Au soir du 1er juin 2018, avant de quitter le Centre international des Conférences de Ouaga2000, le Secrétaire général du CAMES a dressé un bilan global des festivités marquant le cinquantenaire de l’institution.
Les festivités marquant la commémoration du cinquantenaire du CAMES sont à présent terminées. Qu’avez-vous envie de retenir comme meilleur souvenir ?
J’ai simplement envie de retenir la déclaration des Chefs d’État : déclaration pertinente et innovante. Elle conforte nos attentes. Les Chefs d’État ont en effet créé un Sommet qui va leur permettre de se rassembler tous les trois ans. Autrement dit, ils ont décidé de se réapproprier leur instrument créé en 1968, à Niamey au Niger, à l’initiative de leurs illustres devanciers. Ils vont donc pouvoir, de façon triennale, ajuster tout ce que le CAMES fait, au regard de leur projet de société et du vécu. Ils consacrent l’idée que le CAMES est un outil stratégique qui permettra de transformer l’enseignement supérieur et la recherche dans notre espace, afin d’impacter sur le développement de leurs pays respectifs.
Au cours de ce cinquantenaire, on a rediscuté des absences de certains pays, à l’instar du Burundi, du Rwanda ou encore de Madagascar. Comment entendez-vous régler cette question ?
Les Chefs d’État ont désormais la responsabilité de s’occuper de tous ces problèmes que le CAMES rencontre. Il y a la question des financements avec toutes ses déclinaisons. Puis, il y a celle que vous soulevez. Les plus hautes autorités s’emploieront, j’en suis convaincu, à faire revenir dans la maison les États, qui pour des raisons justifiées, ne pratiquent plus le CAMES. Quand le fonctionnement sera rendu optimal, j’ai la ferme conviction que tous les pays que vous citez reviendront.
Les textes qui régissent le fonctionnement du CAMES ont subi des modifications. Quels changements va-t-on noter ?
Les changements apportés concernent d’abord le personnel. Il y aura une prise en charge plus responsable des ressources humaines. Puis, les modifications ont concerné la compétitivité du CAMES. Tout ceci va concourir à faire de notre organisation un leader dans la transformation des États membres à travers l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
Le cinquantenaire nous a permis de visiter l’ancien siège du CAMES. Que comptez-vous en faire ?
On aura le temps de voir ce qu’il faut en faire. Peut-être qu’on en fera un hôtel pour recevoir les personnalités et les experts. De toutes les façons, c’est une question que nous allons étudier de manière participative et inclusive.
Et finalement, quelle est l’idée-force du CAMES du futur ?
C’est un CAMES désormais porté par les Chefs d’État. Et à partir d’eux, on peut tout espérer. Je peux désormais partir en paix. Les plus hautes autorités se sont réapproprié leur instrument. Le futur est donc balisé.