Les 25 et 26 mai 2018, au siège de l’institution, le public a eu l’occasion d’entrer en contact avec les différentes composantes et les programmes du CAMES.
Deux jours pour montrer comment vit et fonctionne le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur. Les 25 et 26 mai 2018, à l’occasion des festivités marquant son cinquantenaire, l’institution panafricaine a abrité à son siège des journées portes ouvertes. Le 25 mai, le Secrétaire d’Etat chargé de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Dr Urbain Couldiati et le Secrétaire Général du CAMES, Prof. Bertrand Mbatchi, lancent l’événement en coupant le ruban symbolique. Cette coupure a une double signification. D’une part, il permet d’ouvrir symboliquement les activités du Jubilé d’or de cette organisation panafricaine. D’autre part, il permet d’ouvrir l’accès aux stands à des visiteurs déjà trop impatients.
Après deux jours de voyage dans les différents stands de cette exposition, enseignants, étudiants, chercheurs et autres visiteurs ont désormais une meilleure connaissance des réalités du CAMES et de ce qu’on y fait depuis 50 ans. En deux jours, ce sont près de 500 personnes qui ont visité les stands.
La cérémonie officielle d’ouverture des journées portes ouvertes au CAMES a permis au monde de l’enseignement supérieur de découvrir les talents d’une artiste du Burkina Faso. Malika La Slameuse, dans une attitude poétique, un style doux et un ton poétique, le tout sous le fond d’une mélodie acoustique, a plongé les participants dans un slam qui fait découvrir les splendeurs de l’histoire arc-en-ciel du CAMES. Une histoire africaine, marquée par des légendes qui, au cours de leur passage au sein de l’institution, ont laissé de leur empreinte. Voilà pourquoi 50 ans après, cet outil fédérateur de l’enseignement supérieur africain est debout. Et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Faso, le Prof. Alkassoum Maïga, a su apprécier le talent musical de sa jeune compatriote.