Interview du Professeur Mohammadou MERAWA, auteur de l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES »


Pr Mohammadou MEREWA lors de son intervention au 39e session du Conseil des Ministres du CAMES

« Engagées dans le processus de mise en œuvre du système académique Licence-Master-Doctorat (LMD) depuis plus d’une dizaine d’années, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche de l’espace CAMES, rencontrent comme chacun sait, des difficultés de différents ordres qui peuvent se résumer à un déficit de création d’un environnement propice, toutes dimensions confondues pour sa mise en œuvre. Cet environnement propice dans chacun des pays membres est tributaire de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre les différentes activités qui auront vocation d’améliorer la gouvernance de ces institutions, la qualité et la pertinence de l’offre de formation supérieure par rapport aux besoins du monde socio-économique, mais également de renforcer les capacités de tous les acteurs de ce sous-secteur si stratégique pour le développement des pays africains », Pr Mohammadou MEREWA.


Question 1 : Professeur pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Professeur des Universités, Directeur de Département de Chimie de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en France. Au cours de l’année académique 2003/2004 au moment où les institutions universitaires françaises ont adopté le système académique Licence-Master-Doctorat (LMD), j’ai activement participé au processus de sa mise en œuvre au sein de mon département et toutes les entités universitaires de cette université étaient dans cette même dynamique.

Très vite nous avons compris que le système LMD dépasserait largement les frontières européennes, compte tenu de ces objectifs, en particulier ceux orientés vers l’internationalisation des diplômes, la mobilité des apprenants et surtout une véritable reconfiguration des offres de formation pour les mettre en cohérence avec les besoins du marché de l’emploi. Mon vœu le plus cher était de pouvoir apporter ma modeste contribution au déploiement du LMD dans les pays africains membres de l’espace CAMES.

Ce vœu a été exaucé d’abord de 2005 à 2010 en République du Bénin. Comme vous le savez, mon arrivée au Bénin a coïncidé avec l’initiative très opportune prise par les institutions d’enseignement supérieur de l’Afrique de l’Ouest de créer le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).

J’ai, par le biais du projet d’appui à l’enseignement supérieur dont j’avais la charge en tant que Chef de projet contribué à l’organisation de plusieurs séminaires sous-régionaux de définition des standards du LMD de l’espace REESAO, mais également des séminaires d’appropriation des fondamentaux de ce système académique et de reconfiguration des offres de formation pour les huit (8) domaines de formation identifiés dans l’espace REESAO.

De novembre 2010 à ce jour, je suis en Côte d’Ivoire avec trois missions, celle de Conseiller du Ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de Chef de projet du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) avec dans ce projet un accent particulier relatif à la création d’un environnement propice à la mise en œuvre du LMD en Côte d’Ivoire et enfin, une mission d’assistance technique auprès des institutions ivoiriennes d’enseignement supérieur et de recherche dans ce processus d’appropriation du système LMD avec ses dimensions de formation des formateurs et d’accompagnement à la révision des curricula pour les mettre au format LMD et en adéquation avec les besoins du monde socio-économique.

Question 2 : Pr Mohammadou MERAWA vous avez produit, en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, un ouvrage intitulé « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Pouvez-vous nous présenter brièvement cet ouvrage ? Comment êtes-vous arrivé à le réaliser? 

Avant de répondre à votre question, permettez d’abord que je rende un hommage au feu Pr Bertrand MBATCHI. J’ai eu la chance de le connaître et de travailler avec lui à son initiative et je retiens de lui, que dis-je nous devons retenir de lui que c’était un homme très engagé et qui a joué un rôle déterminant dans la rénovation du CAMES. Il avait une très haute idée de cette institution régionale d’intégration par excellence et n’a ménagé aucun effort pour la hisser au rang des grandes institutions académiques internationales. La contribution du Pr MBATCHI à la rénovation du CAMES est tout simplement inestimable.

S’agissant de votre question, je voudrais d’abord rappeler que ce nouvel ouvrage est la suite logique du premier intitulé « Construction du nouvel espace africain et malgache de l’Enseignement supérieur dans le contexte de la mise en place du système LMD dans les établissements d’enseignement supérieur de l’espace CAMES », que j’avais rédigé en 2007 en collaboration avec feu le Pr Fulbert AMOUSSOUGA GERO, pour lequel je voudrais également avec votre permission avoir une pensée pieuse. Pour ce premier ouvrage qui a fait l’objet d’un large partage au niveau des institutions académiques de l’espace CAMES, car il a été reproduit à plus de 20 000 exemplaires et mis en ligne sur le site internet du CAMES, l’objectif était de définir les fondamentaux et les standards du LMD au niveau de l’espace CAMES avec en perspective de poser les jalons d’un référentiel d’évaluation et d’accréditation de nouvelles offres de formation dans le cadre du système LMD.

Pour rendre à César ce qui est à César, je précise qu’après plus de dix (10) années de mise en œuvre du système LMD, l’initiative de proposer la suite au premier ouvrage avec des objectifs différents a été prise par le Pr. MBATCHI et c’était un honneur pour moi, d’avoir été sollicité à nouveau par le CAMES pour la rédaction de ce nouvel ouvrage. Après chaque chapitre livré, le Pr MBATCHI a marqué un intérêt tout particulier en y apportant ses contributions, toujours très pertinentes. Il convient par conséquent de rappeler que ce deuxième ouvrage, comme le premier répond à une commande spécifique du CAMES.

« Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES », l’intitulé évocateur de cet ouvrage en soi traduit d’une certaine façon l’état actuel de la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES avec ses forces, mais surtout ses faiblesses. Il était donc opportun dans un premier temps, de faire après un rappel des fondamentaux, l’état des lieux et le diagnostic de la mise en œuvre de ce système académique dans ses dimensions institutionnelle, académique, mais aussi de renforcement des capacités. C’est tout le sens donné à la structuration de l’ouvrage. Les défis à relever pour réussir la mise en œuvre du système LMD dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche sont nombreux. Un chapitre y a été consacré avec des recommandations à l’attention des différentes parties-prenantes afin de s’engager dans une nouvelle dynamique permettant d’atteindre les objectifs visés. Le véritable point d’ancrage de cet ouvrage est le chapitre portant sur les nouvelles méthodes pédagogiques consubstantielles de la mise en œuvre réussie du système LMD.

En effet, nous savons tous que pour réussir la mise en œuvre de ce système académique international il faut un préalable, celui d’avoir un environnement propice décliné dans l’ouvrage ainsi que l’appropriation des fondamentaux du LMD par tous les acteurs du système académique de l’espace CAMES, rappelés également dans l’ouvrage, mais la véritable réussite du LMD viendra surtout dans sa phase pratique de mise en œuvre d’un véritable changement de paradigme dans la manière d’enseigner, d’évaluer et d’apprendre pour les apprenants. La bonne appropriation par les enseignants-chercheurs des nouvelles méthodes pédagogiques est donc déterminante et nécessite des formations à l’attention des différents acteurs de la communauté universitaire. Ces méthodes sont explicitées dans l’ouvrage. Enfin, à juste titre, tenant compte du constat que la plupart des enseignants-chercheurs ne connaissent pas véritablement cette institution d’intégration régionale qu’est le CAMES, il a été proposé de lui consacrer le dernier chapitre, pour décliner ses missions et ses objectifs.

Question 3 : Quelles seraient alors les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans l’application du LMD ? Comment y remédier?

Les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES sont multiples et multiformes. Il serait illusoire de vouloir toutes les décliner dans cette interview. Pour l’essentiel on retiendra surtout que, d’une façon générale, les conditions de sa mise en œuvre efficiente n’ont pas été réunies. Nous savons tous que le LMD, déclinaison académique de la mondialisation a la vocation de promouvoir l’internationalisation des diplômes du supérieur, facilitant de fait, la mobilité des apprenants au niveau international. Le préalable à cette internationalisation des diplômes est bien l’harmonisation de l’offre de formation supérieure. Ce processus d’harmonisation doit impérativement s’accompagner d’une véritable révision des curricula en liaison avec les acteurs du monde socio-économique pour les adapter aux besoins du marché de l’emploi. Pour ne pas en dire davantage, on comprend aisément que l’enjeu majeur pour les pays membres du CAMES dont les diplômés du supérieur sont confrontés au fléau que constitue le chômage, devenu quasiment endémique dans certains pays est bien celui de l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure. Nous savons tous également que la qualité a un coût.

Le LMD ne peut pas se mettre en œuvre efficacement à coût constant. Malgré les ressources financières importantes mobilisées par certains États membres du CAMES, qui se sont engagés à offrir un enseignement supérieur et de recherche de qualité à leurs citoyens, par rapport aux besoins réels exprimés, les ressources financières mobilisées sont insuffisantes. Parler des besoins réels exprimés, suppose qu’un état des lieux de l’ancien système ait été fait et comme vous le savez, ça n’a pas été le cas pour la plupart des pays. Le LMD a été mis en œuvre sans ce préalable et nous connaissons également les conséquences notamment une appropriation des fondamentaux plus de dix (10) ans après qui varie d’un pays à un autre, même au sein du même pays d’un établissement à un autre et très souvent au sein du même établissement d’une entité universitaire à une autre.

La non-appropriation des objectifs de ce système académique a très souvent conduit dans la plupart des pays à une simple transposition de l’ancien système dans un format LMD avec des parcours de formation organisés en semestres avec des Unités d’Enseignement (UE) auxquelles des Crédits d’Évaluation Capitalisables et Transférables (CECT) sont affectées. Les objectifs de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation n’ont été pris en compte que de façon marginale par un nombre très restreint d’établissements des pays membres du CAMES alors que tous les efforts auraient dû être déployés pour atteindre ces deux objectifs en étroite collaboration avec le secteur productif, qu’il soit public ou privé. La dimension renforcement des capacités n’a pas non plus fait l’objet d’une attention à la mesure de son importance dans le dispositif pour le rendre efficient.

Question 4 : Application des préceptes du LMD, n’est-ce pas un luxe quand nos universités ont du mal à joindre les deux bouts en matière de gestion des effectifs?

Cette question pertinente nous ramène une fois de plus à celles de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure, donc du coût de la mise en œuvre réussie du LMD dans le contexte de massification des effectifs d’apprenants que l’on connaît. Elle a il faut bien le comprendre, une dimension stratégique et politique pour chacun des pays membres du CAMES. En d’autres termes, considérant que le nombre de plus en plus important d’étudiants qui aspirent à poursuivre les études supérieures, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques représente un atout pour ces pays et non un handicap, les États africains sont-ils prêts à mobiliser les ressources financières nécessaires pour relever le défi de la création d’une masse critique de ressources humaines compétentes et de qualité pour engager sans tarder leur processus d’industrialisation avec pour objectif la transformation en Afrique de son formidable potentiel de ressources minières et agricoles ? Nous comprenons tout de suite que la réponse à cette question permettra ou non de créer cet environnement propice à la mise en œuvre du système LMD dans chaque pays pour que les institutions d’enseignement supérieur et de recherche soient véritablement pourvoyeuses de ces ressources humaines. Il s’agit bien évidemment d’une décision stratégique et politique, car il y va de l’avenir de ce continent, riche de sa jeunesse, dont les pays aspirent à un développement endogène et durable, conséquence de la transformation industrielle sur place de son énorme potentiel de ressources minières et agricoles.

La bonne appropriation des méthodes pédagogiques par les enseignants-chercheurs avec une part belle faite à l’intégration du numérique éducatif, apporte également des éléments de réponses à la gestion des effectifs de plus en plus importants d’étudiants dans les universités. Cet environnement numérique intégré, support d’une mise en œuvre réussie du LMD a également un coût et nous le savons tous.

Question 5 : Revenons à une question fondamentale. Vous intitulez l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Est-ce que cela veut dire que vous donnez une recette pour chacune des parties-prenantes du LMD dans les universités?

Vous savez, la réussite de la mise en œuvre du LMD n’est pas uniquement de la responsabilité des acteurs universitaires et je viens d’en parler. Cet ouvrage qui a modestement vocation de contribuer à améliorer l’appropriation des différentes dispositions principales et des fondamentaux du LMD, après un état des lieux et un diagnostic de plus de dix (10) ans de mise en œuvre, se présente comme une feuille de route avec des recommandations pratiques et pragmatiques à l’attention de toutes les parties-prenantes au-delà de l’espace académique. Mettre en œuvre toutes ces recommandations présentées aux membres du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES le 1er mars 2022 à Conakry (République de Guinée) et aux Ministres membres du Conseil des Ministres du CAMES le 26 mai 2022 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), permettra assurément de réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES. C’est l’objectif principal de cet ouvrage.

Question 6 : Votre mot de fin Professeur Mohammadou MERAWA?

Je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir donné l’opportunité d’échanger avec vous sur cette problématique très importante de la mise en œuvre du système LMD dans les pays membres du CAMES.

L’enjeu est important et même déterminant pour l’avenir de la jeunesse africaine et corrélativement pour l’avenir de tous ces pays. Je voudrais rappeler qu’à tort, sans un environnement propice, le système LMD est considéré par beaucoup comme la panacée, dont la mise en œuvre devrait résoudre tous les problèmes de fond, auxquels sont confrontées actuellement les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Cette mauvaise appréciation des objectifs principaux du LMD a conduit quelques fois jusqu’à une véritable désinformation vis-à-vis de ce système académique.

Je voudrais également rappeler que la question du sous-financement du sous-secteur est la difficulté majeure, pour ne pas dire la principale, car, toutes les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du LMD n’en sont que des conséquences.

J’ai la ferme conviction que le véritable espoir naîtra de la réelle prise de conscience par les gouvernants du rôle qu’a joué ce sous-secteur, comme vecteur multiplicateur de croissance dans les pays émergents. Le véritable espoir viendra également du rôle que devront jouer les différents acteurs du système éducatif, engagés collectivement pour la rénovation effective du sous-secteur dans ses dimensions institutionnelle, académique et de recherche et de leur prise de conscience qu’ils ont une responsabilité historique à assumer. Le véritable espoir viendra enfin de la capacité des États africains, riches de leur jeunesse, riches de leurs ressources agricoles, riches de leurs ressources minières, de relever collectivement le défi de l’industrialisation de ce continent qui passe inéluctablement par la constitution d’une masse critique de ressources humaines qualifiées, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques, afin qu’ils soient véritablement maîtres de leur destin.

Pour finir, je voudrais que nous prenions tous conscience que le CAMES par ses objectifs et ses missions que tous les enseignants-chercheurs, chercheurs et gouvernants des pays membres gagneraient à bien connaître, mais aussi la pertinence de son positionnement comme l’organe de régulation de l’enseignement supérieur et de la recherche est une chance pour tous ses pays membres. Je mesure à sa juste valeur l’importance que le CAMES accorde à la réussite de la mise en œuvre du système LMD dans tous les pays membres et ce fut un honneur pour moi par cet ouvrage d’y apporter ma modeste contribution.


Lors de la 39e session du Conseil des Ministres du CAMES, tenue du 23 au 27 mai 2022, à Kinshasa en République démocratique du Congo, l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES » a été présenté par son auteur, le Pr Mohammadou MEREWA, Conseiller du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire. Cet ouvrage, produit en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, dresse un diagnostic sans complaisance de la mise en œuvre du LMD dans les différents pays de l’espace CAMES.

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Le CAMES
Une délégation du RIDEPES en visite de courtoisie au Secrétariat général du CAMES Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu ce 18 décembre 2025, au siège de l’Institution, une délégation du Réseau International des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur de l’espace CAMES (RIDEPES), conduite par son Président Dr Mamadou Habib DIALLO. Cette visite de courtoisie s’est tenue en présence du Directeur des Programmes en charge des Concours d’Agrégation, des Comités Consultatifs Interafricains et de l’OIPA/CAMES, Pr Ali DOUMMA et du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA. Des membres du RIDEPES venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali et du Niger y ont également pris part.A la suite d’un tour de table des participants et des mots de bienvenue du Secrétaire Général du CAMES, des échanges cordiaux et chaleureux ont été l’occasion pour le Président du RIDEPES de rappeler le contexte de cette visite. En effet, les membres du RIDEPES sont présents à Ouagadougou à la faveur de la célébration des 25 ans de l’Institut Supérieur Technique (IST), membre du Réseau. Dr Mamadou Habib DIALLO, a donc signifié l’intérêt pour le RIDEPES et ses membres, de se ressourcer par cette visite au CAMES, Institution partenaire du RIDEPES. Il a rappelé quelques actions à l’actif du Réseau, à savoir l’élaboration en cours de son Plan Stratégique après la mise en place du bureau lors de la rencontre d’avril 2025 à Bamako, ou encore l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Réseau. Dr DIALLO a enfin précisé tout l’intérêt du RIDEPES pour les Programmes du CAMES notamment le PRED et l’Assurance Qualité.Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, prenant la parole à la suite de cette intervention du Président du RIDEPES, a salué la forte délégation multinationale présente dans le cadre de cette visite. Réitérant ses mots de bienvenue, il a rappelé les grandes attentes que le CAMES nourrit pour le RIDEPES et s’est dit honoré de cette visite de courtoisie. Il a également signifié l’intérêt du CAMES en ce qui concerne le Plan Stratégique évoqué, rassurant les membres des contributions de l’Institution qui seront apportées pour sa consolidation. Il a aussi exhorté le RIDEPES à élargir sa couverture à l’ensemble des 19 pays membres du CAMES, et a rappelé l’importance de la mobilisation géographique des Institutions d’Enseignement supérieur privées pour l’intégration académique régionale. Le Secrétaire Général du CAMES a invité les Institutions privées à s’approprier pleinement l’Assurance Qualité, avec la création de Cellules Internes d’Assurance Qualité en leur sein. Il a réitéré la disponibilité du CAMES, à travers le Directeur des Programmes en charge du PRED, à accompagner les Institutions autant pour l’Assurance Qualité que pour le PRED. www.lecames.org/une-delegation-du-ridepes-en-visite-de-courtoisie-au-secretariat-general-du-cames/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
Le Secrétariat général du CAMES a participé au cadre de concertation des Organisations régionales et sous régionales accréditées au Burkina Faso Le Secrétariat général du CAMES a été représenté par le Directeur des Affaires Administratives et Financières, M. Issoufou SOULAMA, à la rencontre d’échanges des Responsables des Organisations sous régionales et régionales africaines installées ou représentées au Burkina Faso. Cette rencontre annuelle, organisée par le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, s’est tenue les 16 et 17 décembre 2025. Elle constitue un cadre d’échanges et de discussions entre les Institutions et le Ministère.Créé depuis 2023, ce cadre de concertation sous la tutelle de la Ministre déléguée chargée de la Coopération Régionale, s’inscrit dans la dynamique de renforcer la coopération avec les Organisations d’intégration et faciliter la coordination de la politique d’intégration du Burkina Faso avec les acteurs concernés.Placée sous le thème : “contribution des initiatives présidentielles au développement endogène du Burkina Faso”, la rencontre de l’année 2025 avait pour objectif de faire l’état des lieux de la coopération entre le Burkina Faso et les Organisations régionales et sous régionales en vue de dégager des perspectives pour une meilleure coopération. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre, tenue le 16 décembre 2025, a été articulée autour de deux principales allocutions : celle du représentant du doyen des représentants des Organisations et le discours d’ouverture du Ministre des Affaires Étrangères, délivré en son nom par la Ministre déléguée.Le tour de table, dernière étape du programme, a été le lieu pour le Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES, M. Issoufou SOULAMA, d’exprimer, au nom du Secrétaire Général du CAMES, les remerciements de l’Institution à l’endroit du Burkina Faso pour les facilités accordées en tant que pays siège.Il a par ailleurs, réitéré la disponibilité de l’Institution à accompagner le pays. Il a enfin souligné l’intérêt pour le CAMES dans son orientation stratégique de mieux faire connaitre ses services au grand public.www.lecames.org/le-secretariat-general-du-cames-a-participe-au-cadre-de-concertation-des-organisa... ... See MoreSee Less
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7èmes Journées Scientifiques du CAMES : le PTRC SANTÉ lance quatre (4) prix aux Jeunes Chercheurs du PTRLes 7èmes Journées Scientifiques du CAMES se tiendront à Lomé au Togo, du 9 au 12 mars 2026 sur le thème : « Quelle Recherche scientifique pour une Afrique solidaire, résiliente et développée : vers une politique commune ambitieuse de Recherche dans l’espace CAMES ». En prélude à cet événement, le Programme Thématique de Recherche en Santé (PTR-Santé) lance quatre (4) prix destinés aux jeunes Chercheurs dans le but de promouvoir la Recherche et l’Innovation en santé.Les prix concernent :- la meilleure communication orale longue,- la meilleure communication orale courte,- la meilleure communication affichée,- la meilleure communication féminine.Les inscriptions se font en ligne avant le 9 janvier 2026.www.lecames.org/7eme-journees-scientifiques-du-cames-le-ptrc-sante-lance-quatre-4-prix-aux-jeunes... ... See MoreSee Less
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Appel à candidature pour le poste de Directeur Général de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV)L’Ecole Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV) a l’honneur de lancer dans les quatorze (14) pays membres, un appel à candidatures pour le poste de Directeur Général de l’EISMV.Le poste de Directeur Général est ouvert uniquement aux nationalités des pays membres (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).Date limite : 30 janvier 2026 à 16h00 GMT, à la fois par mail et en version physique.Dossier électronique : par voie électronique à l’adresse recrutement@talentsplusafrique.com.www.lecames.org/appel-a-candidature-pour-le-poste-de-directeur-general-de-lecole-inter-etats-des-... ... See MoreSee Less
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𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐨𝐫𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐎𝐈𝐏𝐀/𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 ... See MoreSee Less
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𝐋𝐞 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐭 𝐥’𝐈𝐑𝐃 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝-𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ont officialisé leur collaboration à travers la signature d’un Accord-cadre de coopération. Professeur Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES et Professeure Valérie VERDIER, Présidente-Directrice Générale de l’IRD, ont ainsi procédé à la signature de ce document de partenariat, le 10 décembre 2025, à Aubervilliers en France.Engagé de longue date aux côtés du CAMES, notamment à travers sa participation aux activités du Réseau des Partenaires Techniques et Financiers du CAMES (RPTF-CAMES) et aux Journées Scientifiques du CAMES, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et le CAMES, ont décidé de formaliser leur partenariat par la signature d’un Accord-cadre de coopération.À cet effet, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a été invité en France par l’IRD pour officialiser cette collaboration. La rencontre qui a abrité ce moment solennel pour les deux Institutions, s’est tenue le 10 décembre 2025, au Campus Condorcet (Aubervilliers, France). Professeur KONATÉ et Professeure VERDIER, ont ainsi procédé à la signature de cet Accord-cadre, après la présentation de leurs Institutions respectives et des échanges sur les modalités de mise en œuvre de ce partenariat.www.lecames.org/le-cames-et-lird-officialisent-leur-partenariat-par-la-signature-dun-accord-cadre... ... See MoreSee Less
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𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐂𝐍𝐀𝐌Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a visité, le 11 décembre 2025, le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Cette rencontre avec cet établissement de référence en matière de formation professionnelle supérieure tout au long de la vie, visait à échanger sur les pratiques de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) mises en œuvre par l’Institution.Cette rencontre s’inscrivait également dans la mise en œuvre de la résolution n° SO-CM/CAMES/2024-016 du Conseil des Ministres, relative à la réflexion sur les modalités d’homologation des grades et collations (VAE, VAP) de la diaspora et d’autres publics au sein du CAMES.Le Professeur Souleymane KONATÉ a été accueilli par l’Administratrice générale du CNAM, Professeure Bénédicte FAUVARQUE-COSSON, pour une réunion de travail, en présence d’une équipe comprenant notamment la Directrice du CNAM, Mme Carmen BRANESCU, accompagnée de la Cheffe du Service de la Validation des Acquis (VAE, VAPP, VES) et du chargé de projet FTLV. Les échanges ont porté sur la présentation des deux Institutions et de l’expérience du CNAM en matière de Validation des Acquis de l’Expérience, ainsi que sur les pistes possibles de collaboration. Pour la poursuite des discussions en vue d’une collaboration, deux points focaux ont été désignés par les deux Institutions.www.lecames.org/une-delegation-du-secretariat-general-du-cames-en-visite-au-hceres-et-au-cnam/ ... See MoreSee Less
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𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐇𝐜𝐞́𝐫𝐞𝐬 À la faveur de son séjour en France, pour la signature de l’Accord-cadre avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, s’est ainsi rendu au Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres), le 11 décembre 2025.L’entretien s’est tenu au siège du Hcéres, à Paris, où le Professeur KONATÉ a été accueilli par la Présidente de l’Institution, Professeure Coralie CHEVALLIER, en présence de M. Pierre COURTELLEMENT, Directeur du département Europe et International. Les échanges ont permis de revisiter les missions respectives des deux organisations et d’examiner certains points de l’Accord-cadre de coopération signé en 2020, dont la durée de validité est arrivée à échéance, sans mise en œuvre. À l’issue de la rencontre, les deux Institutions se sont félicitées de la qualité des échanges et ont convenu de poursuivre les discussions, à travers des points focaux désignés pour chaque partie, en vue de définir de nouvelles modalités de collaboration qui pourraient figurer dans un prochain Accord-cadre les liant.www.lecames.org/une-delegation-du-secretariat-general-du-cames-en-visite-au-hceres-et-au-cnam/ ... See MoreSee Less
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𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐌𝐇𝐏𝐎𝐌𝐕𝐏𝐀 : 𝐥𝐞 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐋𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐆𝐮𝐢𝐝𝐞 𝐝’𝐄́𝐯𝐚𝐥𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧Le Secrétariat général du CAMES a organisé une séance d’échange virtuelle avec les Commissions Institutionnelles Locales (CIL) des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR), le 11 décembre 2025. Cette rencontre avait pour objectif de familiariser les participants avec le nouveau Guide d’Évaluation des Enseignants-chercheurs pour le Concours d’Agrégation en Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales (MHPOMVPA). Il s’agissait particulièrement pour le Secrétariat général du CAMES de renforcer les capacités des membres des Commissions Institutionnelles Locales en vue de leur permettre de mieux s’approprier les exigences du nouveau guide MHPOMVPA pour une meilleure préparation des candidats aux prochaines Sessions du Concours. Une centaine de participants y ont pris part.La séance a été ouverte par le Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES, Professeur Ali DOUMMA.Dans son allocution, Professeur DOUMMA a salué l’adoption de ce premier Guide d’Évaluation, qu’il a décrit comme un référentiel unique fixant clairement les critères d’évaluation, gage d’une appréciation objective et transparente des candidats. Il a également félicité Professeur Arouna OUEDRAOGO, l’Expert du CAMES chargé de son élaboration, pour la qualité de son engagement. Au nom du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, il a remercié les membres des CIL pour leur forte mobilisation. Il a conclu son propos en soulignant que cette rencontre visait à favoriser une compréhension commune du Guide et de ses nuances, afin d’en assurer une application cohérente au bénéfice des futurs candidats.A sa suite, Professeur Arouna OUEDRAOGO, a pour sa part, exprimé sa gratitude pour la confiance accordée. Il est revenu sur le processus d’élaboration, de soumission et d’adoption du Guide par le Conseil des Ministres du CAMES.Ce propos introductif a cédé la place à la présentation à proprement parler du Guide. Cette présentation a permis de passer en revue les cinq chapitres qui composent le document à savoir le dispositif réglementaire, la procédure d’inscription, les critères de recevabilité des dossiers, les grilles de notation, le résumé exécutif des spécialités et les annexes.www.lecames.org/concours-dagregation-mhpomvpa-le-cames-renforce-les-capacites-des-membres-des-com... ... See MoreSee Less
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