Interview du Professeur Mohammadou MERAWA, auteur de l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES »


Pr Mohammadou MEREWA lors de son intervention au 39e session du Conseil des Ministres du CAMES

« Engagées dans le processus de mise en œuvre du système académique Licence-Master-Doctorat (LMD) depuis plus d’une dizaine d’années, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche de l’espace CAMES, rencontrent comme chacun sait, des difficultés de différents ordres qui peuvent se résumer à un déficit de création d’un environnement propice, toutes dimensions confondues pour sa mise en œuvre. Cet environnement propice dans chacun des pays membres est tributaire de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre les différentes activités qui auront vocation d’améliorer la gouvernance de ces institutions, la qualité et la pertinence de l’offre de formation supérieure par rapport aux besoins du monde socio-économique, mais également de renforcer les capacités de tous les acteurs de ce sous-secteur si stratégique pour le développement des pays africains », Pr Mohammadou MEREWA.


Question 1 : Professeur pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Professeur des Universités, Directeur de Département de Chimie de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en France. Au cours de l’année académique 2003/2004 au moment où les institutions universitaires françaises ont adopté le système académique Licence-Master-Doctorat (LMD), j’ai activement participé au processus de sa mise en œuvre au sein de mon département et toutes les entités universitaires de cette université étaient dans cette même dynamique.

Très vite nous avons compris que le système LMD dépasserait largement les frontières européennes, compte tenu de ces objectifs, en particulier ceux orientés vers l’internationalisation des diplômes, la mobilité des apprenants et surtout une véritable reconfiguration des offres de formation pour les mettre en cohérence avec les besoins du marché de l’emploi. Mon vœu le plus cher était de pouvoir apporter ma modeste contribution au déploiement du LMD dans les pays africains membres de l’espace CAMES.

Ce vœu a été exaucé d’abord de 2005 à 2010 en République du Bénin. Comme vous le savez, mon arrivée au Bénin a coïncidé avec l’initiative très opportune prise par les institutions d’enseignement supérieur de l’Afrique de l’Ouest de créer le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).

J’ai, par le biais du projet d’appui à l’enseignement supérieur dont j’avais la charge en tant que Chef de projet contribué à l’organisation de plusieurs séminaires sous-régionaux de définition des standards du LMD de l’espace REESAO, mais également des séminaires d’appropriation des fondamentaux de ce système académique et de reconfiguration des offres de formation pour les huit (8) domaines de formation identifiés dans l’espace REESAO.

De novembre 2010 à ce jour, je suis en Côte d’Ivoire avec trois missions, celle de Conseiller du Ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de Chef de projet du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) avec dans ce projet un accent particulier relatif à la création d’un environnement propice à la mise en œuvre du LMD en Côte d’Ivoire et enfin, une mission d’assistance technique auprès des institutions ivoiriennes d’enseignement supérieur et de recherche dans ce processus d’appropriation du système LMD avec ses dimensions de formation des formateurs et d’accompagnement à la révision des curricula pour les mettre au format LMD et en adéquation avec les besoins du monde socio-économique.

Question 2 : Pr Mohammadou MERAWA vous avez produit, en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, un ouvrage intitulé « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Pouvez-vous nous présenter brièvement cet ouvrage ? Comment êtes-vous arrivé à le réaliser? 

Avant de répondre à votre question, permettez d’abord que je rende un hommage au feu Pr Bertrand MBATCHI. J’ai eu la chance de le connaître et de travailler avec lui à son initiative et je retiens de lui, que dis-je nous devons retenir de lui que c’était un homme très engagé et qui a joué un rôle déterminant dans la rénovation du CAMES. Il avait une très haute idée de cette institution régionale d’intégration par excellence et n’a ménagé aucun effort pour la hisser au rang des grandes institutions académiques internationales. La contribution du Pr MBATCHI à la rénovation du CAMES est tout simplement inestimable.

S’agissant de votre question, je voudrais d’abord rappeler que ce nouvel ouvrage est la suite logique du premier intitulé « Construction du nouvel espace africain et malgache de l’Enseignement supérieur dans le contexte de la mise en place du système LMD dans les établissements d’enseignement supérieur de l’espace CAMES », que j’avais rédigé en 2007 en collaboration avec feu le Pr Fulbert AMOUSSOUGA GERO, pour lequel je voudrais également avec votre permission avoir une pensée pieuse. Pour ce premier ouvrage qui a fait l’objet d’un large partage au niveau des institutions académiques de l’espace CAMES, car il a été reproduit à plus de 20 000 exemplaires et mis en ligne sur le site internet du CAMES, l’objectif était de définir les fondamentaux et les standards du LMD au niveau de l’espace CAMES avec en perspective de poser les jalons d’un référentiel d’évaluation et d’accréditation de nouvelles offres de formation dans le cadre du système LMD.

Pour rendre à César ce qui est à César, je précise qu’après plus de dix (10) années de mise en œuvre du système LMD, l’initiative de proposer la suite au premier ouvrage avec des objectifs différents a été prise par le Pr. MBATCHI et c’était un honneur pour moi, d’avoir été sollicité à nouveau par le CAMES pour la rédaction de ce nouvel ouvrage. Après chaque chapitre livré, le Pr MBATCHI a marqué un intérêt tout particulier en y apportant ses contributions, toujours très pertinentes. Il convient par conséquent de rappeler que ce deuxième ouvrage, comme le premier répond à une commande spécifique du CAMES.

« Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES », l’intitulé évocateur de cet ouvrage en soi traduit d’une certaine façon l’état actuel de la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES avec ses forces, mais surtout ses faiblesses. Il était donc opportun dans un premier temps, de faire après un rappel des fondamentaux, l’état des lieux et le diagnostic de la mise en œuvre de ce système académique dans ses dimensions institutionnelle, académique, mais aussi de renforcement des capacités. C’est tout le sens donné à la structuration de l’ouvrage. Les défis à relever pour réussir la mise en œuvre du système LMD dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche sont nombreux. Un chapitre y a été consacré avec des recommandations à l’attention des différentes parties-prenantes afin de s’engager dans une nouvelle dynamique permettant d’atteindre les objectifs visés. Le véritable point d’ancrage de cet ouvrage est le chapitre portant sur les nouvelles méthodes pédagogiques consubstantielles de la mise en œuvre réussie du système LMD.

En effet, nous savons tous que pour réussir la mise en œuvre de ce système académique international il faut un préalable, celui d’avoir un environnement propice décliné dans l’ouvrage ainsi que l’appropriation des fondamentaux du LMD par tous les acteurs du système académique de l’espace CAMES, rappelés également dans l’ouvrage, mais la véritable réussite du LMD viendra surtout dans sa phase pratique de mise en œuvre d’un véritable changement de paradigme dans la manière d’enseigner, d’évaluer et d’apprendre pour les apprenants. La bonne appropriation par les enseignants-chercheurs des nouvelles méthodes pédagogiques est donc déterminante et nécessite des formations à l’attention des différents acteurs de la communauté universitaire. Ces méthodes sont explicitées dans l’ouvrage. Enfin, à juste titre, tenant compte du constat que la plupart des enseignants-chercheurs ne connaissent pas véritablement cette institution d’intégration régionale qu’est le CAMES, il a été proposé de lui consacrer le dernier chapitre, pour décliner ses missions et ses objectifs.

Question 3 : Quelles seraient alors les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans l’application du LMD ? Comment y remédier?

Les causes et les conséquences des insuffisances constatées dans la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES sont multiples et multiformes. Il serait illusoire de vouloir toutes les décliner dans cette interview. Pour l’essentiel on retiendra surtout que, d’une façon générale, les conditions de sa mise en œuvre efficiente n’ont pas été réunies. Nous savons tous que le LMD, déclinaison académique de la mondialisation a la vocation de promouvoir l’internationalisation des diplômes du supérieur, facilitant de fait, la mobilité des apprenants au niveau international. Le préalable à cette internationalisation des diplômes est bien l’harmonisation de l’offre de formation supérieure. Ce processus d’harmonisation doit impérativement s’accompagner d’une véritable révision des curricula en liaison avec les acteurs du monde socio-économique pour les adapter aux besoins du marché de l’emploi. Pour ne pas en dire davantage, on comprend aisément que l’enjeu majeur pour les pays membres du CAMES dont les diplômés du supérieur sont confrontés au fléau que constitue le chômage, devenu quasiment endémique dans certains pays est bien celui de l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure. Nous savons tous également que la qualité a un coût.

Le LMD ne peut pas se mettre en œuvre efficacement à coût constant. Malgré les ressources financières importantes mobilisées par certains États membres du CAMES, qui se sont engagés à offrir un enseignement supérieur et de recherche de qualité à leurs citoyens, par rapport aux besoins réels exprimés, les ressources financières mobilisées sont insuffisantes. Parler des besoins réels exprimés, suppose qu’un état des lieux de l’ancien système ait été fait et comme vous le savez, ça n’a pas été le cas pour la plupart des pays. Le LMD a été mis en œuvre sans ce préalable et nous connaissons également les conséquences notamment une appropriation des fondamentaux plus de dix (10) ans après qui varie d’un pays à un autre, même au sein du même pays d’un établissement à un autre et très souvent au sein du même établissement d’une entité universitaire à une autre.

La non-appropriation des objectifs de ce système académique a très souvent conduit dans la plupart des pays à une simple transposition de l’ancien système dans un format LMD avec des parcours de formation organisés en semestres avec des Unités d’Enseignement (UE) auxquelles des Crédits d’Évaluation Capitalisables et Transférables (CECT) sont affectées. Les objectifs de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation n’ont été pris en compte que de façon marginale par un nombre très restreint d’établissements des pays membres du CAMES alors que tous les efforts auraient dû être déployés pour atteindre ces deux objectifs en étroite collaboration avec le secteur productif, qu’il soit public ou privé. La dimension renforcement des capacités n’a pas non plus fait l’objet d’une attention à la mesure de son importance dans le dispositif pour le rendre efficient.

Question 4 : Application des préceptes du LMD, n’est-ce pas un luxe quand nos universités ont du mal à joindre les deux bouts en matière de gestion des effectifs?

Cette question pertinente nous ramène une fois de plus à celles de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation supérieure, donc du coût de la mise en œuvre réussie du LMD dans le contexte de massification des effectifs d’apprenants que l’on connaît. Elle a il faut bien le comprendre, une dimension stratégique et politique pour chacun des pays membres du CAMES. En d’autres termes, considérant que le nombre de plus en plus important d’étudiants qui aspirent à poursuivre les études supérieures, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques représente un atout pour ces pays et non un handicap, les États africains sont-ils prêts à mobiliser les ressources financières nécessaires pour relever le défi de la création d’une masse critique de ressources humaines compétentes et de qualité pour engager sans tarder leur processus d’industrialisation avec pour objectif la transformation en Afrique de son formidable potentiel de ressources minières et agricoles ? Nous comprenons tout de suite que la réponse à cette question permettra ou non de créer cet environnement propice à la mise en œuvre du système LMD dans chaque pays pour que les institutions d’enseignement supérieur et de recherche soient véritablement pourvoyeuses de ces ressources humaines. Il s’agit bien évidemment d’une décision stratégique et politique, car il y va de l’avenir de ce continent, riche de sa jeunesse, dont les pays aspirent à un développement endogène et durable, conséquence de la transformation industrielle sur place de son énorme potentiel de ressources minières et agricoles.

La bonne appropriation des méthodes pédagogiques par les enseignants-chercheurs avec une part belle faite à l’intégration du numérique éducatif, apporte également des éléments de réponses à la gestion des effectifs de plus en plus importants d’étudiants dans les universités. Cet environnement numérique intégré, support d’une mise en œuvre réussie du LMD a également un coût et nous le savons tous.

Question 5 : Revenons à une question fondamentale. Vous intitulez l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du système LMD dans l’espace CAMES ». Est-ce que cela veut dire que vous donnez une recette pour chacune des parties-prenantes du LMD dans les universités?

Vous savez, la réussite de la mise en œuvre du LMD n’est pas uniquement de la responsabilité des acteurs universitaires et je viens d’en parler. Cet ouvrage qui a modestement vocation de contribuer à améliorer l’appropriation des différentes dispositions principales et des fondamentaux du LMD, après un état des lieux et un diagnostic de plus de dix (10) ans de mise en œuvre, se présente comme une feuille de route avec des recommandations pratiques et pragmatiques à l’attention de toutes les parties-prenantes au-delà de l’espace académique. Mettre en œuvre toutes ces recommandations présentées aux membres du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES le 1er mars 2022 à Conakry (République de Guinée) et aux Ministres membres du Conseil des Ministres du CAMES le 26 mai 2022 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), permettra assurément de réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES. C’est l’objectif principal de cet ouvrage.

Question 6 : Votre mot de fin Professeur Mohammadou MERAWA?

Je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir donné l’opportunité d’échanger avec vous sur cette problématique très importante de la mise en œuvre du système LMD dans les pays membres du CAMES.

L’enjeu est important et même déterminant pour l’avenir de la jeunesse africaine et corrélativement pour l’avenir de tous ces pays. Je voudrais rappeler qu’à tort, sans un environnement propice, le système LMD est considéré par beaucoup comme la panacée, dont la mise en œuvre devrait résoudre tous les problèmes de fond, auxquels sont confrontées actuellement les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Cette mauvaise appréciation des objectifs principaux du LMD a conduit quelques fois jusqu’à une véritable désinformation vis-à-vis de ce système académique.

Je voudrais également rappeler que la question du sous-financement du sous-secteur est la difficulté majeure, pour ne pas dire la principale, car, toutes les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du LMD n’en sont que des conséquences.

J’ai la ferme conviction que le véritable espoir naîtra de la réelle prise de conscience par les gouvernants du rôle qu’a joué ce sous-secteur, comme vecteur multiplicateur de croissance dans les pays émergents. Le véritable espoir viendra également du rôle que devront jouer les différents acteurs du système éducatif, engagés collectivement pour la rénovation effective du sous-secteur dans ses dimensions institutionnelle, académique et de recherche et de leur prise de conscience qu’ils ont une responsabilité historique à assumer. Le véritable espoir viendra enfin de la capacité des États africains, riches de leur jeunesse, riches de leurs ressources agricoles, riches de leurs ressources minières, de relever collectivement le défi de l’industrialisation de ce continent qui passe inéluctablement par la constitution d’une masse critique de ressources humaines qualifiées, notamment dans les domaines scientifiques et technologiques, afin qu’ils soient véritablement maîtres de leur destin.

Pour finir, je voudrais que nous prenions tous conscience que le CAMES par ses objectifs et ses missions que tous les enseignants-chercheurs, chercheurs et gouvernants des pays membres gagneraient à bien connaître, mais aussi la pertinence de son positionnement comme l’organe de régulation de l’enseignement supérieur et de la recherche est une chance pour tous ses pays membres. Je mesure à sa juste valeur l’importance que le CAMES accorde à la réussite de la mise en œuvre du système LMD dans tous les pays membres et ce fut un honneur pour moi par cet ouvrage d’y apporter ma modeste contribution.


Lors de la 39e session du Conseil des Ministres du CAMES, tenue du 23 au 27 mai 2022, à Kinshasa en République démocratique du Congo, l’ouvrage « Réussir la mise en œuvre du LMD dans l’espace CAMES » a été présenté par son auteur, le Pr Mohammadou MEREWA, Conseiller du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire. Cet ouvrage, produit en collaboration avec feu Pr Bertrand MBATCHI, dresse un diagnostic sans complaisance de la mise en œuvre du LMD dans les différents pays de l’espace CAMES.

4 days ago

Le CAMES
𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗱𝗲́𝗱𝗶𝗲́𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀Ces travaux se sont déroulés les 19 et 20 mai 2025. Le programme a été rythmé par des présentations suivies de discussions approfondies sur les différents dossiers soumis à l’attention de la trentaine d’Experts présents. Des projets de résolutions et décisions ont été élaborés à l'issue de ces travaux et présentés au Conseil des Ministres.flic.kr/s/aHBqjCf25M ... See MoreSee Less
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𝐏𝐚𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐥𝐚𝐦𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒, 𝐥𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞Les lampions se sont éteints sur la 42ème session du Conseil des Ministres ce 23 mai 2025 autour d’une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation de la Guinée, 𝐌. 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘.Lecture du rapport du Conseil des Ministres, partage des motions, passage de flambeau entre la présidente sortante et le président entrant, remise d'attestation de reconnaissance sont les grands moments de cette cérémonie empreinte de chaleur et d’engagements mutuels.Pour cette cérémonie, 𝐃𝐫 𝐒𝐢𝐦𝐩𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐃𝐞́𝐬𝐢𝐫𝐞́ 𝐌𝐀𝐌𝐁𝐎𝐔𝐋𝐀, nouveau Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Gabon a eu la charge de la présentation du rapport du Conseil des Ministres. En effet, à la suite de l’examen du rapport du Comité des Experts et des discussions en huis clos, différentes résolutions, décisions et motions ont été adoptées par cette 42ème session du Conseil des Ministres. Ainsi, le Conseil des Ministres par la précédente session a adopté le rapport d’activités 2024, les états financiers et le budget prévisionnel 2026 du CAMES. L'étude de faisabilité pour la création d’une Académie Virtuelle du CAMES, l'étude sur les modalités d’homologation des grades et de collation (VAE, VAP) de la diaspora et autres au sein du CAMES ou encore l’évaluation de la situation des mathématiques dans l’éducation au sein de l’espace CAMES sont tant de résolutions qui ont reçu l’approbation du Conseil pour leur mise en œuvre. Au titre des décisions portées à l'attention de cette instance décisionnelle, la charte d’utilisation du label CAMES ou encore la liste des diplômes reconnus et/ou admis en équivalence par la 39ème session du Programme Reconnaissance et Equivalence des Diplômes (PRED), ont été approuvées entre autres sujets discutés. Le rapport de 𝐃𝐫 𝐒𝐢𝐦𝐩𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐌𝐀𝐌𝐁𝐎𝐔𝐋𝐀 a également fait état de nouvelles personnalités inscrites au sein des contingents 2024 et 2025 à la suite des résolutions de l’Ordre International des Palmes Académiques (OIPA) du CAMES proposées aux membres du Conseil. Ces personnalités se sont démarquées par leurs précieuses contributions dans le domaine de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et recevront leurs décorations en reconnaissance de ces actions.C’est avec émotion et solennité que le flambeau de la présidence du Conseil des Ministres du CAMES est passé de la République du Congo à celle de la Guinée. 𝐌. 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, devient le nouveau président du Conseil des Ministres du CAMES à la suite de 𝐏𝐫 𝐄𝐝𝐢𝐭𝐡 𝐃𝐞𝐥𝐩𝐡𝐢𝐧𝐞 𝐄𝐌𝐌𝐀𝐍𝐔𝐄𝐋 𝐧𝐞́𝐞 𝐀𝐃𝐎𝐔𝐊𝐈, Ministre de l’Enseignement supérieur du CONGO. En reconnaissance de son engagement et de sa disponibilité au service du CAMES, la Ministre a reçu des mains du Secrétaire Général du CAMES, 𝐏𝐫 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄, une attestation de reconnaissance au nom de toute la communauté académique et scientifique.Cette cérémonie a pris fin sur le mot de clôture de 𝐌. 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘. Saisissant l'occasion, il a tenu à remercier le choix porté sur son pays pour l'organisation de cette Instance. “𝐽𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑞𝑢’𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 ℎ𝑜𝑛𝑜𝑟𝑒, 𝑚𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑦𝑠, 𝑛𝑜𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑖-𝑚𝑒̂𝑚𝑒. 𝐿’𝑒́𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑣𝑜𝑦𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟𝑠ℎ𝑖𝑝 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛 œ𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑚𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠", a t-il partagé, revenant sur sa nomination comme président en exercice du Conseil des Ministres. Il a clos ses propos en réaffirmant sa disponibilité à partager l’expérience de l’organisation de ces assises au prochain pays choisi pour les abriter.En effet, c’est le Gabon qui sera le pays hôte de la prochaine 43ème session du Conseil des Ministres du CAMES. ... See MoreSee Less
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1 week ago

Le CAMES
𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝'𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟒𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒: 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞́𝐬La session ministérielle du 42ème Conseil des Ministres du CAMES s’est ouverte ce 22 mai 2025 à Conakry sous la présidence de Son Excellence 𝐌. 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐁𝐀𝐇, Premier ministre et Chef du Gouvernement de la République de Guinée. Cette prestigieuse cérémonie a vu la présence de onze (11) Ministres et quatre (4) Représentants officiels de Ministres issus de quinze (15) pays de l’espace CAMES, de membres des instances du CAMES et du Secrétariat général, de Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMEs, de personnalités du monde académique et scientifique guinéen.Les différentes allocutions de cette cérémonie ont été l'occasion pour les intervenants de rappeler les défis de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans nos différents pays, évoquer les solutions déjà mises en œuvre et dessiner les perspectives à venir.Ainsi, 𝐌. 𝐀𝐥𝐩𝐡𝐚 𝐁𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐁𝐀𝐑𝐑𝐘, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique de Guinée, a rappelé la volonté manifeste de s’investir activement pour le progrès de l’Enseignement supérieur du Ministère à travers notamment l’accueil de cette session sur le sol guinéen. “𝐷𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 2022, 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑢𝑖𝑛𝑒́𝑒 𝑎 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒́ 𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝐶𝐴𝑀𝐸𝑆 𝑒𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒́𝑣𝑒́𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑚𝑎𝑗𝑒𝑢𝑟𝑠”, a t’il indiqué pour signifier l’attachement de la Guinée envers l’Institution.Le Secrétaire Général du CAMES, 𝐏𝐫 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄, a lui, traduit sa reconnaissance au gouvernement guinéen ainsi qu'aux différents Ministres et Représentants de Ministres présents à cette rencontre. Son propos a par la suite dressé le tableau succinct des réalisations à l’actif de l’Institution pour l’année 2024 dont la tenue à bonne date des programmes statutaires à l'instar de l’organisation en bimodale des Concours d’Agrégation ou encore du retour en présentiel du PRED et bientôt des Comités Consultatifs Interafricains. Enfin, pour clore son propos, il a abordé quelques perspectives de l’Institution comme la création d’une Académie Virtuelle du CAMES ou la fourniture de services scientifiques aux pays.𝐏𝐫 𝐄𝐝𝐢𝐭𝐡 𝐃𝐞𝐥𝐩𝐡𝐢𝐧𝐞 𝐄𝐌𝐌𝐀𝐍𝐔𝐄𝐋 𝐧𝐞́𝐞 𝐀𝐃𝐎𝐔𝐊𝐈, en sa qualité de Présidente du Conseil des Ministres pour l'exercice 2024-2025, a rappelé aux participants, les initiatives réalisées pour cette année sur les plans politique, académique et scientifique grâce à l'engagement collectif. "𝐿𝑎 42𝑒̀𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑀𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝐶𝐴𝑀𝐸𝑆, 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑒, 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒 57 𝑎𝑛𝑠 𝑑’𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒. 𝐶𝑒𝑡 𝑎𝑛𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑝𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 ℎ𝑎𝑟𝑚𝑜𝑛𝑖𝑠𝑒́ 𝑑’𝐸𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑢𝑠𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑒́𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑜 𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝐸𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠”, a t’elle indiqué parlant de l'importance de cette session. Le Premier Ministre de la Guinée, 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐁𝐀𝐇, s'est plu à dresser un tableau succinct du contexte qui prévaut dans nos pays. “𝐿’𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟, 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑔𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑎𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑑𝑢 𝑔𝑒́𝑛𝑖𝑒 𝑡𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑎 𝑎̀ 𝑙’𝐴𝑓𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒”, a t’il d’emblée rappelé, parlant du paysage de nos Etats. Il a par la suite rappelé que le CAMES est un outil puissant de transformation de l’économie abstraite en économie sociale concrète et à fort impact. “𝐿𝑒 𝐶𝐴𝑀𝐸𝑆 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑒́𝑔𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑎𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑’𝑒𝑥𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑐𝑎𝑑𝑒́𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑒́.”Cette cérémonie a été suivie d'une séance plénière au cours de laquelle les Partenaires du CAMES sont tour à tour intervenus sur les actions réalisées et les axes de collaboration avec l'Institution. Les Experts ont quant à eux, partagé leur rapport issu des travaux du Comité. Ce rapport a été longuement discuté et analysé lors des travaux en huis clos du Conseil des Ministres qui se sont tenus les 22 et 23 mai 2025. Ce processus aboutira à l'élaboration du rapport du Conseil des Ministres entérinant toutes les résolutions, décisions et orientations prises concernant les activités de l'Institution. ... See MoreSee Less
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2 weeks ago

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𝟒𝟐𝐄𝐌𝐄 𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐎𝐑𝐃𝐈𝐍𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 : Cérémonie de clôture#𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐒𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 #𝐈𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 #𝐑𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 #𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮𝟐𝟎𝟒𝟎 #𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞𝐦𝐲 ... See MoreSee Less
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𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐥'𝐎𝐈𝐏𝐀 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒Le 21 mai 2025, marquant la deuxième journée du Conseil des Ministres, a été dédié aux réunions du Réseau des Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES et du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques.Ces réunions importantes se sont tenues tour à tour, réunissant les Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES puis les différents conseillers de l’OIPA CAMES.Ainsi, une dizaine de Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES, se sont penchés sur divers dossiers portés à leur attention. Il s’est agi pour eux de faire le bilan des réalisations pour l’année 2024-2025, présenter les engagements des différentes structures au regard des axes du Plan Stratégique de Développement du CAMES 2024-2028, revenir sur les coalitions thématiques formées dans le cadre du Réseau notamment sur des sujets comme l'Assurance Qualité, la science ouverte ou encore les Journées Scientifiques du CAMES. L'ensemble des partenaires présents et en ligne, ont souligné l'importance de la synergie pour le développement de l'Enseignement supérieur. Cette 8ème réunion a vu la participation du Commissaire du département du développement humain de l'UEMOA représentant l'institution et des représentants de l'IRD, du DFG, du DAAD, d'OBREAL-Global, de la CADMEF, du RIDEPES, de l'UNESCO, de l'AUF - Afrique de l'Ouest. La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été l’occasion pour le Secrétaire Général du CAMES, 𝐏𝐫 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄, de rappeler l’intérêt de la synergie d’actions pour l’atteinte de résultats probants. Il a par ailleurs partagé la vision qui l’anime concernant l’accompagnement des partenaires sur des projets chers à l’Institution à l’exemple de l’internationalisation du label d’évaluation scientifique, la mobilité académique dans l’espace CAMES ou encore la création d’un écosystème africain de Recherche adapté aux besoins des Etats. 𝐃𝐫 𝐃𝐢𝐦𝐢𝐭𝐫𝐢 𝐒𝐀𝐍𝐆𝐀, Directeur pays du bureau pour l’Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, par ailleurs président du Réseau, a également réaffirmé son engagement à renforcer la gouvernance, l’Assurance Qualité et la participation des Etats aux programmes statutaires du CAMES. Cette réunion a également permis aux participants de procéder à la nomination du nouveau président du Réseau en la personne du 𝐏𝐫 𝐒𝐚𝐢𝐝𝐨𝐮 𝐌𝐀𝐃𝐎𝐔𝐆𝐎𝐔 de la Commission de l’Union Africaine, partenaire du CAMES à l'issue du protocole d’accord signé entre le CAMES et l’Union Africaine en février 2025.La réunion du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES (OIPA CAMES) s'est tenue à la suite. Présidée par le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATE, 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐂𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞, cette réunion avait entre autres sujets de discussion, l’examen et l’adoption du rapport d’activités de 2024 ainsi que l’examen des projets de résolution de l’OIPA. Créé à la suite de la 18ème session du Conseil des Ministres, l’Ordre International des Palmes Académiques marque la reconnaissance à l’endroit de personnalités politiques, administratives et scientifiques. Ces personnalités de par leurs actions et leurs engagements, contribuent au rayonnement du CAMES mais également de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Afrique. L’esprit de ces distinctions est donc de valoriser l’excellence académique et les systèmes d’Enseignement supérieur et de la Recherche existants dans nos différents Etats.Cette journée dédiée aux partenaires de l’Institution et à l'Ordre marque une étape importante du Conseil de part les résolutions et conclusions émanant des discussions. ... See MoreSee Less
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𝐂𝐄́𝐑𝐄́𝐌𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃'𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐓𝐔𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐔𝐗 DES MINISTRES 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝐃𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞́𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐞́𝐬 𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐬Les travaux du Comité des Experts du CAMES se sont tenus les 19 et 20 mai 2025 dans le cadre de la 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES qui se déroule à Conakry du 19 au 23 mai 2025.Ces travaux, étape cruciale du Conseil des Ministres, sont l’occasion pour les Experts venus de 15 pays de l’espace CAMES de passer en revue différents dossiers portés à leur attention par le Secrétariat général du CAMES et devant être soumis au Conseil des Ministres.Ainsi, la trentaine d’Experts présents s’est penchée sur le rapport d’activités pour l’année 2024 du CAMES, le suivi des recommandations de la précédente session du Conseil des Ministres, le rapport financier 2024 et le budget 2026 du CAMES, le rapport du Commissaire aux Comptes ou encore divers points soumis pour informations, décisions, résolutions ou recommandations.Les travaux ont été présidés par 𝐃𝐫 (𝐌𝐀) 𝐎𝐮𝐦𝐚𝐫 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀, Directeur Général de l'Enseignement supérieur de Guinée avec à ses côtés, 𝐏𝐫 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐌𝐀𝐁𝐈𝐀𝐋𝐀, Conseiller au Ministère de l'Enseignement supérieur du Congo comme Vice-président, 𝐃𝐫 (𝐌𝐂) 𝐎𝐥𝐠𝐚 𝐁𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐁𝐈𝐓𝐄𝐌𝐀𝐍 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈, chargé de missions au Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique de la Centrafrique comme premier rapporteur et 𝐃𝐫 (𝐌𝐂) 𝐀𝐢𝐜𝐡𝐚𝐭𝐨𝐮 𝐀𝐒𝐒𝐎𝐔𝐌𝐀𝐍𝐄, Directrice Générale de la Recherche et de l'Innovation technologique du Niger comme deuxième rapporteur.A l’issue de ces deux jours de travaux et de discussions sur des sujets d'intérêt pour l'Institution, un rapport du Comité des Experts a été élaboré ainsi que des projets de résolutions et de motions du Comité des Experts. Ces différents documents seront présentés entre autres documents au Conseil des Ministres et discutés lors des sessions ministérielles.La session se poursuit avec pour la journée du 21 mai 2025 la réunion du Réseau des Partenaires Techniques et/ou Financiers du CAMES et la réunion du Conseil de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES (OIPA CAMES). ... See MoreSee Less
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Le CAMES
La 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES a été lancée ce lundi 19 mai 2025 à Conakry en Guinée par l'ouverture des travaux du Comité des Experts.Ces travaux, en prélude des sessions ministérielles prévues les 22 et 23 mai 2025, regroupent les Experts de 15 pays de l'espace CAMES.Retour sur la cérémonie d'ouverture des travaux du Comité des Experts présidée par M. Bacar Alpha BARRY, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation de la Guinée. ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗟𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆La réunion du Comité des Experts dans le cadre de la 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur – CAMES, s’est ouverte ce lundi 19 mai 2025, à l’hôtel Radisson Blu de Conakry. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par Monsieur Alpha Bacar BARRY, Ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en présence du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ et du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur, Dr Facinet CONTE. Cette rencontre a réuni les experts de 15 pays membres du CAMES, les membres du Secrétariat général du CAMES, ainsi que de nombreux cadres du Ministère guinéen en charge de l’Enseignement supérieur et des Universités guinéennes.Cette cérémonie a été marquée par le discours du Secrétaire Général du CAMES et l’allocution d’ouverture du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.Dans son allocution, le 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗞𝗢𝗡𝗔𝗧𝗘́ a salué la mobilisation des Experts et la qualité de l’organisation, soulignant le leadership du Ministre Alpha Bacar BARRY, l'engagement du Dr Facinet CONTE, Secrétaire Général du Ministère, ainsi que le professionnalisme du comité d'organisation du Secrétariat général du CAMES. Le Secrétaire Général a saisi l’occasion pour rappeler le rôle central du Conseil des Ministres du CAMES, instance politique et technique chargée d’évaluer les performances de l’Institution et de définir ses grandes orientations. Il a précisé que cette session représente un moment stratégique, non seulement pour dresser le bilan des activités passées, mais aussi pour tracer les perspectives à venir, en cohérence avec la vision, la mission et les objectifs du CAMES. Il a souligné que ces travaux, constituent une étape déterminante de ce processus décisionnel. « Ils permettent de préparer au mieux les décisions et orientations de nos Ministres, dans le cadre de la gouvernance de notre Institution pour l’année à venir », a-t-il indiqué. Dans son discours, le 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗮 𝗕𝗮𝗰𝗮𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗥𝗬 a salué la présence des représentants de 15 États membres du CAMES en terre africaine de Guinée, comme un témoignage de l’intérêt constant qu’ils portent à la mission du CAMES et à la rigueur de la préparation des travaux du Conseil des Ministres, instance suprême de l’Institution. Il a également mis en lumière les priorités actuelles des politiques publiques dans la plupart des pays membres du CAMES, notamment l’amélioration de la qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Il a souligné que la réussite de ces objectifs dépend d’un ensemble de facteurs clés : la qualification du personnel Enseignant-chercheur, la pertinence des programmes, la qualité des partenariats, la bonne gouvernance des institutions, le dynamisme de la coopération interuniversitaire, ainsi que la mobilité académique.Cette réunion importante marque le top départ de la 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES qui se déroulera du 19 au 23 mai 2025 à Conakry en Guinée. ... See MoreSee Less
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