Le concours d’agrégation du CAMES, un modèle institutionnel pour l’Afrique ?


Le 29 mars 2022, The Conversation a consacré , une rubrique aux Concours d’agrégation du CAMES. Le journal relate quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.


Nous vous proposons l’intégralité de l’interview

Le concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) est un événement universitaire et institutionnel d’importance. Nous l’abordons ici via quelques faits et échanges entre candidats et membres du jury dans la discipline des sciences de gestion.

Quelques mots sur le CAMES et sa genèse

Le Conseil est une institution internationale qui se concentre sur cinq missions principales. Insistons tout d’abord sur l’histoire du CAMES, qui fut pensé comme un organisme de coordination de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar.

L’idée de sa création remonte aux premières années des indépendances. Lors de la Conférence de Niamey, les 22 et 23 janvier 1968, les chefs d’État de l’L’Organisation commune africaine et malgache (OCAM vont décider de la création du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur afin, notamment, de développer la francophonie, la solidarité et la coopération interafricaine.

Le Conseil rassemble une vingtaine d’États francophones d’Afrique et de l’océan Indien. Ses statuts ont été adoptés le 26 avril 1972 à Lomé. Les textes furent ensuite actualisés – notamment sur l’agrégation – pour que le Conseil des ministres du CAMES les adopte en avril 2000 lors de sa 17e Session à Antananarivo.

Quelques mots sur l’agrégation et ses concours

Il existe deux familles de concours. Nous abordons dans ce papier non pas celle des Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales mais plutôt celle des Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Cette dernière existe depuis 1983. Les épreuves s’adressent à des enseignants-chercheurs en poste sur le continent. Depuis 2017, ils doivent être inscrits sur la Liste d’aptitude aux fonctions de maitre-assistant (LAFMA).

Son organisation est spectaculaire. Il n’existe en effet pas d’évènement académique comparable en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui réunisse en un seul lieu et une seule quinzaine autant de pays, de candidats, de jurés, de coachs, de collègues et d’administratifs. Cette dimension internationale et institutionnelle ne se retrouve guère ailleurs, ni en Afrique, ni en Europe.

Cet événement a lieu tous les deux ans en novembre. En novembre 2019, c’était à Ouagadougou. Du 4 au 17 novembre 2021, ce fut à Cotonou. À l’issue des trois épreuves, 77 candidats ont obtenu l’agrégation sur 198 candidats inscrits. L’Afrique compte donc 77 « maîtres de conférences agrégés » supplémentaires.

Notons qu’en sciences de gestion, les Sénégalais, les Camerounais, les Malgaches et les Burkinabé ont plutôt bien réussi, avec un bon ratio inscrits/agrégés.

Quelques échanges entre trois candidats et deux jurés

Trois candidats et deux membres du jury, tous en sciences de gestion, répondent ici à de simples questions et ouvrent leur « carnet de notes ».

# Quelles sont vos principales impressions ?

Après quelques jours de repos, nos impressions sont à la fois d’ordre opérationnel et académique. D’un point de vue opérationnel tout d’abord, c’est pour les membres du jury beaucoup de travail en amont, notamment en matière de préparation et d’expertise par binôme, sur chacun des 44 dossiers d’agrégatifs déposés sur la plate-forme du CAMES pour que tout se passe au mieux le jour J, et surtout lors de la leçon 1, celle dite « sur travaux », qui nous mobilise pendant une heure avec le candidat ou la candidate. Ensuite, ce travail continue sur place, notamment à partir de la sous-admissibilité ce qui correspondait, à Cotonou, à 27 candidats.

D’un point de vue académique ensuite, c’est surtout la sensation de passer dix jours en immersion totale – nous dirions presque nuit et jour – dans le cadre d’un événement majeur qui draine des candidats, des coaches et des collègues venant de Dakar à Antananarivo.

Réponses des trois candidats (Angélique Ngaha Bah, Robert Bationo et Abdou-Karim Faye)

Après deux années de préparation, le 4 novembre marque officiellement le lancement du concours pour dix jours. Durant cette période nous avons d’abord été impressionnés par, l’incroyable solidarité, l’entre-aide et la fraternité entre candidats, quel que soit le pays de provenance. En effet, rien ne se fait seul : le partage d’informations et de documents, les déplacements pour se rendre au centre d’examen, faire des courses, aller au restaurant, etc.

Ensuite, la puissance institutionnelle du CAMES (dont le secrétaire général venait de décéder quelques jours avant le concours) nous a beaucoup marqués. En effet, sa capacité à mobiliser 17 pays avec une organisation logistique sans faille a été exemplaire.

Enfin, la ténacité du jury nous a épatés ! Nous présumions une fatigue générale de celui-ci dès la fin de la première épreuve eu égard au nombre pléthorique de candidats et à la longueur des épreuves. Mais, à aucun moment du concours, une baisse d’attention de leur part n’a été ressentie, au contraire ! Ce sentiment est partagé par l’ensemble des candidats. Durant toutes les épreuves nous étions toujours surpris par leur vivacité, quelle que soit l’heure de passage du candidat…

Réponses des deux professeurs (Roger-Jules Feudjo et Marc Bidan)

# Quels furent les points forts de ce concours ?

Tout d’abord, le nombre de candidats inscrits en sciences de gestion – 44 dossiers déposés et un seul candidat absent à Cotonou – met en évidence l’attractivité de la discipline.

L’un des points forts, c’est que l’ensemble des dossiers a pu être traité qualitativement. À la fois techniquement, grâce à une plate-forme informatique intuitive et bien documentée, et académiquement, grâce à la mobilisation des sept membres du jury efficacement présidé par le Pr. Augustin Anassé de Bouaké en Côte d’Ivoire. Grâce à la diversité des membres du jury, chaque dossier a pu être expertisé par deux membres dont l’un au moins était de la sous-spécialité du candidat.

Un autre point fort fut l’organisation matérielle du concours à Cotonou avec des conditions de travail de bonne qualité (salle, calme, climatisation, wifi, rafraîchissement, documentation, etc.) – et ce malgré le contexte sanitaire et le nombre important de candidats.

Un dernier point fort – et non des moindres – était l’ampleur, la diversité et le niveau des débats lors des délibérations. Les débats sur la notation de la qualité des publications, la qualité des supports de publication, la pugnacité du candidat dans la défense de ses travaux, étaient parfois délicats, d’où l’importance du président de jury pour mener les débats et parvenir à une note consensuelle.

Réponse des deux professeurs

D’abord, le nombre d’admis en sciences de gestion, comparativement aux autres spécialités, constitue un motif de satisfaction. Ensuite, l’accompagnement institutionnel dont ont bénéficié certains candidats, comme les Sénégalais ou les Camerounais, a été un atout de taille. Le soutien indéfectible des coachs et de la famille à distance a aussi été déterminant. Après, nous notons l’environnement général du concours au sein de la faculté de médecine, propre, bien aérée, avec une bonne ambiance et un soutient permanent des accompagnateurs.

La diffusion rapide des informations sur le déroulement du concours, des résultats des épreuves en ligne via le site du CAMES est aussi à saluer. Enfin, la bienveillance du jury, qui prenait souvent le temps de mettre à l’aise le candidat juste avant sa prestation est particulièrement appréciable. Le temps entre le tirage et la découverte du sujet tiré, tu as l’impression d’être en enfer. Ce qui est touchant, c’est que le jury vous encourage par le regard comme s’il voulait vous dire « vas-y, tu peux y arriver » !

Réponses des trois candidats

# Quels furent vos moments de difficulté lors de ce concours ?

Tout d’abord, nous noterons, même si cela peut paraître anecdotique, la chaleur et l’humidité du littoral béninois. Ces conditions nous ont en effet obligés à nous installer dans les salles climatisées de la faculté de pharmacie durant de longues journées afin de ne pas trop se dépenser et se fatiguer pour rester éveillés en termes intellectuels et physiques tout au long des passages des candidats. De plus, les hôtels étaient dispersés et parfois éloignés du site, ce qui a impacté nos temps de trajet. Enfin, le nombre de candidats en gestion (44 à la première épreuve et 27 à partir de la seconde) nous a mécaniquement interdit toute escapade touristique en dehors de la route des Pêches et du riche et original village artisanal… mais nous reviendrons !

Réponses des deux professeurs

À quelques jours du départ sur Cotonou, il fallait partir à l’aéroport avec un test PCR négatif au Covid-19. Ce fut un moment compliqué à gérer. Mais, tout au long de ce concours, le plus difficile a été la gestion du stress et du sommeil. En effet, les veilles du tirage de la lettre qui détermine l’ordre de passage des candidats, de chaque épreuve et de chaque délibération, nous n’arrivions pas à fermer l’œil. On les appelle désormais les « 7 nuits sans sommeil du concours d’agrégation ». En outre, le stress était permanent et encore plus dense au centre d’examen, et particulièrement en loge. Cet endroit, avec ses tables rapprochées et des tas de livres qui y sont superposés pêle-mêle, était appelé « le stressodrôme ».

Certains candidats pratiquaient du sport pendant que d’autres méditaient ou encore consommaient des vitamines C ou des somnifères. À la fin du processus, c’est un « ouf » de soulagement : le retour dans nos foyers est imminent. Nous allons enfin pouvoir relâcher la pression et nous reposer !

Réponses des trois candidats

# Quelles sont vos prochaines étapes désormais ?

Nous devons inciter les agrégés à ne pas stopper leurs efforts et à publier, à s’impliquer, à encadrer, etc. Nous avons un travail de suivi à assurer. De plus, nous devons aussi inciter les non-agrégés à ne pas baisser les bras. Nous les avons reçus en face à face et nous restons disponibles, car le concours est sélectif. Il faut qu’ils se représentent dans deux ans, après avoir étoffé leur dossier avec des publications et du rayonnement dans la discipline. Ne pas négliger non plus de s’entraîner pour chacune des épreuves comme un sportif de haut niveau le ferait… Il faut arriver en forme intellectuelle et physique le jour J.

Enfin, en tant que membres du jury, nous sommes à la disposition du président – s’il a besoin de nous en novembre 2023 – et nous devons donc rester en éveil, sur le plan académique bien sûr mais aussi institutionnel car nos écosystèmes évoluent vite et le CAMES en est le reflet interrégional. En tous cas, ce fut un beau concours et une belle cérémonie de clôture à Cotonou.

Réponses des deux professeurs

L’admission au concours d’agrégation est un événement majeur. Elle fait naître de nouvelles responsabilités pour le néo-agrégé notamment, dans l’accompagnement et l’encadrement de jeunes collègues doctorants. Cette immense responsabilité doit aller de pair avec une amélioration qualitative et quantitative de nos publications et productions pédagogiques. C’est ainsi que nous nous sommes inscrits dans une logique de recherche en réseaux entre collègues de même pays mais également de pays différents liés au CAMES.

La rédaction de ce court récit entre deux jurés et trois candidats entre dans ce cadre. De même, un groupe WhatsApp regroupant tous les admis en gestion a été créé pour permettre aux collègues de mieux se connaître, de partager et de développer des initiatives et travaux de recherche d’intérêt commun. Dans cette dynamique, nous centrons actuellement nos réflexions sur un projet d’ouvrage collectif en lien avec nos thématiques de recherche. On est ensemble !

Réponses des trois candidats

Source : https://theconversation.com/le-concours-dagregation-du-cames-un-modele-institutionnel-pour-lafrique-176280

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Le CAMES
La 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES a été lancée ce lundi 19 mai 2025 à Conakry en Guinée par l'ouverture des travaux du Comité des Experts.Ces travaux, en prélude des sessions ministérielles prévues les 22 et 23 mai 2025, regroupent les Experts de 15 pays de l'espace CAMES.Retour sur la cérémonie d'ouverture des travaux du Comité des Experts présidée par M. Bacar Alpha BARRY, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation de la Guinée. ... See MoreSee Less
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𝗟𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆La réunion du Comité des Experts dans le cadre de la 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur – CAMES, s’est ouverte ce lundi 19 mai 2025, à l’hôtel Radisson Blu de Conakry. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par Monsieur Alpha Bacar BARRY, Ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en présence du Secrétaire Général du CAMES, Professeur Souleymane KONATÉ et du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur, Dr Facinet CONTE. Cette rencontre a réuni les experts de 15 pays membres du CAMES, les membres du Secrétariat général du CAMES, ainsi que de nombreux cadres du Ministère guinéen en charge de l’Enseignement supérieur et des Universités guinéennes.Cette cérémonie a été marquée par le discours du Secrétaire Général du CAMES et l’allocution d’ouverture du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.Dans son allocution, le 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗞𝗢𝗡𝗔𝗧𝗘́ a salué la mobilisation des Experts et la qualité de l’organisation, soulignant le leadership du Ministre Alpha Bacar BARRY, l'engagement du Dr Facinet CONTE, Secrétaire Général du Ministère, ainsi que le professionnalisme du comité d'organisation du Secrétariat général du CAMES. Le Secrétaire Général a saisi l’occasion pour rappeler le rôle central du Conseil des Ministres du CAMES, instance politique et technique chargée d’évaluer les performances de l’Institution et de définir ses grandes orientations. Il a précisé que cette session représente un moment stratégique, non seulement pour dresser le bilan des activités passées, mais aussi pour tracer les perspectives à venir, en cohérence avec la vision, la mission et les objectifs du CAMES. Il a souligné que ces travaux, constituent une étape déterminante de ce processus décisionnel. « Ils permettent de préparer au mieux les décisions et orientations de nos Ministres, dans le cadre de la gouvernance de notre Institution pour l’année à venir », a-t-il indiqué. Dans son discours, le 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗮 𝗕𝗮𝗰𝗮𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗥𝗬 a salué la présence des représentants de 15 États membres du CAMES en terre africaine de Guinée, comme un témoignage de l’intérêt constant qu’ils portent à la mission du CAMES et à la rigueur de la préparation des travaux du Conseil des Ministres, instance suprême de l’Institution. Il a également mis en lumière les priorités actuelles des politiques publiques dans la plupart des pays membres du CAMES, notamment l’amélioration de la qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Il a souligné que la réussite de ces objectifs dépend d’un ensemble de facteurs clés : la qualification du personnel Enseignant-chercheur, la pertinence des programmes, la qualité des partenariats, la bonne gouvernance des institutions, le dynamisme de la coopération interuniversitaire, ainsi que la mobilité académique.Cette réunion importante marque le top départ de la 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES qui se déroulera du 19 au 23 mai 2025 à Conakry en Guinée. ... See MoreSee Less
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𝗖𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 ... See MoreSee Less
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𝗖𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 ... See MoreSee Less
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𝗙𝗼𝗰𝘂𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦La 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) se tiendra du 19 au 23 mai 2025 à Conakry, en République de Guinée. Instance suprême du CAMES, le Conseil des Ministres repose sur les travaux d’un Comité d’experts. Il regroupe les Ministres de l’Enseignement supérieur des 𝟭𝟵 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 de l’organisation.Pour cette session, quinze délégations ministérielles sont attendues, dont dix seront conduites par les Ministres de tutelle eux-mêmes, soulignant l’importance de cette rencontre.𝗟𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝘂𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 : www.lecames.org/focus-sur-les-ministres-membres-du-conseil-des-ministres-du-cames/ ... See MoreSee Less
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𝐋𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐆𝐮𝐢𝐝𝐞 𝐝'𝐄́𝐯𝐚𝐥𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬-𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐀𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐞́𝐝𝐞𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐇𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐏𝐡𝐚𝐫𝐦𝐚𝐜𝐢𝐞, 𝐎𝐝𝐨𝐧𝐭𝐨𝐬𝐭𝐨𝐦𝐚𝐭𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞, 𝐌𝐞́𝐝𝐞𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐕𝐞́𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐏𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐀𝐧𝐢𝐦𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞 Ce guide a été adopté par la 𝐑𝐞́𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐍°𝐒𝐎-𝐂𝐌/𝐂𝐀𝐌𝐄𝐒/𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟎𝟎𝟓 de la 41ème session ordinaire du Conseil des Ministres du CAMES, tenue du 20 au 24 mai 2024 à Kintélé. Il est accompagné de la liste indicative des spécialités de Master éligibles pour la recevabilité du dossier au Concours d’Agrégation.𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒.www.lecames.org/nouveau-guide-devaluation-des-enseignants-chercheurs-au-concours-dagregation-mhpo... ... See MoreSee Less
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𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿𝗮 𝗹𝗮 𝟰𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦𝗗𝘂 𝟭𝟵 𝗮𝘂 𝟮𝟯 𝗺𝗮𝗶 𝟮𝟬𝟮𝟱, la ville de Conakry, capitale de la République de Guinée, accueillera la 42ème session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). La présidence de cette importante rencontre sera assurée par la Professeure Édith Delphine EMMANUEL-ADOUKI, Ministre de l’Enseignement supérieur de la République du Congo, Présidente en exercice du Conseil des Ministres du CAMES.Cette session réunira les représentants de 15 pays membres, venus pour analyser les orientations stratégiques de l’Institution. Elle constituera également une opportunité pour le Secrétariat général du CAMES de présenter son rapport d’activités pour l’année 2024 ainsi que les dossiers à soumettre à l’adoption du Conseil, dans le but de consolider le fonctionnement harmonieux de l’organisation.L’agenda de la session s’articulera autour de plusieurs moments clés. Ainsi, les 19 et 20 mai, les travaux débuteront par 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 dont la cérémonie officielle d’ouverture des travaux sera présidée par le Ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Elle sera suivie le 21 mai par deux rencontres majeures à savoir : 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗥𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀 (𝗥𝗣𝗧𝗙) 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝗿𝗱𝗿𝗲 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗮𝗹𝗺𝗲𝘀 𝗔𝗰𝗮𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 (𝗢𝗜𝗣𝗔). Enfin, les 22 et 23 mai seront consacrés à 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗲́𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝗯𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗵𝘂𝗶𝘀 𝗰𝗹𝗼𝘀 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀.www.lecames.org/conakry-accueillera-la-42eme-session-ordinaire-du-conseil-des-ministres-du-cames/ ... See MoreSee Less
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𝗦𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘅𝘁𝗿𝗮𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗖𝗚 : 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹’𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦Le Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES s’est réuni en session extraordinaire, par visioconférence, le 7 mai 2025. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la 42ème session du Conseil des Ministres du CAMES, prévue à Conakry, en République de Guinée, du 19 au 23 mai 2025. L’objectif principal de cette session était d’examiner deux projets majeurs soumis à l’avis du Comité par le Secrétariat général du CAMES. Il s’agit de 𝗹’𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗵𝗼𝗺𝗼𝗹𝗼𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗮𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝘀-𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗖𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝗮𝘀𝗽𝗼𝗿𝗮 𝗲𝘁 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗶𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗲́𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗰𝗮𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗲 𝗩𝗶𝗿𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦 (𝗔𝗩𝗜-𝗖𝗔𝗠𝗘𝗦). Les travaux se sont déroulés sous la présidence du Professeur Félicien AVLESSI, récemment élu à la tête du CCG, et sous la coordination du Secrétaire Général du CAMES, Pr Souleymane KONATÉ.La cérémonie d’ouverture de cette session extraordinaire s’est articulée autour de deux principales allocutions. Ainsi, dans son discours d’ouverture des travaux, le Président du CCG a rappelé le rôle stratégique de cette Instance, chargée d’appuyer le CAMES dans la mise en œuvre de ses programmes et projets à travers des analyses, avis, recommandations et orientations éclairées. Le Secrétaire Général du CAMES, pour sa part, a souligné que les deux projets soumis à l’ordre du jour s’inscrivent dans les chantiers prioritaires du Plan Stratégique de Développement 2024–2028. Il a insisté sur l’importance du projet d’homologation des grades pour la valorisation des compétences de la diaspora africaine, en facilitant leur intégration dans les Établissements d’Enseignement supérieur et de Recherche de l’espace CAMES, tout en garantissant l’application stricte des critères d’évaluation en vigueur. Le Secrétaire général a souligné les enjeux de la création de l’Académie Virtuelle du CAMES (AVI-CAMES) en ces termes : « 𝘓𝘢 𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭’𝘈𝘝𝘐-𝘊𝘈𝘔𝘌𝘚, 𝘴𝘦𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘥’𝘶𝘯 𝘰𝘶𝘵𝘪𝘭 𝘪𝘯𝘯𝘰𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘌𝘯𝘴𝘦𝘪𝘨𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘱𝘦́𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘢𝘮𝘣𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘧𝘰𝘶𝘳𝘯𝘪𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦𝘴 𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘵𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴, 𝘱𝘦́𝘥𝘢𝘨𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘐𝘯𝘴𝘵𝘪𝘵𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥’𝘌𝘯𝘴𝘦𝘪𝘨𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘱𝘦́𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘙𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦, 𝘢𝘶𝘹 𝘌́𝘵𝘢𝘵𝘴 𝘮𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘢𝘶𝘹 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘮𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳- 𝘌́𝘵𝘢𝘵𝘴 ». Compte tenu de l’importance de ces questions, il a exhorté les membres du CCG à formuler des avis éclairés, à la hauteur des fortes attentes qu’il place dans les conclusions de leurs délibérations.www.lecames.org/session-extraordinaire-du-ccg-vers-ladoption-de-projets-structurants-pour-lavenir... ... See MoreSee Less
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