Interview du Professeur Mohammadou MERAWA, auteur de l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES »


Pr Mohammadou MEREWA lors de son intervention au 39e session du Conseil des Ministres du CAMES

« Engagées dans le processus de mise en œuvre du système académique Licence-Master-Doctorat (LMD) depuis plus d’une dizaine d’années, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche de l’espace CAMES, rencontrent comme chacun sait, des difficultés de différents ordres qui peuvent se résumer à un déficit de création d’un environnement propice, toutes dimensions confondues pour sa mise en œuvre. Cet environnement propice dans chacun des pays membres est tributaire de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre les différentes activités qui auront vocation d’améliorer la gouvernance de ces institutions, la qualité et la pertinence de l’offre de formation supérieure par rapport aux besoins du monde socio-économique, mais également de renforcer les capacités de tous les acteurs de ce sous-secteur si stratégique pour le développement des pays africains », Pr Mohammadou MEREWA.


Question 1 : Professeur pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Professeur des Universités, Directeur de Département de Chimie de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en France. Au cours de l’année académique 2003/2004 au moment où les institutions universitaires françaises ont adopté le système académique Licence-Master-Doctorat (LMD), j’ai activement participé au processus de sa mise en œuvre au sein de mon département et toutes les entités universitaires de cette université étaient dans cette même dynamique.

Très vite nous avons compris que le système LMD dépasserait largement les frontières européennes, compte tenu de ces objectifs, en particulier ceux orientés vers l’internationalisation des diplômes, la mobilité des apprenants et surtout une véritable reconfiguration des offres de formation pour les mettre en cohérence avec les besoins du marché de l’emploi. Mon vœu le plus cher était de pouvoir apporter ma modeste contribution au déploiement du LMD dans les pays africains membres de l’espace CAMES.

Ce vœu a été exaucé d’abord de 2005 à 2010 en République du Bénin. Comme vous le savez, mon arrivée au Bénin a coïncidé avec l’initiative très opportune prise par les institutions d’enseignement supérieur de l’Afrique de l’Ouest de créer le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).

J’ai, par le biais du projet d’appui à l’enseignement supérieur dont j’avais la charge en tant que Chef de projet contribué à l’organisation de plusieurs séminaires sous-régionaux de définition des standards du LMD de l’espace REESAO, mais également des séminaires d’appropriation des fondamentaux de ce système académique et de reconfiguration des offres de formation pour les huit (8) domaines de formation identifiés dans l’espace REESAO.

De novembre 2010 à ce jour, je suis en Côte d’Ivoire avec trois missions, celle de Conseiller du Ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de Chef de projet du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) avec dans ce projet un accent particulier relatif à la création d’un environnement propice à la mise en œuvre du LMD en Côte d’Ivoire et enfin, une mission d’assistance technique auprès des institutions ivoiriennes d’enseignement supérieur et de recherche dans ce processus d’appropriation du système LMD avec ses dimensions de formation des formateurs et d’accompagnement à la révision des curricula pour les mettre au format LMD et en adéquation avec les besoins du monde socio-économique.

Question 2 : Pr Mohammadou MERAWA vous avez produit, en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, un ouvrage intitulé « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Pouvez-vous nous présenter brièvement cet ouvrage ? Comment êtes-vous arrivé à le réaliser? 

Avant de répondre à votre question, permettez d’abord que je rende un hommage au feu Pr Bertrand MBATCHI. J’ai eu la chance de le connaître et de travailler avec lui à son initiative et je retiens de lui, que dis-je nous devons retenir de lui que c’était un homme très engagé et qui a joué un rôle déterminant dans la rénovation du CAMES. Il avait une très haute idée de cette institution régionale d’intégration par excellence et n’a ménagé aucun effort pour la hisser au rang des grandes institutions académiques internationales. La contribution du Pr MBATCHI à la rénovation du CAMES est tout simplement inestimable.

S’agissant de votre question, je voudrais d’abord rappeler que ce nouvel ouvrage est la suite logique du premier intitulé « Construction du nouvel espace africain et malgache de l’Enseignement supérieur dans le contexte de la mise en place du système LMD dans les établissements d’enseignement supérieur de l’espace CAMES », que j’avais rédigé en 2007 en collaboration avec feu le Pr Fulbert AMOUSSOUGA GERO, pour lequel je voudrais également avec votre permission avoir une pensée pieuse. Pour ce premier ouvrage qui a fait l’objet d’un large partage au niveau des institutions académiques de l’espace CAMES, car il a été reproduit à plus de 20 000 exemplaires et mis en ligne sur le site internet du CAMES, l’objectif était de définir les fondamentaux et les standards du LMD au niveau de l’espace CAMES avec en perspective de poser les jalons d’un référentiel d’évaluation et d’accréditation de nouvelles offres de formation dans le cadre du système LMD.

Pour rendre à César ce qui est à César, je précise qu’après plus de dix (10) années de mise en œuvre du système LMD, l’initiative de proposer la suite au premier ouvrage avec des objectifs différents a été prise par le Pr. MBATCHI et c’était un honneur pour moi, d’avoir été sollicité à nouveau par le CAMES pour la rédaction de ce nouvel ouvrage. Après chaque chapitre livré, le Pr MBATCHI a marqué un intérêt tout particulier en y apportant ses contributions, toujours très pertinentes. Il convient par conséquent de rappeler que ce deuxième ouvrage, comme le premier répond à une commande spécifique du CAMES.

« Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES », l’intitulé évocateur de cet ouvrage en soi traduit d’une certaine façon l’état actuel de la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES avec ses forces, mais surtout ses faiblesses. Il était donc opportun dans un premier temps, de faire après un rappel des fondamentaux, l’état des lieux et le diagnostic de la mise en œuvre de ce système académique dans ses dimensions institutionnelle, académique, mais aussi de renforcement des capacités. C’est tout le sens donné à la structuration de l’ouvrage. Les défis à relever pour réussir la mise en œuvre du système LMD dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche sont nombreux. Un chapitre y a été consacré avec des recommandations à l’attention des différentes parties-prenantes afin de s’engager dans une nouvelle dynamique permettant d’atteindre les objectifs visés. Le véritable point d’ancrage de cet ouvrage est le chapitre portant sur les nouvelles méthodes pédagogiques consubstantielles de la mise en œuvre réussie du système LMD.

En effet, nous savons tous que pour réussir la mise en œuvre de ce système académique international il faut un préalable, celui d’avoir un environnement propice décliné dans l’ouvrage ainsi que l’appropriation des fondamentaux du LMD par tous les acteurs du système académique de l’espace CAMES, rappelés également dans l’ouvrage, mais la véritable réussite du LMD viendra surtout dans sa phase pratique de mise en œuvre d’un véritable changement de paradigme dans la manière d’enseigner, d’évaluer et d’apprendre pour les apprenants. La bonne appropriation par les enseignants-chercheurs des nouvelles méthodes pédagogiques est donc déterminante et nécessite des formations à l’attention des différents acteurs de la communauté universitaire. Ces méthodes sont explicitées dans l’ouvrage. Enfin, à juste titre, tenant compte du constat que la plupart des enseignants-chercheurs ne connaissent pas véritablement cette institution d’intégration régionale qu’est le CAMES, il a été proposé de lui consacrer le dernier chapitre, pour décliner ses missions et ses objectifs.

Question 3 : Quelles seraient alors les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans l’application du LMD ? Comment y remédier?

Les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES sont multiples et multiformes. Il serait illusoire de vouloir toutes les décliner dans cette interview. Pour l’essentiel on retiendra surtout que, d’une façon générale, les conditions de sa mise en œuvre efficiente n’ont pas été réunies. Nous savons tous que le LMD, déclinaison académique de la mondialisation a la vocation de promouvoir l’internationalisation des diplômes du supérieur, facilitant de fait, la mobilité des apprenants au niveau international. Le préalable à cette internationalisation des diplômes est bien l’harmonisation de l’offre de formation supérieure. Ce processus d’harmonisation doit impérativement s’accompagner d’une véritable révision des curricula en liaison avec les acteurs du monde socio-économique pour les adapter aux besoins du marché de l’emploi. Pour ne pas en dire davantage, on comprend aisément que l’enjeu majeur pour les pays membres du CAMES dont les diplômés du supérieur sont confrontés au fléau que constitue le chômage, devenu quasiment endémique dans certains pays est bien celui de l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure. Nous savons tous également que la qualité a un coût.

Le LMD ne peut pas se mettre en œuvre efficacement à coût constant. Malgré les ressources financières importantes mobilisées par certains États membres du CAMES, qui se sont engagés à offrir un enseignement supérieur et de recherche de qualité à leurs citoyens, par rapport aux besoins réels exprimés, les ressources financières mobilisées sont insuffisantes. Parler des besoins réels exprimés, suppose qu’un état des lieux de l’ancien système ait été fait et comme vous le savez, ça n’a pas été le cas pour la plupart des pays. Le LMD a été mis en œuvre sans ce préalable et nous connaissons également les conséquences notamment une appropriation des fondamentaux plus de dix (10) ans après qui varie d’un pays à un autre, même au sein du même pays d’un établissement à un autre et très souvent au sein du même établissement d’une entité universitaire à une autre.

La non-appropriation des objectifs de ce système académique a très souvent conduit dans la plupart des pays à une simple transposition de l’ancien système dans un format LMD avec des parcours de formation organisés en semestres avec des Unités d’Enseignement (UE) auxquelles des Crédits d’Évaluation Capitalisables et Transférables (CECT) sont affectées. Les objectifs de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation n’ont été pris en compte que de façon marginale par un nombre très restreint d’établissements des pays membres du CAMES alors que tous les efforts auraient dû être déployés pour atteindre ces deux objectifs en étroite collaboration avec le secteur productif, qu’il soit public ou privé. La dimension renforcement des capacités n’a pas non plus fait l’objet d’une attention à la mesure de son importance dans le dispositif pour le rendre efficient.

Question 4 : Application des préceptes du LMD, n’est-ce pas un luxe quand nos universités ont du mal à joindre les deux bouts en matière de gestion des effectifs?

Cette question pertinente nous ramène une fois de plus à celles de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure, donc du coût de la mise en œuvre réussie du LMD dans le contexte de massification des effectifs d’apprenants que l’on connaît. Elle a il faut bien le comprendre, une dimension stratégique et politique pour chacun des pays membres du CAMES. En d’autres termes, considérant que le nombre de plus en plus important d’étudiants qui aspirent à poursuivre les études supérieures, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques représente un atout pour ces pays et non un handicap, les États africains sont-ils prêts à mobiliser les ressources financières nécessaires pour relever le défi de la création d’une masse critique de ressources humaines compétentes et de qualité pour engager sans tarder leur processus d’industrialisation avec pour objectif la transformation en Afrique de son formidable potentiel de ressources minières et agricoles ? Nous comprenons tout de suite que la réponse à cette question permettra ou non de créer cet environnement propice à la mise en œuvre du système LMD dans chaque pays pour que les institutions d’enseignement supérieur et de recherche soient véritablement pourvoyeuses de ces ressources humaines. Il s’agit bien évidemment d’une décision stratégique et politique, car il y va de l’avenir de ce continent, riche de sa jeunesse, dont les pays aspirent à un développement endogène et durable, conséquence de la transformation industrielle sur place de son énorme potentiel de ressources minières et agricoles.

La bonne appropriation des méthodes pédagogiques par les enseignants-chercheurs avec une part belle faite à l’intégration du numérique éducatif, apporte également des éléments de réponses à la gestion des effectifs de plus en plus importants d’étudiants dans les universités. Cet environnement numérique intégré, support d’une mise en œuvre réussie du LMD a également un coût et nous le savons tous.

Question 5 : Revenons à une question fondamentale. Vous intitulez l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Est-ce que cela veut dire que vous donnez une recette pour chacune des parties-prenantes du LMD dans les universités?

Vous savez, la réussite de la mise en œuvre du LMD n’est pas uniquement de la responsabilité des acteurs universitaires et je viens d’en parler. Cet ouvrage qui a modestement vocation de contribuer à améliorer l’appropriation des différentes dispositions principales et des fondamentaux du LMD, après un état des lieux et un diagnostic de plus de dix (10) ans de mise en œuvre, se présente comme une feuille de route avec des recommandations pratiques et pragmatiques à l’attention de toutes les parties-prenantes au-delà de l’espace académique. Mettre en œuvre toutes ces recommandations présentées aux membres du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES le 1er mars 2022 à Conakry (République de Guinée) et aux Ministres membres du Conseil des Ministres du CAMES le 26 mai 2022 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), permettra assurément de réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES. C’est l’objectif principal de cet ouvrage.

Question 6 : Votre mot de fin Professeur Mohammadou MERAWA?

Je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir donné l’opportunité d’échanger avec vous sur cette problématique très importante de la mise en œuvre du système LMD dans les pays membres du CAMES.

L’enjeu est important et même déterminant pour l’avenir de la jeunesse africaine et corrélativement pour l’avenir de tous ces pays. Je voudrais rappeler qu’à tort, sans un environnement propice, le système LMD est considéré par beaucoup comme la panacée, dont la mise en œuvre devrait résoudre tous les problèmes de fond, auxquels sont confrontées actuellement les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Cette mauvaise appréciation des objectifs principaux du LMD a conduit quelques fois jusqu’à une véritable désinformation vis-à-vis de ce système académique.

Je voudrais également rappeler que la question du sous-financement du sous-secteur est la difficulté majeure, pour ne pas dire la principale, car, toutes les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du LMD n’en sont que des conséquences.

J’ai la ferme conviction que le véritable espoir naîtra de la réelle prise de conscience par les gouvernants du rôle qu’a joué ce sous-secteur, comme vecteur multiplicateur de croissance dans les pays émergents. Le véritable espoir viendra également du rôle que devront jouer les différents acteurs du système éducatif, engagés collectivement pour la rénovation effective du sous-secteur dans ses dimensions institutionnelle, académique et de recherche et de leur prise de conscience qu’ils ont une responsabilité historique à assumer. Le véritable espoir viendra enfin de la capacité des États africains, riches de leur jeunesse, riches de leurs ressources agricoles, riches de leurs ressources minières, de relever collectivement le défi de l’industrialisation de ce continent qui passe inéluctablement par la constitution d’une masse critique de ressources humaines qualifiées, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques, afin qu’ils soient véritablement maîtres de leur destin.

Pour finir, je voudrais que nous prenions tous conscience que le CAMES par ses objectifs et ses missions que tous les enseignants-chercheurs, chercheurs et gouvernants des pays membres gagneraient à bien connaître, mais aussi la pertinence de son positionnement comme l’organe de régulation de l’enseignement supérieur et de la recherche est une chance pour tous ses pays membres. Je mesure à sa juste valeur l’importance que le CAMES accorde à la réussite de la mise en œuvre du système LMD dans tous les pays membres et ce fut un honneur pour moi par cet ouvrage d’y apporter ma modeste contribution.


Lors de la 39e session du Conseil des Ministres du CAMES, tenue du 23 au 27 mai 2022, à Kinshasa en République démocratique du Congo, l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES » a été présenté par son auteur, le Pr Mohammadou MEREWA, Conseiller du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire. Cet ouvrage, produit en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, dresse un diagnostic sans complaisance de la mise en œuvre du LMD dans les différents pays de l’espace CAMES.

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Un moment de collaboration et de co- construction scientifique de haut niveau ! Le séminaire régional organisé par l'AUF, en collaboration avec Le CAMES, sur la 𝑮𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝑺𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆 a réuni des Directeurs généraux de la Recherche et de l’Innovation et des Recteurs et Vice-recteurs pour échanger et construire une approche commune de la gouvernance et de la structuration de la recherche basée sur le partage d’expérience.🤝Au total le séminaire a réuni une trentaine de participants en présentiel et une quarantaine en ligne venant du Bénin🇧🇯, Burkina Faso🇧🇫, Cabo Verde🇨🇻, Côte d’Ivoire🇨🇮, Gambie🇬🇲, Guinée🇬🇳, Mali, Niger🇳🇪, Togo🇹🇬 et le Sénégal🇸🇳 qui a accueilli cette première édition. 📜A l’issue du séminaire, une feuille de route régionale pour la gouvernance de la recherche et de l’innovation a été approuvée par l’ensemble des participants. Parmi les mesures phares recommandées, la création d’un réseau des Directeurs généraux de la recherche-innovation.💡Deux journées riches en échanges de bonnes pratiques, en transfert de compétences, en idées stimulantes et en engagement envers l'excellence académique francophone. Elles témoignent de la dynamique de la Francophonie scientifique en matière de gouvernance et structuration de la recherche. 📅 Prochain rendez-vous à ne pas manquer : L’Université d’été de la Francophonie scientifique de l’AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat, fin 2024 !#GouvernanceUniversitaire #UDEF #FrancophonieScientifique ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝐀𝐯𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞̂𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 (𝐑𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞)L’avis à manifestation d’intérêt lancé par la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) en décembre 2023 pour le recrutement d’universités/structures de recherche étrangères de bonne réputation et d’enseignants/chercheurs de grande notoriété pour un appui au contrôle de la qualité des enseignements et activités de recherche ainsi que l’évaluation des enseignants et chercheurs du supérieur au Bénin est relancé du 𝟏𝟏 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝐚𝐮 𝟏𝟒 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐚̀ 𝟏𝟔𝐡 𝐚𝐮 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐝. Il est porté à la connaissance des universités ainsi que des enseignants et chercheurs désireux de candidater que les dossiers doivent être exclusivement déposés sur la plateforme gouvernementale à l’adresse : dce.presidence.bj/ami-relance.Aucun dossier ne peut être directement adressé à la DCE par courriel.Les dossiers de candidature sont téléchargeables à la même adresse : dce.presidence.bj/ami-relance. ... See MoreSee Less
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📢[Appel à manifestation d’intérêt 2024] : Atelier Publication scientifique – Université d’été de la Francophonie – 𝐉𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 !📢Doctorants, à vos manuscrits ! Vous avez une recherche passionnante et originale à partager, mais vous ne savez pas par où commencer pour la publier ? Rejoignez nos ateliers de formation à la publication scientifique.➕Plus d'informations ici : l.auf.org/AMI-aifs-mg💡𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 ? Pour tenter de faire partie des lauréats qui participeront au dispositif mondial de l’Université d’été de la Francophonie de l’@Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat (Maroc), fin 2024.📌𝐐𝐮𝐨𝐢 ? Ateliers interactifs et pratiques pour vous aider à mener votre recherche, rédiger votre article et le valoriser avec succès.📆𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 ? En Phase 1, l’atelier « Publication scientifique » sera dispensé du 27 au 28 mai 2024. Il se déroulera à Antananarivo, Madagascar. En Phase 2, pour les deux lauréat.e.s de l’AUF Afrique australe et Océan Indien, il est à noter que l’Université d’été de la Francophonie se déroulera à Rabat (Maroc), fin 2024 et que les frais de transport et de séjour seront pris en charge. 🧑‍🏫𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 ? Pour les #Doctorants de Madagascar 🔗𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 dès maintenant pour rejoindre la première cohorte qui représentera l’excellence de la publication francophone : l.auf.org/AMI-aifs-mg Agence Universitaire de la Francophonie#AIFS #AUF #AUFECO #doctorant #publicationscientifique #publicationfrancophone #francophones #PublicationsFrancophones #UDEF ... See MoreSee Less
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[📢 𝗚𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗦𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲]L'AUF - Afrique de l'Ouest, en partenariat avec Le CAMES, organise un séminaire régional à Dakar les 18 et 19 avril 2024 sur le thème de la « Gouvernance et structuration de la Recherche » en Afrique de l’Ouest. 👥 Participants : Les Directeurs Généraux de la Recherche de 1️⃣0️⃣ pays d’Afrique de l’Ouest ainsi que des responsables d’établissements universitaires de la sous-région.🎯 Objectifs :✔ Réfléchir sur l’organisation de la recherche scientifique en Afrique de l'Ouest✔ Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, ainsi que sur les moyens de créer un environnement propice au transfert de technologie et à l’innovation.Pour en savoir + 👉 l.auf.org/seminaireCette initiative s’inscrit dans le cadre du dispositif international mis en place par l' AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique pour soutenir la gouvernance et la structuration de la recherche à l'échelle mondiale. ... See MoreSee Less
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Les Présidents des Comités Techniques Spécialisés ont tenu leur réunion statutaireLa réunion statutaire des Présidents des Comités Techniques Spécialisés (CTS) du CAMES s’est tenue les 12 et 13 avril 2024 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette rencontre, placée sous la conduite du Pr Ahmadou Aly MBAYE, Président du Comité Consultatif Général (CCG), et la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la 46e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).www.lecames.org/les-presidents-des-comites-techniques-specialises-ont-tenu-leur-reunion-statutaire/ ... See MoreSee Less
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Des émissaires de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur du Bénin reçus par le SG du CAMESLe 04 avril 2024, le Pr Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES, a reçu en audience des représentants de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) du Bénin. La délégation était composée du Dr (MC) Cyrille GOUGBEDJI, Délégué Général Adjoint au Contrôle et à l’Éthique, et du Dr (MC) Rose Edwige FIAMOHE, Déléguée au Contrôle et à l’Éthique. Les échanges se sont déroulés en présence des Professeurs Ali DOUMMA et Saturnin ENZONGA YOCA, Directeurs de Programmes du CAMES, de M. Assalih JAGHFAR, Chargé de communication, ainsi que de M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au CAMES.www.lecames.org/des-emissaires-de-la-delegation-au-controle-et-a-lethique-dans-lenseignement-supe... ... See MoreSee Less
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L'UNESCO et l'UNICEF ont le plaisir de vous inviter à l'événement parallèle en ligne " Action climatique et éducation " dans le cadre du 10e Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD), qui se tiendra de 11h30 à 13h00 (UTC+3) le vendredi 19 avril 2024 via Zoom (veuillez-vous inscrire via ce lien et vous recevrez un lien personnalisé pour rejoindre le webinaire).Abordant l'ODD 13 (lutte contre les changements climatiques), l'ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs) et l'ODD 4 (Éducation de qualité), l'événement en marge vise à mettre en évidence et à sensibiliser au rôle central de l'éducation et de la formation en tant qu’une partie intégrante des efforts d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques dans le contexte africain, et à partager des partenariats et des pratiques innovantes en matière d'éducation et de formation à cet égard.L'événement parallèle offre une plateforme de dialogue multipartite, avec des représentants des gouvernements nationaux, de l'Union africaine, du système des Nations unies, des donateurs et des jeunes, en contribution au thème de la 10e édition de l'ARFSD : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l'Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».S'inscrire : zoom.us/webinar/register/WN_Fd7uvrwkTiW1we6ZmvUexA#/registration ... See MoreSee Less
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📢 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 – 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗼𝗽𝗵𝗼𝗻𝗶𝗲 – 𝗝𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 !Dans le cadre de l’Université d’été de la Francophonie organisée à Rabat (Maroc) par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS), en octobre 2024, l’Agence Universitaire de la Francophonie (#AUF) lance en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (#CAMES) un dispositif international de préparation et d’aide à la publication scientifique. Il cherche à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française.L’atelier décentralisé « Publication scientifique » se déroule dans le pays d’origine des candidat.e.s. Il vise à leur fournir les meilleurs outils pour élaborer et promouvoir un article scientifique en respectant les normes académiques de haut niveau. Il permet aux participant.e.s de faire aboutir leur projet en un article achevé qui sera soumis à une révision en double aveugle. 𝗔̀ 𝗹’𝗶𝘀𝘀𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁.𝗲.𝘀 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́.𝗲.𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 : - de perfectionner l’organisation d’une recherche scientifique ;de développer un article selon des techniques de rédaction scientifique pertinentes ; - de mettre en place des stratégies de découvrabilité d’un article scientifique.𝗟’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲𝘀 : - La méthodologie de la recherche scientifique(6 heures) - La méthodologie de la rédaction scientifique(8 heures) - Les procédures de publication et de valorisation scientifique (6 heures)À la fin de l’atelier, les participant.e.s pourront candidater à l’Université d’été de la Francophonie. Ils devront alors présenter un article complet respectant des normes préétablies. Les articles seront soumis à une révision en double aveugle effectuée par des réviseurs spécialistes du domaine. Le comité scientifique de l’AUF – Afrique de l’Ouest sélectionnera les deux meilleures publications : leurs auteur.e.s seront invité.e.s à participer à l’UDEF et, dans l’intervalle, seront accompagné.e.s étroitement par un expert dans la révision de leur article. Les articles révisés seront soumis aux revues partenaires pour expertise.Les doctorants des universités membres de l’AUF dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Togo, Gambie, Mali, Guinée, Cap-Vert, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger (cf. www.auf.org/les_membres /nos-membres/) sont appelés à répondre à cet appel à manifestation d’intérêt.𝗖𝗿𝗶𝘁𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱’𝗲́𝗹𝗶𝗴𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Au moment du dépôt de leur candidature, les candidat.e.s doivent : - être inscrits en cycle doctoral dans un établissement membre de l’AUF - démontrer un engagement antérieur significatif en rédaction scientifique (formation, communication, publications…) - avoir une maîtrise avancée du français écrit, parlé et lu.𝗗𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲Le dossier de candidature, pour être recevable, doit comprendre la totalité des pièces suivantes : - Lettre de motivation (1page) et CV - Lettre de soutien du directeur de thèse - Projet original de publication autour d’une thématique précisée (1page)Vous pouvez télécharger les termes de référence de l’appel à manifestation d’intérêt ici : www.auf.org/wp-content/uploads/2024/03/AMI-Ateliers-Publication-Universit%C3%A9-d%C3%A9t%C3%A9-de...𝗗𝗮𝘁𝗲 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲Les dossiers de candidatures doivent être déposés en ligne sur la plateforme suivante avant le 22 avril 2024 : enquetes.auf.org/118254?lang=frwww.lecames.org/atelier-publication-scientifique-universite-dete-de-la-francophonie-je-publie-mon... ... See MoreSee Less
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