#Interview : Coronavirus, crise de notre intelligence collective ou véritable opportunité pour nous réinventer et innover ?

Docteur Alain CAPO-CHICHI est spécialiste de la prospective et de l’innovation, Membre associé de la Chaire UNESCO sur les TICs de l’université de Bordeaux et ancien Coordonnateur Chargé de l’innovation du Programme thématique de recherche TIC du CAMES. Il est également officier de l’Ordre des palmes académiques du CAMES.

Dr Alain CAPO-CHICHI

Question 1 : Dr Alain CAPO-CHICHI, quelle lecture faites-vous de la situation de crise à laquelle fait face le monde aujourd’hui ? En quoi consiste une crise en réalité et comment est-ce qu’elle se manifeste ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Une crise peut se caractériser par une situation, un vécu de blocages, de souffrances, d’incertitudes. Elle est visible actuellement dans la mesure où nous observons que nos marchés, nos aéroports, nos maquis sont fermés ; nos déplacements limités, notre vie sociale régulée, l’activité économique bloquée, le nombre de morts et de personnes infectées en constante augmentation : on parle de près de soixante mille (65.000) morts et près d’un million (1.000.000) de personnes infectées. Il s’agit d’une crise mondiale, car elle touche presque tous les pays et ce n’est que la partie visible de la crise. Il y a une autre partie invisible qui apparaîtra à court, moyen ou long terme.

De mémoire d’homme, c’est la plus grave crise après la Deuxième Guerre mondiale. Cette crise déjà sanitaire va entraîner des crises économique, sociale, humanitaire, sécuritaire et même politique. En tant que spécialiste de la prospective, il importe de sensibiliser les différents acteurs, les individus, les entreprises et même les gouvernements, afin qu’ils anticipent et planifient, car la crise va entraîner des bouleversements profonds sur au moins une dizaine d’années.


Question 2 : Actuellement près de la moitié de l’humanité est confinée. C’est littéralement du jamais vu. Beaucoup se posent des questions sur la durée de cette pandémie. Vous qui avez un regard d’expert, dites-nous quelles sont les projections possibles ? Est-ce qu’après deux semaines de confinement la vie peut reprendre son cours normal ou redoutez-vous un prolongement ? Et surtout qu’est-ce qui va annoncer la fin de la crise, est-ce un vaccin ? Un remède ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Cette crise comporte beaucoup de zones d’incertitudes, ce qui fait que même les chercheurs, les spécialistes les plus réputés n’arrivent pas à envisager son épilogue de façon précise. Les prospectivistes ne peuvent donc faire que des scénarios, des projections. Mais, sachons tous déjà une chose : c’est que la crise ne va pas durer deux (2) semaines comme vous le dites. Elle aura au moins trois phases : une phase immédiate que nous vivons actuellement et qui va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, une phase à moyen terme qui durera entre dix-huit (18) mois et trois (03) ans et une phase irréversible sur le long terme.

Sur la phase sur le long terme, c’est qu’il y aura un changement radical du comportement des gens après la crise, notamment avec la distanciation sociale que la crise entraîne. Les chercheurs parlent d’innovation sociale. On parle par exemple déjà de télétravail, de téléenseignement, de la télémédecine et même après la crise, plus rien ne sera comme avant dans ces domaines.

La phase immédiate de la crise qui est visible, va être la période où les gouvernements vont chercher à maîtriser l’évolution de la maladie (ce que nous appelons la gestion des incidents), c’est-à-dire en cherchant à en limiter les conséquences, limiter le nombre de morts, l’influence en termes de perte d’activité économique, etc…, plutôt que de chercher à résoudre la crise, en s’attaquant à sa cause.

Il s’agit en effet de cette phase où les Chefs d’État sont intervenus et ont pris des mesures de confinement, de régularisation, des décisions importantes pour limiter les effets de la crise.

Cette phase de court terme va durer entre trois (3) et dix-huit (18) mois, le temps de trouver un vaccin ou un remède efficace ; mais encore une fois, elle risque d’être dramatique.

Elle sera dramatique, car déjà, il y a plusieurs morts, plusieurs entreprises fermées, des familles qui n’arrivent plus à se nourrir et donc, va entraîner d’autres formes de crises, notamment les divorces, les violences, même les bouleversements humanitaires, sécuritaires et politiques sur le moyen terme de la crise.


Question 3 : La crise sanitaire a également entrainé une crise économique monumentale. Ainsi, devons-nous opérer des changements notables dans nos habitudes, dans nos projets pour s’adapter à cette situation. Dites-nous, quelles dispositions doivent prendre par exemple les entreprises, les étudiants pendant et après la crise ?  

Dr Alain CAPO CHICHI : La première disposition à prendre et la plus importante, est d’accepter et de composer avec la crise. Comprendre la crise, ses enjeux et s’y adapter rapidement. Ne dites surtout pas que la crise va être passagère et conjoncturelle. Elle va être durable et mondiale. Donc, un bon chef d’entreprise, un jeune étudiant et toute personne doivent se projeter en avant, pendant et après cette crise-là. Il faudra analyser ses forces et faiblesses et voir les mesures à prendre vis-à-vis de ses activités, de son organisation, de ses produits, de ses clients, de ses employés et examiner les compatibilités internes au regard des changements imposés par la crise, pour aborder des questions de continuité ou de changement d’activités, d’adaptation du personnel, de chômage technique ou de licenciement du personnel par exemple. Il s’agit en somme d’anticiper sur les évolutions de son secteur, de son pays et du monde. Les chefs d’entreprises et leurs agents doivent collaborer pour s’adapter à la crise, afin de ne pas subir collectivement. La crise sera difficile, mais ceux qui vont survivre sont ceux qui auront compris la crise et sauront en faire une opportunité.

Oui, dans chaque crise, il y a des opportunités, lesquelles sont dans les zones d’incertitudes et une crise est pleine d’incertitudes. C’est comme quand il y a un décès dans une famille tout le monde ne pleure pas de la même manière. Il y a une opportunité pour le vendeur de cercueils, les creuseurs de tombe, les organisateurs de funérailles, etc. Les chefs d’entreprises et leurs salariés doivent savoir que ce ne sont pas eux qui gouvernent leurs propres entreprises, mais c’est plutôt le marché, l’économie, les tendances technologiques, la loi de l’offre et de la demande qui les gouvernent.

Moi, j’ai bien aimé l’histoire du jeune entrepreneur dans une rue d’Abidjan qui a rapidement compris qu’il faut vendre des feuilles et racines intégrant de la quinine plutôt que de continuer à proposer des cartes de recharge. Donc, aujourd’hui, nous devons nous demander de quoi le marché a besoin et s’adapter. Aujourd’hui, les gens ont besoin de masques, de tests rapides du COVID-19, de nourritures à distance, d’étudier à distance, de se distraire à distance et même d’entretenir une relation à distance. En clair comment chaque entreprise rend compatible ses activités avec la distanciation sociale, cette mesure sans contact direct.


Question 4 : Concrètement, que faites-vous par exemple comme adaptation dans vos entreprises et que pourra faire un jeune entrepreneur qui tient un restaurant ou une boite de nuit, maintenant que les rassemblements sont interdits comment pourrait-il s’adapter ?

Dr Alain CAPO CHICHI : Si je dois prendre mon exemple, je dirige plusieurs entreprises dans plusieurs pays et nous sommes fortement dans le secteur de l’éducation. Les premières mesures qu’ont prises les gouvernements dans les pays où nous sommes installés, consistent en la fermeture des écoles et universités. Mais je peux vous assurer que du fait que nous ayons anticipé, nous faisons partie des 1 % d’établissements qui continuent d’enseigner à distance aujourd’hui. Nos étudiants ont été formés pour recevoir les cours à distance.

Nous avons énormément investi pour acheter plusieurs équipements, ce qui permet à nos étudiants de ne pas risquer une année blanche si la crise perdurait. Nos agents sont en télétravail parce que nous avons mis le dispositif adapté : une culture, une organisation, des équipements et un progiciel de gestion intégrée qui facilite le travail collaboratif et le contrôle du temps du travail à distance. Il a fallu aussi diagnostiquer nos activités qui se faisaient en contact avec les individus, pour les rendre compatibles avec le mode de distance.

Le paiement par exemple qui se faisait au comptant peut se faire aujourd’hui directement sur nos plateformes sans intervention et sans contact. J’ai demandé également à tous mes collaborateurs qui offraient des activités qui nécessitaient un contact direct de réadapter leurs outils et méthodes, de manière à être efficace à distance. Cela passe par l’accompagnement, la formation, la démission ou le chômage technique. Nous avons aussi adapté nos activités pour conquérir de nouveaux clients et créer de nouveaux produits. Vous savez que nous fabriquons déjà des ordinateurs, des téléphones, mais nous avons décidé de fabriquer aujourd’hui et très rapidement des masques, des respirateurs, des outils de test rapide de COVID-19, etc. Nous sommes une entreprise de taille moyenne.

Prenons l’exemple d’une petite entreprise telle qu’un restaurant par exemple. Dans les mesures prises par le gouvernement, votre restaurant est fermé et vos activités sont bloquées par le couvre-feu. Si vous dites que la crise est ponctuelle, alors vous aller laisser le restaurant avec le loyer à payer, les employés à payer ou au chômage technique et au bout de deux à trois mois, vous finirez par déclarer la faillite alors que dans le même temps, vos clients, même de leurs maisons, cherchent à manger. Vos collaborateurs cherchent à travailler, vous avez des ustensiles de cuisine et tout est aux arrêts.

La meilleure posture serait de réorganiser votre activité, même votre mode de résidence, de manière à continuer à vendre même à distance. Cela peut vous amener à changer de résidence à votre cuisinier, à changer ses horaires de travail, le packaging, le système de commande et de livraison, les modes de paiement, etc.

Vos serveurs peuvent devenir des marketeurs à distance, pour proposer vos plats en ligne.

Ils doivent aussi accepter de se former et s’adapter rapidement pour ne pas basculer en chômage technique. La crise va durer, peut-être que je dois compléter de nouveaux produits : assister les gens pour préparer à distance ou bien envoyer le cuisinier dans les familles pour une ou deux heures de cuisine. La crise va durer, donc, il faut de nouveaux produits, de nouvelles alliances pour se créer une opportunité.


Question 5 : Comme on le dit souvent, c’est en temps de crise que se créent les plus grandes opportunités. Comment peut-on transformer la crise du Coronavirus en une véritable opportunité pour la jeunesse africaine ?

Dr Alain CAPO CHICHI : C’est une opportunité parce que l’Afrique a une population majoritairement jeune. Les personnes de plus de 65 ans représentent moins de 5 % de la population alors qu’elles sont les plus touchées par la maladie. La crise va ralentir les importations, ce qui peut être une opportunité pour la production locale. La crise a obligé plusieurs personnes à rentrer au village, ce qui va favoriser le développement de nos régions qui vont avoir des ressources humaines plus qualifiées. Mais la révolution importante de la crise qui va bénéficier à l’Afrique, c’est le fait que je ne sois plus obligé d’aller en France, aux États-Unis, au Canada pour travailler. Le monde du travail a adopté le télétravail et les États africains, les jeunes africains doivent se positionner sur les nouveaux métiers qui peuvent faire qu’ils vont se retrouver à gagner 100 fois le salaire minimum de leur pays tout en étant sur place. Pour ce faire, ils doivent s’intéresser aux tendances technologiques, notamment la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, le Bigdata, l’internet des objets, le cloud, la mobilité. Ces tendances sont simples et accessibles dans nos pays, mais vont accompagner la mutation des métiers actuels (85 % des métiers de demain).


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Le CAMES
Les Présidents des Comités Techniques Spécialisés ont tenu leur réunion statutaireLa réunion statutaire des Présidents des Comités Techniques Spécialisés (CTS) du CAMES s’est tenue les 12 et 13 avril 2024 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette rencontre, placée sous la conduite du Pr Ahmadou Aly MBAYE, Président du Comité Consultatif Général (CCG), et la supervision du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la 46e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).www.lecames.org/les-presidents-des-comites-techniques-specialises-ont-tenu-leur-reunion-statutaire/ ... See MoreSee Less
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Des émissaires de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur du Bénin reçus par le SG du CAMESLe 04 avril 2024, le Pr Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES, a reçu en audience des représentants de la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur (DCE) du Bénin. La délégation était composée du Dr (MC) Cyrille GOUGBEDJI, Délégué Général Adjoint au Contrôle et à l’Éthique, et du Dr (MC) Rose Edwige FIAMOHE, Déléguée au Contrôle et à l’Éthique. Les échanges se sont déroulés en présence des Professeurs Ali DOUMMA et Saturnin ENZONGA YOCA, Directeurs de Programmes du CAMES, de M. Assalih JAGHFAR, Chargé de communication, ainsi que de M. Guillaume NIKIEMA, informaticien au CAMES.www.lecames.org/des-emissaires-de-la-delegation-au-controle-et-a-lethique-dans-lenseignement-supe... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
L'UNESCO et l'UNICEF ont le plaisir de vous inviter à l'événement parallèle en ligne " Action climatique et éducation " dans le cadre du 10e Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD), qui se tiendra de 11h30 à 13h00 (UTC+3) le vendredi 19 avril 2024 via Zoom (veuillez-vous inscrire via ce lien et vous recevrez un lien personnalisé pour rejoindre le webinaire).Abordant l'ODD 13 (lutte contre les changements climatiques), l'ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs) et l'ODD 4 (Éducation de qualité), l'événement en marge vise à mettre en évidence et à sensibiliser au rôle central de l'éducation et de la formation en tant qu’une partie intégrante des efforts d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques dans le contexte africain, et à partager des partenariats et des pratiques innovantes en matière d'éducation et de formation à cet égard.L'événement parallèle offre une plateforme de dialogue multipartite, avec des représentants des gouvernements nationaux, de l'Union africaine, du système des Nations unies, des donateurs et des jeunes, en contribution au thème de la 10e édition de l'ARFSD : « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l'Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».S'inscrire : zoom.us/webinar/register/WN_Fd7uvrwkTiW1we6ZmvUexA#/registration ... See MoreSee Less
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1 week ago

Le CAMES
📢 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 – 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗼𝗽𝗵𝗼𝗻𝗶𝗲 – 𝗝𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 !Dans le cadre de l’Université d’été de la Francophonie organisée à Rabat (Maroc) par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS), en octobre 2024, l’Agence Universitaire de la Francophonie (#AUF) lance en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (#CAMES) un dispositif international de préparation et d’aide à la publication scientifique. Il cherche à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française.L’atelier décentralisé « Publication scientifique » se déroule dans le pays d’origine des candidat.e.s. Il vise à leur fournir les meilleurs outils pour élaborer et promouvoir un article scientifique en respectant les normes académiques de haut niveau. Il permet aux participant.e.s de faire aboutir leur projet en un article achevé qui sera soumis à une révision en double aveugle. 𝗔̀ 𝗹’𝗶𝘀𝘀𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁.𝗲.𝘀 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́.𝗲.𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 : - de perfectionner l’organisation d’une recherche scientifique ;de développer un article selon des techniques de rédaction scientifique pertinentes ; - de mettre en place des stratégies de découvrabilité d’un article scientifique.𝗟’𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲𝘀 : - La méthodologie de la recherche scientifique(6 heures) - La méthodologie de la rédaction scientifique(8 heures) - Les procédures de publication et de valorisation scientifique (6 heures)À la fin de l’atelier, les participant.e.s pourront candidater à l’Université d’été de la Francophonie. Ils devront alors présenter un article complet respectant des normes préétablies. Les articles seront soumis à une révision en double aveugle effectuée par des réviseurs spécialistes du domaine. Le comité scientifique de l’AUF – Afrique de l’Ouest sélectionnera les deux meilleures publications : leurs auteur.e.s seront invité.e.s à participer à l’UDEF et, dans l’intervalle, seront accompagné.e.s étroitement par un expert dans la révision de leur article. Les articles révisés seront soumis aux revues partenaires pour expertise.Les doctorants des universités membres de l’AUF dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Togo, Gambie, Mali, Guinée, Cap-Vert, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger (cf. www.auf.org/les_membres /nos-membres/) sont appelés à répondre à cet appel à manifestation d’intérêt.𝗖𝗿𝗶𝘁𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱’𝗲́𝗹𝗶𝗴𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Au moment du dépôt de leur candidature, les candidat.e.s doivent : - être inscrits en cycle doctoral dans un établissement membre de l’AUF - démontrer un engagement antérieur significatif en rédaction scientifique (formation, communication, publications…) - avoir une maîtrise avancée du français écrit, parlé et lu.𝗗𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲Le dossier de candidature, pour être recevable, doit comprendre la totalité des pièces suivantes : - Lettre de motivation (1page) et CV - Lettre de soutien du directeur de thèse - Projet original de publication autour d’une thématique précisée (1page)Vous pouvez télécharger les termes de référence de l’appel à manifestation d’intérêt ici : www.auf.org/wp-content/uploads/2024/03/AMI-Ateliers-Publication-Universit%C3%A9-d%C3%A9t%C3%A9-de...𝗗𝗮𝘁𝗲 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲Les dossiers de candidatures doivent être déposés en ligne sur la plateforme suivante avant le 22 avril 2024 : enquetes.auf.org/118254?lang=frwww.lecames.org/atelier-publication-scientifique-universite-dete-de-la-francophonie-je-publie-mon... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
📢𝗦𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗻𝗼𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝘂𝗲𝘀𝘁Les 18-19 avril 2024, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) organise à Dakar, un séminaire régional de partage d’expériences qui portera à la fois sur l’état des lieux des systèmes nationaux de Recherche et d’Innovation et les mesures à mettre en œuvre pour accroitre leur efficacité.Il permettra aux participants d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance et de structuration de la Recherche mais aussi de réfléchir à des synergies pour co-construire des actions communes, en vue de répondre aux défis spécifiques de la Recherche et de l’Innovation, d’assurer un développement durable et inclusif des pays de la sous-région.Ce séminaire régional aura un double objectif : Réfléchir sur l’organisation de la Recherche scientifique en Afrique de l’ouest, en mettant l’accent sur les mécanismes de pilotage stratégique de la Recherche ainsi que sur l’ensemble des normes et règles propices à l’organisation, en amont et en aval, du paysage de la Recherche Échanger sur la vision de la Recherche et de l’Innovation, son rôle dans le développement durable et inclusif, et la manière de contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation.Le séminaire réunira les Directeurs Généraux de la Recherche de 10 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Gambie, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo), ainsi que quelques responsables d’établissements universitaires de la sous-région.Il donnera l’occasion aux acteurs présents de convenir avec l’AUF et le CAMES d’une feuille de route en matière de structuration et de promotion de la Recherche et de l’Innovation à travers : L’élaboration ou la consolidation d’une politique de la Recherche et de l’Innovation pour chacun des ministères participants. Une meilleure structuration de la Recherche pour assurer un environnement plus favorable à la valorisation des résultats et au transfert de technologie.La dynamique de restructuration de la Recherche et de l’Innovation enclenchée par le CAMES, dans le cadre de sa nouvelle vision « Faire du CAMES une institution de référence internationale en matière d’évaluation scientifique, et un véritable outil d’intégration académique et de développement durable des États membres », sera aussi présentée.Les recommandations et résultats de l’atelier régional Afrique de l’Ouest seront capitalisés dans le cadre de l’Université d’été du monde francophone, destinée aux jeunes chercheurs, organisée par l’AIFS à Rabat (Maroc), en octobre 2024. Un représentant des participants y sera en effet convié pour prendre part aux débats et tables-rondes avec ses homologues issus des autres régions de l’AUF.www.lecames.org/seminaire-sur-la-structuration-de-la-recherche-et-de-linnovation-en-afrique-de-lo... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 #𝗟𝘂𝗻𝗱𝗶𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗡°𝟰𝟱𝟮 - 𝟬𝟭 𝗮𝘂 𝟬𝟳 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟰 Dans ce numéro : - Visite de travail du Secrétaire Général du CAMES au Gabon ;- Le CAMES en mission à Madagascar ;- La 6e édition des Journées Scientifiques du CAMES a été un succès ;- N’Djamena a abrité la 13e session extraordinaire du CCG;- 39e Session du PRED/CAMES : Les inscriptions se poursuivent...lundicames.lecames.org/nl3/ykYxC2yA6AKxxV21U2Exvg?Bonne lecture et excellent début de semaine. ... See MoreSee Less
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𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗱𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗮𝘂 𝗚𝗮𝗯𝗼𝗻Le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Pr Souleymane KONATÉ, a effectué une visite de travail au Gabon du 26 au 29 mars 2024. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la collaboration entre le CAMES et les autorités gabonaises en matière d’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique.www.lecames.org/visite-de-travail-du-secretaire-general-du-cames-au-gabon/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
Bonne Fête de l'Indépendance ! #Sénégal#cames #indépendance #FêteNationale ... See MoreSee Less
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3 weeks ago

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𝗟𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝗻 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗠𝗮𝗱𝗮𝗴𝗮𝘀𝗰𝗮𝗿Antananarivo, le 23 mars 2024 — Une délégation du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) conduite par son Secrétaire Général, le Professeur Souleymane KONATÉ, a effectué une mission de travail et d’échanges à Antananarivo du 21 au 23 mars 2024 dont l’objectif principal a été de consolider les liens entre Madagascar et le CAMES.Créé en 1968, le CAMES regroupe actuellement 19 États membres. Sa mission principale est de développer la solidarité scientifique entre ses membres et d’assurer la coordination et l’harmonisation des politiques et des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche au sein de l’espace CAMES.Le CAMES promeut l’excellence académique et contribue au rayonnement international des universités africaines et malgaches, à travers l’évaluation et la promotion des enseignants-chercheurs et chercheurs, l’accréditation des formations, la promotion de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche, et la facilitation de la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs.La délégation du CAMES a rencontré le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Madagascar, Dr RAZAFIHARISON Andriamanantena. Ils ont discuté des moyens de redynamiser les relations entre Madagascar et le CAMES, afin que Madagascar retrouve sa place au sein de l’institution commune en tant que membre fondateur et pays leader.Des séances de travail ont ensuite été organisées avec les Présidents et Directeurs Généraux des Universités et Instituts Supérieurs de Technologie. Ces réunions ont permis de partager la nouvelle vision du CAMES et de discuter des différentes contraintes qui expliquent la participation relativement faible de ces institutions aux activités du CAMES. Les normes d’habilitation et d’accréditation visant à promouvoir la reconnaissance internationale des établissements étaient également à l’ordre du jour.Parmi les domaines prioritaires abordés, on peut citer : - L’augmentation de la participation des enseignants-chercheurs et chercheurs malgaches aux programmes statutaires du CAMES, notamment aux Comités Consultatifs Interafricains (CCI) et aux concours d’agrégation. - Le renforcement des capacités des institutions malgaches d’enseignement supérieur et de recherche. - La promotion de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche à Madagascar, à travers le programme d’assurance qualité du CAMES.Une séance d’échanges a également été consacrée aux étudiants doctorants de l’Université d’Antananarivo. Le CAMES a présenté ses programmes statutaires ainsi que son projet de mobilité académique. Les étudiants ont été particulièrement intéressés par le réseautage au sein des Programmes Thématiques de Recherche du CAMES (PTRC), la participation aux Olympiades Universitaires du CAMES (OUC) et la publication scientifique dans les revues de l’espace CAMES.Enfin, une réunion au MESupReS impliquant les Responsables d’Universités privées de Madagascar a conclu la visite le 23 mars 2024. Le CAMES a présenté ses missions de coordination de l’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche, ainsi que son rôle d’agence régionale d’assurance qualité et d’accréditation.www.lecames.org/le-cames-en-mission-a-madagascar/ ... See MoreSee Less
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