Le concours d’agrégation du CAMES, un modèle institutionnel pour l’Afrique ?


Le 29 mars 2022, The Conversation a consacré , une rubrique aux Concours d’agrégation du CAMES. Le journal relate quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.


Nous vous proposons l’intégralité de l’interview

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) est un événement universitaire et institutionnel d’importance. Nous l’abordons ici via quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.

Quelques mots sur le CAMES et sa genèse

Le Conseil est une institution internationale qui se concentre sur cinq missions principales. Insistons tout d’abord sur l’histoire du CAMES, qui fut pensé comme un organisme de coordination de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar.

L’idée de sa création remonte aux premières années des indépendances. Lors de la Conférence de Niamey, les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d’État de l’L’Organisation commune africaine et malgache (OCAM vont décider de la création du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur afin, notamment, de développer la francophonie, la solidarité et la coopération interafricaine.

Le Conseil rassemble une vingtaine d’États francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Ses statuts ont été adoptés le 26 avril 1972 à Lomé. Les textes furent ensuite actualisés – notamment sur l’agrégation – pour que le Conseil des ministres du CAMES les adopte en avril 2000 lors de sa 17e Session à Antananarivo.

Quelques mots sur l’agrégation et ses concours

Il existe deux familles de concours. Nous abordons dans ce papier non pas celle des Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales mais plutôt celle des Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Cette dernière existe depuis 1983. Les épreuves s’adressent à des enseignants-chercheurs en poste sur le continent. Depuis 2017, ils doivent être inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maitre-assistant (LAFMA).

Son organisation est spectaculaire. Il n’existe en effet pas d’évènement académique comparable en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui réunisse en un seul lieu et une seule quinzaine autant de pays, de candidats, de jurés, de coachs, de collègues et d’administratifs. Cette dimension internationale et institutionnelle ne se retrouve guère ailleurs, ni en Afrique, ni en Europe.

Cet événement a lieu tous les deux ans en novembre. En novembre 2019, c’était à Ouagadougou. Du 4 au 17 novembre 2021, ce fut à Cotonou. À l’issue des trois épreuves, 77 candidats ont obtenu l’agrégation sur 198 candidats inscrits. L’Afrique compte donc 77 « maîtres de conférences agrégés » supplémentaires.

Notons qu’en sciences de gestion, les Sénégalais, les Camerounais, les Malgaches et les Burkinabé ont plutôt bien réussi, avec un bon ratio inscrits/agrégés.

Quelques échanges entre trois candidats et deux jurés

Trois candidats et deux membres du jury, tous en sciences de gestion, répondent ici à de simples questions et ouvrent leur « carnet de notes ».

# Quelles sont vos principales impressions ?

Après quelques jours de repos, nos impressions sont à la fois d’ordre opérationnel et académique. D’un point de vue opérationnel tout d’abord, c’est pour les membres du jury beaucoup de travail en amont, notamment en matière de préparation et d’expertise par binôme, sur chacun des 44 dossiers d’agrégatifs déposés sur la plate-forme du CAMES pour que tout se passe au mieux le jour J, et surtout lors de la leçon 1, celle dite « sur travaux », qui nous mobilise pendant une heure avec le candidat ou la candidate. Ensuite, ce travail continue sur place, notamment à partir de la sous-admissibilité ce qui correspondait, à Cotonou, à 27 candidats.

D’un point de vue académique ensuite, c’est surtout la sensation de passer dix jours en immersion totale – nous dirions presque nuit et jour – dans le cadre d’un événement majeur qui draine des candidats, des coaches et des collègues venant de Dakar à Antananarivo.

Réponses des trois candidats (Angélique Ngaha Bah, Robert Bationo et Abdou-Karim Faye)

Après deux années de préparation, le 4 novembre marque officiellement le lancement du concours pour dix jours. Durant cette période nous avons d’abord été impressionnés par, l’incroyable solidarité, l’entre-aide et la fraternité entre candidats, quel que soit le pays de provenance. En effet, rien ne se fait seul : le partage d’informations et de documents, les déplacements pour se rendre au centre d’examen, faire des courses, aller au restaurant, etc.

Ensuite, la puissance institutionnelle du CAMES (dont le secrétaire général venait de décéder quelques jours avant le concours) nous a beaucoup marqués. En effet, sa capacité à mobiliser 17 pays avec une organisation logistique sans faille a été exemplaire.

Enfin, la ténacité du jury nous a épatés ! Nous présumions une fatigue générale de celui-ci dès la fin de la première épreuve eu égard au nombre pléthorique de candidats et à la longueur des épreuves. Mais, à aucun moment du concours, une baisse d’attention de leur part n’a été ressentie, au contraire ! Ce sentiment est partagé par l’ensemble des candidats. Durant toutes les épreuves nous étions toujours surpris par leur vivacité, quelle que soit l’heure de passage du candidat…

Réponses des deux professeurs (Roger-Jules Feudjo et Marc Bidan)

# Quels furent les points forts de ce concours ?

Tout d’abord, le nombre de candidats inscrits en sciences de gestion – 44 dossiers déposés et un seul candidat absent à Cotonou – met en évidence l’attractivité de la discipline.

L’un des points forts, c’est que l’ensemble des dossiers a pu être traité qualitativement. À la fois techniquement, grâce à une plate-forme informatique intuitive et bien documentée, et académiquement, grâce à la mobilisation des sept membres du jury efficacement présidé par le Pr. Augustin Anassé de Bouaké en Côte d’Ivoire. Grâce à la diversité des membres du jury, chaque dossier a pu être expertisé par deux membres dont l’un au moins était de la sous-spécialité du candidat.

Un autre point fort fut l’organisation matérielle du concours à Cotonou avec des conditions de travail de bonne qualité (salle, calme, climatisation, wifi, rafraîchissement, documentation, etc.) – et ce malgré le contexte sanitaire et le nombre important de candidats.

Un dernier point fort – et non des moindres – était l’ampleur, la diversité et le niveau des débats lors des délibérations. Les débats sur la notation de la qualité des publications, la qualité des supports de publication, la pugnacité du candidat dans la défense de ses travaux, étaient parfois délicats, d’où l’importance du président de jury pour mener les débats et parvenir à une note consensuelle.

Réponse des deux professeurs

D’abord, le nombre d’admis en sciences de gestion, comparativement aux autres spécialités, constitue un motif de satisfaction. Ensuite, l’accompagnement institutionnel dont ont bénéficié certains candidats, comme les Sénégalais ou les Camerounais, a été un atout de taille. Le soutien indéfectible des coachs et de la famille à distance a aussi été déterminant. Après, nous notons l’environnement général du concours au sein de la faculté de médecine, propre, bien aérée, avec une bonne ambiance et un soutient permanent des accompagnateurs.

La diffusion rapide des informations sur le déroulement du concours, des résultats des épreuves en ligne via le site du CAMES est aussi à saluer. Enfin, la bienveillance du jury, qui prenait souvent le temps de mettre à l’aise le candidat juste avant sa prestation est particulièrement appréciable. Le temps entre le tirage et la découverte du sujet tiré, tu as l’impression d’être en enfer. Ce qui est touchant, c’est que le jury vous encourage par le regard comme s’il voulait vous dire « vas-y, tu peux y arriver » !

Réponses des trois candidats

# Quels furent vos moments de difficulté lors de ce concours ?

Tout d’abord, nous noterons, même si cela peut paraître anecdotique, la chaleur et l’humidité du littoral béninois. Ces conditions nous ont en effet obligés à nous installer dans les salles climatisées de la faculté de pharmacie durant de longues journées afin de ne pas trop se dépenser et se fatiguer pour rester éveillés en termes intellectuels et physiques tout au long des passages des candidats. De plus, les hôtels étaient dispersés et parfois éloignés du site, ce qui a impacté nos temps de trajet. Enfin, le nombre de candidats en gestion (44 à la première épreuve et 27 à partir de la seconde) nous a mécaniquement interdit toute escapade touristique en dehors de la route des Pêches et du riche et original village artisanal… mais nous reviendrons !

Réponses des deux professeurs

À quelques jours du départ sur Cotonou, il fallait partir à l’aéroport avec un test PCR négatif au Covid-19. Ce fut un moment compliqué à gérer. Mais, tout au long de ce concours, le plus difficile a été la gestion du stress et du sommeil. En effet, les veilles du tirage de la lettre qui détermine l’ordre de passage des candidats, de chaque épreuve et de chaque délibération, nous n’arrivions pas à fermer l’œil. On les appelle désormais les « 7 nuits sans sommeil du concours d’agrégation ». En outre, le stress était permanent et encore plus dense au centre d’examen, et particulièrement en loge. Cet endroit, avec ses tables rapprochées et des tas de livres qui y sont superposés pêle-mêle, était appelé « le stressodrôme ».

Certains candidats pratiquaient du sport pendant que d’autres méditaient ou encore consommaient des vitamines C ou des somnifères. À la fin du processus, c’est un « ouf » de soulagement : le retour dans nos foyers est imminent. Nous allons enfin pouvoir relâcher la pression et nous reposer !

Réponses des trois candidats

# Quelles sont vos prochaines étapes désormais ?

Nous devons inciter les agrégés à ne pas stopper leurs efforts et à publier, à s’impliquer, à encadrer, etc. Nous avons un travail de suivi à assurer. De plus, nous devons aussi inciter les non-agrégés à ne pas baisser les bras. Nous les avons reçus en face à face et nous restons disponibles, car le concours est sélectif. Il faut qu’ils se représentent dans deux ans, après avoir étoffé leur dossier avec des publications et du rayonnement dans la discipline. Ne pas négliger non plus de s’entraîner pour chacune des épreuves comme un sportif de haut niveau le ferait… Il faut arriver en forme intellectuelle et physique le jour J.

Enfin, en tant que membres du jury, nous sommes à la disposition du président – s’il a besoin de nous en novembre 2023 – et nous devons donc rester en éveil, sur le plan académique bien sûr mais aussi institutionnel car nos écosystèmes évoluent vite et le CAMES en est le reflet interrégional. En tous cas, ce fut un beau concours et une belle cérémonie de clôture à Cotonou.

Réponses des deux professeurs

L’admission au concours d’agrégation est un événement majeur. Elle fait naître de nouvelles responsabilités pour le néo-agrégé notamment, dans l’accompagnement et l’encadrement de jeunes collègues doctorants. Cette immense responsabilité doit aller de pair avec une amélioration qualitative et quantitative de nos publications et productions pédagogiques. C’est ainsi que nous nous sommes inscrits dans une logique de recherche en réseaux entre collègues de même pays mais également de pays différents liés au CAMES.

La rédaction de ce court récit entre deux jurés et trois candidats entre dans ce cadre. De même, un groupe WhatsApp regroupant tous les admis en gestion a été créé pour permettre aux collègues de mieux se connaître, de partager et de développer des initiatives et travaux de recherche d’intérêt commun. Dans cette dynamique, nous centrons actuellement nos réflexions sur un projet d’ouvrage collectif en lien avec nos thématiques de recherche. On est ensemble !

Réponses des trois candidats

Source : https://theconversation.com/le-concours-dagregation-du-cames-un-modele-institutionnel-pour-lafrique-176280

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Le CAMES
𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐒𝐉𝐏𝐄𝐆) 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒.Le compte à rebours est lancé pour ce rendez-vous prestigieux qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.Au départ 215, les candidats Sous-Admissibles qui passeront les 2ème et 3ème épreuves sont au nombre de 113. Suivez toute l'actualité du Concours sur notre page. ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de l'ORTM1 (Mali). ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞𝐯𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬, 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦.Reportage de Bko info (Mali). ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗠𝗮𝗹𝗶 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Professeur Bouréma KANSAYE, et le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Professeur Souleymane KONATÉ, ont procédé, le 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au sein du Ministère à Bamako, à la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. Le Secrétaire Général du CAMES était accompagné pour l’occasion du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA.L’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES est prévu pour se tenir du 𝟭𝟵 𝗮𝘂 𝟮𝟯 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟲, dans la capitale malienne. La cérémonie qui a abrité la signature du protocole d’accord a été marquée par les interventions du Ministre et du Secrétaire Général du CAMES.Dans son allocution, le Ministre, Professeur Bouréma KANSAYE, a souhaité la bienvenue à la délégation du CAMES conduite par son Secrétaire Général. Il a par la suite exprimé, au nom du Gouvernement malien, sa gratitude pour la confiance renouvelée témoignée à l’égard de son pays. Il a souligné la portée stratégique de l’Atelier, appelé à contribuer à la réponse aux défis socio-économiques auxquels l’Afrique en général, et l’espace CAMES en particulier, sont confrontés.Prenant la parole à son tour, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités maliennes, pour le soutien constant du Mali à l’endroit du CAMES. Il a rappelé que cet Atelier ambitionne d’insuffler un nouvel élan à la Recherche africaine et s’articulera autour de cinq objectifs majeurs, dont les deux premiers visent à définir une politique de Recherche commune ambitieuse dans l’espace CAMES et à élaborer la stratégie de sa mise en œuvre.La signature solennelle du protocole d’accord pour l’organisation de cet Atelier majeur, par les deux Responsables, a clos cette cérémonie.www.lecames.org/le-mali-et-le-cames-signent-le-protocole-daccord-relatif-a-lorganisation-de-latel... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝗻 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗲́𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Une délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, était en mission à Bamako. Cette mission s’est tenue dans le cadre de la signature du protocole d’accord pour l’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES. En marge de cette signature, le Secrétaire Général a rendu une visite de courtoisie au Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) et a rencontré les membres de la Commission locale d’organisation de l’Atelier, mise en place par le Ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique du Mali.𝗦𝗲́𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲 𝗱’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿La première séance de travail entre la délégation du CAMES, conduite par son Secrétaire Général, et la Commission locale d’organisation de l’Atelier sur la stratégie de redynamisation de la Recherche dans l’espace CAMES, s’est tenue le 𝟯𝟭 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au Cabinet du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali. La rencontre s’est faite en présence du Chef de Cabinet du Ministre, Dr Ahmadou FANE, Président de ladite Commission.Cette réunion était l’occasion d’une prise de contact avec la Commission locale d’organisation (CLO), afin de revenir sur les enjeux de l’Atelier, préciser les responsabilités entre les parties pour la mise en œuvre du protocole d’accord récemment signé, et s’accorder sur une méthodologie de travail pour la parfaite organisation de l’Atelier.À cette occasion, le Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA, a présenté successivement : (i) le CAMES, (ii) les grandes lignes de l’Atelier (objectifs généraux et méthodologie de travail) et, (iii) les principales dispositions du protocole d’accord. Cette intervention a été enrichie par les commentaires et orientations du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ.𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲 𝗮𝘂 𝗥𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼 (𝗨𝗦𝗧𝗧𝗕)Saisissant l’occasion de sa présence dans la capitale malienne, le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a rendu une visite de courtoisie au Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), membre du Comité Consultatif Général du CAMES. Il était accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA.Cette visite s’est tenue dans 𝗹’𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀-𝗺𝗶𝗱𝗶 𝗱𝘂 𝟯𝟬 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, au rectorat de l’Université. Elle a vu la présence de quelques collaborateurs du Recteur, notamment le Secrétaire Général de l’USTTB, le Chef du Service coopération, le Doyen de la Faculté de Pharmacie. Quelques Responsables de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Mali, parmi lesquels le Directeur Général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le Directeur Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, ont également pris part à cette rencontre.www.lecames.org/le-cames-en-mission-a-bamako-pour-preparer-latelier-sur-la-strategie-de-redynamis... ... See MoreSee Less
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𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗠𝗼𝘂𝘀𝘁𝗮𝗽𝗵𝗮 𝗧𝗔𝗠𝗕𝗔Le Secrétariat général du CAMES a appris avec tristesse le décès, survenu le 15 octobre 2025, du Professeur Moustapha TAMBA, Enseignant-chercheur à la retraite de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).Professeur Titulaire du CAMES en sociologie de l’éducation, Pr Moustapha TAMBA a fait l’objet, en janvier 2023, d’un hommage appuyé de la part de l’UCAD, à travers un colloque international consacré à son œuvre, témoignant ainsi de la portée et de l’influence de ses contributions scientifiques et intellectuelles.Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi que l’ensemble du personnel du Secrétariat général, s’inclinent devant la mémoire de l’illustre disparu. Ils adressent à sa famille éplorée, à ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté scientifique et académique du Sénégal, leurs condoléances les plus sincères.www.lecames.org/hommage-au-professeur-moustapha-tamba/ ... See MoreSee Less
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𝗛𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮̀ 𝗠. 𝗦𝘆𝗹𝘃𝗲̀𝗿𝗲 𝗞𝗮𝗱𝗲𝗻𝗴𝗮 𝗧𝗖𝗛𝗢𝗡𝗢𝗪𝗢𝗨Le Secrétariat général du CAMES a appris avec une profonde tristesse le décès de M. Sylvère Kadenga TCHONOWOU, ancien chauffeur au CAMES, survenu le 10 octobre 2025, à Lomé.De nationalité togolaise, M. TCHONOWOU a servi avec dévouement et loyauté, trois Secrétaires Généraux successifs du CAMES, depuis 1982. En reconnaissance de son engagement exemplaire et de sa contribution au rayonnement du CAMES, il avait été élevé, en 2016, au rang de Chevalier de l’Ordre international des Palmes Académiques du CAMES (OIPA/CAMES).Le Secrétaire Général, Professeur Souleymane KONATÉ, ainsi que l’ensemble du personnel du Secrétariat général du CAMES, rendent un vibrant hommage à la mémoire de l’illustre disparu et adressent à sa famille biologique leurs sincères condoléances et leur soutien en ces moments douloureux.www.lecames.org/hommage-a-monsieur-sylvere-kadenga-tchonowou/ ... See MoreSee Less
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𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝟐𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒La première épreuve du 22ème Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES se déroule du 18 au 28 octobre 2025 depuis les Centres d'examen nationaux des différents pays.𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́: 𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒄𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑬́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 ... See MoreSee Less
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