Le concours d’agrégation du CAMES, un modèle institutionnel pour l’Afrique ?


Le 29 mars 2022, The Conversation a consacré , une rubrique aux Concours d’agrégation du CAMES. Le journal relate quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.


Nous vous proposons l’intégralité de l’interview

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) est un événement universitaire et institutionnel d’importance. Nous l’abordons ici via quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.

Quelques mots sur le CAMES et sa genèse

Le Conseil est une institution internationale qui se concentre sur cinq missions principales. Insistons tout d’abord sur l’histoire du CAMES, qui fut pensé comme un organisme de coordination de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar.

L’idée de sa création remonte aux premières années des indépendances. Lors de la Conférence de Niamey, les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d’État de l’L’Organisation commune africaine et malgache (OCAM vont décider de la création du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur afin, notamment, de développer la francophonie, la solidarité et la coopération interafricaine.

Le Conseil rassemble une vingtaine d’États francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Ses statuts ont été adoptés le 26 avril 1972 à Lomé. Les textes furent ensuite actualisés – notamment sur l’agrégation – pour que le Conseil des ministres du CAMES les adopte en avril 2000 lors de sa 17e Session à Antananarivo.

Quelques mots sur l’agrégation et ses concours

Il existe deux familles de concours. Nous abordons dans ce papier non pas celle des Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales mais plutôt celle des Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Cette dernière existe depuis 1983. Les épreuves s’adressent à des enseignants-chercheurs en poste sur le continent. Depuis 2017, ils doivent être inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maitre-assistant (LAFMA).

Son organisation est spectaculaire. Il n’existe en effet pas d’évènement académique comparable en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui réunisse en un seul lieu et une seule quinzaine autant de pays, de candidats, de jurés, de coachs, de collègues et d’administratifs. Cette dimension internationale et institutionnelle ne se retrouve guère ailleurs, ni en Afrique, ni en Europe.

Cet événement a lieu tous les deux ans en novembre. En novembre 2019, c’était à Ouagadougou. Du 4 au 17 novembre 2021, ce fut à Cotonou. À l’issue des trois épreuves, 77 candidats ont obtenu l’agrégation sur 198 candidats inscrits. L’Afrique compte donc 77 « maîtres de conférences agrégés » supplémentaires.

Notons qu’en sciences de gestion, les Sénégalais, les Camerounais, les Malgaches et les Burkinabé ont plutôt bien réussi, avec un bon ratio inscrits/agrégés.

Quelques échanges entre trois candidats et deux jurés

Trois candidats et deux membres du jury, tous en sciences de gestion, répondent ici à de simples questions et ouvrent leur « carnet de notes ».

# Quelles sont vos principales impressions ?

Après quelques jours de repos, nos impressions sont à la fois d’ordre opérationnel et académique. D’un point de vue opérationnel tout d’abord, c’est pour les membres du jury beaucoup de travail en amont, notamment en matière de préparation et d’expertise par binôme, sur chacun des 44 dossiers d’agrégatifs déposés sur la plate-forme du CAMES pour que tout se passe au mieux le jour J, et surtout lors de la leçon 1, celle dite « sur travaux », qui nous mobilise pendant une heure avec le candidat ou la candidate. Ensuite, ce travail continue sur place, notamment à partir de la sous-admissibilité ce qui correspondait, à Cotonou, à 27 candidats.

D’un point de vue académique ensuite, c’est surtout la sensation de passer dix jours en immersion totale – nous dirions presque nuit et jour – dans le cadre d’un événement majeur qui draine des candidats, des coaches et des collègues venant de Dakar à Antananarivo.

Réponses des trois candidats (Angélique Ngaha Bah, Robert Bationo et Abdou-Karim Faye)

Après deux années de préparation, le 4 novembre marque officiellement le lancement du concours pour dix jours. Durant cette période nous avons d’abord été impressionnés par, l’incroyable solidarité, l’entre-aide et la fraternité entre candidats, quel que soit le pays de provenance. En effet, rien ne se fait seul : le partage d’informations et de documents, les déplacements pour se rendre au centre d’examen, faire des courses, aller au restaurant, etc.

Ensuite, la puissance institutionnelle du CAMES (dont le secrétaire général venait de décéder quelques jours avant le concours) nous a beaucoup marqués. En effet, sa capacité à mobiliser 17 pays avec une organisation logistique sans faille a été exemplaire.

Enfin, la ténacité du jury nous a épatés ! Nous présumions une fatigue générale de celui-ci dès la fin de la première épreuve eu égard au nombre pléthorique de candidats et à la longueur des épreuves. Mais, à aucun moment du concours, une baisse d’attention de leur part n’a été ressentie, au contraire ! Ce sentiment est partagé par l’ensemble des candidats. Durant toutes les épreuves nous étions toujours surpris par leur vivacité, quelle que soit l’heure de passage du candidat…

Réponses des deux professeurs (Roger-Jules Feudjo et Marc Bidan)

# Quels furent les points forts de ce concours ?

Tout d’abord, le nombre de candidats inscrits en sciences de gestion – 44 dossiers déposés et un seul candidat absent à Cotonou – met en évidence l’attractivité de la discipline.

L’un des points forts, c’est que l’ensemble des dossiers a pu être traité qualitativement. À la fois techniquement, grâce à une plate-forme informatique intuitive et bien documentée, et académiquement, grâce à la mobilisation des sept membres du jury efficacement présidé par le Pr. Augustin Anassé de Bouaké en Côte d’Ivoire. Grâce à la diversité des membres du jury, chaque dossier a pu être expertisé par deux membres dont l’un au moins était de la sous-spécialité du candidat.

Un autre point fort fut l’organisation matérielle du concours à Cotonou avec des conditions de travail de bonne qualité (salle, calme, climatisation, wifi, rafraîchissement, documentation, etc.) – et ce malgré le contexte sanitaire et le nombre important de candidats.

Un dernier point fort – et non des moindres – était l’ampleur, la diversité et le niveau des débats lors des délibérations. Les débats sur la notation de la qualité des publications, la qualité des supports de publication, la pugnacité du candidat dans la défense de ses travaux, étaient parfois délicats, d’où l’importance du président de jury pour mener les débats et parvenir à une note consensuelle.

Réponse des deux professeurs

D’abord, le nombre d’admis en sciences de gestion, comparativement aux autres spécialités, constitue un motif de satisfaction. Ensuite, l’accompagnement institutionnel dont ont bénéficié certains candidats, comme les Sénégalais ou les Camerounais, a été un atout de taille. Le soutien indéfectible des coachs et de la famille à distance a aussi été déterminant. Après, nous notons l’environnement général du concours au sein de la faculté de médecine, propre, bien aérée, avec une bonne ambiance et un soutient permanent des accompagnateurs.

La diffusion rapide des informations sur le déroulement du concours, des résultats des épreuves en ligne via le site du CAMES est aussi à saluer. Enfin, la bienveillance du jury, qui prenait souvent le temps de mettre à l’aise le candidat juste avant sa prestation est particulièrement appréciable. Le temps entre le tirage et la découverte du sujet tiré, tu as l’impression d’être en enfer. Ce qui est touchant, c’est que le jury vous encourage par le regard comme s’il voulait vous dire « vas-y, tu peux y arriver » !

Réponses des trois candidats

# Quels furent vos moments de difficulté lors de ce concours ?

Tout d’abord, nous noterons, même si cela peut paraître anecdotique, la chaleur et l’humidité du littoral béninois. Ces conditions nous ont en effet obligés à nous installer dans les salles climatisées de la faculté de pharmacie durant de longues journées afin de ne pas trop se dépenser et se fatiguer pour rester éveillés en termes intellectuels et physiques tout au long des passages des candidats. De plus, les hôtels étaient dispersés et parfois éloignés du site, ce qui a impacté nos temps de trajet. Enfin, le nombre de candidats en gestion (44 à la première épreuve et 27 à partir de la seconde) nous a mécaniquement interdit toute escapade touristique en dehors de la route des Pêches et du riche et original village artisanal… mais nous reviendrons !

Réponses des deux professeurs

À quelques jours du départ sur Cotonou, il fallait partir à l’aéroport avec un test PCR négatif au Covid-19. Ce fut un moment compliqué à gérer. Mais, tout au long de ce concours, le plus difficile a été la gestion du stress et du sommeil. En effet, les veilles du tirage de la lettre qui détermine l’ordre de passage des candidats, de chaque épreuve et de chaque délibération, nous n’arrivions pas à fermer l’œil. On les appelle désormais les « 7 nuits sans sommeil du concours d’agrégation ». En outre, le stress était permanent et encore plus dense au centre d’examen, et particulièrement en loge. Cet endroit, avec ses tables rapprochées et des tas de livres qui y sont superposés pêle-mêle, était appelé « le stressodrôme ».

Certains candidats pratiquaient du sport pendant que d’autres méditaient ou encore consommaient des vitamines C ou des somnifères. À la fin du processus, c’est un « ouf » de soulagement : le retour dans nos foyers est imminent. Nous allons enfin pouvoir relâcher la pression et nous reposer !

Réponses des trois candidats

# Quelles sont vos prochaines étapes désormais ?

Nous devons inciter les agrégés à ne pas stopper leurs efforts et à publier, à s’impliquer, à encadrer, etc. Nous avons un travail de suivi à assurer. De plus, nous devons aussi inciter les non-agrégés à ne pas baisser les bras. Nous les avons reçus en face à face et nous restons disponibles, car le concours est sélectif. Il faut qu’ils se représentent dans deux ans, après avoir étoffé leur dossier avec des publications et du rayonnement dans la discipline. Ne pas négliger non plus de s’entraîner pour chacune des épreuves comme un sportif de haut niveau le ferait… Il faut arriver en forme intellectuelle et physique le jour J.

Enfin, en tant que membres du jury, nous sommes à la disposition du président – s’il a besoin de nous en novembre 2023 – et nous devons donc rester en éveil, sur le plan académique bien sûr mais aussi institutionnel car nos écosystèmes évoluent vite et le CAMES en est le reflet interrégional. En tous cas, ce fut un beau concours et une belle cérémonie de clôture à Cotonou.

Réponses des deux professeurs

L’admission au concours d’agrégation est un événement majeur. Elle fait naître de nouvelles responsabilités pour le néo-agrégé notamment, dans l’accompagnement et l’encadrement de jeunes collègues doctorants. Cette immense responsabilité doit aller de pair avec une amélioration qualitative et quantitative de nos publications et productions pédagogiques. C’est ainsi que nous nous sommes inscrits dans une logique de recherche en réseaux entre collègues de même pays mais également de pays différents liés au CAMES.

La rédaction de ce court récit entre deux jurés et trois candidats entre dans ce cadre. De même, un groupe WhatsApp regroupant tous les admis en gestion a été créé pour permettre aux collègues de mieux se connaître, de partager et de développer des initiatives et travaux de recherche d’intérêt commun. Dans cette dynamique, nous centrons actuellement nos réflexions sur un projet d’ouvrage collectif en lien avec nos thématiques de recherche. On est ensemble !

Réponses des trois candidats

Source : https://theconversation.com/le-concours-dagregation-du-cames-un-modele-institutionnel-pour-lafrique-176280

6 days ago

Le CAMES
27 avril 1960 - 27 avril 2024. 64 ans ! Bonne fête de l'indépendance à la République Togolaise 🇹🇬, membre fondateur du #cames. #HappyIndependanceDay 🇹🇬 ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

7 days ago

Le CAMES
𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐏𝐫 𝐅𝐚𝐮𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐀𝐫𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐓𝐎𝐔𝐀𝐃𝐄́𝐑𝐀, 𝐚 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝𝐞́ 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 #𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Le Professeur Faustin Archange TOUADÉRA, Président de la République Centrafricaine, Chef de l’État et Grand-Croix de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES, a accordé, en fin d’après-midi du 25 avril 2024, une audience à l’équipe dirigeante du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), conduite par son Secrétaire Général, le Professeur Souleymane KONATÉ.Accompagnée du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Professeur Jean-Laurent SYSSA-MAGALÉ, et du Recteur de l’Université de Bangui, le Professeur Gérard GREZENGUET, la délégation a présenté la gratitude de la communauté académique des 19 pays membres du CAMES au Président Faustin Archange TOUADÉRA, tout en recueillant ses conseils et orientations.𝐋𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 : www.lecames.org/le-president-de-la-republique-centrafricaine-pr-faustin-archange-touadera-a-accor...#enseignementsuperieur #recherche #Centrafrique #lecamesquenousvoulons© Source/images : La Renaissance ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

1 week ago

Le CAMES
Appel à candidatures pour le recrutement d’un (e) chargé (e) de communication du #CAMES Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) porte à l’attention des États membres l’avis de recrutement d’un (e) chargé (e) de communication, à compter du 25 avril 2024, conformément au statut en vigueur de l’institution.𝗣𝗲́𝗿𝗶𝗼𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 : du 25 avril au 25 juin 2024www.lecames.org/appel-a-candidature/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
Un moment de collaboration et de co- construction scientifique de haut niveau ! Le séminaire régional organisé par l'AUF, en collaboration avec Le CAMES, sur la 𝑮𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝑺𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆 a réuni des Directeurs généraux de la Recherche et de l’Innovation et des Recteurs et Vice-recteurs pour échanger et construire une approche commune de la gouvernance et de la structuration de la recherche basée sur le partage d’expérience.🤝Au total le séminaire a réuni une trentaine de participants en présentiel et une quarantaine en ligne venant du Bénin🇧🇯, Burkina Faso🇧🇫, Cabo Verde🇨🇻, Côte d’Ivoire🇨🇮, Gambie🇬🇲, Guinée🇬🇳, Mali, Niger🇳🇪, Togo🇹🇬 et le Sénégal🇸🇳 qui a accueilli cette première édition. 📜A l’issue du séminaire, une feuille de route régionale pour la gouvernance de la recherche et de l’innovation a été approuvée par l’ensemble des participants. Parmi les mesures phares recommandées, la création d’un réseau des Directeurs généraux de la recherche-innovation.💡Deux journées riches en échanges de bonnes pratiques, en transfert de compétences, en idées stimulantes et en engagement envers l'excellence académique francophone. Elles témoignent de la dynamique de la Francophonie scientifique en matière de gouvernance et structuration de la recherche. 📅 Prochain rendez-vous à ne pas manquer : L’Université d’été de la Francophonie scientifique de l’AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat, fin 2024 !#GouvernanceUniversitaire #UDEF #FrancophonieScientifique ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
𝐀𝐯𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞̂𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 (𝐑𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞)L’avis à manifestation d’intérêt lancé par la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) en décembre 2023 pour le recrutement d’universités/structures de recherche étrangères de bonne réputation et d’enseignants/chercheurs de grande notoriété pour un appui au contrôle de la qualité des enseignements et activités de recherche ainsi que l’évaluation des enseignants et chercheurs du supérieur au Bénin est relancé du 𝟏𝟏 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝐚𝐮 𝟏𝟒 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐚̀ 𝟏𝟔𝐡 𝐚𝐮 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐝. Il est porté à la connaissance des universités ainsi que des enseignants et chercheurs désireux de candidater que les dossiers doivent être exclusivement déposés sur la plateforme gouvernementale à l’adresse : dce.presidence.bj/ami-relance.Aucun dossier ne peut être directement adressé à la DCE par courriel.Les dossiers de candidature sont téléchargeables à la même adresse : dce.presidence.bj/ami-relance. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
📢[Appel à manifestation d’intérêt 2024] : Atelier Publication scientifique – Université d’été de la Francophonie – 𝐉𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 !📢Doctorants, à vos manuscrits ! Vous avez une recherche passionnante et originale à partager, mais vous ne savez pas par où commencer pour la publier ? Rejoignez nos ateliers de formation à la publication scientifique.➕Plus d'informations ici : l.auf.org/AMI-aifs-mg💡𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 ? Pour tenter de faire partie des lauréats qui participeront au dispositif mondial de l’Université d’été de la Francophonie de l’@Académie internationale de la Francophonie scientifique, à Rabat (Maroc), fin 2024.📌𝐐𝐮𝐨𝐢 ? Ateliers interactifs et pratiques pour vous aider à mener votre recherche, rédiger votre article et le valoriser avec succès.📆𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 ? En Phase 1, l’atelier « Publication scientifique » sera dispensé du 27 au 28 mai 2024. Il se déroulera à Antananarivo, Madagascar. En Phase 2, pour les deux lauréat.e.s de l’AUF Afrique australe et Océan Indien, il est à noter que l’Université d’été de la Francophonie se déroulera à Rabat (Maroc), fin 2024 et que les frais de transport et de séjour seront pris en charge. 🧑‍🏫𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 ? Pour les #Doctorants de Madagascar 🔗𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 dès maintenant pour rejoindre la première cohorte qui représentera l’excellence de la publication francophone : l.auf.org/AMI-aifs-mg Agence Universitaire de la Francophonie#AIFS #AUF #AUFECO #doctorant #publicationscientifique #publicationfrancophone #francophones #PublicationsFrancophones #UDEF ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
[📢 𝗚𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗦𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲]L'AUF - Afrique de l'Ouest, en partenariat avec Le CAMES, organise un séminaire régional à Dakar les 18 et 19 avril 2024 sur le thème de la « Gouvernance et structuration de la Recherche » en Afrique de l’Ouest. 👥 Participants : Les Directeurs Généraux de la Recherche de 1️⃣0️⃣ pays d’Afrique de l’Ouest ainsi que des responsables d’établissements universitaires de la sous-région.🎯 Objectifs :✔ Réfléchir sur l’organisation de la recherche scientifique en Afrique de l'Ouest✔ Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, ainsi que sur les moyens de créer un environnement propice au transfert de technologie et à l’innovation.Pour en savoir + 👉 l.auf.org/seminaireCette initiative s’inscrit dans le cadre du dispositif international mis en place par l' AIFS - Académie internationale de la Francophonie scientifique pour soutenir la gouvernance et la structuration de la recherche à l'échelle mondiale. ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
Les Présidents des Comités Techniques Spécialisés ont tenu leur réunion statutaireLa réunion statutaire des Présidents des Comités Techniques Spécialisés (CTS) du CAMES s’est tenue les 12 et 13 avril 2024 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette rencontre, placée sous la conduite du Pr Ahmadou Aly MBAYE, Président du Comité Consultatif Général (CCG), et la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la 46e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).www.lecames.org/les-presidents-des-comites-techniques-specialises-ont-tenu-leur-reunion-statutaire/ ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook

2 weeks ago

Le CAMES
Des émissaires de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur du Bénin reçus par le SG du CAMESLe 04 avril 2024, le Pr Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES, a reçu en audience des représentants de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) du Bénin. La délégation était composée du Dr (MC) Cyrille GOUGBEDJI, Délégué Général Adjoint au Contrôle et à l’Éthique, et du Dr (MC) Rose Edwige FIAMOHE, Déléguée au Contrôle et à l’Éthique. Les échanges se sont déroulés en présence des Professeurs Ali DOUMMA et Saturnin ENZONGA YOCA, Directeurs de Programmes du CAMES, de M. Assalih JAGHFAR, Chargé de communication, ainsi que de M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au CAMES.www.lecames.org/des-emissaires-de-la-delegation-au-controle-et-a-lethique-dans-lenseignement-supe... ... See MoreSee Less
Voir sur Facebook