante des efforts d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques dans le contexte africain, et à partager des partenariats et des pratiques innovantes en matière d'éducation et de formation à cet égard.L'événement parallèle offre une plateforme de dialogue multipartite, avec des représentants des gouvernements nationaux, de l'Union africaine, du système des Nations unies, des donateurs et des jeunes, en contribution au thème de la 10e édition de l'ARFSD : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l'Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».S'inscrire : zoom.us/webinar/register/WN_Fd7uvrwkTiW1we6ZmvUexA#/registration ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

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📢 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 – 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗼𝗽𝗵𝗼𝗻𝗶𝗲 – 𝗝𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 !Dans le cadre de l’Université d’été de la Francophonie organisée à Rabat (Maroc) par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS), en octobre 2024, l’Agence Universitaire de la Francophonie (#AUF) lance en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (#CAMES) un dispositif international de préparation et d’aide à la publication scientifique. Il cherche à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française.L’atelier décentralisé « Publication scientifique » se déroule dans le pays d’origine des candidat.e.s. Il vise à leur fournir les meilleurs outils pour élaborer et promouvoir un article scientifique en respectant les normes académiques de haut niveau. Il permet aux participant.e.s de faire aboutir leur projet en un article achevé qui sera soumis à une révision en double aveugle. 𝗔̀ 𝗹’𝗶𝘀𝘀𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁.𝗲.𝘀 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́.𝗲.𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 : - de perfectionner l’organisation d’une recherche scientifique ;de développer un article selon des techniques de rédaction scientifique pertinentes ; - de mettre en place des stratégies de découvrabilité d’un article scientifique.𝗟’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲𝘀 : - La méthodologie de la recherche scientifique(6 heures) - La méthodologie de la rédaction scientifique(8 heures) - Les procédures de publication et de valorisation scientifique (6 heures)À la fin de l’atelier, les participant.e.s pourront candidater à l’Université d’été de la Francophonie. Ils devront alors présenter un article complet respectant des normes préétablies. Les articles seront soumis à une révision en double aveugle effectuée par des réviseurs spécialistes du domaine. Le comité scientifique de l’AUF – Afrique de l’Ouest sélectionnera les deux meilleures publications : leurs auteur.e.s seront invité.e.s à participer à l’UDEF et, dans l’intervalle, seront accompagné.e.s étroitement par un expert dans la révision de leur article. Les articles révisés seront soumis aux revues partenaires pour expertise.Les doctorants des universités membres de l’AUF dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Togo, Gambie, Mali, Guinée, Cap-Vert, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger (cf. www.auf.org/les_membres /nos-membres/) sont appelés à répondre à cet appel à manifestation d’intérêt.𝗖𝗿𝗶𝘁𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱’𝗲́𝗹𝗶𝗴𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Au moment du dépôt de leur candidature, les candidat.e.s doivent : - être inscrits en cycle doctoral dans un établissement membre de l’AUF - démontrer un engagement antérieur significatif en rédaction scientifique (formation, communication, publications…) - avoir une maîtrise avancée du français écrit, parlé et lu.𝗗𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲Le dossier de candidature, pour être recevable, doit comprendre la totalité des pièces suivantes : - Lettre de motivation (1page) et CV - Lettre de soutien du directeur de thèse - Projet original de publication autour d’une thématique précisée (1page)Vous pouvez télécharger les termes de référence de l’appel à manifestation d’intérêt ici : www.auf.org/wp-content/uploads/2024/03/AMI-Ateliers-Publication-Universit%C3%A9-d%C3%A9t%C3%A9-de...𝗗𝗮𝘁𝗲 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲Les dossiers de candidatures doivent être déposés en ligne sur la plateforme suivante avant le 22 avril 2024 : enquetes.auf.org/118254?lang=frwww.lecames.org/atelier-publication-scientifique-universite-dete-de-la-francophonie-je-publie-mon... ... See MoreSee Less
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