Le concours d’agrégation du CAMES, un modèle institutionnel pour l’Afrique ?


Le 29 mars 2022, The Conversation a consacré , une rubrique aux Concours d’agrégation du CAMES. Le journal relate quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.


Nous vous proposons l’intégralité de l’interview

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) est un événement universitaire et institutionnel d’importance. Nous l’abordons ici via quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.

Quelques mots sur le CAMES et sa genèse

Le Conseil est une institution internationale qui se concentre sur cinq missions principales. Insistons tout d’abord sur l’histoire du CAMES, qui fut pensé comme un organisme de coordination de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar.

L’idée de sa création remonte aux premières années des indépendances. Lors de la Conférence de Niamey, les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d’État de l’L’Organisation commune africaine et malgache (OCAM vont décider de la création du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur afin, notamment, de développer la francophonie, la solidarité et la coopération interafricaine.

Le Conseil rassemble une vingtaine d’États francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Ses statuts ont été adoptés le 26 avril 1972 à Lomé. Les textes furent ensuite actualisés – notamment sur l’agrégation – pour que le Conseil des ministres du CAMES les adopte en avril 2000 lors de sa 17e Session à Antananarivo.

Quelques mots sur l’agrégation et ses concours

Il existe deux familles de concours. Nous abordons dans ce papier non pas celle des Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales mais plutôt celle des Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Cette dernière existe depuis 1983. Les épreuves s’adressent à des enseignants-chercheurs en poste sur le continent. Depuis 2017, ils doivent être inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maitre-assistant (LAFMA).

Son organisation est spectaculaire. Il n’existe en effet pas d’évènement académique comparable en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui réunisse en un seul lieu et une seule quinzaine autant de pays, de candidats, de jurés, de coachs, de collègues et d’administratifs. Cette dimension internationale et institutionnelle ne se retrouve guère ailleurs, ni en Afrique, ni en Europe.

Cet événement a lieu tous les deux ans en novembre. En novembre 2019, c’était à Ouagadougou. Du 4 au 17 novembre 2021, ce fut à Cotonou. À l’issue des trois épreuves, 77 candidats ont obtenu l’agrégation sur 198 candidats inscrits. L’Afrique compte donc 77 « maîtres de conférences agrégés » supplémentaires.

Notons qu’en sciences de gestion, les Sénégalais, les Camerounais, les Malgaches et les Burkinabé ont plutôt bien réussi, avec un bon ratio inscrits/agrégés.

Quelques échanges entre trois candidats et deux jurés

Trois candidats et deux membres du jury, tous en sciences de gestion, répondent ici à de simples questions et ouvrent leur « carnet de notes ».

# Quelles sont vos principales impressions ?

Après quelques jours de repos, nos impressions sont à la fois d’ordre opérationnel et académique. D’un point de vue opérationnel tout d’abord, c’est pour les membres du jury beaucoup de travail en amont, notamment en matière de préparation et d’expertise par binôme, sur chacun des 44 dossiers d’agrégatifs déposés sur la plate-forme du CAMES pour que tout se passe au mieux le jour J, et surtout lors de la leçon 1, celle dite « sur travaux », qui nous mobilise pendant une heure avec le candidat ou la candidate. Ensuite, ce travail continue sur place, notamment à partir de la sous-admissibilité ce qui correspondait, à Cotonou, à 27 candidats.

D’un point de vue académique ensuite, c’est surtout la sensation de passer dix jours en immersion totale – nous dirions presque nuit et jour – dans le cadre d’un événement majeur qui draine des candidats, des coaches et des collègues venant de Dakar à Antananarivo.

Réponses des trois candidats (Angélique Ngaha Bah, Robert Bationo et Abdou-Karim Faye)

Après deux années de préparation, le 4 novembre marque officiellement le lancement du concours pour dix jours. Durant cette période nous avons d’abord été impressionnés par, l’incroyable solidarité, l’entre-aide et la fraternité entre candidats, quel que soit le pays de provenance. En effet, rien ne se fait seul : le partage d’informations et de documents, les déplacements pour se rendre au centre d’examen, faire des courses, aller au restaurant, etc.

Ensuite, la puissance institutionnelle du CAMES (dont le secrétaire général venait de décéder quelques jours avant le concours) nous a beaucoup marqués. En effet, sa capacité à mobiliser 17 pays avec une organisation logistique sans faille a été exemplaire.

Enfin, la ténacité du jury nous a épatés ! Nous présumions une fatigue générale de celui-ci dès la fin de la première épreuve eu égard au nombre pléthorique de candidats et à la longueur des épreuves. Mais, à aucun moment du concours, une baisse d’attention de leur part n’a été ressentie, au contraire ! Ce sentiment est partagé par l’ensemble des candidats. Durant toutes les épreuves nous étions toujours surpris par leur vivacité, quelle que soit l’heure de passage du candidat…

Réponses des deux professeurs (Roger-Jules Feudjo et Marc Bidan)

# Quels furent les points forts de ce concours ?

Tout d’abord, le nombre de candidats inscrits en sciences de gestion – 44 dossiers déposés et un seul candidat absent à Cotonou – met en évidence l’attractivité de la discipline.

L’un des points forts, c’est que l’ensemble des dossiers a pu être traité qualitativement. À la fois techniquement, grâce à une plate-forme informatique intuitive et bien documentée, et académiquement, grâce à la mobilisation des sept membres du jury efficacement présidé par le Pr. Augustin Anassé de Bouaké en Côte d’Ivoire. Grâce à la diversité des membres du jury, chaque dossier a pu être expertisé par deux membres dont l’un au moins était de la sous-spécialité du candidat.

Un autre point fort fut l’organisation matérielle du concours à Cotonou avec des conditions de travail de bonne qualité (salle, calme, climatisation, wifi, rafraîchissement, documentation, etc.) – et ce malgré le contexte sanitaire et le nombre important de candidats.

Un dernier point fort – et non des moindres – était l’ampleur, la diversité et le niveau des débats lors des délibérations. Les débats sur la notation de la qualité des publications, la qualité des supports de publication, la pugnacité du candidat dans la défense de ses travaux, étaient parfois délicats, d’où l’importance du président de jury pour mener les débats et parvenir à une note consensuelle.

Réponse des deux professeurs

D’abord, le nombre d’admis en sciences de gestion, comparativement aux autres spécialités, constitue un motif de satisfaction. Ensuite, l’accompagnement institutionnel dont ont bénéficié certains candidats, comme les Sénégalais ou les Camerounais, a été un atout de taille. Le soutien indéfectible des coachs et de la famille à distance a aussi été déterminant. Après, nous notons l’environnement général du concours au sein de la faculté de médecine, propre, bien aérée, avec une bonne ambiance et un soutient permanent des accompagnateurs.

La diffusion rapide des informations sur le déroulement du concours, des résultats des épreuves en ligne via le site du CAMES est aussi à saluer. Enfin, la bienveillance du jury, qui prenait souvent le temps de mettre à l’aise le candidat juste avant sa prestation est particulièrement appréciable. Le temps entre le tirage et la découverte du sujet tiré, tu as l’impression d’être en enfer. Ce qui est touchant, c’est que le jury vous encourage par le regard comme s’il voulait vous dire « vas-y, tu peux y arriver » !

Réponses des trois candidats

# Quels furent vos moments de difficulté lors de ce concours ?

Tout d’abord, nous noterons, même si cela peut paraître anecdotique, la chaleur et l’humidité du littoral béninois. Ces conditions nous ont en effet obligés à nous installer dans les salles climatisées de la faculté de pharmacie durant de longues journées afin de ne pas trop se dépenser et se fatiguer pour rester éveillés en termes intellectuels et physiques tout au long des passages des candidats. De plus, les hôtels étaient dispersés et parfois éloignés du site, ce qui a impacté nos temps de trajet. Enfin, le nombre de candidats en gestion (44 à la première épreuve et 27 à partir de la seconde) nous a mécaniquement interdit toute escapade touristique en dehors de la route des Pêches et du riche et original village artisanal… mais nous reviendrons !

Réponses des deux professeurs

À quelques jours du départ sur Cotonou, il fallait partir à l’aéroport avec un test PCR négatif au Covid-19. Ce fut un moment compliqué à gérer. Mais, tout au long de ce concours, le plus difficile a été la gestion du stress et du sommeil. En effet, les veilles du tirage de la lettre qui détermine l’ordre de passage des candidats, de chaque épreuve et de chaque délibération, nous n’arrivions pas à fermer l’œil. On les appelle désormais les « 7 nuits sans sommeil du concours d’agrégation ». En outre, le stress était permanent et encore plus dense au centre d’examen, et particulièrement en loge. Cet endroit, avec ses tables rapprochées et des tas de livres qui y sont superposés pêle-mêle, était appelé « le stressodrôme ».

Certains candidats pratiquaient du sport pendant que d’autres méditaient ou encore consommaient des vitamines C ou des somnifères. À la fin du processus, c’est un « ouf » de soulagement : le retour dans nos foyers est imminent. Nous allons enfin pouvoir relâcher la pression et nous reposer !

Réponses des trois candidats

# Quelles sont vos prochaines étapes désormais ?

Nous devons inciter les agrégés à ne pas stopper leurs efforts et à publier, à s’impliquer, à encadrer, etc. Nous avons un travail de suivi à assurer. De plus, nous devons aussi inciter les non-agrégés à ne pas baisser les bras. Nous les avons reçus en face à face et nous restons disponibles, car le concours est sélectif. Il faut qu’ils se représentent dans deux ans, après avoir étoffé leur dossier avec des publications et du rayonnement dans la discipline. Ne pas négliger non plus de s’entraîner pour chacune des épreuves comme un sportif de haut niveau le ferait… Il faut arriver en forme intellectuelle et physique le jour J.

Enfin, en tant que membres du jury, nous sommes à la disposition du président – s’il a besoin de nous en novembre 2023 – et nous devons donc rester en éveil, sur le plan académique bien sûr mais aussi institutionnel car nos écosystèmes évoluent vite et le CAMES en est le reflet interrégional. En tous cas, ce fut un beau concours et une belle cérémonie de clôture à Cotonou.

Réponses des deux professeurs

L’admission au concours d’agrégation est un événement majeur. Elle fait naître de nouvelles responsabilités pour le néo-agrégé notamment, dans l’accompagnement et l’encadrement de jeunes collègues doctorants. Cette immense responsabilité doit aller de pair avec une amélioration qualitative et quantitative de nos publications et productions pédagogiques. C’est ainsi que nous nous sommes inscrits dans une logique de recherche en réseaux entre collègues de même pays mais également de pays différents liés au CAMES.

La rédaction de ce court récit entre deux jurés et trois candidats entre dans ce cadre. De même, un groupe WhatsApp regroupant tous les admis en gestion a été créé pour permettre aux collègues de mieux se connaître, de partager et de développer des initiatives et travaux de recherche d’intérêt commun. Dans cette dynamique, nous centrons actuellement nos réflexions sur un projet d’ouvrage collectif en lien avec nos thématiques de recherche. On est ensemble !

Réponses des trois candidats

Source : https://theconversation.com/le-concours-dagregation-du-cames-un-modele-institutionnel-pour-lafrique-176280

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Le CAMES
Les 𝐃𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐝𝐞 𝐥'𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, se tiendront du 11 au 13 juin 2025 sous le thème: "𝑅𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒: 𝐸𝑛𝑗𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑃𝑒𝑟𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠".Le 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒, 𝐏𝐫 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄́, prononcera à l'occasion de cet événement scientifique, la conférence inaugurale, le 11 juin 2025 sur le thème des Doctoriales.L'objectif général des Doctoriales 2025 est de renforcer les capacités des étudiants dans la conception et la rédaction de la thèse de doctorat.Cet événement scientifique verra la participation d'invités des Universités de Bamako, d'Antananarivo, d'Abdou Moumouni de Niamey et d'Abomey Calavi de Cotonou.Il est placé sous le patronage du Président de l'Université, 𝐏𝐫 𝐉𝐞𝐚𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐨𝐢𝐬 𝐒𝐢𝐥𝐚𝐬 𝐊𝐎𝐁𝐈𝐀𝐍𝐄 et le parrainage du Président de l'Académie Nationale des Sciences, des Arts et des Lettres du Burkina Faso, 𝐃𝐫 𝐏𝐚𝐜𝐨 𝐒𝐄𝐑𝐄𝐌𝐄. ... See MoreSee Less
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𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲𝗻𝗮 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿𝗮 𝗹𝗮 𝟰𝟳𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 (𝗖𝗖𝗜) 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Du 7 au 16 juillet 2025, la ville de N’Djamena, au Tchad, accueillera les travaux de la 47ème session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES (#CCI_CAMES) . Cette session, marquant le retour au format présentiel des CCI, sera rythmée par les travaux des Comités Techniques Spécialisés (CTS), avec l’appui des Experts du Comité Technique de Vérification des Revues (CTVR) du CAMES. Une réunion ordinaire du Comité Consultatif Général (CCG) se tiendra également à cette occasion. Les Comités Consultatifs Interafricains du CAMES sont un cadre commun de gestion des carrières des Enseignants-chercheurs et Chercheurs des Universités et Centres de Recherche des États membres. Cet important Programme statutaire du CAMES est doté d’une Instance de veille, de supervision et de contrôle, le Comité Consultatif Général (CCG) et d’une Instance d’évaluation des aptitudes pédagogiques et/ou de Recherche des Enseignants-chercheurs et Chercheurs, les Comités Techniques Spécialisés (CTS).www.lecames.org/la-47eme-session-des-comites-consultatifs-interafricains-cci-du-cames-se-tiendra-... ... See MoreSee Less
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𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗝𝗼𝘀𝗲𝗽𝗵 𝗞𝗜-𝗭𝗘𝗥𝗕𝗢 (𝗨𝗝𝗞𝗭) 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗮𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Secrétaire Général du CAMES a reçu, le 30 mai 2025, une délégation de l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ), conduite par Pr Magloire SOMÉ, Président du comité scientifique des Doctoriales 2025 et membre de l’École Doctorale Lettres, Sciences humaines et Communication de ladite université. Cette délégation était composée, outre Pr SOMÉ, de Pr Balé BAYALA, Directeur de l’École Doctorale Sciences et Technologie, Pr Gabin KORBEOGO, Directeur de l’École Doctorale Lettres, Sciences Humaines et Communication, Pr Mahamadou DICKO, membre du comité scientifique, Pr Lamine ZERBO et Dre Valentine PALM, adjoints respectifs des deux Écoles Doctorales. Cette rencontre avec le Secrétaire Général du CAMES en présence des deux Directeurs des Programmes, Pr Ali DOUMMA et Pr Saturnin ENZONGA YOCA, 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗼𝗯𝗷𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝟰𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗼𝗰𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗝𝗼𝘀𝗲𝗽𝗵 𝗞𝗜-𝗭𝗘𝗥𝗕𝗢 𝗲𝘁 𝗹’𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝘆 𝗽𝗿𝗼𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗶𝗻𝗮𝘂𝗴𝘂𝗿𝗮𝗹𝗲.Organisé par le collège d’Écoles Doctorales de l’UJKZ, cet événement scientifique se tiendra à Ouagadougou du 11 au 13 juin 2025, autour du thème « 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦 𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘵𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘯 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘴𝘦 : 𝘦𝘯𝘫𝘦𝘶𝘹 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴 ». Les Doctoriales rassembleront des doctorants, des Enseignants-chercheurs et Chercheurs autour d’échanges scientifiques et de partages d’expérience. www.lecames.org/visite-de-la-delegation-de-luniversite-joseph-ki-zerbo-ujkz/ ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗗𝗼𝘂𝗮𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗰̧𝘂 𝗲𝗻 𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲Le Secrétaire Général de l’Université de Douala au Cameroun, Professeur Henri Désiré MODI KOKO BEBEY, en mission à Ouagadougou, a été reçu en audience, le 30 mai 2025 par le Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ. Cette rencontre s’est tenue en présence du Professeur Ali DOUMMA, Directeur des Programmes en charge des CCI, des Concours d’Agrégation et de l’OIPA, et de M. Stéphane SOSSO, Assistant juridique du CAMES.Dépêché à Ouagadougou par le Recteur de l’Université de Douala, pour une mission de travail au CAMES, Pr Henri Désiré MODI KOKO BEBEY a profité de l’occasion, pour rencontrer le Secrétaire Général du CAMES entouré de ses collaborateurs afin d’échanger à bâtons rompus sur différents sujets d’intérêt pour son Institution. www.lecames.org/audience-accordee-au-secretaire-general-de-luniversite-de-douala/ ... See MoreSee Less
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𝗟𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 #𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦En marge des travaux du Comité des Experts de la 42ème session du #Conseil_des_Ministres_du_CAMES, qui s’est tenue du 19 au 23 mai 2025, les impressions de quelques Experts pays ont été recueillies par la rédaction du Lundi CAMES.Leurs impressions concernant la session, leurs attentes de départ, leurs recommandations ou encore leurs avis sur les points soumis à leurs attentions ont été les sujets abordés le long de ces interviews.Pour ce numéro, nous vous invitons à suivre les interviews de : - 𝗣𝗿 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹𝗶𝗻𝗲 𝗔𝗚𝗔𝗦𝗦𝗢𝗨𝗡𝗢𝗡 𝗘𝗽𝘀𝗲 𝗗𝗝𝗜𝗣𝗢 𝗧𝗖𝗛𝗜𝗕𝗢𝗭𝗢, Formatrice et Conseillère au Centre Pédagogique Universitaire et d’Assurance Qualité, Experte du Bénin ; - 𝗗𝗿 (𝗠𝗖) 𝗢𝘀𝗰𝗮𝗿 𝗔𝗟𝗟𝗔𝗛𝗗𝗜𝗡, Directeur Général de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Expert de la Centrafrique - 𝗣𝗿 𝗚𝗻𝗶𝗱𝗼𝘂𝗯𝗮 𝗥𝗼𝗴𝗲𝗿 𝗟𝗔𝗡𝗢𝗨, Directeur Général de l’Enseignement supérieur, Expert du Burkina Faso ; - 𝗣𝗿 𝗠𝗮𝗵𝗮𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗗𝗜𝗔𝗞𝗜𝗧𝗘, Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako, Expert du Mali ; - 𝗣𝗿 𝗠𝗼𝘂𝘀𝘀𝗮 𝗛𝗔𝗠𝗜𝗗𝗢𝗨 𝗧𝗔𝗟𝗜𝗕𝗜, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, Expert du Niger ; - 𝗗𝗿 𝗢𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗕𝗢𝗨𝗬𝗔, Directeur Général de l’Enseignement supérieur, Expert de la Guinée. ... See MoreSee Less
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𝗔 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗜𝗘𝗦𝗥 : 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗕𝗮𝗻𝗴𝘂𝗶 𝗲𝗻 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗖𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲Pour notre rubrique de mise en lumière de nos IESR, la rédaction du Lundi CAMES vous invite à découvrir l’#Université_de_Bangui, en Centrafrique, à travers l’interview de son Recteur, Professeur Gérard GRESENGUET.𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗥𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿, 𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗻𝗼𝘀 𝗹𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀!Je suis Professeur Gérard GRESENGUET. Je suis médecin, Enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences et de la Santé de l’Université de Bangui, spécialiste en Santé publique, Professeur Titulaire des Universités CAMES en Épidémiologie. À l’Université de Bangui, j’ai été Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé (FACSS) de 2003 à 2022. C’est depuis janvier 2022 que j’exerce les fonctions de Recteur de cette Institution d’Enseignement supérieur et de Recherche. Au niveau du CAMES, j’ai pris part au Comité Technique Spécialisé (CTS) de Médecine de 2004 à 2021. J’ai siégé à plusieurs reprises comme membre du jury du Concours d’Agrégation de Médecine. En janvier 2023, j’ai été élu membre de l’Ordre International des Palmes Académiques (OIPA). En février 2025, j’ai été élu Vice-président du Comité Consultatif Général (CCG) pour un mandat de trois ans.𝗣𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 ?L’Université de Bangui a été créée par Ordonnance du 12 novembre 1969 après la dissolution de la Fondation de l’Enseignement supérieur en Afrique Centrale (FESAC). Il s’agissait de répondre aux besoins urgents de formation de cadres nationaux. Les activités n’ayant démarré de manière effective qu’à partir d’octobre 1971, cette Institution s’est progressivement dotée d’Établissements d’Enseignement et de Recherche à vocation nationale et internationale couvrant divers domaines académiques.L’Université de Bangui est une Institution pluridisciplinaire d’Enseignement supérieur qui promeut l’excellence. Sa devise est : « L’excellence académique au cœur de l’Afrique ». Aussi, toutes les actions sont orientées vers l’excellence académique.Actuellement, l’Université de Bangui comprend neuf (9) établissements d’Enseignement et de formation, à savoir : la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, la Faculté des Sciences, la Faculté des Sciences de la Santé, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, l’Institut Supérieur de Technologie, l’Institut Universitaire de Gestion des Entreprises, l’Institut Supérieur de Développement Rural, l’École Normale Supérieure. À côté de ces établissements, l’Université de Bangui dispose de douze (12) centres / laboratoires de Recherche et (cinq) 5 Écoles Doctorales. Ces structures développent le volet Recherche et assistent les Enseignants-chercheurs et les étudiants dans l’élaboration et la réalisation des travaux de Recherche pouvant conduire à des publications dans les revues internationales ou à des soutenances de thèse de doctorat.www.lecames.org/a-la-decouverte-de-nos-iesr-universite-de-bangui-en-republique-centrafricaine/ ... See MoreSee Less
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𝗦𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘃𝗶𝗿𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗙𝗚 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲La Fondation allemande pour la recherche (DFG) organisera le 𝗺𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟭 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗱𝗲 𝟬𝟴𝗵𝟯𝟬 𝗮̀ 𝟭𝟬𝗵𝟬𝟬 (𝗚𝗠𝗧), une session virtuelle d’information sur les opportunités de financement pour la collaboration scientifique internationale.𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 𝗖𝗶𝗯𝗹𝗲 : Chercheurs·euses intéressé·e·s par une coopération entre l’Afrique subsaharienne et l’Allemagne, et entre la région MENA et l’Allemagne.𝗖𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 : présentation du portefeuille de financements DFG, conseils pour trouver un·e partenaire en Allemagne, puis temps de questions/réponses. www.lecames.org/session-virtuelle-dinformation-de-la-dfg-sur-les-opportunites-de-financement-pour... ... See MoreSee Less
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𝗘𝗻𝗾𝘂𝗲̂𝘁𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗹’𝗹𝗔 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀L’UNESCO llCBA conjointement avec l’UNESCO lCHEl (Centre International pour l’Innovation dans l’Enseignement supérieur) organisent un sondage en ligne, des universitaires sur la digitalisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les Universités africaines.Le questionnaire vise à cartographier l’état actuel du processus de numérisation des universités en Afrique, y compris la préparation stratégique de gouvernance et de gestion. Il examine également l’état de l’intelligence artificielle (IA) dans les Établissements d’Enseignement supérieur en Afrique. 𝗗𝗮𝘁𝗲 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲 : 16 juin 2025.www.lecames.org/enquete-sur-la-numerisation-et-lla-dans-les-universites-africaines/ ... See MoreSee Less
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𝗣𝗹𝗲́𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 ... See MoreSee Less
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𝗣𝗹𝗲́𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 ... See MoreSee Less
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