Le cinquantenaire du CAMES a été également l’occasion pour les jeunes africains d’exprimer leur talent. C’était dans le cadre des Olympiades universitaires du CAMES, compétition qui s’est déroulé les 30 et 31 mai 2018 au Centre international des conférences Ouaga 2000.
Le grand jury international composé de 9 enseignants-chercheurs et experts d’horizons disciplinaires divers a évalué les travaux des 27 candidats issus de 9 pays de l’espace CAMES. Les compétiteurs ont travaillé dans le champ de l’environnement, chacun dans sa spécialité, soit 09 disciplines au total. Devant le jury présidé par le Prof. Aristote Hans-Moevi Akue (Faculté des sciences de la santé de Cotonou), chaque candidat a défendu son projet. À l’issue de la dernière journée de compétition, nous avons tendu notre microphone au président du jury et à 03 candidats
Prof. Aristote HANS-MOEVI AKUE, Président du jury des olympiades
Après avoir exposé, les candidats ont subi quelques questions auxquelles ils ont répondu. Tout ceci nous a permis de les évaluer de façon assez équitable. Le jury que j’ai présidé était composé de 9 personnes. Vous imaginez bien qu’à 9, c’est difficile de se tromper tous ensemble. Il y’a eu une première phase de la compétition internationale. Ce sont les meilleurs de chaque jury qui ont été sélectionnés pour participer à cette phase finale. Au cours de cette phase, ils ont présenté des projets de recherche par spécialité. Il s’agissait de lire les projets à l’avance, de s’en imprégner et d’écouter la défense de chacun des candidats et de l’évaluer après une discussion avec le jury. Donc, nous les avons évalués sur plusieurs critères : la pertinence du sujet par rapport aux thématiques, la méthodologie proposée, les résultats attendus, leur capacité à présenter un budget et un chronogramme pour sa réalisation. Globalement, les projets les plus porteurs vont aboutir à des résultats intéressants susceptibles d’impacter le développement des populations à la base.
Adeline Tatiana DOKPOMIWA HOUEFFA, Université d’Abomey-Calavi (Bénin), Sciences de la santé
La deuxième étape de la phase internationale des olympiades s’est bien passée. Nous avons été bien évalués et j’espère qu’elle se reproduira pour l’année prochaine afin de promouvoir l’excellence. Elle nous a permis également de favoriser une intégration africaine parce qu’il y’a des candidats que j’ai connus à la faveur de cette compétition.
Madina KOBRI MACOURA, Université Alassane Ouattara de Bouaké (Côte d’Ivoire), Sciences de Gestion
Le niveau du concours est assez haut. Et pour cette première édition, nous avons été émus par tout ce qui s’est passé. Les différents projets présentés étaient assez dynamiques, assez pertinents. Grâce à cela, nous avons pu apprendre et avons été édifiés sur le plan scientifique. Pour les générations à venir, nous proposons que le CAMES puisse continuer à faire en sorte que l’excellence, le dynamisme, et la rigueur scientifique continuent d’être promus en Afrique.
Abdel-Nazif ZIMARI TCHAGNIROU, Université de Lome (Togo) Géographie,
Dans l’ensemble, ce concours est une réussite. C’est vrai que c’est une première édition. Elle est donc expérimentale. Nous saluons l’initiative et souhaitons de tous nos vœux que cela se perpétue afin que nos jeunes frères puissent avoir l’occasion de participer à ce genre de compétitions.