Le concours d’agrégation du CAMES, un modèle institutionnel pour l’Afrique ?


Le 29 mars 2022, The Conversation a consacré , une rubrique aux Concours d’agrégation du CAMES. Le journal relate quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.


Nous vous proposons l’intégralité de l’interview

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) est un événement universitaire et institutionnel d’importance. Nous l’abordons ici via quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.

Quelques mots sur le CAMES et sa genèse

Le Conseil est une institution internationale qui se concentre sur cinq missions principales. Insistons tout d’abord sur l’histoire du CAMES, qui fut pensé comme un organisme de coordination de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar.

L’idée de sa création remonte aux premières années des indépendances. Lors de la Conférence de Niamey, les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d’État de l’L’Organisation commune africaine et malgache (OCAM vont décider de la création du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur afin, notamment, de développer la francophonie, la solidarité et la coopération interafricaine.

Le Conseil rassemble une vingtaine d’États francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Ses statuts ont été adoptés le 26 avril 1972 à Lomé. Les textes furent ensuite actualisés – notamment sur l’agrégation – pour que le Conseil des ministres du CAMES les adopte en avril 2000 lors de sa 17e Session à Antananarivo.

Quelques mots sur l’agrégation et ses concours

Il existe deux familles de concours. Nous abordons dans ce papier non pas celle des Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales mais plutôt celle des Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Cette dernière existe depuis 1983. Les épreuves s’adressent à des enseignants-chercheurs en poste sur le continent. Depuis 2017, ils doivent être inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maitre-assistant (LAFMA).

Son organisation est spectaculaire. Il n’existe en effet pas d’évènement académique comparable en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui réunisse en un seul lieu et une seule quinzaine autant de pays, de candidats, de jurés, de coachs, de collègues et d’administratifs. Cette dimension internationale et institutionnelle ne se retrouve guère ailleurs, ni en Afrique, ni en Europe.

Cet événement a lieu tous les deux ans en novembre. En novembre 2019, c’était à Ouagadougou. Du 4 au 17 novembre 2021, ce fut à Cotonou. À l’issue des trois épreuves, 77 candidats ont obtenu l’agrégation sur 198 candidats inscrits. L’Afrique compte donc 77 « maîtres de conférences agrégés » supplémentaires.

Notons qu’en sciences de gestion, les Sénégalais, les Camerounais, les Malgaches et les Burkinabé ont plutôt bien réussi, avec un bon ratio inscrits/agrégés.

Quelques échanges entre trois candidats et deux jurés

Trois candidats et deux membres du jury, tous en sciences de gestion, répondent ici à de simples questions et ouvrent leur « carnet de notes ».

# Quelles sont vos principales impressions ?

Après quelques jours de repos, nos impressions sont à la fois d’ordre opérationnel et académique. D’un point de vue opérationnel tout d’abord, c’est pour les membres du jury beaucoup de travail en amont, notamment en matière de préparation et d’expertise par binôme, sur chacun des 44 dossiers d’agrégatifs déposés sur la plate-forme du CAMES pour que tout se passe au mieux le jour J, et surtout lors de la leçon 1, celle dite « sur travaux », qui nous mobilise pendant une heure avec le candidat ou la candidate. Ensuite, ce travail continue sur place, notamment à partir de la sous-admissibilité ce qui correspondait, à Cotonou, à 27 candidats.

D’un point de vue académique ensuite, c’est surtout la sensation de passer dix jours en immersion totale – nous dirions presque nuit et jour – dans le cadre d’un événement majeur qui draine des candidats, des coaches et des collègues venant de Dakar à Antananarivo.

Réponses des trois candidats (Angélique Ngaha Bah, Robert Bationo et Abdou-Karim Faye)

Après deux années de préparation, le 4 novembre marque officiellement le lancement du concours pour dix jours. Durant cette période nous avons d’abord été impressionnés par, l’incroyable solidarité, l’entre-aide et la fraternité entre candidats, quel que soit le pays de provenance. En effet, rien ne se fait seul : le partage d’informations et de documents, les déplacements pour se rendre au centre d’examen, faire des courses, aller au restaurant, etc.

Ensuite, la puissance institutionnelle du CAMES (dont le secrétaire général venait de décéder quelques jours avant le concours) nous a beaucoup marqués. En effet, sa capacité à mobiliser 17 pays avec une organisation logistique sans faille a été exemplaire.

Enfin, la ténacité du jury nous a épatés ! Nous présumions une fatigue générale de celui-ci dès la fin de la première épreuve eu égard au nombre pléthorique de candidats et à la longueur des épreuves. Mais, à aucun moment du concours, une baisse d’attention de leur part n’a été ressentie, au contraire ! Ce sentiment est partagé par l’ensemble des candidats. Durant toutes les épreuves nous étions toujours surpris par leur vivacité, quelle que soit l’heure de passage du candidat…

Réponses des deux professeurs (Roger-Jules Feudjo et Marc Bidan)

# Quels furent les points forts de ce concours ?

Tout d’abord, le nombre de candidats inscrits en sciences de gestion – 44 dossiers déposés et un seul candidat absent à Cotonou – met en évidence l’attractivité de la discipline.

L’un des points forts, c’est que l’ensemble des dossiers a pu être traité qualitativement. À la fois techniquement, grâce à une plate-forme informatique intuitive et bien documentée, et académiquement, grâce à la mobilisation des sept membres du jury efficacement présidé par le Pr. Augustin Anassé de Bouaké en Côte d’Ivoire. Grâce à la diversité des membres du jury, chaque dossier a pu être expertisé par deux membres dont l’un au moins était de la sous-spécialité du candidat.

Un autre point fort fut l’organisation matérielle du concours à Cotonou avec des conditions de travail de bonne qualité (salle, calme, climatisation, wifi, rafraîchissement, documentation, etc.) – et ce malgré le contexte sanitaire et le nombre important de candidats.

Un dernier point fort – et non des moindres – était l’ampleur, la diversité et le niveau des débats lors des délibérations. Les débats sur la notation de la qualité des publications, la qualité des supports de publication, la pugnacité du candidat dans la défense de ses travaux, étaient parfois délicats, d’où l’importance du président de jury pour mener les débats et parvenir à une note consensuelle.

Réponse des deux professeurs

D’abord, le nombre d’admis en sciences de gestion, comparativement aux autres spécialités, constitue un motif de satisfaction. Ensuite, l’accompagnement institutionnel dont ont bénéficié certains candidats, comme les Sénégalais ou les Camerounais, a été un atout de taille. Le soutien indéfectible des coachs et de la famille à distance a aussi été déterminant. Après, nous notons l’environnement général du concours au sein de la faculté de médecine, propre, bien aérée, avec une bonne ambiance et un soutient permanent des accompagnateurs.

La diffusion rapide des informations sur le déroulement du concours, des résultats des épreuves en ligne via le site du CAMES est aussi à saluer. Enfin, la bienveillance du jury, qui prenait souvent le temps de mettre à l’aise le candidat juste avant sa prestation est particulièrement appréciable. Le temps entre le tirage et la découverte du sujet tiré, tu as l’impression d’être en enfer. Ce qui est touchant, c’est que le jury vous encourage par le regard comme s’il voulait vous dire « vas-y, tu peux y arriver » !

Réponses des trois candidats

# Quels furent vos moments de difficulté lors de ce concours ?

Tout d’abord, nous noterons, même si cela peut paraître anecdotique, la chaleur et l’humidité du littoral béninois. Ces conditions nous ont en effet obligés à nous installer dans les salles climatisées de la faculté de pharmacie durant de longues journées afin de ne pas trop se dépenser et se fatiguer pour rester éveillés en termes intellectuels et physiques tout au long des passages des candidats. De plus, les hôtels étaient dispersés et parfois éloignés du site, ce qui a impacté nos temps de trajet. Enfin, le nombre de candidats en gestion (44 à la première épreuve et 27 à partir de la seconde) nous a mécaniquement interdit toute escapade touristique en dehors de la route des Pêches et du riche et original village artisanal… mais nous reviendrons !

Réponses des deux professeurs

À quelques jours du départ sur Cotonou, il fallait partir à l’aéroport avec un test PCR négatif au Covid-19. Ce fut un moment compliqué à gérer. Mais, tout au long de ce concours, le plus difficile a été la gestion du stress et du sommeil. En effet, les veilles du tirage de la lettre qui détermine l’ordre de passage des candidats, de chaque épreuve et de chaque délibération, nous n’arrivions pas à fermer l’œil. On les appelle désormais les « 7 nuits sans sommeil du concours d’agrégation ». En outre, le stress était permanent et encore plus dense au centre d’examen, et particulièrement en loge. Cet endroit, avec ses tables rapprochées et des tas de livres qui y sont superposés pêle-mêle, était appelé « le stressodrôme ».

Certains candidats pratiquaient du sport pendant que d’autres méditaient ou encore consommaient des vitamines C ou des somnifères. À la fin du processus, c’est un « ouf » de soulagement : le retour dans nos foyers est imminent. Nous allons enfin pouvoir relâcher la pression et nous reposer !

Réponses des trois candidats

# Quelles sont vos prochaines étapes désormais ?

Nous devons inciter les agrégés à ne pas stopper leurs efforts et à publier, à s’impliquer, à encadrer, etc. Nous avons un travail de suivi à assurer. De plus, nous devons aussi inciter les non-agrégés à ne pas baisser les bras. Nous les avons reçus en face à face et nous restons disponibles, car le concours est sélectif. Il faut qu’ils se représentent dans deux ans, après avoir étoffé leur dossier avec des publications et du rayonnement dans la discipline. Ne pas négliger non plus de s’entraîner pour chacune des épreuves comme un sportif de haut niveau le ferait… Il faut arriver en forme intellectuelle et physique le jour J.

Enfin, en tant que membres du jury, nous sommes à la disposition du président – s’il a besoin de nous en novembre 2023 – et nous devons donc rester en éveil, sur le plan académique bien sûr mais aussi institutionnel car nos écosystèmes évoluent vite et le CAMES en est le reflet interrégional. En tous cas, ce fut un beau concours et une belle cérémonie de clôture à Cotonou.

Réponses des deux professeurs

L’admission au concours d’agrégation est un événement majeur. Elle fait naître de nouvelles responsabilités pour le néo-agrégé notamment, dans l’accompagnement et l’encadrement de jeunes collègues doctorants. Cette immense responsabilité doit aller de pair avec une amélioration qualitative et quantitative de nos publications et productions pédagogiques. C’est ainsi que nous nous sommes inscrits dans une logique de recherche en réseaux entre collègues de même pays mais également de pays différents liés au CAMES.

La rédaction de ce court récit entre deux jurés et trois candidats entre dans ce cadre. De même, un groupe WhatsApp regroupant tous les admis en gestion a été créé pour permettre aux collègues de mieux se connaître, de partager et de développer des initiatives et travaux de recherche d’intérêt commun. Dans cette dynamique, nous centrons actuellement nos réflexions sur un projet d’ouvrage collectif en lien avec nos thématiques de recherche. On est ensemble !

Réponses des trois candidats

Source : https://theconversation.com/le-concours-dagregation-du-cames-un-modele-institutionnel-pour-lafrique-176280

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Le CAMES
Une délégation du RIDEPES en visite de courtoisie au Secrétariat général du CAMES Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, a reçu ce 18 décembre 2025, au siège de l’Institution, une délégation du Réseau International des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur de l’espace CAMES (RIDEPES), conduite par son Président Dr Mamadou Habib DIALLO. Cette visite de courtoisie s’est tenue en présence du Directeur des Programmes en charge des Concours d’Agrégation, des Comités Consultatifs Interafricains et de l’OIPA/CAMES, Pr Ali DOUMMA et du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Pr Saturnin ENZONGA YOCA. Des membres du RIDEPES venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali et du Niger y ont également pris part.A la suite d’un tour de table des participants et des mots de bienvenue du Secrétaire Général du CAMES, des échanges cordiaux et chaleureux ont été l’occasion pour le Président du RIDEPES de rappeler le contexte de cette visite. En effet, les membres du RIDEPES sont présents à Ouagadougou à la faveur de la célébration des 25 ans de l’Institut Supérieur Technique (IST), membre du Réseau. Dr Mamadou Habib DIALLO, a donc signifié l’intérêt pour le RIDEPES et ses membres, de se ressourcer par cette visite au CAMES, Institution partenaire du RIDEPES. Il a rappelé quelques actions à l’actif du Réseau, à savoir l’élaboration en cours de son Plan Stratégique après la mise en place du bureau lors de la rencontre d’avril 2025 à Bamako, ou encore l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Réseau. Dr DIALLO a enfin précisé tout l’intérêt du RIDEPES pour les Programmes du CAMES notamment le PRED et l’Assurance Qualité.Le Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ, prenant la parole à la suite de cette intervention du Président du RIDEPES, a salué la forte délégation multinationale présente dans le cadre de cette visite. Réitérant ses mots de bienvenue, il a rappelé les grandes attentes que le CAMES nourrit pour le RIDEPES et s’est dit honoré de cette visite de courtoisie. Il a également signifié l’intérêt du CAMES en ce qui concerne le Plan Stratégique évoqué, rassurant les membres des contributions de l’Institution qui seront apportées pour sa consolidation. Il a aussi exhorté le RIDEPES à élargir sa couverture à l’ensemble des 19 pays membres du CAMES, et a rappelé l’importance de la mobilisation géographique des Institutions d’Enseignement supérieur privées pour l’intégration académique régionale. Le Secrétaire Général du CAMES a invité les Institutions privées à s’approprier pleinement l’Assurance Qualité, avec la création de Cellules Internes d’Assurance Qualité en leur sein. Il a réitéré la disponibilité du CAMES, à travers le Directeur des Programmes en charge du PRED, à accompagner les Institutions autant pour l’Assurance Qualité que pour le PRED. www.lecames.org/une-delegation-du-ridepes-en-visite-de-courtoisie-au-secretariat-general-du-cames/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
Le Secrétariat général du CAMES a participé au cadre de concertation des Organisations régionales et sous régionales accréditées au Burkina Faso Le Secrétariat général du CAMES a été représenté par le Directeur des Affaires Administratives et Financières, M. Issoufou SOULAMA, à la rencontre d’échanges des Responsables des Organisations sous régionales et régionales africaines installées ou représentées au Burkina Faso. Cette rencontre annuelle, organisée par le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, s’est tenue les 16 et 17 décembre 2025. Elle constitue un cadre d’échanges et de discussions entre les Institutions et le Ministère.Créé depuis 2023, ce cadre de concertation sous la tutelle de la Ministre déléguée chargée de la Coopération Régionale, s’inscrit dans la dynamique de renforcer la coopération avec les Organisations d’intégration et faciliter la coordination de la politique d’intégration du Burkina Faso avec les acteurs concernés.Placée sous le thème : “contribution des initiatives présidentielles au développement endogène du Burkina Faso”, la rencontre de l’année 2025 avait pour objectif de faire l’état des lieux de la coopération entre le Burkina Faso et les Organisations régionales et sous régionales en vue de dégager des perspectives pour une meilleure coopération. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre, tenue le 16 décembre 2025, a été articulée autour de deux principales allocutions : celle du représentant du doyen des représentants des Organisations et le discours d’ouverture du Ministre des Affaires Étrangères, délivré en son nom par la Ministre déléguée.Le tour de table, dernière étape du programme, a été le lieu pour le Directeur des Affaires Administratives et Financières du CAMES, M. Issoufou SOULAMA, d’exprimer, au nom du Secrétaire Général du CAMES, les remerciements de l’Institution à l’endroit du Burkina Faso pour les facilités accordées en tant que pays siège.Il a par ailleurs, réitéré la disponibilité de l’Institution à accompagner le pays. Il a enfin souligné l’intérêt pour le CAMES dans son orientation stratégique de mieux faire connaitre ses services au grand public.www.lecames.org/le-secretariat-general-du-cames-a-participe-au-cadre-de-concertation-des-organisa... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
7èmes Journées Scientifiques du CAMES : le PTRC SANTÉ lance quatre (4) prix aux Jeunes Chercheurs du PTRLes 7èmes Journées Scientifiques du CAMES se tiendront à Lomé au Togo, du 9 au 12 mars 2026 sur le thème : « Quelle Recherche scientifique pour une Afrique solidaire, résiliente et développée : vers une politique commune ambitieuse de Recherche dans l’espace CAMES ». En prélude à cet événement, le Programme Thématique de Recherche en Santé (PTR-Santé) lance quatre (4) prix destinés aux jeunes Chercheurs dans le but de promouvoir la Recherche et l’Innovation en santé.Les prix concernent :- la meilleure communication orale longue,- la meilleure communication orale courte,- la meilleure communication affichée,- la meilleure communication féminine.Les inscriptions se font en ligne avant le 9 janvier 2026.www.lecames.org/7eme-journees-scientifiques-du-cames-le-ptrc-sante-lance-quatre-4-prix-aux-jeunes... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
Appel à candidature pour le poste de Directeur Général de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV)L’Ecole Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV) a l’honneur de lancer dans les quatorze (14) pays membres, un appel à candidatures pour le poste de Directeur Général de l’EISMV.Le poste de Directeur Général est ouvert uniquement aux nationalités des pays membres (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).Date limite : 30 janvier 2026 à 16h00 GMT, à la fois par mail et en version physique.Dossier électronique : par voie électronique à l’adresse recrutement@talentsplusafrique.com.www.lecames.org/appel-a-candidature-pour-le-poste-de-directeur-general-de-lecole-inter-etats-des-... ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐨𝐫𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐎𝐈𝐏𝐀/𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝐋𝐞 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐭 𝐥’𝐈𝐑𝐃 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝-𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ont officialisé leur collaboration à travers la signature d’un Accord-cadre de coopération. Professeur Souleymane KONATÉ, Secrétaire Général du CAMES et Professeure Valérie VERDIER, Présidente-Directrice Générale de l’IRD, ont ainsi procédé à la signature de ce document de partenariat, le 10 décembre 2025, à Aubervilliers en France.Engagé de longue date aux côtés du CAMES, notamment à travers sa participation aux activités du Réseau des Partenaires Techniques et Financiers du CAMES (RPTF-CAMES) et aux Journées Scientifiques du CAMES, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et le CAMES, ont décidé de formaliser leur partenariat par la signature d’un Accord-cadre de coopération.À cet effet, le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a été invité en France par l’IRD pour officialiser cette collaboration. La rencontre qui a abrité ce moment solennel pour les deux Institutions, s’est tenue le 10 décembre 2025, au Campus Condorcet (Aubervilliers, France). Professeur KONATÉ et Professeure VERDIER, ont ainsi procédé à la signature de cet Accord-cadre, après la présentation de leurs Institutions respectives et des échanges sur les modalités de mise en œuvre de ce partenariat.www.lecames.org/le-cames-et-lird-officialisent-leur-partenariat-par-la-signature-dun-accord-cadre... ... See MoreSee Less
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𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐂𝐍𝐀𝐌Le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, a visité, le 11 décembre 2025, le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Cette rencontre avec cet établissement de référence en matière de formation professionnelle supérieure tout au long de la vie, visait à échanger sur les pratiques de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) mises en œuvre par l’Institution.Cette rencontre s’inscrivait également dans la mise en œuvre de la résolution n° SO-CM/CAMES/2024-016 du Conseil des Ministres, relative à la réflexion sur les modalités d’homologation des grades et collations (VAE, VAP) de la diaspora et d’autres publics au sein du CAMES.Le Professeur Souleymane KONATÉ a été accueilli par l’Administratrice générale du CNAM, Professeure Bénédicte FAUVARQUE-COSSON, pour une réunion de travail, en présence d’une équipe comprenant notamment la Directrice du CNAM, Mme Carmen BRANESCU, accompagnée de la Cheffe du Service de la Validation des Acquis (VAE, VAPP, VES) et du chargé de projet FTLV. Les échanges ont porté sur la présentation des deux Institutions et de l’expérience du CNAM en matière de Validation des Acquis de l’Expérience, ainsi que sur les pistes possibles de collaboration. Pour la poursuite des discussions en vue d’une collaboration, deux points focaux ont été désignés par les deux Institutions.www.lecames.org/une-delegation-du-secretariat-general-du-cames-en-visite-au-hceres-et-au-cnam/ ... See MoreSee Less
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𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐇𝐜𝐞́𝐫𝐞𝐬 À la faveur de son séjour en France, pour la signature de l’Accord-cadre avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, accompagné du Directeur des Programmes en charge de l’Assurance Qualité, de la Recherche et du Partenariat, Professeur Saturnin ENZONGA YOCA, s’est ainsi rendu au Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres), le 11 décembre 2025.L’entretien s’est tenu au siège du Hcéres, à Paris, où le Professeur KONATÉ a été accueilli par la Présidente de l’Institution, Professeure Coralie CHEVALLIER, en présence de M. Pierre COURTELLEMENT, Directeur du département Europe et International. Les échanges ont permis de revisiter les missions respectives des deux organisations et d’examiner certains points de l’Accord-cadre de coopération signé en 2020, dont la durée de validité est arrivée à échéance, sans mise en œuvre. À l’issue de la rencontre, les deux Institutions se sont félicitées de la qualité des échanges et ont convenu de poursuivre les discussions, à travers des points focaux désignés pour chaque partie, en vue de définir de nouvelles modalités de collaboration qui pourraient figurer dans un prochain Accord-cadre les liant.www.lecames.org/une-delegation-du-secretariat-general-du-cames-en-visite-au-hceres-et-au-cnam/ ... See MoreSee Less
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Le CAMES
𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐌𝐇𝐏𝐎𝐌𝐕𝐏𝐀 : 𝐥𝐞 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐋𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐆𝐮𝐢𝐝𝐞 𝐝’𝐄́𝐯𝐚𝐥𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧Le Secrétariat général du CAMES a organisé une séance d’échange virtuelle avec les Commissions Institutionnelles Locales (CIL) des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR), le 11 décembre 2025. Cette rencontre avait pour objectif de familiariser les participants avec le nouveau Guide d’Évaluation des Enseignants-chercheurs pour le Concours d’Agrégation en Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales (MHPOMVPA). Il s’agissait particulièrement pour le Secrétariat général du CAMES de renforcer les capacités des membres des Commissions Institutionnelles Locales en vue de leur permettre de mieux s’approprier les exigences du nouveau guide MHPOMVPA pour une meilleure préparation des candidats aux prochaines Sessions du Concours. Une centaine de participants y ont pris part.La séance a été ouverte par le Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains, des Concours d’Agrégation et de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES, Professeur Ali DOUMMA.Dans son allocution, Professeur DOUMMA a salué l’adoption de ce premier Guide d’Évaluation, qu’il a décrit comme un référentiel unique fixant clairement les critères d’évaluation, gage d’une appréciation objective et transparente des candidats. Il a également félicité Professeur Arouna OUEDRAOGO, l’Expert du CAMES chargé de son élaboration, pour la qualité de son engagement. Au nom du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ, il a remercié les membres des CIL pour leur forte mobilisation. Il a conclu son propos en soulignant que cette rencontre visait à favoriser une compréhension commune du Guide et de ses nuances, afin d’en assurer une application cohérente au bénéfice des futurs candidats.A sa suite, Professeur Arouna OUEDRAOGO, a pour sa part, exprimé sa gratitude pour la confiance accordée. Il est revenu sur le processus d’élaboration, de soumission et d’adoption du Guide par le Conseil des Ministres du CAMES.Ce propos introductif a cédé la place à la présentation à proprement parler du Guide. Cette présentation a permis de passer en revue les cinq chapitres qui composent le document à savoir le dispositif réglementaire, la procédure d’inscription, les critères de recevabilité des dossiers, les grilles de notation, le résumé exécutif des spécialités et les annexes.www.lecames.org/concours-dagregation-mhpomvpa-le-cames-renforce-les-capacites-des-membres-des-com... ... See MoreSee Less
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