Le concours d’agrégation du CAMES, un modèle institutionnel pour l’Afrique ?


Le 29 mars 2022, The Conversation a consacré , une rubrique aux Concours d’agrégation du CAMES. Le journal relate quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.


Nous vous proposons l’intégralité de l’interview

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) est un événement universitaire et institutionnel d’importance. Nous l’abordons ici via quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.

Quelques mots sur le CAMES et sa genèse

Le Conseil est une institution internationale qui se concentre sur cinq missions principales. Insistons tout d’abord sur l’histoire du CAMES, qui fut pensé comme un organisme de coordination de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar.

L’idée de sa création remonte aux premières années des indépendances. Lors de la Conférence de Niamey, les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d’État de l’L’Organisation commune africaine et malgache (OCAM vont décider de la création du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur afin, notamment, de développer la francophonie, la solidarité et la coopération interafricaine.

Le Conseil rassemble une vingtaine d’États francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Ses statuts ont été adoptés le 26 avril 1972 à Lomé. Les textes furent ensuite actualisés – notamment sur l’agrégation – pour que le Conseil des ministres du CAMES les adopte en avril 2000 lors de sa 17e Session à Antananarivo.

Quelques mots sur l’agrégation et ses concours

Il existe deux familles de concours. Nous abordons dans ce papier non pas celle des Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales mais plutôt celle des Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Cette dernière existe depuis 1983. Les épreuves s’adressent à des enseignants-chercheurs en poste sur le continent. Depuis 2017, ils doivent être inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maitre-assistant (LAFMA).

Son organisation est spectaculaire. Il n’existe en effet pas d’évènement académique comparable en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui réunisse en un seul lieu et une seule quinzaine autant de pays, de candidats, de jurés, de coachs, de collègues et d’administratifs. Cette dimension internationale et institutionnelle ne se retrouve guère ailleurs, ni en Afrique, ni en Europe.

Cet événement a lieu tous les deux ans en novembre. En novembre 2019, c’était à Ouagadougou. Du 4 au 17 novembre 2021, ce fut à Cotonou. À l’issue des trois épreuves, 77 candidats ont obtenu l’agrégation sur 198 candidats inscrits. L’Afrique compte donc 77 « maîtres de conférences agrégés » supplémentaires.

Notons qu’en sciences de gestion, les Sénégalais, les Camerounais, les Malgaches et les Burkinabé ont plutôt bien réussi, avec un bon ratio inscrits/agrégés.

Quelques échanges entre trois candidats et deux jurés

Trois candidats et deux membres du jury, tous en sciences de gestion, répondent ici à de simples questions et ouvrent leur « carnet de notes ».

# Quelles sont vos principales impressions ?

Après quelques jours de repos, nos impressions sont à la fois d’ordre opérationnel et académique. D’un point de vue opérationnel tout d’abord, c’est pour les membres du jury beaucoup de travail en amont, notamment en matière de préparation et d’expertise par binôme, sur chacun des 44 dossiers d’agrégatifs déposés sur la plate-forme du CAMES pour que tout se passe au mieux le jour J, et surtout lors de la leçon 1, celle dite « sur travaux », qui nous mobilise pendant une heure avec le candidat ou la candidate. Ensuite, ce travail continue sur place, notamment à partir de la sous-admissibilité ce qui correspondait, à Cotonou, à 27 candidats.

D’un point de vue académique ensuite, c’est surtout la sensation de passer dix jours en immersion totale – nous dirions presque nuit et jour – dans le cadre d’un événement majeur qui draine des candidats, des coaches et des collègues venant de Dakar à Antananarivo.

Réponses des trois candidats (Angélique Ngaha Bah, Robert Bationo et Abdou-Karim Faye)

Après deux années de préparation, le 4 novembre marque officiellement le lancement du concours pour dix jours. Durant cette période nous avons d’abord été impressionnés par, l’incroyable solidarité, l’entre-aide et la fraternité entre candidats, quel que soit le pays de provenance. En effet, rien ne se fait seul : le partage d’informations et de documents, les déplacements pour se rendre au centre d’examen, faire des courses, aller au restaurant, etc.

Ensuite, la puissance institutionnelle du CAMES (dont le secrétaire général venait de décéder quelques jours avant le concours) nous a beaucoup marqués. En effet, sa capacité à mobiliser 17 pays avec une organisation logistique sans faille a été exemplaire.

Enfin, la ténacité du jury nous a épatés ! Nous présumions une fatigue générale de celui-ci dès la fin de la première épreuve eu égard au nombre pléthorique de candidats et à la longueur des épreuves. Mais, à aucun moment du concours, une baisse d’attention de leur part n’a été ressentie, au contraire ! Ce sentiment est partagé par l’ensemble des candidats. Durant toutes les épreuves nous étions toujours surpris par leur vivacité, quelle que soit l’heure de passage du candidat…

Réponses des deux professeurs (Roger-Jules Feudjo et Marc Bidan)

# Quels furent les points forts de ce concours ?

Tout d’abord, le nombre de candidats inscrits en sciences de gestion – 44 dossiers déposés et un seul candidat absent à Cotonou – met en évidence l’attractivité de la discipline.

L’un des points forts, c’est que l’ensemble des dossiers a pu être traité qualitativement. À la fois techniquement, grâce à une plate-forme informatique intuitive et bien documentée, et académiquement, grâce à la mobilisation des sept membres du jury efficacement présidé par le Pr. Augustin Anassé de Bouaké en Côte d’Ivoire. Grâce à la diversité des membres du jury, chaque dossier a pu être expertisé par deux membres dont l’un au moins était de la sous-spécialité du candidat.

Un autre point fort fut l’organisation matérielle du concours à Cotonou avec des conditions de travail de bonne qualité (salle, calme, climatisation, wifi, rafraîchissement, documentation, etc.) – et ce malgré le contexte sanitaire et le nombre important de candidats.

Un dernier point fort – et non des moindres – était l’ampleur, la diversité et le niveau des débats lors des délibérations. Les débats sur la notation de la qualité des publications, la qualité des supports de publication, la pugnacité du candidat dans la défense de ses travaux, étaient parfois délicats, d’où l’importance du président de jury pour mener les débats et parvenir à une note consensuelle.

Réponse des deux professeurs

D’abord, le nombre d’admis en sciences de gestion, comparativement aux autres spécialités, constitue un motif de satisfaction. Ensuite, l’accompagnement institutionnel dont ont bénéficié certains candidats, comme les Sénégalais ou les Camerounais, a été un atout de taille. Le soutien indéfectible des coachs et de la famille à distance a aussi été déterminant. Après, nous notons l’environnement général du concours au sein de la faculté de médecine, propre, bien aérée, avec une bonne ambiance et un soutient permanent des accompagnateurs.

La diffusion rapide des informations sur le déroulement du concours, des résultats des épreuves en ligne via le site du CAMES est aussi à saluer. Enfin, la bienveillance du jury, qui prenait souvent le temps de mettre à l’aise le candidat juste avant sa prestation est particulièrement appréciable. Le temps entre le tirage et la découverte du sujet tiré, tu as l’impression d’être en enfer. Ce qui est touchant, c’est que le jury vous encourage par le regard comme s’il voulait vous dire « vas-y, tu peux y arriver » !

Réponses des trois candidats

# Quels furent vos moments de difficulté lors de ce concours ?

Tout d’abord, nous noterons, même si cela peut paraître anecdotique, la chaleur et l’humidité du littoral béninois. Ces conditions nous ont en effet obligés à nous installer dans les salles climatisées de la faculté de pharmacie durant de longues journées afin de ne pas trop se dépenser et se fatiguer pour rester éveillés en termes intellectuels et physiques tout au long des passages des candidats. De plus, les hôtels étaient dispersés et parfois éloignés du site, ce qui a impacté nos temps de trajet. Enfin, le nombre de candidats en gestion (44 à la première épreuve et 27 à partir de la seconde) nous a mécaniquement interdit toute escapade touristique en dehors de la route des Pêches et du riche et original village artisanal… mais nous reviendrons !

Réponses des deux professeurs

À quelques jours du départ sur Cotonou, il fallait partir à l’aéroport avec un test PCR négatif au Covid-19. Ce fut un moment compliqué à gérer. Mais, tout au long de ce concours, le plus difficile a été la gestion du stress et du sommeil. En effet, les veilles du tirage de la lettre qui détermine l’ordre de passage des candidats, de chaque épreuve et de chaque délibération, nous n’arrivions pas à fermer l’œil. On les appelle désormais les « 7 nuits sans sommeil du concours d’agrégation ». En outre, le stress était permanent et encore plus dense au centre d’examen, et particulièrement en loge. Cet endroit, avec ses tables rapprochées et des tas de livres qui y sont superposés pêle-mêle, était appelé « le stressodrôme ».

Certains candidats pratiquaient du sport pendant que d’autres méditaient ou encore consommaient des vitamines C ou des somnifères. À la fin du processus, c’est un « ouf » de soulagement : le retour dans nos foyers est imminent. Nous allons enfin pouvoir relâcher la pression et nous reposer !

Réponses des trois candidats

# Quelles sont vos prochaines étapes désormais ?

Nous devons inciter les agrégés à ne pas stopper leurs efforts et à publier, à s’impliquer, à encadrer, etc. Nous avons un travail de suivi à assurer. De plus, nous devons aussi inciter les non-agrégés à ne pas baisser les bras. Nous les avons reçus en face à face et nous restons disponibles, car le concours est sélectif. Il faut qu’ils se représentent dans deux ans, après avoir étoffé leur dossier avec des publications et du rayonnement dans la discipline. Ne pas négliger non plus de s’entraîner pour chacune des épreuves comme un sportif de haut niveau le ferait… Il faut arriver en forme intellectuelle et physique le jour J.

Enfin, en tant que membres du jury, nous sommes à la disposition du président – s’il a besoin de nous en novembre 2023 – et nous devons donc rester en éveil, sur le plan académique bien sûr mais aussi institutionnel car nos écosystèmes évoluent vite et le CAMES en est le reflet interrégional. En tous cas, ce fut un beau concours et une belle cérémonie de clôture à Cotonou.

Réponses des deux professeurs

L’admission au concours d’agrégation est un événement majeur. Elle fait naître de nouvelles responsabilités pour le néo-agrégé notamment, dans l’accompagnement et l’encadrement de jeunes collègues doctorants. Cette immense responsabilité doit aller de pair avec une amélioration qualitative et quantitative de nos publications et productions pédagogiques. C’est ainsi que nous nous sommes inscrits dans une logique de recherche en réseaux entre collègues de même pays mais également de pays différents liés au CAMES.

La rédaction de ce court récit entre deux jurés et trois candidats entre dans ce cadre. De même, un groupe WhatsApp regroupant tous les admis en gestion a été créé pour permettre aux collègues de mieux se connaître, de partager et de développer des initiatives et travaux de recherche d’intérêt commun. Dans cette dynamique, nous centrons actuellement nos réflexions sur un projet d’ouvrage collectif en lien avec nos thématiques de recherche. On est ensemble !

Réponses des trois candidats

Source : https://theconversation.com/le-concours-dagregation-du-cames-un-modele-institutionnel-pour-lafrique-176280

2 days ago

Le CAMES
📢[Appel à manifestation d’intérêt 2024] : Atelier Publication scientifique – Université d’été de la Francophonie – 𝐉𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 !📢Doctorants, à vos manuscrits ! Vous avez une recherche passionnante et originale à partager, mais vous ne savez pas par où commencer pour la publier ? Rejoignez nos ateliers de formation à la publication scientifique.➕Plus d'informations ici : l.auf.org/AMI-aifs-mg💡𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 ? Pour tenter de faire partie des lauréats qui participeront au dispositif mondial de l’Université d’été de la Francophonie de l’@Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat (Maroc), fin 2024.📌𝐐𝐮𝐨𝐢 ? Ateliers interactifs et pratiques pour vous aider à mener votre recherche, rédiger votre article et le valoriser avec succès.📆𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 ? En Phase 1, l’atelier « Publication scientifique » sera dispensé du 27 au 28 mai 2024. Il se déroulera à Antananarivo, Madagascar. En Phase 2, pour les deux lauréat.e.s de l’AUF Afrique australe et Océan Indien, il est à noter que l’Université d’été de la Francophonie se déroulera à Rabat (Maroc), fin 2024 et que les frais de transport et de séjour seront pris en charge. 🧑‍🏫𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 ? Pour les #Doctorants de Madagascar 🔗𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 dès maintenant pour rejoindre la première cohorte qui représentera l’excellence de la publication francophone : l.auf.org/AMI-aifs-mg Agence Universitaire de la Francophonie#AIFS #AUF #AUFECO #doctorant #publicationscientifique #publicationfrancophone #francophones #PublicationsFrancophones #UDEF ... See MoreSee Less
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Les Présidents des Comités Techniques Spécialisés ont tenu leur réunion statutaireLa réunion statutaire des Présidents des Comités Techniques Spécialisés (CTS) du CAMES s’est tenue les 12 et 13 avril 2024 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette rencontre, placée sous la conduite du Pr Ahmadou Aly MBAYE, Président du Comité Consultatif Général (CCG), et la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la 46e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).www.lecames.org/les-presidents-des-comites-techniques-specialises-ont-tenu-leur-reunion-statutaire/ ... See MoreSee Less
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Des émissaires de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur du Bénin reçus par le SG du CAMESLe 04 avril 2024, le Pr Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES, a reçu en audience des représentants de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) du Bénin. La délégation était composée du Dr (MC) Cyrille GOUGBEDJI, Délégué Général Adjoint au Contrôle et à l’Éthique, et du Dr (MC) Rose Edwige FIAMOHE, Déléguée au Contrôle et à l’Éthique. Les échanges se sont déroulés en présence des Professeurs Ali DOUMMA et Saturnin ENZONGA YOCA, Directeurs de Programmes du CAMES, de M. Assalih JAGHFAR, Chargé de communication, ainsi que de M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au CAMES.www.lecames.org/des-emissaires-de-la-delegation-au-controle-et-a-lethique-dans-lenseignement-supe... ... See MoreSee Less
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L'UNESCO et l'UNICEF ont le plaisir de vous inviter à l'événement parallèle en ligne " Action climatique et éducation " dans le cadre du 10e Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD), qui se tiendra de 11h30 à 13h00 (UTC+3) le vendredi 19 avril 2024 via Zoom (veuillez-vous inscrire via ce lien et vous recevrez un lien personnalisé pour rejoindre le webinaire).Abordant l'ODD 13 (lutte contre les changements climatiques), l'ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs) et l'ODD 4 (Éducation de qualité), l'événement en marge vise à mettre en évidence et à sensibiliser au rôle central de l'éducation et de la formation en tant qu’une partie intégrante des efforts d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques dans le contexte africain, et à partager des partenariats et des pratiques innovantes en matière d'éducation et de formation à cet égard.L'événement parallèle offre une plateforme de dialogue multipartite, avec des représentants des gouvernements nationaux, de l'Union africaine, du système des Nations unies, des donateurs et des jeunes, en contribution au thème de la 10e édition de l'ARFSD : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l'Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».S'inscrire : zoom.us/webinar/register/WN_Fd7uvrwkTiW1we6ZmvUexA#/registration ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

Le CAMES
📢 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 – 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗼𝗽𝗵𝗼𝗻𝗶𝗲 – 𝗝𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 !Dans le cadre de l’Université d’été de la Francophonie organisée à Rabat (Maroc) par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS), en octobre 2024, l’Agence Universitaire de la Francophonie (#AUF) lance en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (#CAMES) un dispositif international de préparation et d’aide à la publication scientifique. Il cherche à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française.L’atelier décentralisé « Publication scientifique » se déroule dans le pays d’origine des candidat.e.s. Il vise à leur fournir les meilleurs outils pour élaborer et promouvoir un article scientifique en respectant les normes académiques de haut niveau. Il permet aux participant.e.s de faire aboutir leur projet en un article achevé qui sera soumis à une révision en double aveugle. 𝗔̀ 𝗹’𝗶𝘀𝘀𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁.𝗲.𝘀 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́.𝗲.𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 : - de perfectionner l’organisation d’une recherche scientifique ;de développer un article selon des techniques de rédaction scientifique pertinentes ; - de mettre en place des stratégies de découvrabilité d’un article scientifique.𝗟’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲𝘀 : - La méthodologie de la recherche scientifique(6 heures) - La méthodologie de la rédaction scientifique(8 heures) - Les procédures de publication et de valorisation scientifique (6 heures)À la fin de l’atelier, les participant.e.s pourront candidater à l’Université d’été de la Francophonie. Ils devront alors présenter un article complet respectant des normes préétablies. Les articles seront soumis à une révision en double aveugle effectuée par des réviseurs spécialistes du domaine. Le comité scientifique de l’AUF – Afrique de l’Ouest sélectionnera les deux meilleures publications : leurs auteur.e.s seront invité.e.s à participer à l’UDEF et, dans l’intervalle, seront accompagné.e.s étroitement par un expert dans la révision de leur article. Les articles révisés seront soumis aux revues partenaires pour expertise.Les doctorants des universités membres de l’AUF dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Togo, Gambie, Mali, Guinée, Cap-Vert, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger (cf. www.auf.org/les_membres /nos-membres/) sont appelés à répondre à cet appel à manifestation d’intérêt.𝗖𝗿𝗶𝘁𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱’𝗲́𝗹𝗶𝗴𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Au moment du dépôt de leur candidature, les candidat.e.s doivent : - être inscrits en cycle doctoral dans un établissement membre de l’AUF - démontrer un engagement antérieur significatif en rédaction scientifique (formation, communication, publications…) - avoir une maîtrise avancée du français écrit, parlé et lu.𝗗𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲Le dossier de candidature, pour être recevable, doit comprendre la totalité des pièces suivantes : - Lettre de motivation (1page) et CV - Lettre de soutien du directeur de thèse - Projet original de publication autour d’une thématique précisée (1page)Vous pouvez télécharger les termes de référence de l’appel à manifestation d’intérêt ici : www.auf.org/wp-content/uploads/2024/03/AMI-Ateliers-Publication-Universit%C3%A9-d%C3%A9t%C3%A9-de...𝗗𝗮𝘁𝗲 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲Les dossiers de candidatures doivent être déposés en ligne sur la plateforme suivante avant le 22 avril 2024 : enquetes.auf.org/118254?lang=frwww.lecames.org/atelier-publication-scientifique-universite-dete-de-la-francophonie-je-publie-mon... ... See MoreSee Less
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📢𝗦𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗻𝗼𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝘂𝗲𝘀𝘁Les 18-19 avril 2024, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) organise à Dakar, un séminaire régional de partage d’expériences qui portera à la fois sur l’état des lieux des systèmes nationaux de Recherche et d’Innovation et les mesures à mettre en œuvre pour accroitre leur efficacité.Il permettra aux participants d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance et de structuration de la Recherche mais aussi de réfléchir à des synergies pour co-construire des actions communes, en vue de répondre aux défis spécifiques de la Recherche et de l’Innovation, d’assurer un développement durable et inclusif des pays de la sous-région.Ce séminaire régional aura un double objectif : Réfléchir sur l’organisation de la Recherche scientifique en Afrique de l’ouest, en mettant l’accent sur les mécanismes de pilotage stratégique de la Recherche ainsi que sur l’ensemble des normes et règles propices à l’organisation, en amont et en aval, du paysage de la Recherche Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, et la manière de contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation.Le séminaire réunira les Directeurs Généraux de la Recherche de 10 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Gambie, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo), ainsi que quelques responsables d’établissements universitaires de la sous-région.Il donnera l’occasion aux acteurs présents de convenir avec l’AUF et le CAMES d’une feuille de route en matière de structuration et de promotion de la Recherche et de l’Innovation à travers : L’élaboration ou la consolidation d’une politique de la Recherche et de l’Innovation pour chacun des ministères participants. Une meilleure structuration de la Recherche pour assurer un environnement plus favorable à la valorisation des résultats et au transfert de technologie.La dynamique de restructuration de la Recherche et de l’Innovation enclenchée par le CAMES, dans le cadre de sa nouvelle vision « Faire du CAMES une institution de référence internationale en matière d’évaluation scientifique, et un véritable outil d’intégration académique et de développement durable des États membres », sera aussi présentée.Les recommandations et résultats de l’atelier régional Afrique de l’Ouest seront capitalisés dans le cadre de l’Université d’été du monde francophone, destinée aux jeunes chercheurs, organisée par l’AIFS à Rabat (Maroc), en octobre 2024. Un représentant des participants y sera en effet convié pour prendre part aux débats et tables-rondes avec ses homologues issus des autres régions de l’AUF.www.lecames.org/seminaire-sur-la-structuration-de-la-recherche-et-de-linnovation-en-afrique-de-lo... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 #𝗟𝘂𝗻𝗱𝗶𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗡°𝟰𝟱𝟮 - 𝟬𝟭 𝗮𝘂 𝟬𝟳 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟰 Dans ce numéro : - Visite de travail du Secrétaire Général du CAMES au Gabon ;- Le CAMES en mission à Madagascar ;- La 6e édition des Journées Scientifiques du CAMES a été un succès ;- N’Djamena a abrité la 13e session extraordinaire du CCG;- 39e Session du PRED/CAMES : Les inscriptions se poursuivent...lundicames.lecames.org/nl3/ykYxC2yA6AKxxV21U2Exvg?Bonne lecture et excellent début de semaine. ... See MoreSee Less
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